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André Campra
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Le 29 juin 1744 à Versailles à l'âge de 83 ans meurt André Campra,

baptisé à Aix-en-Provence le 4 décembre 1660 compositeur français de Style baroque, ses Œuvres principales sont : L'Europe galante ; le Requiem. Chronologiquement situé entre Jean-Baptiste Lully et Jean-Philippe Rameau, il a participé au renouveau de l'opéra français.
Organiste, maître de chapelle, musicien de théâtre, créateur de l'opéra-ballet, André Campra est l'une des grandes figures de son siècle. Son écriture, qui renouvelle tout ce qu'elle touche, représente une synthèse originale des styles italien et français, qui caractérise le début du XVIIIe siècle. Fils d'un chirurgien italien, Campra est en 1674 l'élève de G. Poitevin à la maîtrise de Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence, comme le seront J. Gilles et E. Blanchard ; il est ordonné prêtre en 1678 ; d'abord maître de chapelle à Toulon 1679, à Arles Saint-Trophime, 1681, à Toulouse (cathédrale Saint-Étienne, 1683, il arrive à Paris en 1694 et dirige alors la maîtrise de l'église des Jésuites Louis-le-Grand, puis, jusqu'en 1700, celle de Notre-Dame de Paris, où il introduit des violons dans l'accompagnement alors confié aux contrebasses et aux bassons.


En bref

L'œuvre lyrique du compositeur est représentée par deux genres : l'opéra-ballet et la tragédie lyrique. Bien que Campra n'ait pas créé le premier, il a toutefois beaucoup contribué à son épanouissement. Il a bénéficié de la vogue dont jouissait le goût pour la couleur locale, goût que se plaisait à montrer généralement ce spectacle. Il a su avec charme et raffinement peindre des scènes vénitiennes en usant d'éléments directement empruntés au style ultramontain. C'est particulièrement sensible dans le petit opéra Orfeo nell inferi, écrit en 1699 sur des paroles italiennes, auquel on assiste à la fin du Carnaval de Venise et dans les trois cantates qui figurent dans les Fêtes vénitiennes.
Les tragédies lyriques de Campra s'inscrivent davantage dans la tradition lullyste, que le compositeur a su toutefois renouveler : une instrumentation recherchée et une inspiration originale lui ont permis de laisser des pages délicates et poétiques, comme les célèbres plaintes des arbres de la forêt enchantée dans Tancrède. Par là, Campra ne doit pas être considéré comme un artiste de transition entre Lully et Rameau, mais avant tout comme l'un des meilleurs représentants de l'opéra français.
L'œuvre de Campra doit être appréciée dans sa diversité. Les motets et les messes témoignent généralement d'une recherche à la fois mélodique et harmonique, caractéristique de leur époque de création, en dépit d'une réelle originalité, sensible notamment dans le Requiem. On y retrouve la majesté pathétique de Delalande et l'union des goûts français et italien, chère aux contemporains du musicien aixois. La sonate et la cantate, genres ultramontains par excellence, exercèrent, avec l'opéra, une influence notable dans l'accompagnement instrumental et dans l'alternance des récits et des airs.
Organiste, maître de chapelle, musicien de théâtre, créateur de l'opéra-ballet, André Campra est l'une des grandes figures de son siècle. Son écriture, qui renouvelle tout ce qu'elle touche, représente une synthèse originale des styles italien et français, qui caractérise le début du XVIIIe siècle.
Après avoir été formé à la cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence, il accède, en quelques années, au poste prestigieux de maître de musique de Notre-Dame de Paris, après l'avoir été successivement à Toulon, à Arles cathédrale Saint-Trophime, devenue actuellement simple église Saint-Trophime et à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Il devient ensuite batteur de mesure à l'Académie royale de musique l'Opéra de Paris.
Il en deviendra l'inspecteur général. Il dirigera aussi les musiciens et les pages de la Chapelle royale essentiellement des chanteurs - des chantres - adultes et des garçons en cours de formation et en sera un des deux compositeurs ordinaires, jusqu'à ce qu'il se retire en 1735, pour des raisons de santé. Il est l'auteur de nombreuses œuvres profanes notamment dans le domaine de l'opéra-ballet dont il a été le vrai créateur. Il composera un nombre également important de partitions religieuses. Certains de ses grands motets sont restés célèbres en particulier son Requiem.
Au faîte de sa gloire sous la Régence période qui court de 1715 à 1723, Campra était encore adulé dans les dernières années de sa vie. Il meurt à Versailles le 29 juin 1744, à l'âge de 83 ans. Son testament le montre, assez curieusement, pauvre, infirme, isolé dans un petit appartement versaillais, en compagnie de ses deux domestiques. Lorsqu'il mourut, son œuvre, bien vivante et largement diffusée en province, se maintint encore au répertoire pendant plus de vingt ans.

Sa vie

Il est le fils de Jean-François Campra, un chirurgien violoniste originaire de Graglia dans le Piémont, et installé à Aix-en-Provence5. C'est son père qui lui apprend les bases de la musique. Puis il reçoit, malgré son tempérament indépendant et colérique, sa formation musicale et religieuse et bien sûr générale, de la part des enseignants de cette cathédrale, spécialement du maître de musique et compositeur Guillaume Poitevin, maître des enfants de chœur qui constituent la maîtrise, et maître du chœur professionnel de la cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence, les parties aiguës étaient chantées par les sopranos-garçons, les hommes adultes assurant les autres parties, de l'alto à la basse.
La maîtrise de cette cathédrale d'Aix est à l'origine de la vocation de plusieurs musiciens, comme Laurent Belissen. Le cardinal Grimaldi accorde au jeune Campra la tonsure cléricale en 1672. Il devient prêtre le 4 mai 1678.
On le considère comme très doué, alors que, selon la tradition, jusqu'à l'âge de 16 ans, il ne sait ni lire ni écrire. Prise au pied de la lettre, cette légende semble peu vraisemblable car un élève aussi rebelle n'aurait pas pu rester longtemps dans l'école et dans le chœur.
Toujours dans la même veine, ce serait à l'occasion de sa dix-septième année que, subitement, il apprend la lecture, l'écriture et la musique, à tel point que cette même année, il compose son motet Deus noster refugium, qui lui donnera une certaine renommée. Son apprentissage tardif de la lecture et de l'écriture sont pourtant remis en cause par plusieurs auteurs, comme Louis Abel de Bonafous de Fontenay11 1776 et, plus récemment, par Maurice Barthélemy 1995, selon qui on ne gardait pas les enfants peu doués dans les maîtrises et si Campra a reçu la tonsure à l'âge où il a mué, c'est qu'il a déjà fait ses preuves.
La composition de son motet signifierait plutôt qu'il avait terminé ses études et qu'il présentait son travail lui permettant de quitter la maîtrise et de commencer à voler de ses propres ailes.
En 1679, il fait un bref passage par Toulon et revient dans le chœur de Saint-Sauveur d'Aix. En 1681, il est surpris à enfreindre les règles qui sont imposées, aux enfants de la maîtrise aussi bien qu'aux choristes adultes. Le règlement interdit en effet de faire ny d'adcister aux opérats qui se font dans la ville. La ville compte alors trois, voire quatre salles de jeu de paume qui peuvent à l'occasion se transformer en salles de théâtre. On ne sait si Campra a assisté simplement à des représentations théâtrales ou s'il y a pris part, comme musicien ou acteur ; toujours est-il qu'il risque le renvoi pur et simple. Ses maîtres se montrent toutefois bienveillants et le conservent avec eux. Le 27 mai 1681, il reçoit le bénéfice de la chapellenie du Saint-Esprit, où il ne demeure pas longtemps, partant pour Arles jouir de maistre de musique. Reçu au chapitre de Saint-Trophime le 22 août, il dirige les enfants de chœur de la cathédrale.
En 1683 il obtient le poste de maître de musique de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. En 1684 il participe au concours de musique organisé par les États de Languedoc à Montpellier à la suite de la mort soudaine du maître de musique Jean Granouilhet de La Sablière ; les Etats lui préfèrent finalement André Mallet, mais lui accordent un défraiement important et l'invitent à venir faire chanter à la session suivante de 1685. De 1694 à 1700, il est maître de musique de Notre-Dame de Paris. Il produit donc d'abord de la musique sacrée et se fait une réputation par ses motets.

L'affaire de l'enrôlement

En 1690, alors que le vice-amiral de Tourville arme une flotte, Campra est réquisitionné pour s'engager à bord d'un vaisseau du roi et y servir en qualité de mousquetaire. Campra, ne désirant pas quitter son emploi de maître de musique à la cathédrale de Toulouse, refuse la demande, mais se voit contraint par un exempt de se rendre à Toulon pour y embarquer à bord du navire Le Sérieux. Ordre auquel Campra refuse à nouveau de se plier. Le recruteur du vice-amiral, le chevalier de Juliard, ordonne l'arrestation et la mise en détention du musicien. Il est écroué à Toulouse et ne doit sa libération qu'à une intervention de l'archevêque de Toulouse, Jean-Baptiste-Michel Colbert de Villacerf. Celui-ci réclame son musicien et l'élargissement de Campra est prononcé. Pourtant, quelques jours plus tard, le 23 février 1690, de Juliard ordonne sous trois jours le retour de Campra à Toulon. L'archevêque dépose alors une plainte auprès de Louis Phélypeaux de Pontchartrain, secrétaire d'État à la Marine. Un procès est organisé, au cours duquel de Juliard se défend en affirmant les raisons selon lesquelles Campra lui-même voulait se rendre à Toulon et en avait été empêché : Campra, libertin, a rendu mère une jeune fille abusée ; il a déclaré à M. de Juliard qu'il lui fallait faire une campagne pour se soustraire au courroux des parents de sa victime, et a supplié cet officier de l'enrôler. Un homme, ami du chevalier, a entendu la confession de Campra et jure sur l'Évangile que l'enseigne dit vrai. De Juliard avouera ultérieurement la fausseté de cette déclaration. Il mourra quelques mois plus tard, le 10 juillet 1690, à la bataille de Bevezier.

Départ de Toulouse et carrière parisienne

Le prince de Conti, chez qui Campra devient maître de musique.
Malgré sa dette vis-à-vis de l'archevêque, ses relations avec le chapitre de Saint-Étienne de Toulouse se détériorent en raison de son penchant pour la boisson et sa réputation d'homme dépravé. C'est ainsi qu'en 1691, une délibération de ce même chapitre l'oblige à lui soumettre ses créations avant de les interpréter. Campra ne peut accepter l'affront et profite d'un congé de quatre mois, en 1694, pour être élu à l'unanimité maître de musique à Notre-Dame de Paris, exempté de l'épreuve d'admission, et publie, l'année suivante son premier livre de motets. Dès lors, il ne quittera plus Paris. Il commence en 1697 à se tourner vers le théâtre avec L'Europe galante, opéra-ballet, et se voit bientôt obligé de renoncer à la charge qu'il exerce à Notre-Dame :
Quand notre archevêque saura que Campra fait un opéra, Alors Campra décampera !. Ces petits vers, diffusés dans Paris à l'époque, montrent la réticence de l'Église à employer un compositeur attiré par la musique d'opéra, mais indique surtout que Campra ne pouvait pas compter que des amis. Tout le monde ne pouvait pas facilement accepter le fait qu'il ait voulu à son tour concilier la manière française caractérisée par une certaine douceur selon les commentateurs de l'époque et l'ardeur transalpine plus concertante et solistique et donc éloignée de la polyphonie qui s'était progressivement développée dès l'époque médiévale en France et au-delà, d'abord à Notre-Dame précisément. Dans tous les genres musicaux, cette querelle esthétique divisa profondément les consciences en France. Les amateurs du goût français et du goût italien s'affrontèrent de manière durable.
Campra démissionna de son poste à la cathédrale de Paris le 13 octobre 17005 et donna à l'Académie royale de musique l'Opéra de Paris son Hésione, qui obtiendra un vif succès.
Il est alors engagé par le prince de Conti en tant que maître de sa musique. À partir de 1715 mort de Louis XIV, Campra, soutenu par le Régent Philippe d'Orléans, occupa des postes importants à l'Académie royale de musique. Il la dirigera à partir de 1732. Il obtint ensuite un des deux postes de sous-maître de la musique de la Chapelle royale le maître, un ecclésiastique, n'avait pas de fonction musicale proprement dite.

Avec L'Europe galante, Campra s'affirme comme le vrai créateur de l'opéra-ballet, genre musical créé à l'origine par Pascal Collasse dans le Ballet des saisons. À partir de 1720, on constate qu'en tant que compositeur, il se consacra essentiellement à la musique religieuse. Il continua tout de même à produire quelques partitions pour la scène.
Le 6 avril 1726, André Campra est reçu pour frère servant d'armes dans l'Ordre royal, militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem, dont le Grand Maître est, depuis 1720, le fils du Régent, Louis d'Orléans. Le 21 décembre 1722 et le 24 mars 1724, les compositeurs Jean-Baptiste Morin, créateur de la cantate française, puis Charles-Hubert Gervais, ami personnel du Régent Philippe d'Orléans, étaient eux-mêmes devenus membres de cet Ordre.
Dans le domaine privé, on sait aussi que Campra fut mêlé à une affaire de libertinage. Déjà fort vieux selon un texte de l'époque, il participa à une soirée impromptue, passée en compagnie de danseuses de l'Opéra. L'affaire s'ébruita et tout Paris s'en amusa ou s'en offusqua.

André Campra meurt à Versailles le 29 juin 1744, à l'âge de 83 ans. Selon son testament, il vivait alors dans la pauvreté et la maladie. Il lègue la plupart de ses biens à son domestique et à sa cuisinière.

Un collège et une rue d'Aix-en-Provence portent son nom.

Principales Å“uvres

L'Europe galante 1698.
Parmi ses Å“uvres religieuses
Messe « Ad Majorem Dei Gloriam »21, Ballard, 1699
Nisi Dominus Psaume 126, 1722
Requiem, postérieur à 1723
Motets pour la Chapelle royale, 1723-1741
Ecce panis angelorum, 1723-1726
Te Deum laudamus, 1729, pour la naissance du Dauphin Louis de France 1729-1765
Å’uvres profanes

1°) Musique pour le théâtre

L'Europe galante, opéra-ballet, 1697
Vénus, feste galante, 1698
Le Carnaval de Venise, 1699
Hésione, tragédie lyrique, 1700
Aréthuse, opéra-ballet, 1701
Tancrède, tragédie lyrique, 1702
Les Muses, 1703
Télémaque, tragédie lyrique pastiche, 1704
Iphigénie en Tauride, tragédie lyrique, 1704
Alcine, tragédie lyrique, 1705
Hippodamie, tragédie lyrique, 1708
Les Fêtes vénitiennes, opéra-ballet, 1710
Idoménée, tragédie lyrique, 1712
Télèphe, tragédie lyrique, 1713
Énée et Didon, fête musicale, 1714
Camille, reine des Volsques, tragédie lyrique, 1717
Les Sauvages, 1729
Achille et Déidamie, tragédie lyrique, 1735
2°) Autres partitions profanes
Trois livres de cantates, 1708, 1714 et 1728
Rééditions modernes
Ed. Henri Adam de Villiers - Schola Sainte Cécile : Tota pulchra es, Paris, 2001, 5 p. 2 voix égales & basse continue.

Discographie

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Les Fêtes vénitiennes, Gustav Leonhardt, 1969, DHM.
Tancrède, Jean-Claude Malgoire, 1990, Erato.
Idoménée, Les Arts florissants, William Christie, 1992, Harmonia Mundi.
L'Europe galante, Gustav Leonhardt, 1995, DHM.
Cantates françaises, Les Arts florissants, William Christie, 2000 Harmonia Mundi.
Requiem, chœur et orchestre de l'Alliance française de Buenos Aires, Julio Fainguersch, 1984 enregistrement disponible sur YouTube
Requiem, Miserere, La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Jean-Claude Malgoire, Centre de musique baroque de Versailles.
Requiem, The Monteverdi Choir, English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner, 1981 Erato.
Motets pour Notre-Dame de Paris, ensemble Aquilon, Harmonia Mundi.
Le Carnaval de Venise, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet, 2011 Glossa.
L'Ensemble baroque Les Festes d'Orphée, qui se consacre prioritairement à la renaissance du patrimoine musical de la Provence historique, a enregistré deux œuvres inédites de Campra :

Motet Dissipa Domine Les Maîtres baroques de Provence vol. I - 1996 - Parnassie éditio
Motet Omnes gentes Les Maîtres baroques de Provence vol. II - 1998 - Parnassie éditions

Liens

http://youtu.be/yXld9ZXDY6o Messe de requiem
http://youtu.be/vh7AsOZVEVI le carnaval de Venise
http://youtu.be/oUKHmAYWc_A Exaudiat Dominus
http://youtu.be/vptT--S2efk Te Deum


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Posté le : 28/06/2014 18:35
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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