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De Montpellier
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Flamant rose en vol.Vol d'oiseau À tire d'aile.
À partir de 1953, Braque multiplie les références à l'envol, aux oiseaux. On en trouve dans L'Atelier IX 1952-1956, avec de grandes ailes qui viennent çà et là perturber l'espace. Pendant ces années-là , les oiseaux envahissent son œuvre. Mais il faut attendre Atelier VIII 1952-1955 pour que l'oiseau en vol ait gagné sa blancheur. L'Oiseau et son nid 1955-1956, 130,5 × 173,5 cm, Centre Pompidou, Paris, est découpé abstraitement sur fond brun. Il marque une étape importante dans l'œuvre de Braque en cela qu'il annonce l'oiseau profilé de À tire d'aile, 1956-1961, 114 × 170,5 cm, Centre Pompidou, Paris, l'apothéose du travail du peintre sur les oiseaux. L'artiste est allé observer une réserve d'oiseaux en Camargue, il a admiré le vol des flamants roses : ... j'ai vu passer de grands oiseaux. De cette vision, j'ai tiré des formes aériennes. Les oiseaux m'ont inspiré .... Le concept même, après le choc de l'inspiration, les a fait se lever dans mon esprit, ce concept doit s'effacer pour me rapprocher de ce qui me préoccupe : la construction du fait pictural. Le peintre stylise, puis travaille les formes en aplats en les simplifiant à l'extrême. Les Oiseaux noirs, 1956-1957 ou 1960 selon les sources 129 × 181 cm, collection Adrien Maeght, sont représentatifs du concept oiseau abouti, ainsi que À tire d'aile 1956-1961, 129 × 181 cm, Centre Pompidou Paris. Dans le tableau Les Oiseaux, 1960, 134 × 167,5 cm le concept est réduit à des signes, presque abstraits, jouant avec la lumière. Braque tient beaucoup à ses oiseaux, il a conservé jusqu'à sa mort L'Oiseau et son nid, huile et sable sur toile, 130,5 × 173,5 cm, Centre Georges Pompidou. L'Oiseau et son nid, qu'il a gardé jusqu'à sa mort, on ne saurait trouver de meilleur autoportrait de Braque. L'œuvre de Braque, dans les années cinquante et soixante, fait l'objet de nombreuses expositions tant en France qu'à l'étranger à Tokyo au Musée national en 1952, à la Kunsthalle de Berne et à la Kunsthaus de Zurich en 1953. Mais tandis qu'on organise au Festival international d'Édimbourg en 1956 une gigantesque exposition de ses œuvres, puis à la Tate Gallery de Londres, il reste dans son atelier à Paris et il ne le quitte que pour aller à Varengeville. Il se contente d'envoyer ses toiles de plus en plus ailées. L'exposition d'Édimbourg est pourtant répartie dans vingt trois salles, elle comporte quatre vingt neuf toiles qui ont attiré un très vaste public. Braque est fait Docteur honoris causa de l'Université d'Oxford. L'année suivante ce sont ses sculptures qui s'envolent pour le musée de Cincinnati, puis plus tard à Rome, où on l'expose fin 1958 - début 1959, il reçoit le Prix Antonio Feltrinelli décerné par l'l'Académie des beaux-arts. De 1959 à 1963, Braque travaille aussi à des livres d'artiste : avec Pierre Reverdy La Liberté des mers, avec Frank Elgar La Résurrection de l'oiseau 1959, avec Apollinaire Si je mourais là -bas, avec Saint-John Perse L'Ordre des oiseaux 1962, avec René Char Lettera Amorosa 1963. Braque est un des peintres marquants dans l'histoire de la peinture. Il a influencé de nouvelles générations d'artistes. Après l'exposition de 1946 à la Tate Gallery de Londres, jugée mal montée par Patrick Heron, Des artistes en manque ont commencé, dans toute l'Angleterre, et à l'insu de critiques arrogants, à peindre des natures mortes au hareng. Parmi les peintres sous l'influence de Braque, Alex Danchev cite Ben Nicholson, John Piper ou Bryan Winter, et les américains William Congdon et Ellsworth Kelly. Françoise Gilot était entourée des œuvres de Braque, et à la Juilliard School de New York on donnait un cours d'histoire de l'art intitulé Bach to Braque and beyond de Bach à Braque et au-delà . Georges Braque a également créé des vitraux : sept pour la chapelle Saint-Dominique et le vitrail représentant un arbre de Jessé à l'église paroissiale Saint-Valéry de Varengeville-sur-Mer en 1954, ainsi que la sculpture de la porte du tabernacle de l'église d'Assy en 1948. La dernière exposition de son vivant en France a lieu au Musée des arts décoratifs de Paris et présente ses bijoux du 22 mars au 14 mai 1963. Ils sont reproduits sur de nombreux sites. Cette même année à Munich, une grande rétrospective présente l'ensemble de son œuvre du 12 juin au 6 octobre. Il meurt le 31 août 1963 à Paris. Alberto Giacometti, qui est venu dessiner son portrait funéraire , écrit : Ce soir tout l'œuvre de Braque redevient pour moi actuel ... De tout cet œuvre, je regarde avec le plus d'intérêt, de curiosité et d'émotion les petits paysages, les natures mortes, les modestes bouquets des dernières années, des toutes dernières années.
Des funérailles nationales ont lieu pour l'artiste le 3 septembre. André Malraux prononce son éloge funèbre devant la Colonnade du Louvre. Georges Braque est enterré le lendemain au cimetière marin de Varengeville-sur-Mer.
Les bijoux de Braque
En 1961, de plus en plus souffrant, et incapable de travailler longtemps à ses peintures, Braque accepte de reprendre des dessins afin qu'ils servent de modèles pour la réalisation de bijoux, en particulier de camées en onyx montés en bagues. Il en a offert une à sa femme représentant le profil d'Hécate reproduction de Hécate en broche, gouache et reproduction de Hécate en broche, et il en a porté une lui-même en chevalière pendant la dernière année de sa vie : La Métamorphose d'Eos, oiseau blanc représentant l'aurore. À partir de 1961, le peintre, fatigué et malade, avec le teint cireux du cancer a ralenti son rythme. Ce qui ne l'empêche de travailler encore à de grands tableaux comme La Sarcleuse. Emporté par un infarctus cérébral il peindra jusqu'à son dernier souffle, retouchant sans cesse La Sarcleuse et réalisant des petits formats moins contraignants, des gouaches qui vont devenir des bijoux. En septembre 1961, Braque a commencé à travailler sur une représentation en volume de sa Tête grecque qu'il a présentée au lapidaire Heger de Lowenfeld pour une mise en volume. Ce sont les 110 gouaches de Braque, réalisées de 1961 à 1963, qui ont servi de base aux bijoux exécutés de 1962 à 1963. Ils ont été exposés au Musée des arts décoratifs de Paris du 22 mars au 14 mai 1963. Certaines pièces sont visibles sur le site du Musée des arts décoratifs de Paris ou sur celui site du Musée Georges Braque de Saint-Dié-des-Vosges, ainsi que sur le site de Montpellier art181 consacré aux bijoux d'artistes Bijoux d'artistes, les expositions, peintres et bijoux. Les thèmes récurrents des gouaches de l'artiste sont les oiseaux en vol, et les figures humaines ou animalières de la mythologie grecque. L'intégralité des bijoux acheté par l'État se trouve au Musée des arts décoratifs , création : Georges Braque dessinateur ; France Heger de Löwenfeld réalisation ; France, 1962 vers.Alcyone, collier, 1962, or serti de diamants, 29 × 14,5 × 26 cmvoir Alcyons sur le site des arts décoratifs. Il est bien précisé que c'est en 1961 que le peintre a commencé les dessins dont la réalisation a eu lieu à partir de 1962 ou bien au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou : 1963, Hera, orfèvrerie, or et saphirs sur clip de platine, 3 x 4,3 x 8 cm. Acquisition de l'État, 1969. Attribution au Musée national d'art moderne, 1969. Numéro d'inventaire : AM 1249 OA Centre Pompidou consultable sur le site du centre Pompidou virtuel et 1962, Métamorphose d'Eos, camée d'onyx sur bague d'or 2,2 x 1,8 cm Diamètre : 1,9 cm inscriptions : S.R. : G.Braque. Donation Mme Georges Braque, 1965, Numéro d'inventaire : AM 1208 OA Centre Pompidou. Après la mort de Braque, Heger de Lowenfeld a reproduit diverses œuvres du peintre sous forme de gouaches servant de maquette à de nouveaux bijoux jusqu'en 1996, année où le lapidaire a été victime d'une deuxième hémiplégie. Pour lever toute confusion, les gouaches de Lowenfeld sont signées de sa main, et non de Georges Braque ainsi qu'on peut le voir sur les sites de ventes aux enchères où les œuvres sont présentées à titre d'Hommage aux bijoux de Braque comme Asteria, ou Eudora dont la lithographie a été exécutée d'après Georges Braque, et signée par le lapidaire. De même pour Circé sur le site Invaluable. Lorsque les travaux sont de la main du peintre, ils sont présentés comme tels : Pelias et Nélée, tapisserie signée de Georges Braque. On en retrouve des exemplaires dans les ventes au enchères des maisons spécialisées : Millon et associés, la maison Tajan de Monte-Carlo, l'hôtel des ventes de Cannes, l'hôtel Drouot . Et sur le site du bijoutier lyonnais Cas Bernard.Le 25 novembre 2009 à l'Hôtel Drouot une vente aux enchères de sculptures et bijoux de Braque voir la vente 2009 a eu lieu au profit de la Croix-Rouge française. Lors de la vente Tajan de Monte-Carlo du 5 août 2003, aux numéros 127 à 131 de la page 42 du catalogue, la vente comprenait les bijoux Hécate, broche bleue sur fond or, Hébé broche figurant des poissons, Mérope collier et Zétès et Calaïs, pendentif figurant des colombes Mélissa, bague figurant une colombe pavée de diamants, Thalia, broche figurant deux oiseaux en or lisse et en or ciselé. Une photo de la princesse Grace Kelly portant un modèle similaire à la broche Thalia est présentée sur le catalogue. Cette broche est mentionnée sur le catalogue de l'hôtel Drouot lors de la vente du 19 novembre 2006. Elle a été réalisée pour la princesse Grace d'après une gouache de Georges Braque intitulée Les Trois Grâces, signée de l'artiste en 1962. Fernand Mourlot précise que les dernières lithographies de Braque date de 1963. Il a réalisée la toute dernière pour l'affiche de l'exposition Les Bijoux de Braque au musée des arts décoratifs de Paris. Avant cela, il mettait une dernière main en 1962 à Lettera amorosa de René Char, parution 1963
Postérité
Automobiles
Georges Braque aimait les belles automobiles. Alex Danchev mentionne la Rolls-Royce que lui avait offert le fils de Aimé Maeght, Adrien Maeght. Adrien possédait un musée de l'automobile aujourd'hui fermé. La veuve du peintre lui avait légué la Simca-Facel sport de Georges, qui se trouve maintenant, objet de collection, en Corse voir le peintre au volant de sa voiture. À Varengeville, Braque a laissé le souvenir de la Bentley grise qu'il possédait, avec chauffeur, la Bentley grise et la Simca sport rouge repeinte en gris. La Bentley grise devient vert bouteille dans l'article du New York Times du 17 juin 1982, qui déplore déjà le peu de place laissé un artiste qui a changé le cours de l'histoire de l'art The New York Times 1982
Philatélie
Un timbre postal de 50 centimes polychrome représentant le tableau Le Messager, a été émis le 10 novembre 1961 avec une oblitération Premier jour à Paris. Il porte le n° YT 1319201. Un timbre postal polychrome d'une valeur faciale de 0,56 € représente le tableau Pélias et Nélée de Georges Braque. Le timbre a été émis à 1,7 million d'exemplaires le 21 septembre 2009 avec une oblitération Premier jour à Paris le 19 septembre 2009 ; il a été retiré de la vente le 26 novembre 2010. Le timbre est inséré dans un carnet de cinq appartenant à la série de la Croix-Rouge française sur le thème des 150 ans de la bataille de Solférino. Il porte le no 4388 et a été réalisé en offset. Cote Atelier VIII, vendu chez Christie's à New York le 11 mai 2005 pour 7 000 000 $ La Terrasse, vendu le 16 juin 2006 à la galerie Kornfeld à Berne pour 3 904 000 euros Hermès Sculpture no 5/8, vendu chez Millon & Associés à Paris Drouot Richelieu le 19 novembre 2006 pour 553 481 eurosprix indiqué sur le catalogue Drouot. Cristallerie La série des Métamorphoses de Georges Braque a servi de base à des réalisations de la Cristallerie Daum dans les années 2000. Une exposition a eu lieu à l'Hôtel de ville de Nancy du 13 juin au 19 octobre 2007. Une autre exposition a réuni à Carmaux les pièces exécutées à partir des œuvres de Georges Braque et de Salvador Dalà de mai à octobre 2010. En 2007, le magazine Connaissance des arts édite un hors-série consacré à la collection Georges Braque de la cristallerie Daum Daum la collection Georges Braque
Odonymie
la rue Georges-Braque à Paris porte son nom
Mode
Les Métamorphoses ont inspiré la Haute couture, en particulier Les Oiseaux. En 1988, Yves Saint Laurent a présenté sa collection Braque avec des robes ailées dont on peut voir un exemplaire sur une photographie de Jean-Marie Périer où le couturier apparaît avec Carla Bruni portant une robe blanche à ailes d'oiseaux. Carla Bruni était l'un des deux mannequins qui ont présenté la collection Braque. L'autre était le premier mannequin noire : Katoucha Niane
Å’uvres
Liste des œuvres de Georges Braque. Période Post-impressionniste
Beaucoup de tableaux de la période Post-impressionniste ont été détruits par l'artiste lui-même après l'été 1904 passé près de Pont-Aven à l'exception du portrait Fillette bretonne. Le plus ancien exposé à ce jour est Le Parc Monceau, 1900, le Parc Monceau sur le site du Musée Georges Braque de Saint-Dié-des-Vosges.
Période post-impressionniste. Période Fauve 1905-1907
L'artiste a été entraîné dans le système fauve par son admiration pour le chef des fauves de l'époque, Henri Matisse, qui ne la lui rendait guère, mais surtout par son amitié pour Othon Friesz, André Derain, Raoul Dufy qui le poussent à l'action. Finalement, il expose pour la première fois sept tableaux fauves au Salon des indépendants de 1906, qui n'ont aucun succès et qu'il détruit. Très productif, Braque entame une période florissante : ses œuvres ont été achetées par beaucoup de musées par la suite. Ce sont en majorité des paysages comme Mât dans le port d'Anvers, 1906, huile sur toile, 46,5 × 38,4 cm, centre Georges-Pompidou, Bateau à quai, Le Havre, 1905, 54 × 65 cm Museum of Modern Art New York, voir le tableau exposé en 2009 au Musée des beaux-arts de Bordeaux, Paysage à l’Estaque, 1906 60,3 × 72,7 cm Art Institute of Chicago voir le paysage à l'Estaque. Et aussi des nus : Femme nue assise, 1907, huile sur toile, 55 5 × 46 5 cm Musée national d'art moderne, Paris. descriptif Femme nue assise, et Nu assis, 1907, huile sur toile 61 × 50 cm, collection Samir Traboulsi
Période fauve. Cubisme analytique 1907 à 1912
La période cubiste de Braque commence principalement avec des paysages, comme Le Viaduc à l'Estaque 1907 ou Route près de l'Estaque, et surtout Maisons à l'Estaque déclaré tableau cubiste par Matisse, puis Louis Vauxcelles, alors que le peintre considère Les Instruments de musique comme son premier tableau vraiment cubiste. Les débats sur le cubisme restent encore embrouillés, notamment parce que l'extrême discrétion de Braque a permis à son compagnon de cordée de monopoliser tous les rôles. Chacun est cependant resté le public en avant-première de l'autre pendant toute la cordée Braque-Picasso de 1911 à 1912 pendant période du cubisme analytique et celle du cubisme synthétique. Les rapports entre les deux peintres se sont un peu gâtés au moment où Braque a réalisé ses premiers papiers collés à Sorgues : Compotier et verre, 1912, ' huile et sable sur toile, 50 × 65 cm collection privée premier papier collé sous cet intitulé, suivi d'un grand nombre d'autres papiers collés qui aboutissent graduellement au cubisme synthétique.
Cubisme analytique 1907 à 1912. Cubisme synthétique 1912 à 1917-1918
Le découpage exact entre la période analytique et la période synthétique varie selon les biographes. Certain incluent dans cette période les papiers collés à partir de Compotier et verre, 1912, qui conduisent à la période de Braque le vérificateur où se trouvent également Compotier et cartes 1913, suivi de la prolifique série des Machines à voir : Le Petit éclaireur , 1913. Dans cette période, où Braque met méticuleusement sa peinture au point, se trouvent des huiles sur toile : Violon et clarinette 1913 , Nature morte à la pipe 1914, L'Homme à la guitare 1914, 1914 . Le catalogue de l'exposition Georges Braque 2013 au Grand Palais réserve un chapitre à part pour les papiers collés de 1912 à 1914, du Compotier et verre 1912 à La Bouteille de rhum, 1914. Puis revient sur les techniques mixtes sur toile avec Compotier et cartes 1913, ou Cartes et dé 1914. Les papiers collés pourraient être considérés comme un intermède cubiste entre analytique et synthétique. Dans les principales œuvres de cette période il y a Violon et pipe LE QUOTIDIEN, 1913-1914, ou La Guitare : Statue d’épouvante, 1913, mais surtout des natures mortes lorsque Braque retrouvera la vue après une longue période de cécité due à sa blessure de guerre : La Joueuse de mandoline, 1917, 92 65cm, Musée de Lille métropole, La Musicienne, 221,3 × 113 cm,1917-1918, Kunstmuseum Bâle
Cubisme synthétique 1912 à 1917-1918. 1919 à 1932
Tout en gardant la rigueur du cubisme, Braque s'écarte de l'abstraction avec des natures mortes dont les motifs sont posés en aplats, et dont les couleurs deviennent de plus en plus vives au fil du temps. La juxtaposition des différents plans comme dans Compotier avec grappe de raisin et verre, 1919, Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris220 est faite avec des pâtes épaisses et des lignes rigidifiées, qui donnent cette impression de mesure qui est la caractéristique de Braque220. Plus les années passent, plus son retour à la couleur s'affirme de Guitare et nature morte sur la cheminée, huile sur toile, 1921, 130,5 × 74,3 cm Metropolitan Museum of Art Guitare et nature morte sur la cheminée ou Guitare et verre 1921, huile sur toile, 43, × 73 cm, Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris221, pour éclater dans des formats de plus en plus grands tels : Guitare et bouteille de marc sur une table, 1930, huile sur toile, 130,5 × 75 cm, Cleveland Museum of Art Guitare et bouteille de marc. Ses thèmes favoris sont alors les fruits, les fleurs, les objets. Il semble tourner le dos au cubisme. Avec des natures mortes comme : Le Grand guéridon également intitulé : La Table ronde, 1928-1929, huile et sable sur toile, 147 × 114 cm, The Phillips Collection222 le grand Guéridon The Round table qui paraissent, pour les uns, une régression, ou bien une somptueux avancée pour les autres, le peintre pratique son art de manière voluptueuse, livrant pendant cette période ses œuvres les plus sensuelles.
1919 Ã 1932. 1932 Ã 1944
The Phillips Collection où se trouvent de nombreuses œuvres de Braque, notamment la Nature morte à la clarinette La dialectique des formes à la fois naturalistes et abstraites telles que les définissait Christian Zervos, prend une ampleur nouvelle avec des variations sur le thème du Guéridon commencé en 1928 : Le Guéridon 1928, huile sur toile, 197 × 73 cm, Museum of Modern Art, New York dont Braque produit une série de 1936 à 1939 comprenant Le Grand guéridon, intitulé également La Table ronde, huile sur toile, The Phillips Collection, qui est la toile la plus imposante de la série selon Bernard Zurcher, Le Guéridon SFMOMA, San Francisco Museum of Modern Art, Le Guéridon rouge Paris, commencé en 1939, révisé jusqu'en 1952, Centre Pompidou. Pendant cette période, l'artiste accumule notes, esquisses, dessins, qui donnent l'apparence trompeuse d'ébauches pour de futurs tableaux, alors qu'ils sont davantage une recherche de la part d'un peintre dans l'incertitude. L'artiste tâtonne, il cherche le fond des choses et bien que chaque page sur papier quadrillé soit d'un grand intérêt pour la compréhension de son cheminement, ils n'ont jamais été publiés. Aux angoisses de la guerre s'ajoutent l'inquiétude d'être sans nouvelles de sa maison de Varengeville et des toiles qui y sont déposées. Mais après des œuvres austères comme les Poissons ou Le Poêle she Stove 1942-1943, Yale University Art Gallery, Grand intérieur à la palette, 1942, 143 × 195,6 cm, Menil Collection, Houston. C'est aussi pendant cette période qu'il aborde la sculpture : Hymen, Hespéris, Le Petit cheval, et les plâtres gravés ainsi que la céramique, avant d'arriver à la série des Billards considérée comme un des thèmes majeurs de l'artiste [size=SIZE] 1932 à 1944. 1944 à 1963 [/size] Braque était à Varengeville lorsque les troupes allemandes ont passé la Ligne Maginot. D'abord réfugié dans le Limousin chez les Lachaud, puis dans les Pyrénées, le couple est revenu à Paris où il a passé la totalité de la guerre dans l'atelier construit par Auguste Perret, rue du Douanier. En 1940, le peintre a peu produit. C'est seulement à partir de 1941 qu'il a créé deux séries imposantes, des toiles austères sur les thèmes de la cuisine et de la salle de bain :La Table de cuisine avec grill, Le Poêle, La Toilette aux carreaux verts, l'immense Grand intérieur à la palette. Mais cette austérité ne durera pas. Dès 1946, avec Tournesols, Braque laisse éclater la couleur. Les dernières années du peintre, qui vont de la la presque-fin de guerre jusqu'au soir de sa mort sont les plus brillantes de sa carrière, selon John Golding . De nombreux critiques d'art anglais ont fait une ovation à sa série des Billards, puis la série des Ateliers, et aussi des paysages réalisés aux formats étirés et étroits exposés à la Royal Academy de Londres en 1997 Braque, The late works. L'exposition a été ensuite présentée à la Menil Collection qui a édité le catalogue. En France, on a peu parlé de l'évènement comme en témoigne le bref article de l'Express. Les dernières années du peintre sont aussi celles de la poésie, des lithographies illustrant des livres précieux comme L'Ordre des Oiseaux de Saint-John Perse. Le thème majeur de ces dernières années est certainement celui des oiseaux dont les très grands Oiseaux noirs marquent l'apothéose. Malgré sa simplicité, apparente, et son audace, la série des oiseaux, défie toute description, tout essai d'analyse. Braque disait : Définir quelque chose, c'est substituer la définition à la chose. Il n'y a qu'un chose qui vaille vraiment la peine en art, c'est ce que l'on ne peut pas expliquer - Braque, le Cahier de Braque - cité par John Golding.
Les Bijoux de Braque 1961-1963
Hécate, camées en onyx montés en bagues. Georges Braque en a offert une à sa femme reproduction de Hécate en broche La Métamorphose d'Eos oiseau blanc représentant l'aurore. Le peintre a porté une chevalière avec ce motif pendant la dernière année de sa vie. Alcyone, collier, 1962, or serti de diamants, 29 × 14,5 × 26 cm Alcyone au Musée des arts décoratifs Icarios, clip, oiseau de diamant sur fond de jaspe serti d'or 4,5 × 4 cm Icarios au Musée des arts décoratifs La liste des bijoux étant très longue, une partie se trouve sur l'article détaillé Liste des œuvres de Georges Braque, une autre partie sur la page de discussion de l'article Georges Braque : Liste des bijoux de Braque, sous réserve de vérification.
Sculptures, tapisseries, plâtre gravés
La dernière œuvre des Métamorphoses, est une gouache exécutée par le peintre en 1963, 38 × 33 cm, en hommage et en signe d'amitié envers Pablo Picasso intitulée Les Oiseaux bleu hommage à Picasso. Cette œuvre a été exploitée après la mort du peintre. Exécutée en tapisserie 195 × 255 cm, réalisée à la main en 6 exemplaires par la manufacture Robert Four, elle a été vendue aux enchères par la maison Millon qui mentionne bien d'après Georges Braque. Cette même gouache a été exécutée en sculpture en bronze à patine médaillée bleue nuancée de noir tirée à 8 exemplaires, 58 × 255 cm, et vendue aux enchères à l'hôtel des ventes de Cannes ainsi que chez Millon, Paris.
Principales expositions
Depuis quarante ans, Georges Braque n'avait pas eu de rétrospective en France jusqu'à celle 2013-2014 au Grand Palais. C'est une très grande exposition qui compte environ références comprenant dessins sculptures et photographies. La totalité de l'œuvre est difficile à réunir en un seul lieu, d'autant plus que le Grand Palais consacre encore du 4 décembre 2013 au 6 février 2014 une rétrospective des bijoux Cartier. Des expositions complémentaires rendent hommage à d'autres travaux de Braque, pendant cette même période 2013-2014. Les bijoux issus des gouaches créées par l'artiste de 1961 à 1963 ont été exposées au musée Georges-Braque de Saint-Dié-des-Vosges du 29 juin au 15 septembre 2013, les estampes et gravures de l'artiste sont actuellement exposées au Centre d'art La Malmaison de Cannes du 4 décembre 2013 au 26 janvier 2014, le château-Musée de Dieppe consacre une exposition aux estampes de Braque du 25 novembre 2013 au 5 janvier 2014. C'est à partir de la double exposition Braque, the late years, 1997, Londres et Houston, que l'historien d'art anglais John Golding a établi un catalogue raisonné des œuvres de Braque. Ses travaux n'ont pas été repris dans les catalogues raisonnés édités par Maeght qui s'arrêtent en 1957, à la grande indignation d'Alex Danchev. En 2008, une rétrospective de 80 œuvres de Braque a eu lieu à Vienne, à la Bank Austria Kunstforum, centre d'art situé dans un ancien bâtiment de la Bank Austria qui en est le mécène principal
2014 Georges Braque (1882-1963), Menil Collection et Musée des beaux-arts de Houston Houston, Texas du 16 février au 11 mai 2014. 2013 Georges Braque (1882-1963), Grand Palais, Galeries nationales, Paris, 18 septembre 2013 - 6 janvier 2014. Georges Braque et les natures mortes cubistes, 1928-1945 du 8 juin au I° septembre 2013, The Phillips Collection, Washington Georges Braque, l'artisan, Musée George Braque de Saint-Dié, Saint-Dié-des-Vosges, 29 juin au 15 septembre 2013 2012 Exposition dans le musée d'art de la cité interdite Pékin Chine, du 9 septembre au 12 octobre 2012 galerie de l'Université des Arts de Nankin galerie de l'Université des Arts de Nankin Nankin Nankindu 20 novembre au 20 décembre 2012 242 2008-2009 Georges Braque, Vienne, du 14 novembre 2008 au 1er mars 2009, Centre d'art de la Banque Austria, musée d'art moderne installé dans un ancien bâtiment de la banque 2007 Les Métamorphoses de Braque, Mairie de Saint-Nom-La-Bretèche, du 13 janvier au 4 février 2007. Daum, la collection Georges Braque, œuvres de cristalleries exécutées d'après les Métamorphoses de l'artiste. Le magazine Connaissance des arts publie un hors-série consacré à cette exposition le 3 septembre 2007 : Daum, la collection Georges Braque 2006. Georges Braque et le paysage de L'Estaque à Varengeville 1906-1963, musée Cantini de Marseille, Braque-Laurens, un dialogue, Musée des beaux-arts de Lyon, 2006 Braque, la poétique de l'objet, Centre des rencontres économiques et culturelles de Dinan, 2006. Les Métamorphoses de Braque au Château de Vascœuil (août-septembre 2006), l'exposition présente bijoux, tapisseries, sculptures, et pièces de haute couture de Yves Saint-Laurent exposition de Vascœuil, les trois expositions 2006 sont présentées dans le quotidien L'Humanité : L'Humanité. 1999 Georges Braque, l'espace, Musée d'Art moderne André Malraux, Le Havre, 1999, 1997 Georges Braque, late works, Menil Collection, Houston, Texas Georges Braque, late works, Royal Academy Londres, À cette occasion, la presse anglo saxonne, ne tarit pas d'éloge sur l'élégance de Braque sur sa méticulosité et son art de la lenteur243. 1994 Georges Braque : rétrospective, Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence, 5 juillet - 15 octobre 1994. 1992 Georges Braque, Fondation Gianadda, Martigny, Suisse, 13 juin au 8 novembre 1992, 1988 Georges Braque Solomon R. Guggenheim museum, New York, 1988 1983 Georges Braque, the late paintings, Fine Arts Museums of San Francisco, Georges Braque, the late paintings, Walker Art Center, Minneapolis, 14 avril au 14 juin 1983 Georges Braque, the late paintings, California Palace of the Legion of Honor, 1er janvier-15 mars, Georges Braque, the late paintings, Museum of fine arts Houston 1982 Georges Braque, the late paintings, The Phillips Collection, Washington 9 octobre-12 décembre 1982, Georges Braque, les papiers collés, Grande galerie - Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris, 17 juin 1982 - 27 septembre 1982 Braque 1974 Georges Braque, Orangerie des Tuileries, 16 octobre 1973 - 14 janvier 1974. 1972 Georges Braque, the great years, Art Institute of Chicago, Chicago, 1972 1963 Les Bijoux de Braque, Musée des Arts décoratifs, Palais du Louvre, mars - mai 1963. 1962 Hommage to Georges Braque The Contemporary art center, Cincinnati, Hommage to Georges Braque The Walker Art Center, Minneapolis 1958 Georges Braque, œuvres récentes Galerie Aimé Maeght, 1958 1956 Georges Braque, sculptures et lithographies, Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam, décembre 1956 1949 Georges Braque, les ateliers, Cleveland Museum of Art, 1949 1946 Georges Braque Tate Gallery, Londres (1946-1947)
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LIens
http://youtu.be/yGnFDnnvT98 Diaporama musical http://youtu.be/AvhKj5jnCaw Diaporama musical http://youtu.be/zozOnxVRLes Le musée Braque http://youtu.be/HaLi6HRCKoI l'exposition G. Braque http://youtu.be/FcwBVNdw6VQ?list=PL9L ... I74vSEsyXACRqKxrjT8FG-r3W 17 Vidéos
[img width=600]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/e/e6/Georges_Braque,_1909-10,_La_guitare_(Mandora,_La_Mandore),_oil_on_canvas,_71.1_x_55.9_cm,_Tate_Modern,_London.jpg[/img] [img width=600]http://www.grandpalais.fr/sites/default/files/styles/rmngp_manifestation_full/public/field_manifestation_thumbnail_v/braque.jpg?itok=WeddDBKJ[/img] [img width=600]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/b/b9/Georges_Braque,_1913,_Nature_morte_(Fruit_Dish,_Ace_of_Clubs),_oil,_gouache_and_charcoal_on_canvas,_81_x_60_cm_(31.8_x_23.6_in),_Mus%C3%A9e_National_d'Art_Moderne,_Centre_Georges_Pompidou,_Paris.jpg[/img]
Posté le : 31/08/2014 00:06
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