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Accueil >> newbb >> Marc Chagall [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Marc Chagall
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Le 7 Juillet 1887 naît Marc Chagall


"Ma chambre s'éclairait du bleu foncé, tombant de la fenêtre unique. La lumière venait de loin : de la colline, où se trouvait l'église. J'éprouve toujours du plaisir à peindre une fois de plus cette église et cette petite colline sur mes tableaux." Marc Chagall


Marc Chagall, peintre juif naturalisé français, de son vrai nom Moïshe Zakharovich Shagalov, naît le 7 juillet 1887 à à Liozno dans la banlieue Vitebsk, en Biélorussie, Russie blanche, qui était alors une partie dépendante de la Russie tsariste. La ville compte une importante communauté juive. Sa mère tenait une épicerie et son père allait tous les matins à la synagogue, où il était employé, tandis que son grand-père était précepteur et chantre à la synagogue. Vitebsk restera dans l'imaginaire de Chagall le paradis naïf de l'enfance, et le peintre le représentera dans de nombreuses toiles, dans sa jeunesse mais aussi plus tard. Aîné d'une famille de 9 enfants, au sein d'une famille juive hassidique, dont la vie est rythmée par le temps rituel de la pratique religieuse. il commence à travailler dans des ateliers à la fin de ses études à l’école des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.
Son père travaille comme commis dans un dépôt de harengs et sa mère tient une petite épicerie. Chagall prend des cours de violon et de chant et assiste même le cantor de la synagogue, la culture de la musique faisant partie de la tradition hassidique.

En 1906, à la fin de sa scolarité, Chagall entre à l'école de Jehuda Pen, peintre de scènes de genre et de portraits, qui lui apprend les bases de la peinture. La représentation de la figure humaine étant interdite dans la religion juive, la vocation de Chagall ne peut s’accomplir qu’en rupture avec son milieu.

En 1907, Chagall se présente à l'École de dessin fondée par la Société impériale pour la protection des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. Il est directement inscrit en 3e année et se voit accorder une bourse mais le style trop académique de cette école ne lui convient pas et il décide de partir. Chagall se rend chez Léon Bakst, professeur de l'école privée de Svanseva, école de tradition libérale et ouvertes aux expressions artistiques modernes.

En 1909, Chagall rencontre Bella Rosenfeld, cadette d'une famille de bijoutiers fortunés et étudiante à Moscou. Dorénavant, la découverte de l'amour se reflète par un éclat tout particulier dans ses peintures et l'assurance du peintre se nourrit des passions que Bella lui fait partager pour la peinture italienne et hollandaise du XVIIe siècle, ainsi que pour le théâtre.

Au début des années 1910, grâce à une bourse accordée pour 4 ans par son mécène Vinaver, Chagall quitte la Russie. Il arrive à Paris et y rencontre notamment Apollinaire, Cendrars et Jacob. Soutenu par Delaunay il expose au salon des Indépendants. Parmi ses souvenirs de Russie surgissent des motifs et des personnages de caractère judaïque, occupant dorénavant pratiquement toute la toile.

En juin 1914, à Berlin, Herwarth Walden organise la première exposition personnelle de l’artiste à la galerie Der Strurm. Chagall rentre à Vitebsk initialement pour quelques mois mais la guerre le contraint à rester.

De retour en Russie pour un mariage dans sa famille, il doit y demeurer à cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale.
En 1914, il est de retour à Vitebsk pour une courte durée pense-t-il, mais le premier conflit mondial empêche tout retour à Paris. Pendant cette période, Chagall peint surtout la vie de la communauté juive, qui est persécutée car soupçonnée d'espionnage par l'état-major russe. La famille de Chagall offre l'hospitalité à de nombreux juifs expulsés, notamment venus de la frontière lituanienne. Dans ces circonstances, sans être pieux, le peintre renoue avec sa culture hassidique. Ses œuvres témoignent de son respect pour le peuple juif.
Il expose à de nombreuses reprises entre 1916 et 1917. Après la révolution, il devient « Commissaire aux Beaux-arts » et responsable de la vie artistique de Vitebsk. Il y fonde une école d'art en 1919, à laquelle vient participer Kasimir Malevitch, qui lui est hostile. De retour d'un voyage à Moscou, il apprend que l'école a été rebaptisée « Académie suprématiste » et qu'il est démissionné de force. Il repart alors pour Moscou où il fait les décors pour le Théâtre d'art juif.

Il y restera en russie jusqu'en 1922, fonde un musée et une école d'art et conçoit des décors de théâtre.
En 1933 Gœbels ordonne un autodafé des œuvres de Chagall. Il est déclaré "juif et dégénéré" et doit se réfugier aux Etats-Unis pendant la deuxième guerre mondiale.

À la veille de la Révolution d'Octobre, les efforts déployés autour de la création d'un art juif nouveau s'intensifient. Les artistes juifs sont exposés et le collectionneur Kagan-Chabchaj envisage même la construction d'un musée juif pour lequel il acquiert les toiles importantes de Chagall.

Lounatcharski nomme Marc Chagall commissaire des Beaux Arts et directeur de la nouvelle école des Beaux-Arts de Vitebsk. Chagall organise l’enseignement de l’école en invitant Pougny, Lissitzky, Malévitch. Après un différend avec le courant suprématiste, Chagall démissionne et s’installe à Moscou. Alexeï Granovski lui commande le décor du Théâtre d’art juif. Il crée les décors pour "Le Revizor" de Gogol, "
En 1923, Chagall rentre à Paris. Il rencontre Ambroise Vollard, marchand de tableaux, qui lui propose d'illustrer "Les Âmes mortes" de Gogol.

Au début des années 30, Ambroise Vollard commande à Chagall des illustrations pour la Bible. Sur l'invitation de Dizengoff, l'un des grands pionniers d'Israël, maire et fondateur de Tel-Aviv, le peintre part en Palestine. Il découvre, ébloui, bouleversé, la Terre Sainte, le lieu originel de toute l’aventure du peuple élu. Bouleversement tant spirituel que plastique : l’intense lumière palestinienne dicte à Chagall la quarantaine de gouaches qui seront à l’origine de son travail de graveur. Ce voyage aura alors un impact important et marquera à jamais le peintre. "Ces tableaux, dans ma pensée, ne représentent pas le rêve d’un seul peuple mais celui de l’humanité." En 1937, Chagall acquiert la nationalité française.
Dans les années 1930, Chagall voyage en Europe et en Palestine. Citoyen français à compter de 1937, il est emprisonné durant la Seconde Guerre mondiale par le gouvernement Vichy, mais libéré grâce à une intervention américaine. Il trouve refuge aux États-Unis en 1941.

La famille Chagall part donc pour les États-Unis en 1941 sur invitation du Museum of Modern Art de New York où Marc Chagall expose. La guerre les oblige à rester là-bas. En 1944, quelques jours avant leur retour en France, Bella décède brutalement. Terrassé par le chagrin, Chagall ne trouvera assez d'énergie pour se remettre au travail qu'au bout de 9 mois.

Il peint "La guerre" en 1943 et exprime les horreurs et les souffrances dont le monde est témoin. La mère et l'enfant fuient une terre de désolation, les maisons sont brûlées et retournées, le sang coule, les hommes quittent le village... Au loin apparaissent les soldats. La composition, l'utilisation de couleurs en opposition et les contrastes de tons renforcent l'expression de violence de l'œuvre. Dans ces deux peintures on peut noter la présence du village, réminiscence de son village natal de Vitebsk, que l'on retrouve fréquemment dans ses œuvres.
Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl, village juif en Europe de l'Est, et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail...

En 1945 , durant son séjour aux états-unis Chagall, il a une aventure amoureuse, et aura un fils avec une jeune américaine mariée.
Ce fils, David McNeil, naît le 22 juin 1946 à High Falls dans le Comté d'Ulster, État de New York,
Il est auteur, compositeur, interprète de chansons, également auteur de romans, il arrive en France en 1948.
Ses chansons ont, entre autres, été interprétées par Yves Montand :Hollywood, Couleurs, Nostalgie d'Angie…,
Alain Souchon : Casablanca, J'veux du cuir, Normandie Lusitania,
Julien Clerc : Mélissa, Hélène, Les Aventures à l'eau…
mais aussi Jacques Dutronc, Sacha Distel, Robert Charlebois, Renaud, Laurent Voulzy.
Il composa aussi pour La tête froide de Patrick Hella, il assista Henri Storck sur Les fêtes de Belgique et réalisa plusieurs brûlots dont What Happened to Eva Braun? en 1971 et Les aventures de Bernadette Soubirou en 1973.
Après avoir décrit son enfance avec son père, Marc Chagall, dans son livre "Quelques pas dans les pas d'un ange", il a publié en 2006 Tangage et roulis aux éditions Gallimard.
Son dernier livre "28 boulevard des Capucines", sorti chez Gallimard en 2012, est un livre de souvenirs, évoquant son enfance et les rencontres de sa vie d'artiste avec Montand, Voulzy, Charlebois, etc...

En 1948, Chagall rentre en France, il s'installe aux environs de Paris. Aimé Maeght devient son marchand. Après la mort de Vollard, en 1939, c'est Efstratios Eleftheriades, critique d'art grec installé en France, qui va proposer à Chagall de publier ses illustrations. Les éditions Tériade éditent "les Âmes mortes". Ses gravures remportent le Grand Prix à la 24e Biennale de Venise.

À partir des années 1950 et pendant deux décennies, Chagall se consacre à de nouvelles techniques d'expression artistique : la céramique, la mosaïque, la tapisserie et le vitrail. Il fréquente l'atelier du célèbre imprimeur lithographe Fernand Mourlot. Commence alors une longue collaboration entre l'artiste et les artisans de l'atelier, notamment avec Charles Sorlier. Ce dernier deviendra le chef du département lithographique de l'imprimerie, et constituera une importante collection de lithographies de Chagall

En 1950, Marc Chagall s'installe dans le sud de la France, à Vence, où il rencontre régulièrement Matisse et Picasso. En 1952, il épouse Valentina (Vava) Brodsky. Un nouveau chapitre de la vie de l'artiste s'ouvre. "Les Fables de la Fontaine" avec ses illustrations sont publiées par Tériade. Il voyage en Grèce pour l'illustration de "Daphnis et Chloé". Il y retournera deux ans plus tard, s'en suivra une série de dessins et de gouaches traduisant les fortes impressions que produit ce pays sur lui.

En 1956, "la Bible" de Chagall est éditée par Tériade, près de 26 ans après son voyage en Palestine. Le peintre poursuit la série des peintures murales du "Message Biblique", commencé vers 1950, qu'il souhaite réunir en un lieu. En 1957, Chagall réalise des vitraux et une céramique murale, "La Traversée de la mer Rouge", pour le baptistère de l'église Notre-Dame-de-Toute-Grâce du Plateau d'Assy.

En 1958, il fait la connaissance de Charles Marq, maître verrier et directeur de l'atelier Simon à Reims, qui va fournir à Chagall le moyen technique de prolonger sa peinture dans le vitrail. En 1960, Chagall se consacre aux maquettes destinées aux douze vitraux, "les Douze Tribus d'Israël", de la synagogue du Medical Center Hadassah, en Israël. Il se rendra sur place l'année suivante pour leur inauguration. En 1962, le musée Rath de Genève rend hommage au peintre à travers l'exposition "Chagall et la Bible".

En 1963, André Malraux propose à l'artiste de concevoir un nouveau plafond pour l'Opéra de Paris au Palais Garnier. Il peint deux grandes maquettes qu'il présente au général de Gaulle et à André Malraux. En 1964, le nouveau plafond est inauguré et remporte un franc succès. Le directeur du Metropolitan Opera de New York lui commande deux peintures murales, et les décors et les costumes pour "La Flûte enchantée". Il réalise également les vitraux de la chapelle Rockefeller à Pocantico Hills à New York.

En 1966, Chagall termine son cycle du "Message Biblique" comportant 17 tableaux. En 1967, cette oeuvre est présentée au Musée du Louvre et Chagall en fait une donation à l’Etat français. En 1968, Chagall travaille sur les vitraux pour le triforium de la cathédrale de Metz. En 1969-70, Chagall se rend en Israël à l'occasion de l'inauguration du nouveau parlement, la Knesset, où sont placées sa mosaïque murale, "Le Mur des Lamentations", et trois grandes tapisseries.

En 1972, Chagall exécute une grande mosaïque pour le Musée National Message Biblique à Nice, "Le Char d'Élie". En 1973, sur l'invitation de Jekaterina Furzewa, Ministre de la Culture d'Union Soviétique, Chagall se rend avec Vava à Moscou (pour la première fois depuis son départ en 1922). À cette occasion, l'artiste signe, 50 ans plus tard, les panneaux du théâtre d'Art juif et retrouve deux de ses soeurs à Leningrad. La même année, le Musée National Message Biblique Marc Chagall, pour lequel l'artiste a conçu trois vitraux sur le thème de "La Création du monde", est inauguré en présence d'André Malraux.

En 1977, Marc Chagall reçoit la grand-croix de la Légion d'honneur, décoration remise par Valéry Giscard d'Estaing. Teddy Kolek, maire de Jérusalem, nomme Chagall citoyen d'honneur de la ville. En 1978, le premier vitrail - d'un ensemble de neuf vitraux exécutés entre 1978 et 1985 - est inauguré à l'église Saint-Étienne de Mayence.

En 1985, une grande rétrospective de l'oeuvre peinte de Marc Chagall se tient à la Royal Academy of Arts à Londres. Malgré son âge, l'artiste continue à travailler, tous les jours, en particulier à des lithographies.
Il décède le 28 mars 1985 à Saint-Paul de Vence.

Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au xxe siècle avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl village juif en Europe de l'Est et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste.
Tout en adoptant Paris comme sa deuxième ville natale, il n’oublie pas ses origines russes, pour preuve même lorsqu’il peint les ponts de la Seine ou la tour Eiffel, on peut reconnaître des éléments de décor inspirés de ses souvenirs d’enfance qui ne le quitteront jamais.
Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la sculpture, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc.
L'emploi de la couleur chez Chagall est très personnel. Dans ses illustrations de la Bible et le Message biblique, notamment, on voit qu'une barbe peut être tour à tour violette, bleue ou verte. Il renverse les impressions chromatiques habituelles, et emploie la palette pour structurer l'espace de la toile davantage que pour traduire la réalité.
Chagall ne peut pas être rattaché à une école. D'aucuns le rapprochent du courant surréaliste, puisque son travail laisse une large part à son imagination et ses rêves. Si en deux mots, on pouvait caractériser son œuvre, on parlerait de « chromatisme onirique ».
Bien que parfois engagée, son œuvre pleine de références au pays de son enfance, la Biélorussie juive, semble souvent échapper totalement aux guerres qui l'entourent.
Il sait faire partager ses sentiments au travers de couleurs très vives et pleines de légèreté. Quand il peint son couple survolant sa ville natale, il montre un esprit bohème et souvent détaché de la réalité. Main dans la main avec sa compagne, il exprime alors un amour omniprésent et un regard bienveillant sur le monde. Son œuvre est tour à tour théâtre juif, message biblique, rêves ou images comme sortie de son inconscient :
L'artiste semble se poser en observateur du monde, d'un monde richement coloré comme vu à travers des vitraux.

« Mon cirque se joue dans le ciel, il se joue dans les nuages parmi les chaises, il se joue dans la fenêtre où se reflète la lumière » (Marc Chagall).

« Il dort, il est éveillé, Il prend une église et il peint avec une église, Il prend une vache et il peint avec une vache, Avec une sardine… » (Blaise Cendrars)

"Je ne voudrais pas être pareil aux autres ; je veux voir un monde nouveau" Marc Chagall

Un musée lui est consacré à Nice et un autre à Vitebsk.



Tableaux

Autoportrait, aquarelle et encre sur papier, 20,5 × 16,5 cm, 1907, Musée National d'art moderne, Paris (donation 1988)
La Mort, huile sur toile, 68 × 86 cm, 1908, Musée National d'art moderne, Paris
La Sainte Famille, huile sur toile, 91 × 103 cm, Musée National d'art moderne, Paris (donation 1988)
Autoportrait aux pinceaux, huile sur toile, 57 × 48 cm, 1909, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf
La Noce, huile sur toile, 100 × 88 cm, 1910, Centre Pompidou, Paris
La Naissance, 1910, musée Kunsthaus, Zurich
Le Shabbat, huile sur toile, 90 × 95 cm, 1910, Wallraf-Richartz-Museum, Cologne
Dédié à ma fiancée, huile sur toile, 196 × 114,5 cm, 1911, Kunstmuseum, Berne
Le Poète (à la tête renversée). Half past three, huile sur toile, 197 × 146 cm, 1911, The Arensberg collection, Phailadelphia Museum of Art
Le Père, huile sur toile, 80 × 44 cm, 1911, Musée National d'art Moderne, Paris
Moi et le village, huile sur toile, 192,1 × 151,4 cm, Mrs Simon Guggenheim Fund, Museum of Modern Art, New York
Le Village, 1911, musée d'Art Moderne, New York
Hommage à Apollinaire, huile et poudre d'or et d'argent sur toile, 209 × 198 cm, 1911-1912, Stedelijk van Abbemuseum, Eindhoven
À la Russie, aux ânes et aux autres, huile sur toile, 157 × 122 cm, 1911-1912, Paris (don de l'artiste au centre Georges Pompidou en 1953)
Le Golgotha ou Calvaire, huile sur toile, 174 × 192 cm, 1912, Museum of Modern art, New York
L’Anniversaire, 1912
Adam et Eve, 1912
La Prisée ou Le Rabbin jaune, huile sur toile, 128 × 90 cm, 1912, collection particulière
Le Marchand de bestiaux, gouache sur papier, 26 × 47 cm, 1912, collection E. W. Kornfeld, Berne
Autoportrait aux sept doigts, huile sur toilen 128 × 107 cm, 1912-1913, Stedelijk Museum, Amsterdam
Paris par la fenêtre, huile sur toile, 132,7 × 139,2 cm, 1913, Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Paysan mangeant à la cuiller, encre de chine sur papier, 28,5 × 22,5 cm, 1913, collection Marcus Diener, Bâle
Portrait d'Apollinaire, encre violette et aquarelle sur papier, 27,8 × 21,7 cm, 1913-1914, Musée National d'art moderne, Paris
Ma mère, crayon sur papier, 22,5 × 20 cm, 1914, collection particulière, Paris
Le Violoniste, 1914, Musée de Düsseldorf
Les Amants bleus, 1914.
N'importe où hors du monde, huile sur carton entoilé, 66,5 × 47 cm, Gunma Museum of Modern art, Takasaki
Les Portes du cimetière, 1917
Double portrait au verre de vin, huile sur toile, 220 × 127 cm, 1917-1918, Musée National d'art moderne, Paris
L’Étude, encre noire sur papier, 24,9 × 34,3 cm, 1918, Musée National d'art moderne, Paris (donation 1988)
L'Homme à la tête renversée, 1919, huile sur carton marouflé sur bois, 54 × 47 cm, collection particulière12
La Maison bleue, 1920, au Musée des beaux-arts, à Liège.
La fenêtre sur l'Île-de-Bréhat, 1924, Vereinigung Zürcher Kunstfreunde13
La Vie paysanne, 1925, huile sur toile, 123 × 103 cm, Galerie d'art Albright-Knox, Buffalo (New York)14
Die Mäherin, 1926, collection privée
Dieu crée l'homme, 1930, Musée Marc-Chagall (Nice)
La Solitude, 1933, Tel Aviv Museum
La Guerre, 1943
"Autour d'elle", 1945, Centre Pompidou, Paris
L'Émigrant, 1945-1950
Le Coq, 1947, Musée des beaux-arts de Lyon
Le Christ à la pendule, 1956, gouache sur papier, 75,8 × 56,2 cm, collection Angela Rosengart
La Guerre, 1964
Job, 1975
Le Mythe d'Orphée, 1977
Couple sur Saint-Paul de Vence
L'Animosité des hommes à la recherche de pouvoir
Le Cirque
La Crucifixion blanche, 1938
Daphnis et Chloé
Les Mariés de la tour Eiffel
Le Nu rouge
Le Saint voiturier
Transhumance
Vues de Paris
La Mariée à l'éventail
Au-dessus de la ville
La Vie, fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence
Moise recevant les tables de la loi
Peintures sur papier
Cantique des Cantiques II, 1957 (huile).
Cantique des Cantiques III, 1960 (huile).
Cantique des cantiques IV, 1958, Provincial Museum of Alberta.
Cantique des Cantiques V, 1965-1966.

Vitraux

Allemagne
Mayence : neuf vitraux dans l'église Saint-Étienne.
Angleterre
Tudeley : 12 vitraux dans l'église All Saints.
Chichester : un vitrail dans la cathédrale de Chichester.
États-Unis
New York : un vitrail dans l'enceinte du siège des Nations unies : 'Peace Window', vitrail réalisé en 1961 en hommage à Dag Hammarskjöld, ancien secrétaire général de l'ONU
France
Metz : trois vitraux dans la cathédrale Saint-Étienne.
Reims : trois vitraux dans la cathédrale : l'arbre de Jessé, les deux testaments et les grandes heures de Reims.
Sarrebourg : La Paix, un vitrail monumental (12 m de haut sur 7,5 m de large) dans la chapelle des Cordeliers.
Le Saillant : six vitraux dans l'église.
Nice : La création du monde trois vitraux dans l'auditorium du musée national Marc Chagall de Nice. Ils se lisent de droite à gauche, dans le sens de la lecture hébraïque.
Suisse
Zurich : les vitraux dans l'église Fraumünster.
Israël
Jérusalem : les vitraux de la synagogue de l'hôpital Hadassah : Les Douze Tribus d’Israël.

Mosaïque

Suisse
Fondation Pierre Gianadda, parc de sculptures, Martigny : La Cour Chagall, mosaïque monumentale réalisée en 1964 par Lino et Heidi Melano, accompagnée de deux petites fontaines, Poisson et Oiseau, également de Chagall, en marbre blanc (Don de Georges Kostelitz en mémoire de son épouse Ira, 2003).
France
Le repas des Anges, représentation d'un des miracles attribué à Roseline de Villeneuve dans la chapelle Sainte-Roseline située sur la commune des Arcs sur Argens.
Moïse sauvé des eaux non daté (entre 1950 et 1966), baptistère de Notre Dame de la nativité à Vence, vieille ville.
Le message d'Ulysse,1968, 1100 x 300 cm, salle des pas perdus, faculté de droit et sciences économiques de Nice. Exécutée par Lino Melano.
Le prophète Élie,1971, 715 x 570 cm, Musée national Marc Chagall de Nice. Réalisée pour le musée et exécutée par Lino Melano. Sujet adapté à la dimension biblique du musée.

Céramique

Église Notre-Dame-de-Toute-Grâce du Plateau d'Assy, en Haute-Savoie : Passage de la mer Rouge aux personnages en apesanteur, guidés par leur patriarche revêtu de jaune, Moïse : « Les fonts baptismaux, situés sous le clocher, ont été décorés par Chagall, qui a donné libre cours à son inspiration en exécutant cette céramique sur des thèmes bibliques qui lui sont familiers. Nous devons aussi à Chagall deux bas-reliefs en marbre blanc et deux vitraux aux teintes douces, destinés à matérialiser les rites et les symboles du baptême ». (Maurice Novarina)
Décoration
Théâtre juif d'État de Moscou.
Le plafond de la salle de spectacle de l'Opéra Garnier : peint en 1964.
Peintures murales du Watergate Theatre de Londres (1949).

Expositions

Å’uvres sur papier, Centre Pompidou, du 30 juin au 8 octobre 1984

Liens
Regarder/écouter
http://youtu.be/Y3KOn079BAk Peintures
http://youtu.be/Y3KOn079BAk Chagall et le rêve
http://youtu.be/LsndgTcyJCg Chagall et l'amour
http://youtu.be/vTftsHGyb-s Marc Chagall
http://youtu.be/zfnVb6gRdrY Chagall
http://www.youtube.com/watch?v=qr92RI ... e&list=PL5BA5AD8FFEB2970D 16 Vidéos
http://youtu.be/C4_ZNWmcwRw David Mac Neil hommage chanté à son père



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Posté le : 07/07/2013 01:30
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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