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De Montpellier
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Le 8 octobre 1944, naît Coluche (Michel Gérard Joseph Colucci ) dans un hôpital du XIVe arrondissement de Paris. Sa mère, Simone Bouyer dite Monette, est employée chez le fleuriste Baumann, boulevard Montparnasse. Son père, Honorio Colucci, originaire de la région du Latium en ItalieN 1, est peintre en bâtiment. Ce dernier décède en 1947 à 31 ans d'une poliomyélite et son épouse doit élever seule ses deux enfants. Délaissés par la belle-famille (à l’exception notable de Maria, la mère d’Honorio qui passe encore les voir) Monette, Michel et Danièle, laquelle a un an et demi de plus que son frère, vivent ensemble dans une pièce et une cuisine. Bien qu’elle renonce à son métier de fleuriste pour élever ses enfants, Monette retrouve quelques petits emplois qu’elle doit parfois cumuler pour obtenir un salaire de misère4. Souffrant d’une grave scoliose, elle doit suivre des traitements à Berck lors d'un été où elle emmène ses enfants. Malgré toutes ces difficultés, elle garde espoir en l’avenir et adopte le mode de vie des classes sociales plus aisées, veillant à ce que ses enfants soient « bien mis » (correctement vêtus)4. Michel n’apprécie pas cette fracture entre la réalité et les aspirations de sa mère; et à propos de ses vêtements qui tranchent avec ceux des autres enfants du quartier, il lui reprochera de l’habiller comme une fille; Loin des rêves maternels, Michel choisit Montrouge (banlieue sud de Paris) où il traîne avec ses copains. Le travail scolaire ne le passionne pas et il fait rire ses camarades de classe, en tenant tête à l’instituteurN 3. Son parcours scolaire s’arrête au Certificat d'études primaires qu'il rate volontairement en juin 1958 : ayant fait une seule faute à la dictée le matin et ainsi avoir selon lui fait ses preuvesN 4, il ne juge pas utile d’y retourner l’après-midi4. Quand il n’est pas à l’école, il traîne avec ses copains de la « bande Solo », du nom de la cité : « la Solidarité ». Accompagné généralement de Bouboule, de son vrai nom Alain ChevestrierN 5, il cumule les petits larcins et aura régulièrement affaire à la police. Tous deux vont même jusqu’à s’essayer à des méfaits plus graves comme l’agression physique ; mais en tentant de dérober le sac d’une vieille dame ils se font tirer dessus par un passant. Coluche, qui avait alors la quinzaine, mettra longtemps avant de relater cet épisode de sa vie dont il a honte4.
LA JEUNESSE
Jeune révolté il participera à Mais 68.Michel traîne sa jeunesse en banlieue sud où, avec ses copains, il prend goût à la musique. Le garçon fabrique d’ailleurs sa propre guitare au son très approximatif et tellement lourde qu’il ne peut la soulever seul. Les études ne le passionnent pas et ne le mènent guère plus loin que le Certificat d'études primaires qu'il décroche en juin 1958. Il niera même l'avoir obtenu d’un « je ne voulais pas posséder un truc primaire ». Mais les responsabilités frappent à la porte. Michel touche à toutes les professions (14 au total parmi lesquelles télégraphe, photographe, garçon de café, fleuriste ou marchand de légumes...).
C’est finalement à l’usine qu’il se pose en tant que manutentionnaire après un court passage sous les drapeaux, ponctué par une exclusion pour indiscipline. Lorsqu’il ne travaille pas, il apprend la guitare et le chant du côté de la Contrescarpe et décide un jour de se lancer dans la carrière d’artiste qui le fait rêver. Sur l’Île de la Cité, « Le vieux bistrot » accueille ses premiers accords musicaux. Puis, il est pris dans le cabaret « Chez Bernadette » pour faire la vaisselle et y user ses cordes vocales. En ce lieu naît un patronyme pour l’éternité : Coluche.
LES DÉBUTS Un soir, l’acteur Romain Bouteille vient à passer et repart avec ce jeune talent de 23 ans sous le bras. Il l’emmène dans son célèbre « Café de la gare » aménagé par ses soins. Revendiquant sa grossièreté mais selon lui-même « sans jamais tomber dans la vulgarité », l'humoriste donne très tôt un style nouveau et sarcastique par sa liberté d'expression, dans le domaine du music-hall, en s’attaquant notamment aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la société contemporaine. a 26 ANS il prend le nom de Coluche En 1974, il devient célèbre en parodiant un jeu télévisé : le Schmilblick. Avec Romain Bouteille, il est présent dès l'origine du Café de la Gare, inauguré officiellement le 12 juin 1969. Ce lieu symbole du café-théâtre réunit une bande de jeunes comédiens d'horizons différents, dont beaucoup deviendront célèbres, tels que Patrick Dewaere, Henri Guybet, Miou-Miou, Martin Lamotte... Parmi les parrains du Café de la Gare on compte également Georges Moustaki, Raymond Devos, Jean Ferrat, Jacques Brel, Leni Escudero, Pierre Perret,Jean Yanne et l'équipe de la revue Hara-Kiri. Plus tard, Gérard Lanvin, Renaud Séchan, Rufus, Diane Kurys, Coline Serreau, Anémone, Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko ou encore Gérard Jugnot rejoignnent la troupe Il y reste quelques mois, créant un personnage à la liberté de ton affichée et au franc-parler inimitable. Ses one-man shows font sensat ion, proposant une nouvelle image,. Ses sketches adoptent le discours d'un blouson noir, d'un Belge, d'un routier père de beatnik... S’y escrimeront notamment patrick dewaere et Sylvette Herry, alias Miou-Miou. Les spectateurs paient leur entrée selon une loterie qui leur permet de payer de 0 à 30 francs. Deux entractes ont lieu où les comédiens font le service. Le public est conquis. Coluche fonde avec des amis la troupe « Le vrai chic parisien ». En 4 ans, il joue avec succès « Thérèse est triste » et « Ginette Lacaze » avant que Dick Rivers n’impose lui-même cette jeune bande en première partie de son Rock'n Roll Show à l'Olympia. La troupe joue également « Introduction à l'esthétique fondamentale » avant que Coluche ne la quitte. « J’ai eu deux coups de pot dans ma vie : être découvert par Bouteille et être viré par Bouteille » avouait-il quelques mois après. Nous sommes en 1974 et tout le monde se rend compte que le jeune trublion peut faire rire seul.
L'ASCENCION
Coluche triomphe ensuite au théâtre du Gymnase en 1977, continuant sur sa lancée, avec des discours bien sentis sur les hommes politiques, les journalistes, ou la publicité... Son talent de clown, usant d'un vocabulaire populo - grossier mais jamais vulgaire - et des pointes de folie comme son cri de cochon égorgé, le rend bien vite extrêmement populaire. Il a sur notre société un regard lucide et sans concession, et d'un esprit d'analyse hors pair. Humoriste impertinent, Coluche, avec Le Luron et Desproges, est le précurseur en France d'un comique basé sur l'actualité politique et la société dans ce qu'elle a de retors ou de rétrograde, il sera celui qui dit tout qui ose tout, son sens de la provocation et son courage en fera la voix des petits oubliés.
Jacques Chancel parlant de lui, le qualifiera de " folie bavarde" Alors que lui-même dira de lui : "Je suis capable du meilleur et du pire. Mais, dans le pire, c’est moi le meilleur " Tout s’enchaîne alors très vite pour lui. Il apparaît au cinéma dans des petits rôles comme dans « Le grand bazar ». Aperçu dans plusieurs publicités, il enregistre la bande son de son premier one-man-show « Mes adieux au music-hall » avec lequel il remplit le Caf’Conc, inauguré pour l’occasion, non loin des Champs-Elysées. C’est ici qu’apparaissent pour la première fois la mythique salopette rayée bleu et blanche, le tee-shirt jaune et les inoubliables brodequins jaunes agréménté d'une énorme montre jaune et d'un nez rouge. qui feront ce personnage inoubliable dans la carrière de l’artiste. Sous contrat avec Paul Lederman et Claude Martinez, Coluche entreprend des tournées à travers la France, la Suisse, la Belgique, à guichets fermés et participe abondamment aux plateaux des émissions de variétés télévisées.
LE TRIOMPHE
En février 1975, Coluche revient à l’Olympia. Mais cette fois, c’est son nom qui s’étale en grand. Le « Schmilblick » est le tube de l’été et plus d’un million de 45 tours se vendent à travers le pays. Amoureux des femmes, Coluche cède cependant aux sirènes du mariage et épouse en octobre la seule qui lui fasse tourner la tête, Véronique, avec qui il aura deux enfants. Un mois plus tard, il est de nouveau sur les planches. Bobino a les yeux de Chimène pour lui et les critiques sont cette fois unanimes devant ce comédien aux gants de boxe qui conclut son spectacle par une interprétation du « temps des cerises » sur une pochette.
LE CINÉMA
Coluche devient incontournable. En 1976, Patrice Leconte lui offre un rôle dans son premier long métrage au succès mitigé « Les vécés étaient fermés de l’intérieur » dont certaines critiques peu élogieuses diront que les cinémas l’étaient aussi. Mais c’est surtout sa production suivante qui sera retenue. Il œuvre auprès du maître Louis de Funès dans « L’aile ou la cuisse » et laisse une première empreinte cinématographique marquante. « Il possède un talent explosif. Je n'aime jouer qu'avec les grands et Coluche est un grand » dira de Funès par la suite. Ce à quoi Coluche répliquera: « Travailler avec de Funès, ça me fait la même impression que si j'allais tourner avec Chaplin. Il est une école à lui tout seul. » L’année suivante, il se lance dans la réalisation et sort « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine ». Mais un an plus tard, Coluche revient à ses premiers amours et prend possession de la scène du théâtre du Gymnase-Marie-Bell pour 18 mois le tout à guichet fermé, jusqu’en février 1981.
LA RADIO La radio lui ouvre également son antenne dès 1978. Europe 1 lui offre la tranche 15h30-16h avec l’émission « On n’est pas là pour se faire engueuler » qui fera un carton pendant un an et demi avant que son animateur vedette ne reparte en tournée. Le touche-à -tout ne fera qu’un court passage à RMC en février 1980, renvoyé au bout de quinze jours, officiellement pour incompatibilité d’humeur, officieusement pour avoir cité le Canard Enchaîné sur l’affaire des diamants de Bokassa, déplaisant à l’entourage du Président Giscard. Mais politiquement parlant, le personnage à d’autres desseins. Toujours en 1980, il avoue à un journaliste son désir de se présenter comme candidat aux présidentielles, mais il pense que les autorités ne le laisseront pas faire. « Personne ne m'attend au tournant vu qu'on sait pas où je vais tourner. » L’idée dans un coin de sa tête, Coluche rôde son nouveau spectacle dans son fidèle Café de la Gare avant de partir tourner « L’Inspecteur La Bavure ». Ce n’est qu’en novembre de la même année qu’il donne vie à ses pensées. Il se déclare officiellement candidat à l’élection présidentielle de 1981.
ENTRÉE EN POLITIQUE
Son appel au vote reste célèbre : « j’appelle tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à voter pour moi, à s’inscrire dans les mairies et à colporter la nouvelle. Tous ensemble pour leur foutre au cul. » Pour lui, l’ensemble des minorités forment la majorité. Sous sa bannière « bleu-blanc-merde », Coluche grimpe dans les sondages au prix d’une campagne rocambolesque dans les colonnes de Hari-Kiri. Crédité jusqu’à 16% des intentions de vote, le « clown » dérange la classe politique. Persona non grata, il se lance dans une grève de la faim pour lutter contre la fermeture des espaces d’expression après une conférence de presse au plat de spaghetti. Le 7 avril, il doit capituler et abandonner son ambition.
LES DIFFICULTÉS
Huit mois plus tard, il divorce et prend du recul en s’installant dans les Caraïbes. En 1982, entre les tournages de « Deux heures moins le quart avant Jésus Christ », « Le maître d’école » et « Banzaï », il participe masqué à l’émission de Michel Polac dont le sujet est « Faut-il se débarrasser de Coluche ? ». L’annonce du suicide de son grand ami patrick dewaere est un choc tout comme la mort du dessinateur Jean-Marc Reiser. Coluche se fait plus rare. Il participe aux tournages de « La femme de mon pote » et « Le roi Dagobert » en 1983, « La vengeance du serpent à plume » et « Le fou de guerre » en 1984. Mais c’est surtout sa magistrale interprétation dans « Tchao Pantin » qui marque les esprits. Le César du meilleur acteur récompense cette performance de haut vol.
LE RETOUR
L’époque de la convalescence passe doucement et le trublion refait son apparition sur le devant de la scène. En mai 1985, l’émission de patrick sabatier « Le jeu de la vérité » qui lui est consacré est un incroyable succès en terme d’audimat. Coluche était décidé à ne faire l’impasse sur aucune question. Puis il revient à Europe 1 pour animer « Y’en aura pour tout le monde » avec Maryse. Coluche est bel et bien de retour ! En septembre, il participe à un gigantesque canular en épousant Thierry le luron « pour le meilleur et pour le rire » avant de partir battre le record du monde de vitesse à moto, sa grande passion. En Italie, il est le premier homme au monde à atteindre 252.087 km/h sur deux roues. La toute jeune Canal + lui fait ensuite des avances, qu’il accepte en animant quotidiennement l’émission « Coluche 1-faux ».
CRÉATION DES RESTOS DU COEUR.
En 1986, une idée lumineuse lui traverse l’esprit. Depuis l’antenne d’Europe 1, Coluche lance un appel, passé à la postérité, aux plus démunis : « Moi je file un rencard à ceux qui n’ont plus rien … » car pour lui et la troupe d’Enfoirés qu’il s’apprête à créer « aujourd’hui, on n’a plus le droit, ni d’avoir faim, ni d’avoir froid ». Homme de cœur, il lance ses Restos du même nom, chargés de collecter des denrées alimentaires pour les gens dans le besoin. Le 26 janvier, sur la première chaîne, sa grand’messe permet de récolter près de 26 millions de francs dans ce but. Le personnage multiplie les apparitions fantasques, qu’il soit interviewé au fond d’une piscine par Michel Denisot ou qu’il débarque au festival de Cannes déguisé en « France Moche » pastiche de la chroniqueuse France Roche.
Sa mort Le 19 juin 1986, Michel Colucci prend sa moto pour rejoindre Cannes depuis Opio où il s’est installé. Sans motif apparent, un poids lourd stoppe net devant lui. La lumière s’éteint sous ce « Putain de camion » - comme le chantera Renaud deux ans plus tard. Aujourd’hui encore, Coluche est plus qu’un comique, un homme engagé, dont les mots résonnent encore dans nos têtes vingt ans après sa disparition.
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LOI COLUCHE Pour les sommes versées en 2010 (à déclarer en 2011), vous pouvez désormais bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu correspondant à 75% de votre don, avec un plafond de 521 €. Au-delà , et dans la limite de 20% de vos revenus imposables, la déduction est encore de 66%. Si vous dépassez cette limite, l'excédent vous donnera droit à un crédit d'impôt sur les cinq années suivantes. Par exemple : LORSQUE VOUS DONNEZ IL NE VOUS COUTERA QUE VOUS DEDUIREZ DE VOS IMPOTS 30 € 7.50 € 22.50 € 90 € 22.50 € 67.50 € 180 € 45 € 135 € 521 € 130.25 € 390.75 € IMPACT DE LA LOI COLUCHE
La loi Coluche a toujours prouvé son efficacité, y compris après ses extensions de 2003 et 2004. Grâce à elle et à la confiance des Français en notre association, les dons aux Restos sont passés de 32 à 59 millions entre 2003 et 2009, le don moyen augmentant pour sa part de 76 à 108 euros. C’est ainsi que nous avons pu augmenter le nombre de repas distribués, passant de 61,5 à 100 millions sur la même période, tout en améliorant leurs qualités nutritionnelles et en affrontant le renchérissement des matières premières.
HISTORIQUE DE LA LOI COLUCHE
Peu de temps après avoir lancé les Restos du Cœur, Coluche s'est avisé que les plus nombreux et les plus généreux des donateurs étaient ceux dont les revenus étaient les plus bas. Or, rien ne les avantageait fiscalement puisque la seule possibilité de déduire de son revenu imposable les dons faits à des associations était proportionnelle et ne concernait donc que les gros revenus. Une injustice de plus ! Coluche a décidé de faire étudier le problème par des fiscalistes, et a lancé son idée au cours d'une émission télévisée réalisée en janvier 1986 sur TF1, quelques mois avant les élections législatives de décembre. Il proposait une disposition fiscale permettant à tous les particuliers de déduire de leurs impôts 70% d'un don plafonné à 1000 F. Il souhaitait que l'Etat prenne une part active dans le règlement de problèmes qui le concernent en assumant au moins la moitié des petits dons faits par les particuliers. Tous les leaders politiques, de la gauche à la droite, l'ont alors assuré de leur soutien à cette proposition de loi. Malheureusement, un 19 juin 1986 fatal a privé, entre autres, les partisans de ce texte de leur principal aiguillon… et un nouveau gouvernement a oublié les engagements du précédent. Le président François Mitterrand a donné sa parole à Véronique Colucci, présidente de l'association en 1988, qu'aussitôt qu'il en aurait les moyens, il ferait voter ce texte. Et en effet, parmi les premières mesures prises par le nouveau Ministre du Budget, Michel Charasse, fut inscrit dans la Loi de Finances 1989, un texte proche de celui initialement proposé par Coluche. Et c'est à l'unanimité du Parlement que, le 20 Octobre 1988, fut votée la Loi Coluche ! Ce texte stipule que les "versements affectés à la fourniture en France de repas à des personnes en difficultés ouvrent droit à 50% du montant de ces versements pris dans la limite de 400 F". Depuis cette date, plusieurs ministres du Budget ont élevé le plafond autorisé pour déduire les dons du montant de l'impôt. Si l'accouchement en fut différé, la loi Coluche (ou, plus hermétiquement l'article 238 bis du Code Général des Impôts) compte, à présent, des supporters de tous les bords. Alain Juppé a eu l'occasion de déclarer sur les ondes de RTL que l'un de ses regrets était de n'avoir pas fait adopter cette loi du temps où il était le ministre chargé du Budget, tandis que Nicolas Sarkozy, lorsqu’il occupa cette même focntion, a fait passer le plafond de 600 F à 1000 F. Menacé durant cinq mois par le vote de la loi sur le mécénat en août 2003, cet avantage fiscal a été conforté et renforcé par les votes unanimes de l'Assemblée Nationale et du Sénat, faisant suite à une forte mobilisation des Restos du Cœur. Cette loi bénéficie à toutes les associations en charge de l’aide d’urgence (aide alimentaire, aide au logement, aide médicale…). Comme le répondait Coluche à certains qui s'inquiétaient qu'il leur fasse de l'ombre : "Mais non ! Je vais vous faire du soleil !". LOI COLUCHE POUR LES ENTREPRISES
Les dépenses de mécénat ouvrent droit à une réduction d'impôt égale à 60 % de leur montant (versement en numéraire et en nature), pris dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires hors taxe. L'entreprise peut déduire l'excédent des versements liés au mécénat, de son impôt au titre des 5 exercices suivants, en respectant le plafond à chaque exercice. LORSQUE VOUS DONNEZ IL NE VOUS COUTERA QUE VOUS DEDUIREZ DE VOS IMPOTS 100 € 40 € 60 € 500 € 200 € 300 € 1300 € 520 € 780 € 2000 € 800 € 1200 € 11 Sketches http://www.youtube.com/watch?v=TKbGWi ... g-9BgNQyRdsqj5omchTS8lqiJ8 Sketches Le jeu de la vérité http://youtu.be/NK4poasDRW0Les restos du coeur http://www.youtube.com/watch?v=AYk09j ... e&list=PLB58AAC2A4EB2A275http://www.youtube.com/watch?v=9c4emN ... e&list=PL77BBBAAB670BEFBDhttp://www.youtube.com/watch?v=irOglr ... g-9CZ3edyzfFcBRXtaGYVWEwhChanteur http://youtu.be/9XCukflLFKM la chanson canadienne http://youtu.be/nFc3ye5lzd0 les restos du coeur http://youtu.be/Yd1zQldizuo sois fainéant http://youtu.be/DBYoTpBQIKk le con qui fait l'imbécile Candidature http://youtu.be/lb1mUqim86ohttp://youtu.be/AcnK-ziqrzEhttp://youtu.be/lb1mUqim86o
Posté le : 28/10/2012 10:16
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