Administrateur
Inscrit: 14/12/2011 15:49
De Montpellier
Niveau : 63; EXP : 93 HP : 629 / 1573 MP : 3166 / 57801
|
Le 19 janvier 1921 à Fort Worth, Texas États-Unis, naît Mary
Patricia Plangman, Patricia Highsmith
romancière américaine connue pour ses thrillers psychologiques, à partir desquels ont été tirés une douzaine de films. Son premier roman, L'Inconnu du Nord-Express, a été adapté trois fois au cinéma, notamment par Alfred Hitchcock en 1951. En plus de sa série de romans mettant en scène le personnage de Tom Ripley, elle a écrit un certain nombre de nouvelles, toutes teintées d'humour noir. Elle meurt le 4 février 1995 à locarno en Suisse.
De très nombreuses adaptations cinématographiques, les plus fameuses étant L'Inconnu du Nord-Express d'Alfred Hitchcock en 1951, Plein Soleil de René Clément en 1960 et L'Ami américain, de Wim Wenders en 1977, ont contribué à populariser l'univers de Patricia Highsmith. Un univers qui, s'il s'appuie sur les formes et les conventions du roman policier, sait aussi en jouer à merveille pour distendre au maximum le temps de la narration, et introduire le lecteur dans un univers équivoque où le dédoublement est la loi. Si elle a connu le succès avec l'Inconnu du Nord-Express et la série des Ripley, Patricia Highsmith, poète de l'angoisse plus que de la peur Graham Greene, est aussi l'auteur d'une œuvre plus secrète, qui culmine avec Le Journal d'Édith.
Sa vie
De Fort Worth à Saratoga Springs Ce n'est qu'à l'âge de douze ans que Mary Patricia Highsmith fait la connaissance de son véritable père, qui avait abandonné le domicile conjugal cinq mois avant sa naissance. La mère étant également partie, la fillette avait été confiée à sa grand-mère qui l'élèvera jusqu'au retour de la mère, trois ans plus tard, remariée à un nommé Stanley Highsmith, qui adopte l'enfant et lui donne son nom. Le trio quitte le Texas pour New York où les disputes entre la mère et le beau-père sont monnaie courante. La jeune Mary Patricia se réfugie dans la lecture de romans : ceux de Lewis Caroll et d'Herman Melville d'abord, puis d'Henry James et de Marcel Proust. Après son baccalauréat, elle entre au Barnard Collège de Columbia. Elle participe également à plusieurs manifestations antifascistes lors de la guerre d'Espagne. En 1942, son diplôme en poche, elle part pour Taxco Mexique dans l'intention de rédiger un roman, mais échoue dans sa tentative. Rentrée à New York, elle loue un modeste studio dans la 56e Rue, place une de ses nouvelles dans Harper's Bazaar, rédige des scénarios de bandes dessinées, notamment pour la série des Superman. C'est au cours de cette période qu'elle envisage d'écrire un roman qui reposerait sur un échange de meurtres. Elle se met au travail, propose le manuscrit à six éditeurs et essuie autant de refus. Son ami Truman Capote, qui n'est pas encore l'auteur de "De sang froid", mais journaliste au New Yorker lui propose alors de sous-louer son studio contre une recommandation auprès de la fondation Yaddo, à Saratoga Springs, qui héberge dans des conditions optimales de jeunes créateurs pour leur permettre de mener à bien leurs projets. Strangers on a Train L'Inconnu du Nord-Express paraît finalement en 1950 et sera porté à l'écran par Alfred Hitchcock, un an plus tard. Après un roman publié sous le pseudonyme de Claire Morgan (Carol en 1953), en raison de la description de relations lesbiennes qui connaissent une fin heureuse, un séjour en Europe lui inspire le personnage cruel et mystérieux de Monsieur Ripley qu'elle réutilisera dans quatre autres romans au cours de sa carrière. Le roman, publié en 1955, est l'un de ses plus grands succès. Grand prix de littérature policière, il sera l'objet de deux adaptations cinématographiques :Plein Soleil et Le Talentueux Mr Ripley. Patricia Highsmith s'établit ensuite en Europe, d'abord en Angleterre, puis en France et en Suisse où ses livres suivants sont plus appréciés que dans son pays d'origine. Son œuvre se compose d'une vingtaine de romans, d'un grand nombre de nouvelles et d'un essai L'Art du suspense.
L'un est l'autre
L'histoire tient en quelques lignes. Guy Haines, jeune architecte, est en route pour Metcalf en vue de discuter des termes de son divorce avec Miriam, son épouse. Dans le train, il fait la connaissance d'un certain Charles Anthony Bruno. Ils engagent la conversation qui tourne à la confidence. Bruno laisse entendre à Haines qu'il pourrait tuer Miriam. À lui, en échange, de supprimer son père. Un double meurtre sans mobile. Un double crime parfait auquel Haines ne peut souscrire, contrairement à Bruno qui exécute froidement la part du contrat qu'il s'est lui-même attribuée. Toute la suite du roman s'ordonne autour du chantage qu'il organise ensuite pour contraindre Haines à tenir une promesse qu'il n'a jamais faite mais que lui, Bruno, considère comme acquise. La descente aux enfers peut commencer...
Dans The Blunderer Le Meurtrier, 1954, une manière de chef-d'œuvre, Highsmith troque le meurtre échangé contre un meurtre imité : Melchior Kimmel, libraire, a assassiné sa femme à un arrêt d'autobus. Walter Stackhouse, avocat d'affaires, qui cherche à divorcer de la sienne, a connaissance de ce meurtre, d'écrit comme un accident par la presse. Pas plus lui-même que la police ne soupçonnent alors Kimmel. Mais Stackhouse échafaude un plan qui doit aboutir au même résultat. Sinon que la femme de Stackhouse se suicide sur l'itinéraire de l'autocar que son mari avait décidé de suivre et que, en se comportant comme un parfait coupable, il va permettre à la police de remonter la piste Kimmel...
Outre une certaine contiguïté entre les matrices des deux romans, on notera également des similitudes dans le comportement psychologique des protagonistes : le tempérament déterminé des deux assassins qui s'oppose à la faiblesse, voire à la veulerie de leur « complice » ou de leur imitateur, la situation sociale plus qu'honorable des maillons faibles de l'engrenage, Haines est architecte, Stackhouse avocat, les pressions que Bruno comme Kimmel s'emploient à exercer sur leurs vis-à-vis respectifs, le rôle moteur joué par deux femmes, des personnages de second plan mais capitaux : ainsi Anne avec Haines et Ellie au regard de Stackhouse, la manière peu orthodoxe qu'ont les deux policiers, 'Arthur Gérard de L'Inconnu du Nord-Express, le lieutenant Corby du Meurtrier de conduire leur enquête...
Plusieurs romans de Patricia Highsmith seront centrés sur cette dualité (l'un et l'autre certes, mais également, dans leur symétrie, l'un est l'autre) qui suscite un rapport de dominant à dominé. Cette polarité, d'évidence, rappelle Dostoïevski. À ceci près, qu'elle regarde moins du côté de Raskolnikov (Crime et Châtiment) que du côté de Goliadkine Le Double. Certes Raskolnikov est double, mais en son for intérieur seulement. Au contraire de Goliadkine, qui doit affronter la présence d'un double réel, d'un autre lui-même qu'il se refuse, au fond, à assumer, tout comme Guy Haines et Walter Stackhouse.
Un sentiment personnel de danger
Le succès public et l'adaptation filmique de L'Inconnu du Nord-Express lui ayant rapporté de l'argent, Patricia Highsmith voyage, séjournant à Londres, Paris, Salzbourg, Zürich, Majorque, Cagnes-sur-Mer, avant de gagner l'Italie et de s'installer près de Naples, à Positano. C'est là que va naître son unique personnage récurrent, Tom Ripley, héros d'une pentalogie romanesque qui inspirera de nombreux metteurs en scène, parmi lesquels René Clément, Wim Wenders et Anthony Minghella. En 1961, la romancière apprend que son roman The Two Faces of January, Les Deux Faces de janvier, finalement publié en 1964 vient d'être refusé pour la seconde fois par son éditeur, tout comme le sera The Glass Cell, La Cellule de verre, 1964, un roman qui, contrairement aux autres, ne lui était pas venu d'une idée personnelle, mais de la lettre que lui avait adressée un prisonnier qui voulait devenir écrivain.
Après avoir changé d'éditeur, Patricia Highsmith quitte définitivement les États-Unis pour l'Europe. C'est d'abord l'Angleterre, où elle acquiert sa première maison. Là, elle s'inspire de la campagne anglaise pour écrire The Story-Teller, L'Homme qui racontait des histoires, 1965 dans lequel elle extrêmise cette sorte d'« afféterie dans le processus du glissement progressif vers le crime qu'une certaine critique lui reprochera. À tort, car c'est précisément cette lenteur extrême qui autorise la mise en place du mécanisme destiné à placer le lecteur dans l'état d'envoûtement qui va lui permettre de se tenir au plus près du protagoniste majeur, tout en pénétrant dans l'univers si particulier de l'auteur avec, selon l'expression de Graham Greene, un sentiment personnel de danger .
Délaissant la campagne anglaise, Patricia Highsmith opte ensuite pour la France : Fontainebleau puis Samois, Montmachoux, Montcourt où elle rédige, entre autres et au meilleur d'elle-même Edith's Diary (Le Journal d'Edith, 1977), vingt ans de la vie d'une femme, tableau d'une existence à vau-l'eau où se mêlent réalités et fantasmes, imaginaire et quotidien.
À la suite d'une perquisition sans motif apparent des douanes françaises, Patricia Highsmith s'établit en Suisse, à Aurigeno, puis après une opération du poumon à Londres, à Tegna, où elle se fait construire une maison selon ses plans, qui ressemble à celle que Guy Haines aurait aimé bâtir pour y vivre heureux avec Anne. Elle publie encore trois romans, Une créature de rêve en 1986, Smallg : une idylle d'été (1994) et le dernier livre de la série Ripley, (Ripley entre deux eaux, 1992), avant de s'éteindre, le 4 février 1995, léguant la totalité de ses biens à Yaddo, la fondation où était née l'idée de son premier meurtre échangé.
Elle affirmait n'avoir aucun goût particulier pour le roman policier, vivait essentiellement seule pour ne pas être dérangée dans ses travaux d'écriture et appréciait la compagnie des chats.
Elle meurt, âgée de 74 ans, des suites d'une leucémie. Son fonds d'archives se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.
Témoignage
Graham Greene dont elle était l'amie dira d'elle : « On ne cesse de la relire. Elle a créé un monde original, un monde clos, irrationnel, oppressant où nous ne pénétrons qu'avec un sentiment personnel de danger et presque malgré nous. Car nous allons au-devant d'un plaisir mêlé d'effroi. »
Prix et distinctions Prix et nominations
1946 : O. Henry Award pour la meilleure publication d'une première nouvelle, L'Héroïne1 1951 : Nomination pour le prix Edgar-Allan-Poe du meilleur premier roman pour L'Inconnu de Nord-Express 1956 : Nomination pour le prix Edgar-Allan-Poe du meilleur roman pour Monsieur Ripley 1957 : Grand prix de littérature policière pour Monsieur Ripley 1964 : Silver Dagger Award des Crime Writers' Association of Great Britain pour Les Deux Visages de Janvier 1975 : Prix de l'Humour noir pour L'Amateur d'escargot
Distinction
1990 : Officier dans l'ordre des Arts et des Lettres
Œuvre
Romans
Série Tom Ripley The Talented Mr. Ripley (1955) Publié en français sous le titre Monsieur Ripley / Plein soleil / Le Talentueux Mr Ripley, Paris, Calmann-Levy, coll. « Traduit de », 1956 & 2000 Ripley Under Ground (1970) Publié en français sous le titre Ripley et les Ombres, Paris, Calmann-Lévy, coll. Chefs-d’œuvre de psychologie criminelle, 1970 Ripley's Game (1974) Publié en français sous le titre Ripley s'amuse / L’Ami américain, Paris, Calmann-Lévy, « Chefs-d’œuvre de psychologie criminelle », 1974 & 1982 The Boy Who Followed Ripley (1980) Publié en français sous le titre Sur les pas de Ripley, Paris, Calmann-Lévy, 1980 Ripley Under Water (1991) Publié en français sous le titre Ripley entre deux eaux, Paris, Calmann-Lévy, 1992
Autres romans
Strangers on a Train (1950) Publié en français sous le titre L'Inconnu du Nord-Express, Paris, Calmann-Lévy, 1951 The Price of Salt ou Carol (1952), signé Claire Morgan Publié en français sous le titre Les Eaux dérobées / Carol, Paris, Calmann-Lévy, 1985 et 1990 The Blunderer (1954) Publié en français sous le titre Le Meurtrier, Paris, Calmann-Levy, 1960 Deep Water (1957) Publié en français sous le titre Eaux profondes, Paris, Calmann-Lévy, 1958 A Game for the Living (1958) Publié en français sous le titre Jeu pour les vivants, Paris, Calmann-Lévy, 1963 This Sweet Sickness (1960) Publié en français sous le titre Ce mal étrange / Dites-lui que je l'aime, Paris, Calmann-Lévy, Chefs-d’œuvre de psychologie criminelle, 1966 The Cry of the Owl (1962) Publié en français sous le titre Le Cri du hibou, Paris, Calmann-Lévy, coll. Chefs-d’œuvre de psychologie criminelle, 1964 The Two Faces of January (1964) Publié en français sous le titre Les Deux Visages de Janvier, Paris, Robert Laffont, 1968 The Glass Cell (novel)|The Glass Cell (1964) Publié en français sous le titre La Cellule de verre, Paris, Robert Laffont, 1966 A Suspension of Mercy ou The Story-Teller (1965) Publié en français sous le titre L’homme qui racontait des histoires, Paris, Robert Laffont, coll. Week-end, 1966 Those Who Walk Away (1967) Publié en français sous le titre Ceux qui prennent le large, Paris, Calmann-Lévy, Chefs-d’œuvre de psychologie criminelle, 1968 The Tremor of Forgery (1969) Publié en français sous le titre L’Empreinte du faux, Paris, Calmann-Lévy, Chefs-d’œuvre de psychologie criminelle, 1969 A Dog's Ransom (1972) Publié en français sous le titre La Rançon du chien, Paris, Calmann-Lévy, Chefs-d’œuvre de psychologie criminelle, 1972 Edith's Diary (1977) Publié en français sous le titre Le Journal d’Edith, Paris, Calmann-Lévy, 1978 People Who Knock on the Door (1983) Publié en français sous le titre Ces gens qui frappent à la porte, Paris, Calmann-Lévy, 1983 Found in the Street (1987) Publié en français sous le titre Une créature de rêve, Paris, Calmann-Lévy, 1986 Small g: a Summer Idyll (1995) Publié en français sous le titre Small g : une idylle d’été, Paris, Calmann-Lévy, 1995
Nouvelles
Recueils originaux
Eleven ou The Snail-Watcher and Other Stories (1970) Publié en français sous le titre L’Amateur d’escargots, Paris, Calmann-Lévy, 1975 Little Tales of Misogyny (1974) Publié en français sous le titre Toutes à tuer, Paris, Julliard, 1976 The Animal Lover's Book of Beastly Murder (1975) Publié en français sous le titre Le Rat de Venise et autres histoires de criminalité animale à l’intention des amis des bêtes, Paris, Calmann-Lévy, 1977 Slowly, Slowly in the Wind (1976) Publié en français sous le titre L'Épouvantail, Paris, Calmann-Lévy, 1979 The Black House (1981) Mermaids on the Golf Course (1985) Publié en français sous le titre Les Sirènes du golf, Paris, Calmann-Lévy, 1984 Tales of Natural and Unnatural Catastrophes (1987) Publié en français sous le titre Catastrophes, Paris, Calmann-Lévy, 1988 Nothing That Meets the Eye: The Uncollected Stories (2002) Recueil posthume publié en français sous le titre Le Meilleur ami de l’homme et autres nouvelles, Paris, Calmann-Lévy, 2004
Recueils publiés uniquement en France
La Proie du chat, Paris, Calmann-Lévy, 1981 Le Jardin des disparus, Paris, Calmann-Lévy, 1982 Nouvelles, Paris, Presses Pocket no 2712, coll. Les Langues pour tous, bilingue – Nouvelles vol. 1, 1987 Le Bestiaire : cinq nouvelles, Paris, Presses Pocket no 2717, coll. Les Langues pour tous, bilingue – Nouvelles vol. 2, 1987 Contes immoraux, Paris, Presses Pocket no 2726, coll. Les Langues pour tous, bilingue – Nouvelles vol. 3, 1988 L’Amour et la Haine : nouvelles, Paris, Presses Pocket no 3088, coll. Les Langues pour tous, bilingue – Nouvelles vol. 4, 1988 Les Cadavres exquis de Patricia Highsmith : nouvelles, Paris, Calmann-Lévy, 1989 Patricia Highsmith : nouvelles, Paris, Calmann-Lévy, hors commerce, 1995 On ne peut compter sur personne, Paris, Calmann-Lévy, coll. Suspense, 1996 Des chats et des hommes, Paris, Calmann-Lévy, 2007
Nouvelles isolées
Alibi parfait (The Perfect alibi, 1982), in EQMM no 122, 03/1958 ; L’Amateur de frissons (The Thrill Seeker, 1960), in EQMM no 155, 12/1960 ; Méfiez-vous des photographes (Camera Finish, 1960), in EQMM no 244, 05/1968 ; Comme un oiseau prêt à s’envoler (Poised to Fly, 1969), in EQMM no 269, 07/1970 ; Thème et Variations (Variations on a Game, 1973), in Alfred Hitchcock magazine, 06/1973 ; Jour d’expiation (Day of Reckoning, 1974), in EQMM no 323, 01/1975 ; L’Homme qui écrivait des livres dans sa tête (The Man Who Wrote Books in his Head, 1974), in Galaxies intérieures 2, Denoël, “ Présence du futur ” no 271, 1979 ; Djemal (The Tale of Djemal, 1975), in EQMM no 339, 05/1976 ; Les choses avaient mal tourné (Things had gone badly, 1980), in Polar hors-série no 2, 03/1981 ; La Longue marche hors de l’Enfer (A Long Walk from Hell, 1988), in Le Nouvel Observateur, 1988 La Nature et la Folie (The stuff of Madness) Cadavres à domiciles (Homebodies)
Anthologie
Patricia Highsmith: Selected Novels and Short Stories (2010)
Essai
Plotting and Writing Suspense fiction (1981) Publié en français sous le titre L'Art du suspense : mode d'emploi, 1987
Littérature pour enfants
Miranda the Panda is on the Veranda (1958), écrit en collaboration avec Doris Sanders
Œuvres réunies en volumes
Œuvres / Patricia Highsmith, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins ; vol. 1, 1991 ; vol. 2, 1992 Dernières Nouvelles du crime, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 1994
Adaptations Scénarios
Plein Soleil, in L’Avant-Scène Cinéma n° 261, 02/1981 ; L’Inconnu du Nord-Express, in L’Avant-Scène Cinéma n° 297-298, 12/1982 ; Le Talentueux Monsieur Ripley, in L’Avant-Scène Cinéma n° 491, 04/2000
Cinéma
1951 : L'Inconnu du Nord-Express d'Alfred Hitchcock 1960 : Plein soleil de René Clément, d'après Monsieur Ripley 1963 : Le Meurtrier de Claude Autant-Lara 1969 : Histoire d'un meurtre de Robert Sparr, d'après L'Inconnu du Nord-Express 1977 : Dites-lui que je l'aime de Claude Miller, d'après Ce mal étrange 1977 : L'Ami américain de Wim Wenders, d'après Ripley s'amuse 1978 : La Cellule en verre de Hans W. Geissendörfer 1981 : Eaux profondes de Michel Deville 1984 : Le Journal d'Edith de Hans W. Geissendörfer 1987 : Le Cri du hibou de Claude Chabrol 1999 : Le Talentueux Mr Ripley (The Talented Mr. Ripley) d'Anthony Minghella, d'après Monsieur Ripley 2002 : Ripley s'amuse (Ripley's Game) de Liliana Cavani 2005 : Mr. Ripley et les ombres (Ripley Under Ground) de Roger Spottiswoode, d'après Ripley et les ombres 2009 : Le Cri du hibou de Jamie Thraves 2013 : The Two Faces of January de Hossein Amini 2014 : Carol de Todd Haynes (en préparation)
Télévision
1962 : Annabel (d'après Ce mal étrange), épisode n° 7 de la saison 1 de Suspicion (The Alfred Hitchcock Hour), série télévisée américaine créée par Alfred Hitchcock et diffusée sur CBS 1990 : Les Cadavres exquis de Patricia Highsmith (Patricia Highsmith's Tales), série télévisée franco-britannique en douze épisodes de 52 minutes, diffusée sur M6
Liens
http://youtu.be/HShl-cozhIQ Interview http://youtu.be/0r8ZxQGLOxo l'inconnu du nord express extrait http://youtu.be/IZ3Yr58P1UM plein soleil http://youtu.be/RLC2JSCiPvs Le talentueux Mr Ripley
Posté le : 17/01/2014 23:29
Edité par Loriane sur 18-01-2014 23:02:10 Edité par Loriane sur 18-01-2014 23:05:55
|