Administrateur
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De Montpellier
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Le 28 juillet 1985, décès de Michel Audiard.
Présenté par Iktomi.
L’an dernier, aux obsèques de l’époux d’une collègue, selon la volonté du défunt, on a entendu Ne me quitte pas juste avant que le cercueil passe la porte du crématoire. En sortant du funérarium, un autre collègue m’a fait cette réflexion :
« Tout de même, Brel, c’est pas d’une franche gaieté… », à quoi j’ai répondu du tac au tac :
« T’aurais préféré qu’on passe La bonne du curé ? »
« On dirait du Audiard… » a murmuré mon collègue d’un ton pénétré.
Objectivement, j’ignore si notre petit dialogue était vraiment audiardien. Et de toute façon : « Objectivement est une locution foireuse dont je n’ai que foutre. », dixit Delon dans Mort d’un pourri.
Et c’est diablement vrai, tout bien considéré.
Avec Audiard, on n’est pas dans le domaine de l’objectif.
Avec Audiard, on tourne résolument le dos à l’objectivité, au relativisme, bref, à toutes les minauderies bo-boïsantes qui sont souvent sincères et généreuses mais plus souvent encore cucul la praline.
Avec Audiard, les formules sont brèves, voire expéditives, mais ça veut dire ce que ça veut dire, et tant pis pour ceux qui préfèrent comprendre de travers. Pourtant on trouverait difficilement moins équivoque que la prose d’Audiard. Ce qui n’a pas empêché certains de l’habiller pour l’hiver (du coup, lui, pour les emmerder, il est mort en plein été).
Que n’ai-je pas lu ou entendu sur son compte ? Anarchiste de droite, mais plus de droite que vraiment anar… Xénophobe, voire raciste…
C’est du racisme rampant, ça ? : « Je n'engage que des domestiques idiots, les autres me volent. Où alors, des nègres... Mais on ne trouve plus de nègres. Ils font tous la révolution ou leur licence de lettres. » (Jacqueline Maillan dans Archimède le clochard). « Si le crédit n'existait pas, y'a longtemps qu'l'Afrique serait morte ! » (Belmondo dans Cent mille dollars au soleil). « Le monde est plein d'ennemi du Reich, camouflés, clandestins, têtus... Essayez donc de faire avouer à un Japonais qu'il est juif. Vous verrez si c'est facile... » (Francis Blanche dans Babette s’en va-t-en guerre).
Quant à ses vues en matière politique, il ne faut pas les confondre avec ce qu'il fait dire par exemple à Pierre Larquey et Jean Gabin dans Le président, et dont je ne vous livrerai que ces deux morceaux choisis, qui, avec plus de cinquante ans de recul, restent très actuels : « On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. », « C'est une habitude bien française que de confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d'en user. »
Au vrai, Audiard n'a jamais fait son mystérieux sur ses antipathies. Exemple : "Je suis un vétéran de l'antigaullisme depuis le 18 juin 1940". Et pourquoi donc, Monsieur Audiard, s'il vous plaît ? "Les gens qui étaient à Londres, je n'ai pas été voir s'ils s'amusaient... mais ils n'avaient pas les emmerdements qu'on avait ici, ils n'avaient pas la Gestapo aux trousses. Ce qui était dangereux sous l'Occupation, c'était pas d'être derrière un micro à Londres, c'était d'écouter Radio-Londres à Paris." Et aussi : "Rien ne m'irrite davantage que ces films sur l'Occupation où l'on voit les Français, courageux et débrouillards, ridiculiser les Allemands. Les Français ont tremblé de peur pendant quatre ans, c'est sans doute le peuple qui s'est conduit le plus mochement..." Se conduire mochement ou pas, n'est-ce pas un thème récurrent dans tous les films qu'il a dialogués et tournés ? Au fond, Audiard était un moraliste. Il n'y a pas un de ses films dont la leçon finale ne soit pas "Le crime ne paie pas." Après ça, qu'on ne vienne pas raconter qu'il n'a pas fait oeuvre utile. D'ailleurs je lui laisse le mot de la fin : "Vivant, je veux bien être modeste, mais mort, il me paraît naturel qu'on reconnaisse mon génie..."
Biographie
Paul Michel Audiard naît au 2 de la rue Brézin, dans le 14e arrondissement de Paris, quartier populaire à cette époque, où il est élevé par son parrain. Il y poursuit sans grand intérêt des études qui le mènent jusqu'à un certificat d’études et un CAP de soudeur à l’autogène. Passionné très jeune de littérature et de cinéma, il se forge une solide culture en lisant notamment Rimbaud, Proust et Céline et découvre les dialogues de Jeanson et de Prévert. Passionné également de bicyclette, il traîne du côté du vélodrome d'hiver où il rencontre André Pousse, qu'il introduira plus tard dans le métier d’acteur. Songeant un temps à faire carrière dans le vélo, il y renonce toutefois car il « ne montait pas les côtes ». La Seconde Guerre mondiale, à laquelle il ne participe pas, est pour lui une période de privations et la Libération, le spectacle de tristes règlements de comptes.
Le 3 mai 1947, il épouse Marie-Christine Guibert en l'église Saint Dominique (Paris XIVe). « Cri-Cri » lui donnera deux garçons : François (né en 1949, mort en 1975) et Jacques (né le 30 avril 1952). Bien que toujours marié, il a en 1953 un troisième garçon non reconnu, Bruno Meynis de Paulin qui écrit en 2004 Être le fils de Michel Audiard (éd. Michel Lafon). Au lendemain de la guerre, il vivote comme livreur de journaux, ce qui lui permet d’approcher le milieu du journalisme. Il entre ainsi à l’Étoile du soir où il commence une série d'articles sur l'Asie rédigés sur les comptoirs des bistrots parisiens. La découverte de l'imposture lui valant d'être rapidement remercié, il devient alors critique pour Cinévie. En 1949, le réalisateur André Hunebelle le fait entrer dans le monde du cinéma en lui commandant le scénario d’un film policier, Mission à Tanger, bientôt suivi de deux autres films, trois romans policiers, et des premiers succès d’adaptation de romans au cinéma : (Le Passe-muraille, Les Trois Mousquetaires). Sa notoriété s’étend et, en 1955, il rencontre Jean Gabin à qui il propose le scénario de Gas-oil. Ainsi commence une collaboration de sept ans et 17 films, dont plusieurs grands succès : (Les Grandes Familles, Les Vieux de la vieille, Le Baron de l'écluse, Un singe en hiver), et qui ne s’est que peu interrompue : (Babette s'en va-t-en guerre, Un taxi pour Tobrouk).
Michel Audiard est à présent un scénariste populaire, ce qui lui attire les foudres des jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague pour lesquels il symbolise le « cinéma de papa ». En 1963, après s’être un peu fâché avec Jean Gabin, il écrit pour Jean-Paul Belmondo (100 000 dollars au soleil d'Henri Verneuil) et toute une équipe d’acteurs talentueux, dont Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Jean Lefebvre, (Les Tontons flingueurs et Les Barbouzes de Georges Lautner). Mais la fâcherie avec Jean Gabin ne dure pas et ils se retrouvent en 1967 pour Le Pacha et collaboreront encore occasionnellement (Sous le signe du taureau de Gilles Grangier ou Le drapeau noir flotte sur la marmite). En 1966, il entame une carrière de réalisateur et tourne des films dont les titres sont parmi les plus longs du cinéma français : (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages). Mais après huit films et un documentaire, dont les succès restent médiocres, il revient à sa véritable vocation.
Le 19 janvier 1975, alors qu’il travaille avec le réalisateur Philippe de Broca au scénario de L'Incorrigible, il est durement touché par la nouvelle de la mort de son fils François, tué dans un accident de voiture. Il en conservera une profonde tristesse qui donnera désormais à son œuvre une tonalité plus sombre (Garde à vue et Mortelle randonnée de Claude Miller), même s’il continue par ailleurs à participer à de gros succès populaires (Le Grand Escogriffe, Tendre Poulet, Le Guignolo, Le Professionnel, Canicule). En 1978, il publie un roman en partie autobiographique La nuit, le jour et toutes les autres nuits, pour lequel il reçoit le prix des Quatre jurys. Il obtient la reconnaissance de ses pairs en remportant le César du meilleur scénario en 1982 pour Garde à vue.
Il meurt le 28 juillet 1985 dans sa maison de Dourdan dans le département de l' Essonne, des suites d'un cancer, à l'âge de 65 ans. Il repose au cimetière de Montrouge.
Hommages
Une place dans le 14e arrondissement de Paris porte son nom (place Michel-Audiard). Michel Sardou lui consacre une chanson en 1992, Le cinéma d'Audiard, coécrite avec Didier Barbelivien, mise en musique par Jean-Pierre Bourtayre. Elle reprend ses répliques les plus célèbres. Les dialogues des films scénarisés par Michel Audiard font l'objet d'un véritable culte populaire, comme en témoigne le nombre de sites web consacrés au sujet. Alexandre Astier (créateur de la série Kaamelott) est un inconditionnel de Michel Audiard et affirme s'en inspirer pour les dialogues de sa propre série. Il en a été de même pour Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h pour la série Caméra Café4. Œuvres[modifier]
Romans
Priez pour elle (Fleuve Noir, 1950) Méfiez-vous des blondes (Fleuve Noir, 1950) Massacre en dentelles (Fleuve Noir, 1952) Ne nous fâchons pas (Plon, 1966) Le Terminus des prétentieux (Plon, 1968) Mon petit livre rouge (Presses Pocket, 1969) Vive la France (Julliard, 1973) Le Petit cheval de retour (Julliard, 1975) Répète un peu ce que tu viens de dire (Julliard, 1975) La Nuit, le jour et toutes les autres nuits (Denoël, 1978) - rééd. 2010
Filmographie
Scénariste et dialoguiste
Années Titres Réalisations Crédité en tant que 1949 Mission à Tanger André Hunebelle Scénariste, adaptation et dialoguiste On n'aime qu'une fois Jean Stelli Adaptation du scénario 1950 Brune ou blonde (court-métrage) Jacques Garcia scénariste et dialoguiste Méfiez-vous des blondes André Hunebelle Scénariste, adaptation et dialoguiste 1951 Vedettes sans maquillage (court-métrage) Jacques Guillon Scénariste Une histoire d'amour Guy Lefranc Scénariste, Adaptation et Dialoguiste Garou-Garou, le passe-muraille Jean Boyer Adaptation du scénario et dialoguiste Caroline chérie Richard Pottier non crédité au générique Ma femme est formidable André Hunebelle non crédité au générique Massacre en dentelles André Hunebelle Scénariste, adaptation et dialoguiste L'Homme de ma vie Guy Lefranc adaptation du scénario Bim le petit âne Albert Lamorisse à confirmer 1952 Adorables Créatures Christian-Jaque non crédité au générique Pour vous, mesdames Jacques Garcia dialoguiste (non crédité au générique) Elle et moi Guy Lefranc adaptation et dialoguiste Le Feu quelque part (court-métrage) Pierre Foucaud Scénariste Le Duel à travers les âges (Court-métrage) Pierre Foucaud Scénariste 1953 Les Dents longues Daniel Gélin Adaptation et dialogue Quai des blondes Paul Cadéac Scénariste Les Trois Mousquetaires André Hunebelle Scénariste et dialoguiste L'Ennemi public numéro un Henri Verneuil Adaptation et dialoguiste 1954 Destinées Christian-Jaque, Jean Delannoy et Marcello Pagliero non crédité au générique Sang et lumières Georges Rouquier Dialoguiste Les Gaietés de l'escadron Paolo Moffa Scénariste et dialoguiste Poisson d'avril Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste 1955 Série noire Pierre Foucaud Dialoguiste Gas-oil Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste 1956 Jusqu'au dernier Pierre Billon Dialoguiste Le Sang à la tête Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste Mannequins de Paris André Hunebelle Adaptation et dialoguiste Courte tête Norbert Carbonnaux Dialoguiste 1957 Le rouge est mis Gilles Grangier Scénariste Mort en fraude Marcel Camus Scénariste et dialoguiste Trois Jours à vivre Gilles Grangier Scénariste et dialoguiste Retour de manivelle Denys de La Patellière Dialoguiste Maigret tend un piège Jean Delannoy Scénariste et dialoguiste Jusqu'au dernier Pierre Billon Dialoguiste 1958 Les Misérables Jean-Paul Le Chanois Scénariste et dialoguiste Le Désordre et la Nuit Gilles Grangier Adaptation et dialogue Les Grandes Familles Denys de la Patellière Scénariste et dialoguiste Marchands de rien (court-métrage) Daniel Lecomte Scénariste 1959 Le fauve est lâché Maurice Labro non crédité au générique Archimède le clochard Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste Pourquoi viens-tu si tard ? Henri Decoin Dialoguiste Maigret et l'affaire Saint-Fiacre Jean Delannoy Dialoguiste 125, rue Montmartre Gilles Grangier Dialoguiste Rue des prairies Denys de la Patellière Scénariste et dialoguiste Babette s'en va-t-en guerre Christian-Jaque Dialoguiste Les Yeux de l'amour Denys de la Patellière Dialoguiste Vel d'Hiv' (court-métrage) Guy Blanc Scénariste La Bête à l'affût Pierre Chenal Scénariste Péché de jeunesse Louis Duchesne Scénariste 1960 Le Baron de l'écluse Jean Delannoy Dialoguiste La Française et l'Amour sketch « L'Adultère » Henri Verneuil Dialoguiste Les Vieux de la vieille Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste Spécial Noël : Jean Gabin (TV) Frédéric Rossif Scénariste Un taxi pour Tobrouk Denys de la Patellière Dialoguiste 1961 Les lions sont lâchés Henri Verneuil Dialoguiste Le Président Henri Verneuil Adaptation et dialoguiste Les Amours célèbres sketch « Les Comédiennes » Michel Boisrond Dialoguiste Le cave se rebiffe Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste Le Bateau d'Émile Denys de la Patellière Adaptation et dialoguiste 1962 Un singe en hiver Henri Verneuil Dialoguiste Le Gentleman d'Epsom Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste Le Diable et les Dix Commandements sketch « Tu ne déroberas point » Julien Duvivier dialogue Le Voyage à Biarritz Gilles Grangier Scénariste (non crédité au générique) 1963 Mélodie en sous-sol Henri Verneuil Scénariste et dialoguiste Carambolages Marcel Bluwal Dialoguiste Les Tontons flingueurs Georges Lautner Dialoguiste Teuf-teuf (TV) Georges Folgoas Scénariste Des pissenlits par la racine Georges Lautner Dialoguiste Cent mille dollars au soleil Henri Verneuil Dialoguiste 1964 Les Barbouzes Georges Lautner Scénariste et dialoguiste Une foule enfin réunie (court-métrage) Monique Chapelle Scénariste Un drôle de caïd ou Une souris chez les hommes Jacques Poitrenaud Adaptation et dialoguiste Par un beau matin d'été Jacques Deray Dialoguiste La Chasse à l'homme Édouard Molinaro Scénariste 1965 La Métamorphose des cloportes Pierre Granier-Deferre Scénariste et dialoguiste Quand passent les faisans Édouard Molinaro Dialoguiste Les Bons Vivants Gilles Grangier & Georges Lautner Scénariste, adaptation et dialogues L'Arme à gauche Claude Sautet non crédité au générique 1966 Sale temps pour les mouches Guy Lefranc Scénariste et dialoguiste Ne nous fâchons pas Georges Lautner Scénariste et dialoguiste Tendre Voyou Jean Becker Dialoguiste 1967 La Grande Sauterelle Georges Lautner Scénariste et dialoguiste Un idiot à Paris Serge Korber Scénariste Toutes folles de lui Norbert Carbonnaux Dialoguiste Johnny Banco Yves Allégret Dialoguiste Fleur d'oseille Georges Lautner Scénariste Max le débonnaire (Série TV) Gilles Grangier, Yves Allégret et Jacques Deray Scénariste 1968 La Petite Vertu Serge Korber Scénariste et dialoguiste Le Pacha Georges Lautner Scénariste et dialoguiste 1969 Sous le signe du taureau Gilles Grangier Adaptation et dialoguiste 1973 Baxter ! Lionel Jeffries Scénariste 1974 OK Patron ! Claude Vital non crédité au générique 1975 L'Incorrigible Philippe de Broca Scénariste et dialoguiste 1976 Le Grand Escogriffe Claude Pinoteau Dialoguiste Le Corps de mon ennemi Henri Verneuil Scénariste et dialoguiste 1977 Mort d'un pourri Georges Lautner Scénariste et dialoguiste L'Animal Claude Zidi Scénariste et dialoguiste 1978 Le Cavaleur Philippe de Broca Scénariste et dialoguiste Tendre Poulet Philippe de Broca Scénariste et dialoguiste 1979 Flic ou voyou Georges Lautner Scénariste et dialoguiste Les Égouts du paradis José Giovanni Dialoguiste La Fabuleuse histoire de Roland-Garros Charles Gérard Scénariste Le Guignolo Georges Lautner Dialoguiste On a volé la cuisse de Jupiter Philippe de Broca Scénariste et dialoguiste 1980 Le Coucou Francesco Massaro Dialoguiste L'Entourloupe Gérard Pirès Scénariste et dialoguiste Pile ou face Robert Enrico Scénariste et dialoguiste 1981 Le Professionnel Georges Lautner Dialoguiste Garde à vue Claude Miller Dialoguiste Est-ce bien raisonnable ? Georges Lautner Dialoguiste 1982 Espion lève-toi Yves Boisset Scénariste et dialoguiste 1983 Mortelle randonnée Claude Miller Adaptation et dialoguiste Le Marginal Jacques Deray Dialoguiste 1984 Canicule Yves Boisset Scénariste et dialoguiste Les Morfalous Henri Verneuil Scénariste et dialoguiste 1985 On ne meurt que deux fois Jacques Deray Adaptation et dialoguiste La Cage aux folles III, « Elles » se marient Georges Lautner Scénariste Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages en 1968 Une veuve en or en 1969 Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! en 1969 Sortie de secours de Roger Kahane en 1970 C'est jeune et ça sait tout de Claude Mulot en 1973 Comment réussir quand on est con et pleurnichard en 1974 Chantons sous l'Occupation de André Halimi en 1975 Tendre Poulet de Philippe de Broca en 1977 (voix) Réalisations, dialogues et scénarios[modifier] (Les films dont Michel Audiard a signé réalisation scénario et dialogues) 1951 : La Marche (moyen métrage) 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages 1969 : Une veuve en or 1969 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques 1971 : Le drapeau noir flotte sur la marmite 1972 : Elle cause plus... elle flingue 1973 : Vive la France (documentaire satirique d'histoire de France) 1974 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard 1974 : Bons baisers à lundi
Michel Audiard et le box-office :
Films classés par nombre d'entrées : 1953 : Les Trois Mousquetaires 5 534 739 entrées 1981 : Le Professionnel 5 243 511 entrées 1983 : Le Marginal 4 956 822 entrées 1960 : Un Taxi pour Tobrouk 4 945 868 entrées 1959 : Babette s'en va-t-en guerre 4 657 610 entrées 1958 : Archimède le clochard 4 073 891 entrées 1958 : Les Grandes Familles 4 042 041 entrées 1978 : Flic ou voyou 3 950 691 entrées 1953 : L'ennemi public numéro un 3 754 112 entrées 1983 : Les Morfalous 3 621 540 entrées 1963 : Mélodie en sous-sol 3 518 083 entrées 1960 : Les Vieux de la vieille 3 477 455 entrées 1963 : 100 000 dollars au soleil 3 436 161 entrées 1959 : Rue des prairies 3 412 201 entrées 1963 : Les Tontons Flingueurs 3 321 121 entrées 1959 : Le Baron de l'écluse 3 160 233 entrées 1977 : L'Animal 3 157 789 entrées 1955 : Gas-oil 3 096 411 entrées 1957 : Maigret tend un piège 3 076 005 entrées 1960 : La Française et l'Amour (Sketch: L'Adultère) 3 056 737 entrées 1955 : La Bande à papa 2 913 256 entrées 1979 : Le Guignolo 2 876 016 entrées 1959 : Maigret et l'Affaire Saint-Fiacre 2 868 465 entrées 1961 : Le Cave se rebiffe 2 812 814 entrées 1961 : Le Président 2 785 528 entrées 1976 : L'Incorrigible 2 568 325 entrées 1950 : Garou-Garou Le Passe-Muraille 2 566 767 entrées 1950 : Méfiez-vous des blondes 2 525 659 entrées 1964 : Les Barbouzes 2 430 611 entrées 1962 : Un singe en hiver 2 416 520 entrées (source : site officiel de Michel Audiard catégorie Top Box office)
Liens :
http://www.michelaudiard.com/ http://www.dailymotion.com/video/x2b3 ... michel-audiard_shortfilms http://www.ina.fr/video/I04216737/mic ... facon-d-ecrire-video.html http://www.ina.fr/video/I04204282/mic ... -de-faire-rire-video.html http://www.ina.fr/video/I04203243/les ... michel-audiard-video.html http://www.babelio.com/livres/Audiard-Audiard-par-Audiard/5028
Posté le : 27/07/2013 21:21
Edité par Loriane sur 28-07-2013 14:37:22 Edité par Loriane sur 28-07-2013 14:43:57
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