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Victor Baltard
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Le 13 Janvier 1874 meurt Victor Baltard, architecte de la ville de Paris. .
Le nom de Baltard évoque aujourd'hui encore le centre de Paris et restera pour toujours attaché à la construction des halles de la capitale;
Il est et restera le concepteur et le réalisateur de ce grand chantier que fut la construction "du ventre de la capitale", ce lieu populaire si cher à tous les parisiens, même si ce lieu symbolique de la capitale a aujourd'hui disparu.
Les pavillons Baltard, Ces vastes édifices innovants faits de verre et de métal, si souvent imités, furent à l'origine de l'immense renommée de l'architecte mais lui valut aussi l'incompréhension de certains historiens qui lui refusèrent la paternité de ce projet. Le Nom de Baltard restera pour toujours attaché à la rénovation de Paris sous le nouvel empire. Victor Baltard marquera de sa trace la ville nouvelle qui naît alors, il sera acteur de cette renaissance au même titre que le furent Haussman, Rambuteau, Eiffel, E.Belgrand, Alphand




Le Paris de cette époque

Les transformations du second Empire sont ébauchées dès le règne de Louis-Philippe (1830-
1848). Paris au XIXe siècle se transforme complètement.
La vieille ville devient une “ville de l’âge industriel"
Le fort accroissement démographique urbain qui accompagne les premiers temps de l’industrialisation est la cause initiale de ce
bouleversement. L’armature de la ville éclate : de 547 000 habitants en 1801, Paris passe à un million vers 1835, deux vers 1860, trois vers 1885, quatre vers 1900.
L’afflux de population concerne d’abord les quartiers du Châtelet, des Halles, de Saint Antoine, de Saint-Marcel, puis à la fin du siècle les communes périphériques, donnant naissance à une nouvelle réalité urbaine emblématique du XXesiècle : la banlieue.
Les mutations économiques modifient directement le visage de la ville : ateliers et petites usines prolifèrent, le chemin de fer, après l’ouverture en 1837 de la ligne Paris Saint-Germain, s’étend autour de Paris et nécessite l’installation de voies spécifiques et de gares. Bien avant Haussmann, les clivages sociaux s’inscrivent dans la géographie urbaine : un prolétariat misérable, main-d’œuvre d’origine rurale pour les manufactures, s’entasse dans les vieux quartiers insalubres du centre.
La nécessité d’une transformation radicale des structures urbaines s’impose à de nombreux responsables dès le début du siècle.
Rambuteau, préfet de la Seine (1833-1848) réalise la première percée dans le tissu ancien de la ville.
La crise économique puis la révolution de 1848 entravent la poursuite des travaux, mais la nécessité d’une politique urbaine d’ensemble reste manifeste.
Seul un régime autoritaire pourra imposer ce bouleversement de l'environnement des parisiens, le second Empire réunit les conditions d’une action énergique et durable.
L’aménagement de Paris est directement pris en charge par Napoléon III, assisté du préfet de la Seine, le baron Haussmann (1809-1891).
Napoléon III décide des grandes lignes directrices des travaux.
Il les dessine à gros traits de couleur sur un plan installé dans son bureau. La conduite et la réalisation du remodelage de Paris sont confiées à Georges Haussmann, préfet de la Seine. Parmi ces projets est incluse l'implantation d'un marché central moderne et adapté regroupant toutes les marchandises alimentant la ville.
Cette réorganisation de l’approvisionnement de la ville imposera la construction des halles, et c'est cet immense chantier qui sera confié à Victor Baltard.



Victor Baltard

Petit-fils de musicien et fils d'architecte, le jeune Victor, naît à Paris le 10 Juin en 1805, il est le fils de Louis-Pierre Baltard (1764-1846), illustre architecte néo-classique graveur et peintre et important théoricien de l’architecture. Professeur à l’École des beaux-arts de 1818 jusqu’à sa mort, il publie de nombreux écrits dont l’Architectonographie des prisons (1829) consacrée à l’étude comparative des divers systèmes carcéraux.

Victor Baltard suit les traces de son père C'est un élève brillant. Il hésitera entre la médecine et les mathématiques avant d'entrer, à l'âge de 18 ans, en 1824, à l'École des beaux-arts de Paris dans la section architecture où il étudie, de concert, la peinture et l'architecture. En 1833 à Paris, il prépare et obtient le grand prix de Rome. Victor gagne alors un séjour de cinq ans dans la Ville éternelle.
L'Académie de France à Rome est alors sous la direction de Dominique Ingres.
Pensionnaire à la Villa Médicis, Victor Baltard, durant son séjour jusqu’en 1838, voit sa vision de l’architecture et du décor monumental profondément marquée par les exemples qui lui offre son séjour italien et par la personnalité d’Ingres
Il va y nouer de profondes amitiés, avec ce dernier ainsi qu'avec ou Hippolyte Flandrin, renforçant ses liens avec le monde des arts. Chargé, à son retour, de superviser les chantiers décoratifs des églises, il y appliquera sa conception de l'architecte comme maître d'œuvre de l'ensemble de l'édifice.
Fresques et peintures murales vont alors se substituer aux lourds tableaux qui brisaient les lignes.
À partir de 1849, il devient architecte de la ville de Paris. Nommé inspecteur des Fêtes et des travaux d’art de la Ville de Paris, il est notamment chargé des travaux d’entretien, de décoration et de restauration des églises.
Il est également architecte diocésain pour le palais épiscopal et le grand séminaire, mais ce poste lui sera retiré en 1854 car l’administration des cultes considère qu’il attache trop peu d’importance à ses travaux.
Personnage complexe, sinon ambivalent, Baltard fut en effet sans cesse tendu entre l'affirmation de l'aspect artistique de son métier et la soif de nouveautés techniques.
Il devient l' architecte des Halles centrales à partir de 1845,
Puis, vient le projet de reconstruction des Halles centrales. C'est déjà, en ce milieu du XIXe siècle, un enjeu politique de taille.
Mais , déjà, l'opposition de nombreux riverains provoque l'abandon de plusieurs projets.
Choisi face à de nombreux concurrents, Victor Baltard part, en 1851, sur l'idée de pavillons en pierre. Pas assez moderne pour le nouveau régime de Napoléon III qui fait stopper les travaux.

Baltard imagine alors, en dix jours, trois nouveaux projets, dont une structure entièrement métallique et un système de rues couvertes.
son projet de pavillons en fonte est retenu par le conseil municipal en 1853 après d’âpres débats.

Et pourtant le succès de cette architecture novatrice sera immense et immédiat et inspirera de nombreux édifices avant de symboliser le vrai Paris.

Un regret peut-être, que la Ville, alors redessinée par Haussmann, n'ait pas retenu son idée d'une gare centrale au Pont-Neuf. Elle aurait relié, au moyen de tunnels, les gares de la petite ceinture au centre de Paris;

Le Conseil des bâtiments civils adopte son projet pour l’église Saint-Augustin en 1860, édifice phare où il déploie toute sa science de la construction et du décor.
L’année 1860 voit également sa nomination à la tête du service d’architecture de la Ville de Paris, suivie en 1863 par son élection à l’Académie des beaux-arts.
Passionné par la question de l’ornement et du rapport entre les arts, Baltard est aussi l’artisan des grandes cérémonies du Second Empire pour lesquelles il conçoit de fastueux bâtiments éphémères.

Deux préoccupations ont nourri conjointement sa créativité.
"Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie" !
Tel est le maître mot de la campagne de rénovation de la capitale sous le Second Empire. Le préfet Haussmann perce la ville de larges avenues, l'architecte Baltard érige avec bonheur de nouvelles architectures de fer et de verre.

A deux, ils inventent le visage moderne de la capitale.




Les halles

Les Halles furent construites sur la maison des Frères Pithou par Bataille, Périsse et Moisant, dans le pur style Baltard qui conjugue le fer, la fonte et le verre.
Dix pavillons furent construits entre 1852 et 1872, la construction des deux derniers s'acheva en 1936

Mais dans le Paris tentaculaire des années 1960, l'asphyxie devint si gênante pour la ville qu'il fallut créer un marché moderne, géant, adapté aux contraintes d'une ville qui avait doublé de volume en quelques décennies. En 1969 les Halles centrales de Paris devenues trop exiguës furent déplacées et on créa donc hors du centre de la capitale, dans la banlieue sud, l'immense marché de Rungis et on entreprit la démolition du quartier historique des Halles, si typique de l'architecture métallique du XIXème siècle avec ses pavillons de fer signés par l'architecte Victor Baltard
Mais des voix s'élevèrent, les protestations et associations de défense de ce patrimoine se multiplièrent.
Sous un tollé général on procéda à la démolition des pavillons Baltard en 1972, mais sous la pression des contestataire le pavillon n° 8 sera classé Monument Historique, démonté soigneusement, il sera reconstruit à Nogent sur Marne (proche banlieue est de Paris).

Passionné par la question de l’ornement et du rapport entre les arts, Victor Baltard est aussi l’artisan des grandes cérémonies du Second Empire pour lesquelles il conçoit de fastueux bâtiments éphémères.

Il meurt le Jeudi 13 Janvier 1874 à l'âge de soixante huit ans.




Ses oeuvres

-Les Halles de Paris en 1863
-Halle de style baltard (Aix-en-Othe, Aube)
-L'Hôtel du Timbre et de l'Enregistrement (1846-1852)
-La tombe du compositeur Louis James Alfred Lefébure-Wely (1817-1869) au Cimetière du Père-Lachaise
-La sépulture du juriste Léon Louis Rostand au cimetière de Montmartre.
-Les 12 Pavillons des Halles de Paris (1852-1872). Seul le Pavillon Baltard no 8 a été remonté à Nogent-sur-Marne.
-Marché aux bœufs des Halles de la Villette
-Construction de l'église Saint-Augustin (1860-1871)
-Façade de Notre-Dame des Blancs-Manteaux : elle provient de l’église Saint-Elois-des-Barnabites qui était alors située dans l’île de la Cité et qui fut détruite lors des travaux d’Haussmann, puis remontée en 1863 par Baltard.


Les restaurations

-L’église Saint-Germain-l'Auxerrois, en collaboration avec Jean-Baptiste Lassus de 1838 à 1855.
-L’église Saint-Eustache en 1844.
-L’église Saint-Étienne-du-Mont : il dirige les travaux de construction de la chapelle des Catéchismes et restaure la ------façade de l’église entre 1861 et 1868.
-L’église de Saint-Germain-des-Prés.
-L’église Saint-Séverin.
-L’église Saint-Paul-Saint-Louis : il s’occupe principalement du réaménagement du chœur et de la réfection de la --------façad




Pavillon Baltard à Nogent sur Marne

Orgue du Gaumont Palace
La même année le Gaumont Palace l’un des plus grands cinémas du monde (6000 places) fut lui aussi démoli. Il abritait le plus grand orgue à tuyaux jamais installé dans une salle de spectacle. Ce dernier servait à l’accompagnement musical des films muets, puis par la suite devint la principale attraction lors des entractes.

Grâce à l’acharnement de passionnés il fut démonté et entreposé. En 1976 on voulut procéder à la vente aux enchères de ce fabuleux instrument, mais un décret du Ministre de la Culture signé le matin même le classa monument historique. Suite à cette décision il fut reconstruit à Nogent sur Marne....dans le pavillon Baltard

Les anciennes Halles de Paris
Elle vous attend à Nogent sur marne, à dix minutes de RER par la ligne A. Dans une ambiance Belle Epoque vous pourrez alors découvrir le splendide pavillon Baltard, l’orgue du Gaumont Palace, une fontaine Wallace, une colonne Morris, une borne d’incendie datant du 19ème siècle, des réverbères, des bancs publics. Le tout étant parfaitement d’époque.

Des deux pavillons furent sauvés et réinstallés, l'un donc est en France classé monument historique, remonté à Nogent-sur-Marne, et l'autre fut transporté et reconstruit à Yokohama au Japon.
Dans l'immense trou laissé par les halles, furent construits sur une superficie de 7 hectares, une gare de RER et un des plus grands centre commercial de Paris intramuros, le forum des halles.




Construction de saint Augustin

Sa construction, oeuvre de Victor Baltard architecte également des anciennes Halles de Paris , s'est échelonnée de 1860 à 1871.

L'église Saint Augustin située place Saint-Augustin, dans la prolongation du Bd Haussmann;fut la première église à Paris à utiliser une structure métallique recouverte d'un parement de pierre.

C'est l'époque du baron Haussmann qui va faire tracer de larges avenues rectilignes
Ce bâtiment est une composition de plusieurs styles architecturaux, tel que roman, gothique, byzantin et Renaissance. Il est long de 94m. Son dôme s'élève à 60 mètres du sol.
Sur la façade, les symboles des quatre Évangélistes au-dessus des arcades et, sous la rosace, les douze apôtres.
A l’intérieur, la fonte qui soutient la voûte et la coupole se veut en même temps élément décoratif avec ses anges polychromes.
Les vitraux de la nef alignent évêques et martyrs des premiers siècles.
La statue de Jules Simon située derrière l'église Saint Augustin depuis 1933 se trouvait auparavant place de la Madeleine.




Saint Germain des près


L'entrée de l'église Saint Germain des Prés entrée donne sur la place Saint Germain des Prés
En 1800, lors de la percée de la rue de l'Abbaye, l'église était menacée de ruine au point qu'on envisageait de la démolir.
Grâce à l'active campagne de sauvegarde menée par Victor Hugo et par le curé de la paroisse, l'église et le Palais Abbatial furent restaurés au 19e siècle.
Le clocher-porte, construit entre 990 et 1014, est formé d'un porche, d'une chapelle haute et de deux autres étages
La nef, bâtie vers 1025-30 s'élève sur deux niveaux avec des grandes arcades et des fenêtres hautes.
Parmi les chapiteaux romans, très restaurés au 19e siècle, il en reste 22 authentiques.
Les voûtes d'ogives, les chapiteaux hauts du vaisseau central le portail Sainte-Marguerite sont l’œuvre de l'architecte Christophe Garnard, en 1644-1646.
Le transept et les tours flanquant le chœur datent du 11e siècle.
Le déambulatoire du chœur gothique, construit vers 1145, est entièrement enveloppé par une série de profondes chapelles et les arcs-boutants sont parmi les plus anciens subsistant actuellement.




Le Quartier Châtelet Restauration de St Eustache


L'église de Saint-Eustache a été construite de 1532 à 1640, son plan est celui d'une cathédrale gothique, tandis que sa décoration est Renaissance.
L'édifice fut longtemps considéré comme une église royale grâce à sa proximité avec le haut lieu de la monarchie, le Louvre.
Ses dimensions: 33,5 m de haut, 100 m de long et 43 m de large
Son nom vient d'un général romain, converti au catholicisme. La nef réalisée au début du XVIIème siècle est la plus haute de Paris.
L'église Ste Eustache se trouve face au Forum des Halles en bordure du jardin des Halles.
Les travaux financés par Colbert, seront confiés à Charles David et François Petit.
La façade principale, inachevée, est démolie en 1754 et remplacée par une construction baroque due à l’architecte Hardouin-Mansart de Jouy en 1764, qui s'inspire du portail néoclassique de l'église Saint-Sulpice.
Une seule des deux tours prévues sera achevée.
Fermée de 1793 à 1795 durant la révolution française, elle est rendue au culte en 1803.Des travaux de reconstruction sont réalisés par Victor Baltard, en 1844 à la suite d'un incendie important.
Le mausolée de Jean-Baptiste Colbert en bronze et le marbre blanc et noir a été exécuté par Antoine Coysevox (1640-1720) d'après les dessins de Charles Le Brun




St Etienne-du-mont restauration de Baltard


L'église St-Etienne-du-Mont située au sommet de la montagne place du Panthéon a été reconstruite en 1491 sur le site de l'ancienne église, Sainte-Geneviève qui ne suffisait plus à accueillir le nombre croissant de paroissiens.
La châsse de Sainte Geneviève la patronne de Paris s'y trouve.
L'église est située derrière Le Panthéon non loin du Jardin du Luxembourg en face du lycée Henri IV, avec la tour Clovis, clocher de l'ancienne abbaye Sainte-Geneviève
Les étapes successives de sa construction expliquent les différents styles architecturaux que l'on retrouve dans cette église qui par ailleurs est la seule à avoir conservé un jubé à Paris (il en reste 9 en France).
Les voûtes de l'abside et le clocher sont construits en 1492, le cœur de style gothique flamboyant jusqu'au transept en 1537.
Vers 1540 le jubé, sera construit , est de style ogival pour les arcatures et de style Renaissance pour l'entablement, en 1580 les voûtes de la nef et le transept
La galerie qui entoure le chevet, ornée de vingt-quatre vitraux sera construite à partir de 1605
Enfin le clocher est surélevé en 1624 alors que le portail est construit en 1610.
Victor Baltard restaurera la façade de l'église entre 1861 et 1868.

A regarder

http://youtu.be/M_SJ8YHrg2U
http://youtu.be/Vd9i-yyxvIQ
http://youtu.be/eQCOpFH5f1A
http://youtu.be/gDzWR9VTBwE

A écouter

http://youtu.be/erAOx3EXV98 les forts des halles
http://youtu.be/7whXkifG_ms Dutronc
http://youtu.be/7SfkrvNVqMc sous les ponts de Paris
http://youtu.be/tBckAOJfkdA comme de bien entendu
http://youtu.be/UhWqBRJhYm4 la caissière du grand café



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Posté le : 13/01/2013 15:14
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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