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De Montpellier
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France ... suite L'Alsace-Moselle, qui était administrée par l'Allemagne lorsque la loi de 1905 est passée, n'est redevenue française qu'après la Première Guerre mondiale, et elle est toujours soumise au régime antérieur à la loi de 1905, c’est-à-dire le Concordat, qui prévoit un financement public de l'Église catholique, l'Église luthérienne, les Églises réformées et la religion juive. Les prêtres sont payés par l'État, les évêques sont nommés par le président de la République sur proposition du pape. D'autres parties du territoire français ne relèvent pas du régime mis en place par la loi de 1905 comme certaines anciennes colonies qui sont soumises au décret Mandel, du 16 janvier 1939.
Allemagne Au Moyen Âge, après les guerres qui ont suivi la Réforme, le principe cuius regio, eius religio (celui qui gouverne une région impose la religion à ses sujets) a divisé le Saint-Empire romain germanique en États souvent de petite taille, homogènes sur le plan confessionnel. Ce principe, rendu particulièrement complexe du fait des changements de frontières des États au début du XVIIIe siècle, a pris fin avec la chute de toutes les monarchies lors de la révolution allemande de 1918 et de la proclamation de la République de Weimar. Aujourd'hui, les Églises et l'État sont séparés, il n'existe pas de religion officielle, mais il existe une coopération dans beaucoup de domaines, particulièrement dans le secteur social. Les Églises et les communautés religieuses, si elles sont puissantes, stables et respectueuses de la constitution, peuvent obtenir le statut spécial de " orporation de droit public", qui permet aux Églises de prélever auprès de leurs membres un impôt appelé Kirchensteuer ,littéralement "taxe d'Église ", qui est collecté par l'État. Selon la constitution, l'instruction religieuse est une matière ordinaire enseignée dans les écoles publiques, dans la plupart des Länder. Elle est organisée par l'État, mais elle est également placée sous le contrôle de chacune des communautés religieuses. Les professeurs sont cependant formés dans les universités publiques. Les parents ou les élèves de plus de 14 ans peuvent décider de ne pas suivre ces cours de religion, mais la plupart des länder imposent alors, en remplacement, que les élèves suivent des cours d'éthique ou de philosophie. En 1997, il y a eu une importante polémique lorsque la cour constitutionnelle fédérale a jugé inconstitutionnelle une loi de Bavière imposant le crucifix dans chaque salle de classe. La Bavière l'a remplacée par une loi imposant toujours le crucifix, sauf si les parents d'élèves émettent une protestation formelle. Avec l'immigration et l'augmentation du nombre d'habitants musulmans, un débat est apparu sur la possible introduction d'un enseignement religieux islamique pour les élèves musulmans. Le gouvernement de certains länder (par exemple Berlin) a décidé de proposer l'instruction religieuse de l’islam dans les écoles publiques des quartiers ayant une population musulmane significative. Cette décision, qui pose le problème de la représentativité des associations chargées de l'enseignement religieux islamique, est fortement contestée, y compris dans la communauté musulmane.
Autriche En Autriche, le concordat de 1934 définit l'Église catholique comme préférée de l'État, bien que toutes les "communautés religieuses reconnues" bénéficient d'un certain soutien financier officiel (impôts). Le libre et public exercice de chaque culte est garanti par la Loi fondamentale de 1867. Toutefois, le crucifix est présent dans presque tous les hôpitaux, à la cour, dans les écoles et dans les administrations. La religion est du domaine du public et du privé, car il faut indiquer la confession sur presque tous les documents officiels.
Irlande En Irlande, la constitution est proclamée au nom de la Sainte-Trinité et la tradition catholique joue un rôle prépondérant dans la vie publique, même si l'Église et l'État sont théoriquement séparés.
Israël À très peu d'exceptions près, telles les lois relatives au mariage et au divorce, Israël est un État séculier. La tradition légale est plutôt l’English Common Law, que les règles talmudiques juives. Chaque citoyen, quelle que soit sa religion ou sa provenance nationale, jouit de pleins et égaux droits civiques. Ceci vaut bien sûr pour la minorité arabe et musulmane. Cependant, la minorité ultra-orthodoxe en Israël étant un élément incontournable dans presque chaque gouvernement de coalition, essaie d'augmenter son influence religieuse sur l'État. Ainsi, elle reçoit des financements étatiques pour les écoles religieuses, et d'autres avantages, tels que l'exemption de service dans les forces israéliennes de la défense. Israël offre également la citoyenneté automatiquement à n'importe quel juif souhaitant devenir un citoyen. De tels avantages sont considérés par beaucoup comme des privilèges discriminatoires et une violation du principe de séparation de l'Église et de l'État. On désigne généralement Israël comme "l'État juif", ce qui est souvent une source de confusion, car le terme "juif" se rapporte tout à la fois à la religion et à la nation. Les fondateurs d'Israël ont considéré le terme " juif" comme désignant la nationalité et par conséquent Israël peut être considéré comme " l'État juif" sur le seul plan de la nationalité seulement, comme l'Italie peut être décrite comme "État italien", la France comme "la République française" et ainsi de suite.
Japon Historiquement, le Japon a une longue tradition de la mixité des pratiques religieuses, entre le shintoïsme et le bouddhisme depuis l'introduction du Bouddhisme au VIIe siècle. Bien que l'empereur du Japon soit censé être le descendant direct d'Amaterasu, la déesse du soleil des shintoïstes, toute la famille impériale et presque tous les Japonais étaient bouddhistes tout en pratiquant également les rites religieux shintoïstes. D'ailleurs, dans toute l'histoire japonaise, les groupes religieux ne sont jamais réellement parvenus à exercer une véritable influence politique, comme cela a pu être le cas en Europe, et quand ils ont essayé, ils ont été violemment supprimés. Après la restauration sous l'ère Meiji, le Japon a essayé de transformer l'État sur le modèle de la monarchie constitutionnelle européenne moderne. Le bouddhisme et le shintoïsme ont été officiellement séparés et le shintoïsme est devenu une religion d'État à l'image de la position du christianisme dans la monarchie européenne. La constitution a spécifiquement prévu que l'empereur est " saint et inviolable" (Tennou ha shinsei nishite okasu bekarazu). Pendant la période de l'empereur Showa, le statut de l'empereur est toujours celui d'un dieu vivant (Arahito gami). Ceci a pris fin après la Seconde Guerre mondiale, quand la constitution actuelle a été rédigée (voir Ningen-sengen). L'article 20 de la constitution du Japon, rédigé en 1946 pendant l'occupation américaine et qui est toujours en vigueur, prévoit une séparation des organismes religieux et de l'État, tout en assurant la liberté religieuse : "Aucune organisation religieuse ne recevra le moindre privilège de l'État, et n'exercera aucune autorité politique. Aucune personne ne pourra être contrainte à participer à une célébration, un rite ou une pratique religieuse. L'État et ses organes s'abstiendront de dispenser toute éducation religieuse ou tout autre activité religieuse". Cependant, comme la CDU en Allemagne, le Japon a un parti politique d'influence religieuse, le Nouveau Kōmeitō proche du Sōka Gakkai.
Mexique Article détaillé : Lois de Réforme. En 1833 le président Valentín Gómez Farías voulut restreindre les droits des communautés religieuses – spécialement de l'Église catholique romaine. À sa suite, le président Benito Juárez mit en œuvre une série de dispositions appelées Leyes de Reforma (1859-1863) comme arrière-fond de la dite Guerra de Reforma. Ces lois établirent la "séparation de l'Église et de l'État", autorisèrent le mariage civil et établirent les registres civils, et confisquèrent les biens de l'Église.
Philippines Les Philippines ont un fort lien poltico-religieux. La plupart des partis politiques philippins défendent un point de vue religieux (musulman, chrétien, ou les deux). L'Église catholique y a une influence très forte, à laquelle s'opposent parfois violemment les musulmans des provinces du Sud.
Suède L'Église luthérienne et l'État se sont partiellement séparés en 1999. L'Église de Suède continue à avoir un statut spécial. Il est maintenant possible de déclarer une nouvelle religion mais elle n'aura pas le même statut spécial et la possibilité de rendre officiel administrativement des services comme les mariages et les enterrements. Cependant des efforts ont été effectués pour rénover les anciens statuts de l'Église de Suède. Les mariages peuvent être effectués par quiconque en ayant reçu l'autorisation.
Russie En Russie, entre la fondation de la Rus' de Kiev et l'arrivée au pouvoir des bolcheviks, les liens étaient très étroits entre la religion reconnue officiellement, l'Église orthodoxe russe et le gouvernement. Ces liens devinrent encore plus resserrés sous le tsar Pierre le Grand ; en 1721, le patriarche de Moscou était purement et simplement remplacé par un Saint-Synode, lui-même présidé par un délégué du tsar. Dès lors et jusqu'en 1917 l'Église orthodoxe russe était explicitement une section de l'État russe. Après la Révolution d'Octobre et la prise de pouvoir par les bolcheviques, le gouvernement de l'Union soviétique s'est beaucoup occupé des affaires religieuses, lui qui se définit comme théoriquement athée. Entre 1917 et 1922, les autorités soviétiques ont exécuté 28 évêques orthodoxes et plus de 1 000 prêtres. L'initiative prit fin en 1941 pendant la Seconde Guerre mondiale, mais cela ne fut pas la fin du contrôle de la religion par l'État soviétique, qui ne cessera qu'avec l'écroulement de l'Union soviétique. Les 9 octobre 1990 et 10 novembre 1990, le parlement russe a voté deux lois sur la liberté de conscience qui retirent à l'Église russe orthodoxe son statut d'Église d'État de Russie, ce que l'Union soviétique n'avait jamais fait explicitement. En 1997, cependant, le même parlement vote une loi restreignant les activités des organisations religieuses en Russie. Une liberté complète est garantie à toute organisation religieuse reconnue par le gouvernement soviétique avant 1985 : Église orthodoxe, judaïsme, islam, et bouddhisme
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2005; Débats et réflexion sur le renforcement de la loi sur la laïcité.(extraits journalistiques)
Aura-t-on célébré cette année là, avec le faste qui convient, le centenaire de la loi stipulant que la République française ne reconnaît, ni ne subventionne ni ne salarie aucun culte? Celle qui assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes avec des restrictions édictées dans l'intérêt de l'ordre public. En 1905, la France rompait avec la tradition européenne des concordats, par lesquels l'Etat reconnaît officiellement la religion. Elle passait au système américain, qui laisse les cultes organisés par l'initiative privée. C'était une révolution dans le régime ecclésiastique de la France. Il y a la séparation des Églises et de l'État au Mexique et aux États-Unis, mais ..... manifestement .... ça ne fonctionne pas comme "chez nous". Ces derniers sont mêmes des états religieux, puisqu'ils écrivent sur leurs billet de banque : "In god we trust" - "Nous croyons en Dieu." "Chez nous", ce libre exercice du culte, garanti par la loi, est la seule liberté publique à jouir de cette assurance dans le seul pays du monde à lui donner force de loi..... Article de Émile Poulat - Le Monde; 20/11/04
Pour ce qui est de l'Europe, notre Sénat à produit, en 2001, une intéressante étude comparative des législations en ce qui concerne le financement des communautés religieuse.
Il n'y a pas eu, pour la célébration du centenaire de la loi, de mission interministérielle comme ce fut le cas pour la loi de 1901. La séparation des Églises et de l'État en est pourtant la conséquence direct : Pour M. Waldeck-Rousseau, qui adhérait aux propos de M. Goblet, il fallait d'abord une loi sur les associations pour établir une base sur laquelle on pourrait légiférer. Et cette loi fut celle du contrat d'association de 1901 . Ce fût l'Académie des sciences morales et politiques qui fut chargée de cette célébration officielle. Elle a rempli sa tâche de façon remarquable : l'édition d'un livre et quatre colloques d'une grande tenue, dont les 130 contributions, environ (certaines inspirées- quand ce n'est pas plus - par ce site), constituent une base de données exceptionnellement riche. Il y a eu d'autres colloques, dans les universités et ailleurs (quelquefois avec des "emprunts" à ce site, par les intervenants). L'Académie, avec juste raison, n'a pas voulu organiser une dispendieuse fête de la laïcité. Je ne pense pas qu'une telle dépense, dans ce but, aurait impliqué, fait avancer la réflexion des milliers de gens qui n'ont pas assisté aux colloques. Il y avait toutefois diverses autres actions à mener pour rendre cette célébration populaire, en plus d'être élitaire; par exemple avec quelques unes des 36 000 communes .... Le ministère de l'intérieur, alors sous la responsabilité de M. de Villepin, ayant demandé aux préfets d'organiser des célébrations dans chaque département, avait produit une exposition (avec la collabaration du Centre Historique des Archives Nationales) dont on peut voir les éléments sur le net. Une chose dont je suis convaincu à défaut d'en être sûr, c'est que cette célébration, qui a malgré tout manqué de brillant, aurait été plus discrète encore si l'affaire des signes religieux trop voyants à l'école n'avait défrayé les passions dans l'année 2004.
Comme pour la loi sur les associations, les départements d'Alsace-Moselle n'appliquent pas la loi de 1905 : Ces territoires étaient sous juridiction allemande à cette date là. Après 1870, l'Empire allemand a conservé le Concordat napoléonien et les populations n'ont pas voulu changer leurs habitudes après 1918. C'est leur droit . ... mais ...... Et on oublie presque toujours de citer la Guyane ! Le culte catholique, et lui seul, depuis une ordonnance de Charles X de 1828 , est placé sous la haute autorité du gouverneur et l'autorité religieuse d'un supérieur ecclésiastique. Il émarge au budget public. La départementalisation, faite en 1946, n'a pas modifié ce statut. Mayotte, qui vient de rejoindre nos départements, a un statut encore plus particulier puisque les Mahorais peuvent garder un statut personnel dérogatoire au code civil, et voir toutes les affaires juridiques et administratives gérées par les cadis musulmans.
-La célébration du centenaire de la séparation des Églises et de l'État, acte où la France, contrairement à la législation sur les associations, fut pionnière, aurait pu, peut-être, aider des pays à s'affranchir des fanatismes religieux et des tyrannies théocratiques. C'est, en ce début du XXI° siècle, un débat en Grèce (où, sous pression des institutions européennes, la religion des citoyens ne figure enfin plus sur la carte d'identité), au Québec (regarder également), en Belgique , au Portugal (regarder également) et nous pourrions ainsi aider ces pays dont trois sont membres de la communauté européenne. Nous ne manquons pas de liens amicaux avec le troisième. Nous ne manquons pas non plus de liens avec de nombreux autres pays où les débats vont devenir de plus en plus violents ; tant que ce ne seront que des débats ...
-Marc Ferro, dans son remarquable ouvrage "Histoire de France" aux éditions Odile Jacob en 2001, consacre une chapitre sur "Le génie de la guerre civile" et décrit ainsi l'anticléricalisme : L'anticléricalisme est un vieux sentiment, même si le terme n'apparaît explicitement qu'en 1852 pour stigmatiser la caution donnée par l'Église au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Ce sentiment est une réaction contre le cléricalisme, c'est-à-dire l'obstination des papes et du clergé à subordonner la société civile à la société religieuse, à vouloir étendre à la société politique les règles et méthodes de cette Église, à utiliser des armes spirituelles à des fins temporelles, à se servir du pouvoir politique pour imposer sa vision morale, individuelle ou collective. Sous une forme ou sous une autre, ce cléricalisme a plusieurs siècles d'épaisseur, et ses opposants avec lui. Pour l'anticlérical, la religion doit être une affaire privée. C'est à la loi, juge l'anticlérical, qu'il revient de contenir la volonté de domination de l'Église. Car l'Église menace l'État, qu'elle soit elle-même un État dans l'État, ou qu'elle prétende juger ses actes en dépit des décisions du suffrage universel. Elle menace aussi l'unité de la nation, au XX° siècle par exemple, en encourageant l'autonomisme alsacien, ou les mouvements d'indépendance des peuples colonisés; surtout, en 1914-1918, la papauté manifeste sa sympathie aux Habsbourg catholiques, contre les Républiques laïques, c'est-à-dire la France et l'Italie; en 1940, l'Église tire avantage du malheur qui frappe la patrie. Enfin, l'anticlérical juge que l'Église enrobe les valeurs de la famille dans les valeurs religieuses. Sa passion évangélisatrice peut la conduire à enlever des enfants juifs pour les baptiser en secret et les élever religieusement: telle l'affaire Mortara en 1858 et l'affaire des enfants Finaly, en 1953. - Ainsi jugent les anticléricaux, il faut se méfier de toutes les tentatives de l'Église de faire patte de velours: on l'a vérifié en 1852, quand elle a trahi ses élans généreux de février 1848 ; et encore après 1930, quand finalement, en dépit de son ralliement à la République, ses dirigeants soutiennent le maréchal Pétain qui l'a abolie. "Tôt ou tard, le masque tombe."
-En 1882, le député Jules Roche dépose une proposition de loi tendant à la sécularisation des biens des congrégations religieuses, des fabriques, des séminaires, des consistoires et de la séparation de l'Église et de l'État. Il écrit dans son exposé des motifs : « L'Église est un État, c'est-à-dire une vaste société dirigée par un pouvoir public organisé, un corps politique ayant ses lois propres, ses fonctionnaires vigoureusement hiérarchisés et d'un dévouement sans borne, son budget aux mille sources, ses corporations thésaurisantes qui absorbent toujours et ne rendent jamais, son souverain tout puissant obéi par-dessus les frontières; et ce formidable pouvoir est en contradiction irréductible avec les principes essentiels de la société moderne. (.,.) Contre lui, la France n'est pas moins en état de légitime défense qu'elle le serait contre tout autre empire en guerre déclarée » Mais, pour anticléricaux qu'ils soient, tous les républicains n'étaient pas (encore), à cette date, systématiquement partisans de la séparation complète de l'Église d'avec l'État et de la dénonciation du Concordat . Comme l'ambassadeur Paul Cambon, ils ne considéraient pas ce dernier comme un avantage fait à l'Église catholique, mais au contraire comme un traité destiné à limiter l'autorité, les entreprises, la richesse, la liberté de l'Église catholique. Pour eux, ce traité était nécessaire puisque l'Église obéit à un chef étranger avec lequel on ne peut s'entendre que par une convention. Et de fait, l'Église n'acceptait de bon cœur que les clauses avantageuses et regimbait contre les clauses onéreuses ; il fallait donc que l'État ait les moyens de l'empêcher de regimber ! - Pour eux, les Français, même s'il ne s'étaient jamais soumis de bon cœur à l'influence du clergé, avaient toujours tenu à leur clergé ; pour preuve la facilité extraordinaire, le plaisir même avec lequel ils avaient accepté le Concordat après 10 ans d'interruption de vie religieuse et 80 ans de libre pensée à outrance. Ces républicains là redoutaient la pleine liberté d'association religieuse et d'instruction publique. Ils craignaient qu'alors le territoire ne soit dévoré en moins de 50 ans par les congrégations religieuses. Ils furent ainsi d'ardents défenseurs des lois Ferry sur la laïcisation de l'enseignement, des lois Goblet sur la laïcisation des enseignants et des multiples textes qui, jusqu'à celui du 1er juillet 1901, permirent l'interdiction et l'expulsion des congrégations. Contrairement à ce qu'on a lu dans la presse depuis 2002, cette loi n'est pas celle de la laïcisation. La laïcité de l'État a commencé avec la Révolution française par la laïcisation de l'État civil , mais il y a eu bien d'autres évènements, par exemple : ---suppression, le 8 juin 1880, de l'aumônerie militaire instituée en 1874 ; -suppression, le 12 juillet 1880, sauf pour les fonctionnaires, du repos dominical institué en 1814 , remplacé en 1906 par le repos hebdomadaire; ----- -allègement des honneurs militaires rendus au saint sacrement; -suppression, le14 août 1884, des prières publiques à la rentrée des Chambres -suppression de la messe du Saint Esprit - présence obligatoire - à la rentrée des Cours et des Tribunaux (14 décembre 1900) ; -loi municipale du 5 avril 1884 et ses incidences religieuses; -loi Naquet rétablissant le divorce le 27 juillet 1884 ; -loi sur la liberté des funérailles et l'appréciation des dernières volonté les défunts (15 novembre 1887) (Des sociétés de Libre Pensée militaient en ce sens depuis plusieurs années en créant des associations) ; -une loi de 28 décembre 1904 enlève aux fabriques le monopole des inhumations ; -lois militaires de 15 juillet 1899 et 24 mars 1905 ("les curés sac au dos"); -suppression du traitement des aumôniers des hôpitaux et hospices relevant de l'Assistance publique (1883) -laïcisation progressive, de 1878 à 1891, des hôpitaux de Paris; -suppression des religieuses infirmières dans les hôpitaux de la Marine (11 novembre 1903), puis dans tous les hôpitaux militaires (1er janvier 1904) ; -circulaire du ministre de la Justice ordonnant l'enlèvement des crucifix dans les prétoires de tous les tribunaux (1er avril 1904)... C'étaient des "réformes opportunes", faites par des gouvernements "opportunistes", à l'image de Gambetta qui, tout en écrivant la séparation des Église et de l'État dans le programme républicain de 1869, n'en fit rien quand il fut président du conseil.
Mais la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican et la dénonciation du Concordat étaient une autre affaire ...... ! En admettre la possibilité, l'obligation, a nécessité un long cheminement de pensée pour qu'il se trouve une majorité pour les voter. Toujours selon l'ambassadeur Paul Cambon, il a fallu l'affaire Dreyfus qui, "pendant dix ans a partagée la France comme au temps des guerres de religion, toutes les passions se sont déchaînées, .......... , la propagande anti-militariste a fait du chemin et comme le parti conservateur et catholique s'était jeté dans la mêlée, on a fait la loi des congrégations (loi de 1901 sur les associations) et la séparation de l'Église et de l'État".........
En consultant la chronologie des actes parlementaires ayant conduits au vote de la loi de séparation des Églises et de l'État, vous vous rendrez compte que c'était une vieille histoire.
Depuis l'avènement de la troisième République, tous les ans - ou presque - lors du vote du budget, les anticléricaux soulevaient les problèmes posés par les relations de l'église catholique avec l'État, demandaient la suppression de celui des cultes, avec l'abrogation du Concordat. Les présidents du conseil venaient défendre cet accord. Il sera surprenant de constater que l'un des plus ardent défenseurs de ce dernier fut .... M. Combes !!! Ce qui ne l'empêcha pas de supprimer les congrégations enseignantes. Mais cette loi de séparation qu'on lui attribue - à tort - est d'initiative parlementaire; elle a été faite malgré lui et peut-être même contre lui! Il est extrêmement remarquable que la précédente année, devant le parlement précédent, son prédécesseur, M. Waldeck-Rousseau, qui était tout aussi favorable au Concordat pour des raisons politiques, avait employé des arguments politiques et prévenu que, si à l'avenir, on voulait la séparation des Églises et de l'État, il faudrait user d'arguments politiques ; c'est à dire s'entourer de toutes les précautions pour réussir à coup sûr ! Peut-on dire que c'est par hasard, par miracle que la loi a pu être votée ? Les députés ont fini par admettre qu'il fallait enfin aborder le problème et ont nommé une commission. La lenteur du travail des commission était proverbiale et toutes n'aboutissaient pas à la rédaction d'un rapport. Et quand le rapport était déposé, les projets pouvaient rester à l'état de projet pendant des années et même être enterrés pour toujours. Sous la constitution de la III° République, ne pouvaient aboutir que les projets d'initiative gouvernementale ou les projets d'initiative parlementaire que le Gouvernement avait fini par faire siens sous la pression de l'opinion publique. Par chance, Monsieur Combes disait de lui-même "qu'il n'était pas de ces chefs de Gouvernement qui ont la prétention d'entraîner des majorités après eux ; mais au contraire, qu'il se laissait guider par la majorité républicaine". Et la majorité républicaine attendait depuis si longtemps l'occasion de séparer les Églises de l'État ..... Monsieur Combes n'accepta que le fait accompli; la commission travailla avec lenteur donc, mais avec obstination. Le vrai maître d'œuvre en fut le rapporteur, un "jeune" député du nom d'Aristide Briand ; mais il a fait par la suite tellement d'autres choses ... Il déposa son rapport qu'il défendit avec ferveur et obstination, portant ainsi la loi à bout de bras; sa loi ?
-Les débats auxquels se sont livrés les parlementaires, en 1905, s'ils furent presque courtois, n'en furent pas moins passionnés. Ils faut dire que pendant les trente années précédentes, tout avait déjà été dit lors du vote du budget des cultes ... dont on demandait la suppression !
-Le point de vue que Joseph Caillaux développa dans ses mémoires , parues en 1942, est loin d'être inintéressant. -Un point de vue "officiel" a été rédigé en 2000 par M. Roger Fauroux, pour le Haut Conseil à l'Intégration, concernant l'Islam en France.
Mais, comme l'a écrit M. André DAMIEN,
"La loi de séparation est une date fondamentale dans l’histoire de la laïcité, non pas telle que l’avaient conçues ses auteurs, mais telle qu’elle est devenue au fur et à mesure de sa mise en application, notamment dans la jurisprudence du Conseil d’État et grâce à la reprise des relations diplomatiques entre l’Église catholique et l’État français. Si imparfaite qu’elle soit et si détournée qu’elle fut de ses buts originaires, elle aboutit en effet à créer en France et par la voie de contagion dans tout l’Occident une notion de laïcité qui non seulement permet la liberté de croyance mais garantir également la liberté des non-croyants et des athées. La loi de 1905 est plus révolutionnaire que ses auteurs s’en était doutés : elle met fin à des millénaires de croyances obligatoires qui contraignaient, et le cas échéant sanctionnaient, les incroyants ou les adeptes des religions non admises par l’État.".........
Depuis octobre 2002, il y a déjà eu plusieurs articles dans les journaux. Les uns pour réclamer la modification, voire la suppression de la loi, les autres pour affirmer qu'il ne faut surtout pas y toucher. On se croirait revenu au début du XX° siècle où il y avait exactement le même type d'affrontement vis-à-vis du Concordat.
Le thème du religieux apparaît dans la Constitution européenne étudiée par la Convention présidée par M. Giscard d'Estaing. La mention de Dieu a été évitée parce que c'est un thème qui faisait l'objet de vives controverses. Un geste a été fait en faveur de ceux qui voulaient inscrire les "valeurs" religieuses dans le texte. Le préambule de la Constitution invoque donc les "héritages culturels religieux et humanistes de l'Europe" mais précise que "les valeurs ( de ces héritages) sont toujours présentes dans son patrimoine" La formule du "patrimoine spirituel" a été adoptée pour obtenir un consensus. Les évêques français s'y sont résignés. Monseigneur Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, a déploré cette réticence à admettre notre héritage religieux. "Ce n'est une offense pour personne, dit-il, y compris les gens parfaitement athées, de reconnaître ce patrimoine comme fondateur." Il a donc déploré cette amnésie tout en redoutant qu'on touche à la loi de 1905 : " Ce serait, a-t-il ajouté, ouvrir la boîte de Pandore."
Dans le traité d'Amsterdam, il y a eu une déclaration n° 11 relative au statut des églises et des organisations non confessionnelles : "L'Union européenne respecte et ne préjuge pas le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les Églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres. "L'Union européenne respecte également le statut des organisations philosophiques et non confessionnelles." Elle est devenue les deux premiers alinéas de l'article I-52 du Traité constitutionnel. Mais un troisième alinéa du même article a précisé: "Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l'Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces Églises et ces organisations." "On peut craindre que d'avoir mis dans le droit ce qui n'était que d'un usage courant, à savoir le dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Églises et les organisations non confessionnelles, pose pour l'avenir des questions redoutables. Il ne s'agit plus de consulter dans un processus informel diverses instances de la société civile, mais d'un dialogue institutionnalisé et obligatoire, dans lequel les croyances structurées dans les grandes Églises ou les sectes activistes pourraient éclipser la diversité réelle des convictions des groupes démocratiques représentatifs " (Les idées en mouvement/n° Hors Série N° 6 ) Est-ce que cela empêcherait une séparation des Églises et de l'Union européenne ? J'ai vu à Varsovie, en 2002, des manifestations contre l'adhésion de la Pologne à une Europe "sans Dieu" ; elle l'a fait quand même (cette manifestation était caricaturale vu le peu de nombre qu'elle avait réuni, mais comme toute caricature, c'était l'exagération d'une réalité). La Pologne, comme l'Espagne, l'Italie et l'Irlande ont réclamé que le préambule de la Constitution se réfère au christianisme. Pour l'Italie et L'Irlande, je comprends. Pour la Pologne qui s'est construite avec une très forte minorité juive anéantie par les nazis , comme pour l'Espagne qui a vécu des siècles avec ses arabes et ses juifs avant qu'Isabelle la catholique ne les chasse définitivement en 1492, je redoute un refus du passé ; et ce refus a des relents douteux ...
Bibliographie
La loi de séparation de 1905 ou l'impossible rupture par Mathilde Guilbaud. La laïcité : débats 100 ans après la loi de 1905 Dossier d'actualité de la Documentation française. Chronique d'un divorce annoncé. Tous les textes officiels et beaucoup d'articles des journaux de l'époque Le discours d'Allard lors de la séance du 10 avril 1905 Jean-Marie Mayeur, La Séparation de l'Église et de l'État, Paris, Colin, Collection « archives Julliard », 1998, rééd. avec compléments, Éditions de l'Atelier, 2005. Jean Baubérot, Laïcité 1905-2005, entre passion et raison, Le Seuil, Paris, 2004, 280 p., (ISBN 9782020637411). André Damien, Yves Bruley, Dominique de Villepin et Jean-Michel Gaillard, 1905, la séparation de l'Église et de l'État : Les textes fondateurs, Librairie Académique Perrin, Paris, 2004. Maurice Larkin, L'Église et l'État en France, 1905 : la crise de la séparation, Privat, Toulouse, 2004, 283 p., (ISBN 9782708956162). Jean Sévilla, Quand les catholiques étaient hors la loi, Paris, Librairie Académique Perrin, 2005, 332 p., (ISBN 2-262-02196-1) Jean-Paul Scot, L’État chez lui, l’Église chez elle : comprendre la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'État, Paris, Seuil, Seuil, 2005, 389 p., (ISBN 9782020689175). Jean-Michel Ducomte, La Loi de 1905. Quand l'État se séparait des Églises, Toulouse, Milan, collection « Les Essentiels », 2005. Max Tacel, Restaurations, révolutions, nationalités (1815-1870), Paris ; Milan ; Barcelone, Masson, 1990, 318 p., (ISBN 9782225842597). Francis Démier, La France du xixe siècle : 1814-1914, Paris, Seuil, 2000, 602 p., (ISBN 9782020406475). Marc Villemain, L'Esprit clerc : Émile Combes ou le chemin de croix du diable, Paris, Fondation Jean-Jaurès, 1999, 152 p., (ISBN 9782910) -"Notre laïcité publique" d'Émile Poulat, avec lequel j'ai collaboré pour "Scruter la loi de de 1905" - "La séparation des églises et de l'État" de Jean-Marie MAYEUR édité en 1991 aux Éditions Ouvrières . - "La France dans la tourmente des Inventaires ; La séparation des Églises et de l'État" de Jean-Michel DUHART aux éditions Alan Sutton. -En 2005, de nombreux ouvrages sont également parus. Je tiens à signaler l'ouvrage collectif de l'Institut de Recherche et d'Étude de la Libre Pensée dont le contenu est très complémentaire à ce que j'ai mis sur ce site. -Quant à l'Académie des Sciences Morales et Politique qui est en charge du centenaire officiel , elle a publié une intéressante Histoire de la "laïcité à la française"
Lu sur les forums de quotidien Avis de Français sur la séparation de l'église et de l'état --------------------------------------------------------- La, séparation de l'église et de l'Etat doit rester intouchable" Par L' EXPRESS.fr, publié le 05/04/2011 à 07:00, mis à jour à 09:04 ------------------------------------------------------------ "Il n'y a pas de dogme, il n'y a pas de tabou. D'ailleurs, la loi de 1905 a déjà été amendée à de multiples reprises. Attention, ce n'est pas une loi sur la laïcité, c'est une loi sur les biens cultuels. Il faut réformer particulièrement l'article qui punit ceux qui veulent obliger quelqu'un à exercer un culte ou qui interdit à un individu d'exercer son culte. Revisitons cet article pour voir comment doit être valorisée cette formidable valeur qui est le socle de la laïcité et qui s'appelle la tolérance." (Christophe Barbier) ---------------------------------------------------------------------------- 1. Evoluer, oui. Mais on ne touche pas aux fondamentaux
------------------------------------------------------------------------ afp.com/Eric Cabanis Le principe de séparation de l'Etat et des religions doit rester éminemment figé et intouchable. Le reste doit pouvoir suivre l'évolution de la société.... (Dynasoar) ------------------------------------------------------------ 2. On ne modifie pas une loi utile à des fins électorales ------------------------------------------------------------------- Non! Pourquoi toucher à une loi qui a fait ses preuves? Tout simplement pour l'actualiser à une situation politique et électorale... Comme toute loi, celle-ci a son étendue et ses limites. Soyons citoyens: la différence est nécessaires pour progresser. Si on la porte comme un drapeau c'est la régression assurée. (Ouimaisnon) ------------------------------------------------------------------ 3. Mettre fin au concordat d'Alsace-Moselle ----------------------------------------------------------------- Comme les autres commentateurs, je suis pour une réforme de cette loi de 1905... en la durcissant ! L'appliquer pleinement serait déjà un bon début. J'attends d'ailleurs avec intérêt les propositions de M. Mélenchon sur ce sujet. Par exemple, il souhaite que le concordat d'Alsace-Moselle soit supprimé. Il serait temps! Il paraît que tous les citoyens français sont égaux? Eh bien, ce n'est pas le cas à cause de ce concordat qui ne devrait plus exister depuis longtemps... (Anate) ----------------------------------------------------------- 4. Aucun financement public pour les religions ------------------------------------------------------------- La loi de 1905 existe, il faut, à mon avis, l'appliquer voire même la préciser, et ce de façon stricte. Quelles que soient les religions, les lieux de cultes doivent être appropriés, financés, entretenus, par les fidèles locaux, pas d'intervention externe. S'il y a de l'argent public à dépenser, il y a des actions plus urgentes à financer. Le progrès social ne viendra pas des cultes quels qu'ils soient. A ce jour, je n'ai pas vu les prières résoudre quoi que ce soit. Alors les cultes oui, dans un stricte limite dans ses lieux, expressions externes etc... Consacrons l'énergie et les finances au concret. (arthur56) -------------------------------------------------------------- La loi de 1905 doit évoluer… Depuis 1905, après plus de cent années, les neurosciences ont permis de comprendre le fonctionnel du cerveau et notamment le rôle des neurotransmetteurs -que sont la dopamine et la sérotonine- lesquels sont les vecteurs, par leurs excès de production, des sensations de fusion avec l’au-delà, et à l’extrême des symptômes hallucinatoires qui affectent nos malades dits « schizophrènes ». On comprend alors que la schizophrénie -maladive ou non- avec les croyances déclinées « culturellement » en religions font un unique couple. Eradiquons les religions. Ce n’est pas compliqué de comprendre que lorsque l'on entend des voix, on n'est pas prophète mais schizophrène ; et c'est rétroactif... Et que la réponse aux angoisses générées par les manifestations hallucinatoires, ce sont les délires d’imagination bien généralement de « type mystique » dont l’illusion de pseudo-délivrance à cette souffrance passe par des restrictions, des contraintes et des interdits de vie. Une maladie sans frontières, laquelle alimente toutes les religions. Mais à qui l’a-t-il dit : http://champion20--- ------------------------------------------ separation de l'eglise,la mosquee , la synagogue de l'etat = laicite - il faut faire avec les religions "nouvelles " - le reste n'est que respect des lois republicaines - quant a l'ostentatoire en particulier vestimentaire , on peut en parler car il depasse le cadre des religions et releve plutut du respect de l'individu pour les libertes individuelle --------------------------------------------------- separation de l'eglise,la mosquee , la synagogue de l'etat = laicite - il faut faire avec les religions "nouvelles " - le reste n'est que respect des lois republicaines - quant a l'ostentatoire en particulier vestimentaire , on peut en parler car il depasse le cadre des religions et releve plutut du respect de l'individu pour les libertes individuelles - ---------------------------------------------------------------- ammisid - 10/04/2011 13:31:42 separation de l'eglise,la mosquee , la synagogue de l'etat = laicite - il faut faire avec les religions "nouvelles " - le reste n'est que respect des lois republicaines - quant a l'ostentatoire en particulier vestimentaire , on peut en parler car il depasse le cadre des religions et releve plutut du respect de l'individu pour les libertes individuelles - ------------------------------------------------------ gaynoel - 07/04/2011 10:45:19 devrait rester intouchable devrait on dire, l'état contribue beaucoup trop aux travaux des lieux de culte catholique, ce devrait être uniquement les croyant et le pape qui devraient mettre la main à la poche pas les autres contribuables, (musulmans, juifs, asiatiques) qui n'en ont rien à faire de ces lieux là. -------------------------------------------- Alicia Crépon - 05/04/2011 18:14:23 Cher ami La folie s’est emparée d’une partie de l’humanité et ce qu’il font n’est pas à court d’insanité morale. Nous perdons notre bataille contre le terrorisme parce que nous manquons notre cible. Nous devons atteindre tout le monde et leur faire savoir que le terrorisme n’est que le symptôme du vrai problème qui est l’idéologie qui se trouve derrière. Nous avons besoin de votre aide. Lisez la “lettre à l’humanité” qui suit et si vous êtes d’accord, envoyez la à tout le monde dans votre carnet d’adresse en leur demandant de faire de même. Envoyez aussi une copie à vos politiciens et aux journalistes de votre pays. Tout le monde doit entendre ce message. Sincèrement votre, Ali Sina ________________________________________
Une lettre à l’humanité Cher compagnon humain, Aujourd’hui, l’humanité fait face à un défi. Des atrocités sans nom sont commises tous les jours. Il y a une force du mal qui s’emploie à nous détruire. Les agents de ce mal ne respectent rien; pas même la vie des enfants. Chaque jour, il y a des bombardements, chaque jour, des innocents sont tués. Nous pensons être impuissants face à ce mal, mais en réalité nous ne le sommes pas! Sun Zi, un ancien sage chinois disait “Connais ton ennemi et tu seras victorieux” Connaissons-nous notre ennemi? Si ce n’est pas le cas, nous sommes condamnés. Le terrorisme n’est pas une idéologie, c’est une arme; mais les terroristes tuent pour une idéologie qu’ils appellent l’Islam. Le monde entier, musulman et non-musulman clame que les terroristes ont détourné une “religion de la paix” et que l’Islam n’appelle pas à la violence. Qui a raison? Est-ce que les terroristes comprennent mieux l’Islam ou est-ce ceux qui prétendent que l’Islam est une religion de paix? La réponse à cette question est la clé de notre victoire, et ne pas trouver cette clé fera notre perte. La clé est dans le Coran et dans l’histoire de l’Islam Ceux d’entre nous qui connaissent l’Islam savent que la connaissance de l’Islam par les musulmans est variable...
Lire le texte de la loi -> http://www.loree-des-reves.com/module ... ost_id=1864#forumpost1864
http://youtu.be/1vPXn3_4dYM http://youtu.be/ddkote9svzI http://youtu.be/UKeKRzIpl6Y http://youtu.be/SEOeQdt1MWY
http://youtu.be/nFxnhNDVbgY
Posté le : 09/12/2012 14:59
Edité par Loriane sur 16-12-2012 14:00:03 Edité par Loriane sur 16-12-2012 14:03:19
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