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De Montpellier
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Le 15 décembre 1890, meurt, Sitting bull, chef sioux Dakota qui défendait ses terres,
il meurt sous les balles des envahisseurs "blancs" et par sa mort il emporte le grand espoir du peuple amérindien, dépossédé de ses propres terres, de retrouver un jour la liberté et leurs droits.
Sitting Bull, un homme-médecine "medecine-man", un sage, Tatanka Iyotake, un "saint-homme" et chef indien de la tribu des Sioux Hunkpapas Lakota, il est le personnage de l'histoire de la persécution des amérindiens dont le souvenir reste le plus vif dans l'esprit de nos contemporains. Célèbre chef indien, il né le 31 mars 1831, près de la région de Grand River, dans le territoire Dakota. Il ressentit très tôt l'invasion des terres indiennes par les colons américains. Il attendit 1863 pour se joindre à la résistance, à la suite du massacre de chasseurs Hunkpapa par des colons. Reconnu chef de la Nation Sioux Teton en 1867, il s'allia avec Crazy Horse et Gall afin de protéger les droits des tribus, surtout après la signature du Traité de Fort Laramie en 1868 En 1876, Gall, Crazy Horse et Sitting Bull attaquèrent successivement le général Custer à Little Bighorn, qui venait pour "protéger" les colons chercheurs d'or avec ses troupes. Cette attaque américaine violait clairement les termes du traité, mais Sitting Bull dû tout de même s'enfuir au Canada pour éviter les représailles.
Membre de la bande Hunkpapa, Sitting Bull fait partie du peuple des Sioux Teton, appelés aussi Sioux Dakota. Il participe à sa première expédition guerrière dès l'âge de 14 ans et s'attire bientôt une réputation de combattant intrépide. Il devient le chef de la puissante société de guerriers Strong Heart et, par la suite, est membre des Silent Eaters, groupe d'élite chargé de veiller au bien-être de la tribu. Devenu chef de tribu, Sitting Bull contribue à étendre le territoire de chasse des Sioux vers l'ouest jusque dans les terres des Shoshone, des Crow, des Assiniboin et d'autres ethnies indiennes. Sa première échauffourée avec des soldats blancs survient en juin 1863 lorsque l'armée américaine lance des représailles contre les Santee, ou Dakota de l'Est, qui ont massacré des Blancs au Minnesota, massacre auquel les Teton n'ont pourtant pas participé. Pendant les cinq années qui suivent, il est souvent en conflit avec l'armée, qui envahit le territoire de chasse des Sioux et ravage l'économie indienne. En 1866, il devient le principal chef des Sioux du nord et est secondé par Crazy Horse, le chef des Oglala. Respecté pour son courage et sa sagesse, Sitting Bull devient le chef principal de la nation Sioux vers 1867.
En 1868, les Sioux acceptent de faire la paix avec le gouvernement américain sur la base du second traité de Fort Laramie, qui garantit aux Sioux une réserve dans l'actuel sud-ouest du Dakota du Sud. Mais suite à la découverte d'or dans les Black Hills au milieu des années 1870, une multitude de prospecteurs blancs envahit les terres octroyées aux Indiens par le traité. À la fin de l'année 1875, les Sioux qui ont résisté aux incursions des Blancs sont sommés de retourner dans leur réserve au 31 janvier 1876 sous peine d'être considérés comme hostiles aux États-Unis. Même si Sitting Bull avait été prêt à obéir, il n'aurait pas pu déplacer dans les temps impartis son village d'environ 400 kilomètres dans un froid glacial.
En mars 1876, le général George Crook part en guerre contre les Indiens déclarés hostiles. Sitting Bull réplique en convoquant les Sioux, les Cheyenne et certains Arapaho à son campement dans les collines du Montana. Après avoir contraint les troupes de Crook à battre en retraite lors de la bataille de Rosebud le 17 juin 1876, les chefs indiens déplacent leur campement dans la vallée de la rivière Little Bighorn. Sitting Bull accomplit alors la danse du Soleil et s'inflige des mortifications pour entrer en transe. Revenu à lui, il rapporte avoir vu des soldats tomber dans le campement comme des sauterelles tombant du ciel. Sa prophétie s'accomplit le 25 juin 1876, lorsque le colonel George Armstrong Custer arrive dans la vallée à la tête du 7e régiment de cavalerie et est anéanti avec tous ses hommes lors de la bataille de Little Bighorn.
Le choc que cette défaite provoque chez la population blanche incite le gouvernement américain à accélérer la campagne de répression militaire. Malgré les succès tactiques qu'ils obtiennent contre les troupes américaines, les Sioux ne sont évidemment pas parvenus à gagner la guerre. Ils se nourrissent en effet essentiellement de bison, animal qui, repoussé par les incursions des Blancs dans son habitat, disparaît rapidement des plaines au cours des années 1870. La faim pousse ainsi de plus en plus de Sioux à se rendre et Sitting Bull se sauve au Canada avec ses derniers partisans en mai 1877. Mais le gouvernement canadien refuse de nourrir un peuple qui possède une réserve de l'autre côté de la frontière. Voyant ses partisans l'abandonner peu à peu, Sitting Bull, tiraillé par la faim, finit lui aussi par se rendre en 1881. À partir de 1883, il vit à l'agence indienne de Standing Rock, où il tente en vain de s'opposer à la vente des territoires sioux. Cherchant à se débarrasser de lui, l'agent de la réserve l'autorise en 1885 à rejoindre le spectacle de Buffalo Bill, le Wild West Show. Sitting Bull s'attire ainsi une renommée internationale.
En 1889, l'essor du mouvement religieux de la danse de l'esprit, qui annonce l'arrivée d'un messie indien venu chasser les Blancs et rétablir les anciennes traditions indiennes, accroît l'agitation qui règne déjà chez les Sioux, toujours tiraillés par la faim et la maladie. Par mesure de précaution, la police indienne et l'armée sont envoyées pour arrêter les meneurs. Sitting Bull est alors tué près de Grand River le 15 décembre 1890 tandis que ses guerriers tentent de le sauver. Il est enterré à Fort Yates, mais sa dépouille sera déplacée en 1953 à Mobridge, dans le Dakota du Sud, où une stèle de granit marque l'emplacement de sa tombe.
Le chant qui suit à été chanté par Sitting Bull alors qu'il se rendait aux autorités après le combat contre le général Custer: Un guerrier J'ai été Maintenant C'est terminé Un moment difficile S'annonce.
iki'cize waon'kon wana' hena'la yelo' iyo'tiye kiya' waon'
Plusieurs raisons à cela, mais la principale est peut-être qu'il fut un des leader du peuple Sioux lors de la bataille de Little Bighorn qui vit la défaite du Général Custer en 1876. Il vint aussi en Europe avec le Wild West Show de Buffalo Bill. Après un hiver particulièrement rude en 1881, Sitting Bull et ceux qui étaient toujours avec lui se rendirent finalement à l'armée américaine. Il fut emprisonné pendant 2 ans, avant d'être envoyé à Standing Rock Reservation en 1883. En 1885, il fut relâché et autorisé à rejoindre la troupe de "Buffalo Bill Wild West", où il resta 4 mois, pour des tournées à travers l'Europe. A son retour aux USA il revint à "Standing Rock".
Le 15 décembre 1890 une quarantaine d'agents de la police indienne, des Lakotas, pénétrèrent chez Sitting Bull, dans la réserve Sioux de "Standing Rock Reservation". Au cours d'une bousculade un coup de feu éclata. Touché d'une balle à la tête, Sitting Bull s'écroula, mort.
Il mourut d'un coup de feu tiré par un membre de la police indienne, peu avant le massacre de Wounded Knee. Les circonstances exactes de sa mort sont troubles mais toujours est-il qu'un grand espoir pour le peuple amérindien est mort avec lui.
Sitting Bull a été enterré à Fort Yates dans le Nord Dakota, puis transporté en 1953 à Mobridge, Sud Dakota.
Voici quelques extraits de discours de ce grand personnage...
"Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre exisence ; c'est pouruoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre. Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous aons maintenant affaire à une autre race_petite faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propres usages et se baricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage. Nous ne pouvons vivre côte à côte." (Discours prononcé en 1875)
"Quel traité le blanc a-t-il respecté que l'homme rouge ait rompu ? Aucun. Quel traité l'homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté? Aucun. Quand j'étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levait et se couchait sue leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat. Où sont aujourd'hui les guerriers ? Qui les a masscrés ? Où sont nos terres ? Qui les possède ? Quel homme blanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ? Pourtant ils disent que je suis un voleur. Quelle femme blanche, même isolée, ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien. Quel homme blanc m'a jamais vu saoul ? Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ? Qui m'a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ? Quelle loi ai-je violée? Ai-je tort d'aimer ma propre loi ? Est-ce mal pour moi parce que j'ai la peau rouge ? Parce que je suis un Sioux ? Parce que je suis né là où mon pére a vécu ? Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ?"
"Je tiens à ce que tous sachent que je n'ai pas l'intention de vendre une seule parcelle de nos terres ; je ne veux pas non plus que les Blancs coupent nos arbres le long des rivières ; je tiens beaucoup aux chênes dont les fruits me plaisent tout spécialement. J'aime à observer les glands parce qu'ils endurent les tempêtes hivernales et la chaleur de l'été, et - comme nous-mêmes - semblent s'épanouir par elles."
Après la bataille de Little Bighorn, Sitting Bull et les siens partirent pour le Canada où ils furent autorisé à vivre en paix. Le gouvernement américain fut dans une position délicate car les canadiens traitaient les "renégats" convenablement, aussi dépécha-t-il une commission conduite par le général Terry pour supplier la bande de "sauvages" de revenir aux Etats-Unis afin de vivre dans une réserve. Aprés une énumération des traités et promesses rompus, Sitting Bull tint ce discours...
"Pendant soixante-quatre ans vous avez persécuté mon peuple. Qu'avons-nous fait pour devoir quitter notre pays, je vous le demande ? Je vais vous répondre. Nous n'avions nulle part où aller, aussi nousnous nous sommes réfugiés ici. C'est de ce côté de la frontière que j'appris à tirer et devins un homme. Pour cette raison j'y suis revenu. On m'a taloné jusqu'à ce que, contraint d'abandonner mes propres terres, je vienne ici. J'ai été élevé dans cette région et je serre aujourd'hui les mains de ces gens [les Canadiens]. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de ces gens et c'est ainsi que je me propose de vivre. Nous n'avons pas donné notre pays ; vous vous en êtes emparés. Voyez comme ces gens me traitent. Regardez-moi. Vous me croyer dupe, mais vous l'êtes encore bien plus que moi. Cette maison , la maison de l'Anglais, est une maison sacrée [=maion de la vérité] et vous venez ici nous dire des mensonges ! Nous ne voulons pas les entendre. J'ai maintenant assez parlé. Vous pouvez vous en retourner. Ne dites plus rien. Emportez avec vous vos mensonges. Je resterai avec ce peuple. Le pays d'où nous venons nous appartenait ; vous nous l'avez pris ; nous vivrons ici."
" Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage'.
Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux
L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes, et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l'homme blanc. Aujourd'hui, les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes qui cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol, afin de créer plus d'énergie pour les villes de l'homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé. Le Grand Esprit a dit qu'on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de ne pas détruire les choses vivantes.
Aujourd'hui, presque toutes les prophéties se sont réalisées. Des routes grandes comme des rivières traversent le paysage; l'homme parle à travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant.
Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des Hopis, avons été chargés par le Grand Esprit d'envoyer au président des Etats-Unis et à tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer pour discuter du salut de l'humanité, afin que la Paix, l'Unité et la Fraternité règnent partout où il y a des hommes."
Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970
liens
http://tepee17.kazeo.com/histoire/car ... ns-du-debut-a-aujourd-hui,a529313.html Territoires indiens http://youtu.be/rwQFmTwbQpE Chants en mémoire de Sitting bull http://youtu.be/EAYPmDRkTRQ Danse de guerre http://youtu.be/xvGiYFOx5T4 Chants de victoire http://youtu.be/R2fhKCWRTBE chants des ancètres http://youtu.be/31-9HYX1O1k Aujourd'hui hommage aux Lakotas
Posté le : 14/12/2013 20:05
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