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De Montpellier
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- L'Université catholique de Louvain
En 1963, l'endiguement de la langue française, tant souhaité par les Flamands, semblait acquis, mais le conflit linguistique a rebondi en 1968 à propos de l'Université catholique de Louvain, demeurée bilingue et non encore néerlandisée. De violentes manifestations exigèrent le départ des francophones aux cris de Walen buiten («Wallons dehors») et de Leuven Vlaams «Louvain aux Flamands». Dans les années 1970, les Québécois, eux, criaient «le Québec aux Québécois». Rappelons qu’au cours de ces années tumultueuses des étudiants francophones invitaient à Louvain un ancien premier ministre en 1950, le Wallon Jean Duvieusart 1900-1977, qui défendait dans ses discours le statut bilingue de Louvain et osait déclarer: «Un Wallon qui apprend le flamand est un Wallon dénaturé.» Ces mêmes étudiants chantaient «la Marseillaise» sur le balcon de l’hôtel de ville de Louvain; des professeurs francophones demandaient la fondation des écoles secondaires en français à Louvain. Pour les Flamands, il s’agissait là de véritables provocations, et ce, très peu de temps après la fixation de la frontière linguistique. Finalement, l’Université de Louvain fut coupée en deux et sa composante française déménagea dans la province du Brabant wallon: ce fut la création de l'Université de Louvain-la-Neuve. Cette séparation fut très durement ressentie par les francophones et cet épisode marqua le début de la fin des partis nationaux. La bière Stella Artois qui se brassait auparavant à Louvain est aujourd'hui brassée à Leuven.
Fermeture des écoles francophones en Flandre
La loi du 2 août 1962 sur l’enseignement fit fermer les écoles francophones qui existaient encore dans la région de langue néerlandaise; la loi énonçait aussi que, dorénavant, seuls les enfants dont les parents étaient domiciliés dans les «communes à facilités» pouvaient s'inscrire dans les écoles francophones de ces communes. Insatisfaits de cette loi estimée discriminatoire ainsi que des fermetures d’écoles, des parents francophones de Flandre introduisirent un recours contre cette loi devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. Dans son arrêt du 23 juillet 1968, la Cour débouta les plaignants, car il n’y avait pas eu de violation des droits de l’homme du seul fait que la loi obligeait une école francophone à fermer ses portes en région flamande unilingue. Le clivage entre les deux communautés gagna ensuite les formations politiques traditionnelles qui éclatèrent. Devant tant de haine linguistique, certains se demandent ce que signifie en définitive l’expression pourtant répandue dans le monde de «compromis à la belge». Cette expression signifie simplement que, dans les zones de conflits ethniques, linguistiques ou religieux, il est toujours possible de rechercher des solutions parfois très compliquées, voire difficilement applicables, mais qui évitent les bains de sang. En fait, s'il a coulé du sang dans les Fourons, jamais la Belgique n’a eu à déplorer un seul mort à cause des querelles linguistiques.
La partition territoriale des langues de 1970
Sous la pression tant des Flamands que des Wallons, l'idée s'imposa qu'il fallait modifier de façon fondamentale les structures politiques de la Belgique. Toutefois, il a fallu attendre les réformes constitutionnelles de 1970-1971 et celles de 1980 pour transformer la Belgique en un État communautaire et régionalisé, puis celles du 1er janvier 1989 et du 15 février 1994 pour en faire un État fédéral. Au cours de cette période, les Flamands durent batailler ferme pour obtenir la communautarisation du pays. De leur côté, les Wallons durent batailler ferme pour obtenir la régionalisation économique et les Bruxellois durent batailler de leur côté pour être reconnus par la Flandre comme une «Région» à part entière. Dans l’ensemble des partis politiques, les partisans du maintien d’un État unitaire firent face à ceux qui voulaient plus de pouvoir pour les entités communautaires et régionales. En 1970, le Parlement fédéral marquait son accord sur le texte de la Constitution révisée. On établit d’abord les quatre régions linguistiques voir Titre I, article 3bis, ensuite les trois communautés culturelles (Titre III) et, pour finir, les trois régions (chapitre IIIter). La Constitution révisée déterminait aussi les compétences des Communautés linguistiques (section III, article 59, § 2 et 3). La Belgique a donc été partagée en trois communautés : française, flamande et allemande et trois régions : la Région wallonne, la Région flamande et la Région bruxelloise.
L’année 1980 a vu la définition des compétences régionales, aménagement du territoire, logement, politique économique, etc.). En 1988-1989, l'enseignement a été communautarisé. En 1993-1994, on a élargi les compétences, agriculture, commerce extérieur, programmes sociaux, etc. et accru les moyens financiers des gouvernements et parlements, communautaires et régionaux; et les conseillers régionaux ont été élus au suffrage universel.
Depuis les accords de Lambermont, votés le 7 juin 2001, les moyens financiers des Régions et Communautés ont été élargis une fois de plus, surtout les Communautés ont été les principaux bénéficiaires; l’État fédéral a transféré encore quelques-unes de ses compétences, notamment les compétences résiduelles relatives à l’agriculture, l’organisation et le contrôle sur les communes et provinces et le commerce extérieur. De plus, les Régions peuvent désormais disposer de certains moyens financiers d’une façon plus libre, en vertu de l’«autonomie fiscale». Donc, avec la législation de 2000-2001, la Belgique a connu la cinquième phase de la réforme de l’État. Il est probable que dans l’avenir l’État belge connaîtra d’autres réformes. Déjà , dans certains milieux wallons, on aimerait bien que la Communauté française disparaisse au profit de la Wallonie; certains membres du gouvernement wallon considèrent comme anormal le fait de financer à 80 % des projets de la Communauté française et d'être constamment ignorés de la part de ce même gouvernement communautaire. Après 25 ans de réformes constitutionnelles, on peut affirmer que la Belgique a davantage changé qu’aucun autre pays occidental, démocratique et industriel. Le principe de la séparation territoriale des langues est maintenant scellé par la partition du pays en quatre zones ou régions linguistiques. La Belgique compte aujourd’hui trois langues officielles: le néerlandais, le français, l'allemand. Le pays comprend également, rappelons-le, trois communautés, la Communauté française, la Communauté néerlandaise et la Communauté germanophone et trois régions, la Région flamande, la Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale. Pour enrayer le mouvement, qui menaçait d'extinction la minorité bruxelloise néerlandophone et conduisait à une fusion géographique du Grand-Bruxelles avec la Wallonie, les Flamands ont obtenu, d’une part, que l'agglomération bruxelloise, limitée à 19 communes, reste officiellement bilingue, d’autre part, que les communes ceinturant l'agglomération demeurent flamandes, dans six d'entre elles, la population de langue française dispose de «facilités». Or, les nationalistes flamands voudraient bien que Bruxelles revienne à la Flandre, mais beaucoup de Bruxellois francophones s'y opposent farouchement; même la plupart des Bruxellois flamands s’y opposent. Dans les années quatre-vingt, le président du FDF, le Front démocratique des francophones, parti francophone bruxellois, André Lagasse, développa l’idée d’un «corridor francophone», Kraainem, Wezembeek-Oppem et Rhode-Saint-Genèse qui devrait fusionner l’agglomération bruxelloise avec la Wallonie. Depuis lors, l’idée a commencé à se répandre, mais on devine les conflits en perspective! Mais les ténors de la politique belge considèrent cette idée comme farfelue.
Cela dit, il convient de distinguer deux types de «régions»: -les quatre régions linguistiques (la région de langue française, la région de langue néerlandaise, la région bilingue de Bruxelles-Capitale et la région de langue allemande), qui correspondent à des frontières linguistiques; -les trois gouvernements régionaux s'occupant d'affaires régionales: la Région flamande, la Région bruxelloise et la Région wallonne. Quant aux provinces et aux communes, elles ne disposent d'aucune juridiction en matière de langues, si ce n'est par les écoles. Cependant, les autorités provinciales doivent appliquer les lois linguistiques prescrites par la législation belge, ainsi que les décrets de leur communauté et région respectives. Au plan juridique, une commune peut faire tout ce qui ne lui est pas interdit, mais elle est contrôlée par les autorités de tutelle, telles que la Communauté, la Région et la province. Entre la Constitution de 1831 et celle de 1993, le statut des langues s'est vu radicalement modifier en Belgique. La liberté linguistique individuelle a fait place à une obligation collective! D'un État unitaire, la Belgique est devenue un État fédéral.
La question minoritaire et le Conseil de l'Europe
Pour le Conseil de l'Europe, la Belgique constitue un cas insoluble en ce qui a trait à la protection des minorités. Le modèle belge apparaît comme un cas presque unique où les deux grandes langues officielles de l'État sont en pratique interdites dans près de la moitié du territoire national. La Belgique demeure l'un des rates États européens à ne pas avoir ratifié ni la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales ni la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Compte tenu de la complexité des structures fédérales de la Belgique, ce n'est pas demain que ce pays va adopter l'un de ces deux traités européens sur la protection des minorités nationales. En effet, pour adopter ces traités sur les minorités, il faudrait qu'ils soient ratifiés par les sept assemblées législatives compétentes avant de pouvoir entrer en vigueur, ce qui implique la Chambre des représentants, le Sénat, le Conseil flamand, le Conseil de la Communauté française, le Conseil de la Communauté germanophone et le Conseil de la Région de Bruxelles-Capitale.
Pour adopter un tel traité, il faudrait aussi que les deux grandes communautés s'entendent. Or, la majorité flamande ne veut reconnaître qu'une seule minorité nationale «belge»: les germanophones. Pour les Flamands, les francophones constituent une majorité dans leur territoire. Quant aux francophones, ils insistent pour que les francophones de Flandre bénéficient de ce même statut de «minorité nationale», quitte à accorder ce statut aux néerlandophones de Wallonie. Mais les politiciens flamands craignent que des francophones de Flandre, notamment dans la périphérie bruxelloise, utilisent ces traités européens pour poursuivre les autorités flamandes pour non-respect des droits des minorités.
En conséquence, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe attire l'attention sur une improbable ratification par le Royaume de Belgique et par ses assemblées législatives compétentes, puisque toute ratification d'un traité supposerait une protection tant au niveau national l'État fédéral que régional la Flandre et la Wallonie. À la demande de la Commission des questions juridiques et des droits de l'homme, la Commission européenne pour la démocratie par le droit «Commission de Venise» a étudié la question de savoir à quels groupes la Convention-cadre, par exemple, pourrait s'appliquer en Belgique. La Commission est arrivée à la conclusion suivante :
Au niveau régional, eu égard à la répartition des compétences entre les diverses régions et communautés et à la division territoriale du pays, la Commission considère que les francophones de la région de langue néerlandaise et de la région de langue allemande peuvent être considérés comme une minorité au sens de la Convention-cadre de même, d’ailleurs, que les néerlandophones et les germanophones de la région de langue française.
Les wallons
Le terme Wallon vient de Walh , très vieux mot germanique utilisé par les Germains pour désigner les populations celtophones ou romanes. Selon les régions, Walh s'est transformé, notamment par des emprunts à d'autres langues, et son sens a été réduit. C'est le cas de Wallon qui fut créé dans le roman avec d'autres termes apparentés mais les a très vite supplantés. Sa plus ancienne trace écrite remonte à 1465 dans les Mémoires de Jean, sire de Haynin et de Louvignies , où Jean de Haynin désigne les populations romanes des Pays-Bas bourguignons. La portée sémantique se réduira encore un peu plus avec les régimes français, hollandais puis l'indépendance belge pour ne plus désigner que les Belges de langue romane . Le clivage linguistique dans la politique belge et l'apparition du mouvement wallon ajouteront un contenu conceptuel et affectif8 au mot Wallon , qui désigne à présent les habitants de la Wallonie - terre unilingue francophone - en opposition directe au mot Flamand . À la suite de la fédéralisation de la Belgique, des entités fédérées ont été créées, à la fois des Communautés et des Régions. L'une d'elles s'appelle la Région wallonne et ses habitants sont appelés des Wallons. Au 1er janvier 2007, il y avait 3 435 879 Wallons en Région wallonne. La majorité d'entre eux sont des Belges francophones mais la population comprend également des Belges germanophones dans l'Est du pays, des Belges néerlandophones principalement dans les communes à facilités le long de la frontière linguistique ainsi que des ressortissants de différents pays européens et des immigrés de diverses origines, notamment une importante communauté italienne.
L'UNION FAIT LA FORCE, Devise de la Belgique
La phrase « l’Union fait la Force » est prononcée par le régent Érasme-Louis Surlet de Chokier lors de sa prestation de serment le 25 février 1831. Il ne s'agit pas alors de l'union entre les communautés linguistiques du pays, comme on interprète souvent aujourd'hui cette devise, mais de l'union des tendances catholiques et libérales de la bourgeoisie majoritairement francophone au nord comme au sud, l'unionisme, au pouvoir après la révolution4. Cette devise, qui sera gravée au centre du parlement, exprime la nécessité de s'unir dans un État encore fragile et menacé par les armées de Guillaume Ier des Pays-Bas.
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Le 21 Juillet 2013 à l'occasion de la fête nationale
LE ROI ABDIQUE EN FAVEUR DE SON FILS,
article de " l'express"
Le roi des Belges Albert II, âgé de 79 ans, a annoncé son abdication ce mercredi soir, après 20 ans de règne, en invoquant son âge et sa santé. Son fils Philippe est-il prêt à prendre la relève? Les liens pour mieux comprendre.
Le roi Albert II de Belgique a officiellement annoncé son abdication. REUTERS/Sebastien Pirlet "C'est avec sérénité et confiance que je vous fais part de mon intention d'abdiquer ce 21 juillet 2013, jour de notre fête nationale en faveur de mon prince héritier, Philippe"
Comme prévu, le roi Albert II de Belgique a annoncé son abdication en faveur de son fils sur les quatre grandes chaînes de télévision du pays. Ce qu'il faut savoir.
Discours sur les chaînes nationales Après presque 20 ans de règne, le roi Albert II de Belgique abdique, lors d'un discours diffusé sur les quatre grandes chaînes nationales. Les rumeurs ont fini par se faire de plus en plus pressantes tout au long de la journée. Ce matin, le Conseil des ministres, initialement prévu à 9h, a une première fois été reporté à 13h15. Une décision officiellement justifiée par le fait que les documents sur le budget n'étaient pas prêts. La réunion s'est finalement tenue au Palais Royal, en présence d'Albert II et des principaux membres du gouvernement. Une procédure rarissime, qui dissimulait une annonce sans précédent. En effet, jamais un roi n'avait abdiqué en Belgique.
"Ce fut pour moi un honneur et une chance d'avoir pu consacrer une large partie de ma vie au service de notre pays et de sa population. Nous n'oublierons jamais tant de liens chaleureux tissés avec la population. La fin de mon règne ne signifie pas que nos chemins se séparent, bien au contraire" a déclaré solennellement le roi des Belges.
Quelles sont les raisons de cette abdication? "J'estime que le temps est venu de passer la main. (...) Mon âge et ma santé ne me permettent plus d'exercer mes fonctions comme je le voudrais", a expliqué le "Roi", âgé de 79 ans. Pour lui, il s'agit là d'une "question de respect envers les institutions" et envers les Belges. Ces derniers mois, des rumeurs persistantes faisaient état d'inquiétudes quant à de possibles problèmes cardiaques. Des informations relayées notamment par Het Laatste Nieuws et het Nieuwsblad,
Comment se passera la succession? Comme annoncé par les médias belges et les informations relayées sur les réseaux sociaux, la passation de pouvoir aura lieu le 21 juillet juillet prochain, jour de fête nationale et date à laquelle le roi Albert II devait célébrer ses 20 ans de règne. "Je m'adresserai encore à vous le 21 juillet prochain. Je participerai avec la reine et le souverain aux festivités", a-t-il confirmé.
Pour respecter la tradition, le gouvernement devra alors présenter sa démission au nouveau souverain, "en marque de déférence". Une démission qui devrait alors être refusée.
Philippe est-il prêt à régner? C'est son fils Philippe, 53 ans, qui prendra sa succession. Le 10 juin dernier, alors que les rumeurs d'un départ de son père circulaient en Belgique, Philippe avait annoncé qu'il se "préparait à la succession de son père avec enthousiasme". Tout en confessant ne pas être certain d'avoir les qualités d'un leader.
Pour Albert II, il ne fait aucun doute que son fils a les épaules suffisamment larges pour endosser le costume. "Le prince Philippe est bien préparé. Il jouit avec la princesse Mathilde de toute ma confiance. Au fil des années, le prince a montré combien ses engagements envers notre pays lui tiennent à coeur"
Pour autant, l'homme ne fait pas vraiment l'unanimité autour de lui. Le 28 septembre dernier, Le Soir organisait un débat sur le sujet. Pour Martin Bruxant, journaliste au Morgen, le prince Philippe n'est tout simplement "pas prêt". Se basant sur des témoignages d'une quarantaine de responsables diplomatiques, le journaliste faisait alors état des pires craintes quant à ses capacités à gérer la "bérézina" politique qui s'annonce pour 2014.
Il évoque également "une timidité maladive". Et d'ajouter: "si j'étais impliqué d'une quelconque manière dans les intérêts de la famille royale, c'est quelque chose que je ne ferais pas. Je m'arrangerai pour qu'Albert reste le plus longtemps sur son trône même si j'ai lu qu'il avait déjà pris douze fois des vacances depuis janvier. Et ensuite, je changerais les règles lors de la transition."
Un avis contraire à celui de Thomas de Bergeyck, journaliste chez RTL. Pour lui, le prince Philippe ferait au contraire "un bon roi". "Je suis convaincu que la fonction royale fera l'homme ! Philippe va changer le jour où il sera roi, il aura davantage confiance en lui. Il pourra enfin habiter la fonction. Il aura plus de recul par rapport à cette obligation de rendre des comptes en permanence", expliquait-il. Les mois à venir devraient donner le ton.
Le compromis de Val-Duchesse En fait, le «compromis de Val-Duchesse» château où eurent lieu les négociations entre Flamands et francophones sur les facilités allait jeter les bases d'une réforme de l'État belge à deux et à trois composantes. Du côté des Flamands, il fallait se résigner à ce que les francophones de la périphérie bruxelloise puissent demeurer officiellement des francophones ayant le droit de ne pas parler le néerlandais. Chez les francophones, il leur fallait vivre avec les conséquences d'un compromis qui les rabaissait au statut de minorité en territoire flamand. Le compromis signifiait pour les Flamands que les francophones de Flandre obtenaient un statut officiel (temporaire); pour les francophones, le compromis entraînait la néerlandisation totale de la Flandre et au carcan du bilinguisme imposé à Bruxelles. Au final, néerlandophones et francophones n'ont jamais véritablement accepté de vivre avec les conséquences du compromis. De fait, Il est encore possible aujourd'hui pour des francophones de vivre dans des communes néerlandaises à facilités, sans jamais apprendre le néerlandais.
Les flamingants de Jacques Brel (pamphlet)
Les f…
by Jacques Brel
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Les Flamingants, chanson comique!
Messieurs les Flamingants, j´ai deux mots à vous rire Il y a trop longtemps que vous me faites frire A vous souffler dans l’cul, pour dev’nir autobus Vous voilà acrobates mais vraiment rien de plus Nazis durant les guerres et catholiques, entre elles Vous oscillez sans cesse du fusil au missel Vos regards sont lointains, votre humour est exsangue Bien qu´il y ait des rues à Gand qui pissent dans les deux langues Tu vois, quand j’pense à vous, j´aime que rien ne se perde Messieurs les Flamingants, je vous emmerde
Vous salissez la Flandre, mais la Flandre vous juge Voyez la mer du Nord, elle s´est enfuie de Bruges Cessez de me gonfler mes vieilles roubignoles Avec votre art flamand italo-espagnol Vous êtes tellement, tellement beaucoup trop lourds Que quand les soirs d´orage, des Chinois cultivés Me demandent d´où je suis, je réponds fatigué Et les larmes aux dents : "Ik ben van Luxembourg" Et si, aux jeunes femmes, on ose un chant flamand Elles s´envolent en rêvant aux oiseaux roses et blancs
Et je vous interdis d´espérer que jamais A Londres, sous la pluie, on puisse vous croire anglais Et je vous interdis, à New York ou Milan D´éructer, messeigneurs, autrement qu´en flamand Vous n´aurez pas l´air con, vraiment pas con du tout Et moi, je m´interdis de dire que je m´en fous Et je vous interdis d´obliger nos enfants Qui ne vous ont rien fait, à aboyer flamand Et si mes frères se taisent et bien tant pis pour elles Je chante, persiste et signe, je m´appelle :
Jacques Brel
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Liens
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http://www.dailymotion.com/video/xndk ... ingants_news#.Ueu7n7Qxq0w Les flamingants Jacques brel http://youtu.be/dcA5cwXG5eM Les flamandes de Brel http://youtu.be/2KOt4Owaoxc Bruxelles Brel http://youtu.be/Cd5725HpKK0 Bruxelles ma belle Dick Annegarn
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Posté le : 21/07/2013 01:03
Edité par Loriane sur 21-07-2013 12:58:52
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