Chères amies loréennes et chers amis loréens,

Iste rapplique parmi vous ici.
Souhaitant dans ce défi être précis,
Il préfère cependant être concis.
Face à notre monde très indécis,
Répondrez à son grand doute : ET SI?
Soyez imaginatifs chers amis,
Notre bonheur en sera affermi.

Portez vous bien et au bonheur de vous lire toutes et tous.
Je vous souhaite un magnifique week end.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Mon cher Isté, je doute de pouvoir répondre à ce défi ?????

Toutefois ?....Et si, et si ??? Je partais sur le thème suivant :

‘’Dans un mois nous allons porter à la plus haute fonction de l’état, un homme intègre ??’’

Ah !!Me…, soudain, j’en doute……….. !!!

Sans conteste, le doute amène, l’examen, et l’examen la vérité…..


Vais je y arriver à satisfaire ce défi????? Comme l'on dit du coté du Barca (pour les amateurs de foot):
Messi, Messi

Cher Serge,

Je me suis dit en moi-même en rédigeant ce défi : je suis sûr que notre ami Kjtiti saura nous faire, sans esprit partisan, un poème en lien avec l'actualité.
Je t'avoue volontiers que j'ai très envie d'explorer cette voie.

Alors n'hésite pas! Nous aurons toutes et tous alors le grand bonheur de te lire.

Je te souhaite un magnifique week end au milieu de celles et de ceux qui te sont chers.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Et si….

Et si les dinosaures n’avaient pas disparu, y en aurait-il dans nos zoos ?
Et si nous parlions tous la même langue, nous comprendrions-nous mieux ?
Et si nous avions une longévité de plusieurs centaines d’années, serions-nous plus sages ?
Et si le pétrole n’avait pas existé, y aurait-il moins de pollution ?
Et s’il n’y avait aucune vanité en nous, aurions-nous connu la guerre ?
Et si les premiers hommes n’avaient pas survécu, la terre serait-elle plus belle ?
Et notre nez était placé sous nos aisselles, certains se laveraient-ils plus souvent ?
Et si nous avions été dépourvus de jambes, y aurait-il eu autant de conquêtes ?
Et si la magie existait vraiment, Harry Potter aurait-il connu le même succès ?
Et si le nu était la règle, Chanel aurait-il malgré tout fait fortune ?
Et si nous pouvions effacer nos erreurs, serions-nous les mêmes personnes qu’aujourd’hui ?

Avec des si, certains mettent Paris en bouteille. Moi, je mettrais la violence en cage.

Chère Delphine,

Et si, et si nous n'avions notre Delphine, nous n'aurions pas les défis et nous n'aurions pas le bonheur de partager ensemble.
Merci pour ces si. Do ré mi fa sol la si!

Bises.

Amitiés de Dijon.

Et si notre délicieuse Delphine n'existait pas, notre ponctuel défi n'aurait pas sa raison d'être et cela nous priverait d'une plume virulente et attachante toujours marquée du sceau du talent et de la volonté de faire en sorte que notre monde soit plus charitable!!


Merci de ce juste cri de colère ma chère Delphine.

‘’Le doute est le remède qu’enseigne la sagesse’’
Prétendait Publilius Syrus un gars latin
Qui poétait, dit on, du soir jusqu’au matin,
La télé n’ayant pas, ici, rang de noblesse.

Ce n’est, me direz-vous, après tout qu’un dicton,
Une de ces maximes énoncées pour montrer
Qu’en terme de culture, il suffit d’étaler
Comme la confiture, pour paraitre moins con…

Pourtant les amoureux de la belle écriture,
Connaissent ce syndrome, et avec lui composent,
Ainsi, voyez l’écrit qu’à l’ instant je propose,
Devrais-je l’éditer ou de le mettre à la sciure !!!!

Puisque vous insistez, à mon corps défendant,
Je vais vous faire part des doutes du moment
Qui hantent mon neurone apathique, vieillissant,
Et que je n’utilise qu’une ou deux par an.

J’ai comme un léger doute : quand un snob toussote
Peut-on dire pour autant qu’il est bronchite bon genre ???
Et qui goute un lapin, chaud, rôti au gingembre
Aura-t-il à tenir, l’amour du râble, en hôte ???

J’ai comme un léger doute: ainsi l’homme à cheval
Qui se fait dévorer par sa vile monture
Peut-il prétendre alors, sans crainte de l’injure:
J’ai l’estomac, dans l’étalon c’est pas banal ???

J’ai comme un léger doute: concernant l’écriture
Quand on entend ceci: les mots rendent l’écrit vain ???
Ou que la tête de veau ravit Goethe, est ce certain ???
Je doute et je redoute, c’est pas une sinécure.

On a un léger doute, disent les politiques,
Il faut pour être élu raconter des sornettes :
Telles, jurer à chacun le double de pépètes,
En bossant beaucoup moins, des journées rachitiques,

Un salaire à rien faire, et des soins tous gratos,
Le solaire à la place des sites nucléaires,
Voir le retour au franc, comme au temps de grand père
Des villes sans pollution, les bagnoles à la fosse,

Un prof pour 5 élèves, et des cantines Bio,
La baisse des dépenses, la paix dans les quartiers,
Plus de riches, plus de pauvres, chacun pourra bouffer,
Notre pays sera un grand Eldorado.

D’accord on a dit ça, avouent les politiques,
Repris bien entendu par les tous les journaleux,
En déformant les dires pour qu’ils soient graveleux,
Les foules se régalant des médias sans éthique…

Notre seule ambition est de tout vous promettre:
Le bienfait pour chacun et pour tous, le bonheur
Mais ne le croyez pas, tout ceci n’est qu’un leurre.
Car une fois encore on va bien vous la met… !!!!!

Cher Titi,

Comme j'ai ri à la lecture de tes jeux de mots ! Tu pars d'une phrase si sage pour nous emmener dans tes petits folies.

Et si un retour en arrière nous permettait de retrouver l'essentiel... l'avenir nous le dira... ou pas.

Merci.

Bises


Couscous

PS : les défis ne seraient rien sans ses participants, fidèles ou un peu moins.

Cher Serge,

Quel délice de te lire.
Tu nous fais naviguer entre philosophie et humour, avec tes jeux de mots qui nous enchantent toujours.

Et moi qui n'ai toujours pas répondu à mon propre défi. Mon nouveau métier m'aspire décidément un peu trop.
Comme j'aimerais pouvoir venir tous les jours et prendre la plume.
En ce moment, ma plume est toute dévouée à des rapports d'audits dans lesquels j'essaye de mettre un peu de poésie mais ils ne s'y prêtent pas toujours.

Sois remercié pour ton poème toujours aussi enchanteur à mes yeux.

Je te souhaite un magnifique week end.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Chères amies et chers amis,

Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Je tente de courir après le temps mais il demeure encore loin devant moi.

Le poème de notre ami Serge m'a inspiré un sonnet. J'ai marché sur les voies de son doute. Ses poèmes éclairent toujours ma route.

J'ai appelé ce sonnet : Je doute des si, et j’attends le mais si

Mes ami(e)s que s’éloignent bien de moi mes doutes
Alors qu’ils gagnent en ces temps-ci en assurance.
Ne plus les contempler serait une délivrance.
Les choses qu’ils dissimulent, je les redoute.

Les si, aussi, encore, sinon, je les écoute,
Nos politiques nous les livrent en abondance,
A nous en faire une fontaine de jouvence.
Honni soit celles et ceux qui en font notre route.

Mais si l’espérance n’avait plus de frontières
Et que nos désirs de sagesse et de grandeur
Devenaient des papillons aux mille couleurs.

Alors les si seraient une musique altière
Qui illuminerait l’esprit de nos dirigeants,
Plus soucieux en ce moment d’un bel entregent.

Voilà.

je vous souhaite un magnifique week end.

Amitiés de Dijon.

Jacques