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Accueil >> newbb >> Défi du 16 avril 2016 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi du 16 avril 2016
Plume d'Or
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De vignes de la pettie fin
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Aujourd’hui dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je veux te louer, vois-tu, je sais que tu l’attends.
Par nos poèmes, par nos écrits, nous lèverons moult caravanes
Nous ne pouvons te laisser bafouer plus longtemps.

Oyez ! Oyez, aèdes et troubadours !
Partez par vos chemins, faites chanter vos rimes,
Pour défendre cette langue française sublime.
Pour l’orthographe, criez haut et fort votre amour !

Oui louez la ! Aimez-la ! Chantez-la !
Rien n’est trop beau pour elle !
Plus jamais de SMS. point de « sa »
La langue de chez nous est trop belle.
Et ne supporte aucun charabia.

Chevaliers du subjonctif, ardents défenseurs de l’accord, protecteurs des accents,vous tous amoureux du Verbe, j’attends avec impatience votre…..

« Ode à l’orthographe »

A vos plumes !


Belle et lumineuse journée!
Athéna


Posté le : 16/04/2016 05:47
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Re: Défi du 16 avril 2016
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Athéna, tu attiges, il me faut, aujourd’hui,
Refaire une diatribe pour ce sacré défi,
Que ce jour tu proposes, de plus, en pleine nuit !!! ( 2h47 du matin, quelle conscience!!!)
Alors que je croyais en avoir bien fini,

Suite à mon envolée à l’intention de ceux
Qui fossoient notre langue nommée le vieux François
Puis viennent sur l’Orée, via des écrits piteux
Truffés de tant de fautes, que Lorianne craqua !!

Et toi, ce samedi tu remets le couvert !!!
Demandant de plaider la langue de chez nous,
Proposant ce défi et qui plus est, en vers,
Athéna, tu abuses, je vais devenir fou !!.

Pourtant sur le métier je remets mon ouvrage,
Le sujet m’intéresse, il est notre trésor,
Dés lors, KJtiti va s’armer de courage,
Pour crier avec toi :’’les fossoyeurs à mort !!!’’*

*C’est peut être excessif, mais c’est mon coté révolutionnaire qui reprend le dessus !!!

Je vais plutôt mettre ‘’les fossoyeurs dehors’’, cela me semble plus modéré,qu'est que tu en penses?????


http://www.loree-des-reves.com/module ... /article.php?storyid=7874

Athéna, cela est mon premier coup de colère,!! maintenant je me calme et je reviendrai avec un texte plus paisible !!!!!!, En attendant et plus sérieusement ,merci pour ce magnifique sujet qui va passionner tous les amoureux de notre belle langue que nous sommes.

Bonne journée et grosses bises de Touraine, d'un révolutionnaire d'opérette!!!



Posté le : 16/04/2016 09:48
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Titi
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Re: Défi du 16 avril 2016
Plume d'Or
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« Poète débutant
Recherche belle langue
Sans tort ni travers »


Posté le : 16/04/2016 12:35
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Re: Défi du 16 avril 2016
Plume d'Or
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Chère Athéna,

Je pourrais jouer la facilité et revenir avec quelques haïkus :

Où êtes vous donc?
Etes vous éphémères,
Fleurs de mon âme?

Vous êtes épines!
Ma gueule est de travers!
Arrêtez vous donc!

Mots miraculeux!
Soyez toujours des jasmins.
Je suis en vous.

Roses épanouies,
Vous dites tous mes espoirs !
En moi, vous luisez !

Que de pétales!
Avec vous je m’élance!
Ma transparence !

0h ! Je vous vois tant!
Vous êtes mes collines
Herbues et fleuries.

Ou peut être exprimer mes doutes sur les mots :

Je doute.
Parfois, les mots, je les redoute,
Je mène avec eux bien des joutes.
Ils s’envolent dans mon beau ciel d’azur,
Et y caracolent, je vous l’assure.

Je cours en tirailleur.
Ils me laissent penser qu’ils sont d’ailleurs,
Et me l’affirment bien souvent en chœur,
Mais je les pourchasse avec ravissement
Et je les rattrape affectueusement.

J’admire votre patine.
Ah, les mots ! Vous êtes des ruisseaux, des collines,
Vous laissez toujours des sensations divines.
Vous êtes odorants, vous êtes si florissants,
Qu’à votre contact tout paraît attendrissant.

Je m’amuse de vos éclats.
Vous êtes, de mes émotions, les avocats.
Serais-je parfois avec vous un apostat?
Je vous écris avec effusion et flamme;
En mon âme, en mon cœur, vous êtes des oriflammes.

Ou enfin manifester à nouveau mon humilité devant la poésie :

Un homme qui doutait de lui en permanence,
Désirant traiter son mal être en conséquence
Se retirait avec insistance du monde
Pour y traiter en vain sa souffrance profonde.
La poésie était pour lui un vrai refuge
Jusqu’à devoir être parfois un subterfuge.
Ses tout premiers poèmes, il les gardait pour lui,
Sans vouloir être de Narcisse l’icelui.
Il voulait vivre un rêve au gré de quelques vers
Pour connaître une quiétude dans son univers.
Il voulait en quelques mots se sentir moins seul
Et en faire de ses émotions le linceul.
A cheval sur les mots, au trot, au grand galop,
Il chevauchait leur éternité à grand sauts.
Il se cachait parfois dans des rimes faciles
Parce qu’ils ne dénichaient pas les mots habiles,
Utiles à l’envol de ses souffrances prégnantes.
Il n’avait que le doux désir de parcourir
La musique, le bonheur des mots, les chérir,
Et vivre intensément leurs actions bienfaisantes.
Un ermite eut raison de sa timidité
Et le poussa à sortir de l’intimité.
En Narcisse, il ne souhaitait pas se confiner,
Mais seulement, au milieu d’amis, progresser.
Se croit-il ainsi devenir un grand poète ?
Nenni, mon ami ! Seulement être en résilience
A l’écoute d’un merci, sans désir d’audience,
Espérant un gentil conseil, avec sapience.
Faut-il donc qu’il n’écrive plus comme poète
Parce que de cet art il n’est pas un esthète!
Il en est mon ami un serviteur fidèle
Qu’il faut vraiment compter parmi sa parentèle.
La poésie, mon ami, en elle et pour elle
Aime les erreurs, le doute, les souvenirs.
Ils sont les piliers de la poésie à venir.
Pensez-vous qu’il soit aisé de se passer d’elle?
Ne cherchez pas à bien corriger les erreurs,
On y perdrait la poésie, avec horreur.

Non, non, aimant répondre à chaque défi, je vais opter, je crois pour une fable, le défenseur et le pourfendeur du français.
Je m'en vais ou je m'en vas l'écrire, car l'un et l'autre se disent ou se dit.

Je vous souhaite un très bon dimanche qui sera ensoleillé à Montpellier où je me trouve.

Amitiés de Beaulieu.

Jacques

Posté le : 16/04/2016 21:59
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Re: Défi du 16 avril 2016
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Ce jour dés l’aube, à l’heure ou blanchit la Touraine,
Émanant d’une Grace, J’ai reçu ce message,
Indiquant le Défi confié cette semaine,
A celle dont on sait le gout du bel ouvrage.

Oyez ! Oyez, Oyez aèdes et troubadours!
Prônait-t-elle avançant: notre langue est meurtrie,
Et notre vieux François très bientôt hors concours,
Car par de vils linguistes, chaque jour appauvri.

A nous Vigny, Ronsard, La Fontaine et Molière,
Baudelaire et Villon, tous princes de la rime,
IL nous faut bouter hors des choses littéraires,
Ces élites à deux sous, juste là pour la frime.

Ils massacrent à tout va, notre langue Française,
Pour le faire mieux vivre…… ?? aider les illettrés,
Dés lors imaginons qu’un jour à Dieu ne plaise,
Tel qu’ils parlent ils écrivent, Rimbaud sera castré.

On écrira: je t’M, A+, Komenvatu
Hugo dedans sa tombe, devrait se retourner,
Kdo, sa va, Kru L, pour réunion RU,
Et l’onomatopée serait notre Littré.

Aussi sans I, l’ognon, fera-t-il moins pleurer,
Et avec un seul L, ne vais-je-pas chanceler,
Sans un E pour s’assoir, mon cul va savourer
Avec un accent grave, dés lors, je céderai.

Enfin il était temps de gérer ce problème,
Finement dépisté par des observateurs
De la chose publique, d’un niveau de sixième,
Désirant que chacun ait jargon tel le leur !!!

Dés lors , je vais marcher les yeux sur le Robert,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, le cœur amer
Triste et le jour pour moi sera comme la nuit

Pardon à Victor pour ce plagiat de mauvais gout dans lequel je me complais !!!!




Posté le : 17/04/2016 03:48
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 16 avril 2016
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Ce jour dés l’aube, à l’heure ou blanchit la Touraine,
Émanant d’une Grace, J’ai reçu ce message,
Indiquant le Défi confié cette semaine,
A celle dont on sait le gout du bel ouvrage.

Oyez ! Oyez, Oyez aèdes et troubadours!
Prônait-t-elle avançant: notre langue est meurtrie,
Et notre vieux François très bientôt hors concours,
Détruit par ces linguistes éminemment instruits………

A nous Vigny, Ronsard, La Fontaine et Molière,
Baudelaire et Villon, tous princes de la rime,
IL nous faut bouter hors des choses littéraires,
Ces élites à deux sous, juste là pour la frime.

Ils massacrent à tout va, notre langue Française,
Pour le faire mieux vivre…… ?? aider les illettrés,
Dés lors imaginons qu’un jour à Dieu ne plaise,
Tel qu’ils parlent ils écrivent, Rimbaud sera castré.

On écrira: je t’M, A+, Komenvatu
Hugo dedans sa tombe, en sera fort outré
Kdo, sa va, Kru L, pour réunion RU,
Et l’onomatopée serait notre Littré.

Aussi sans I, l’ognon, fera-t-il moins pleurer??
Et avec un seul L, ne vais-je-pas chanceler ??
Et sansE pour s’assoir, mon cul va savourer
Avec un accent grave, dés lors, je céderai.

Enfin il était temps de gérer ce problème,
Finement dépisté par des observateurs
De la chose publique, d’un niveau de sixième,
Désirant que chacun ait jargon tel le leur !!!

Dés lors , je vais marcher les yeux sur le Robert,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, le cœur amer
Triste et le jour pour moi sera comme la nuit

Pardon à Victor pour ce plagiat de mauvais gout dans lequel je me complais !!!!








Posté le : 17/04/2016 04:18
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Re: Défi du 16 avril 2016
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Cher Kijtiti

Voilà un poème dont vous seul avez le secret......
Mon aube vous a inspiré , j'en suis bien heureuse

Serait ce l'oignon qui me fait piquerait tant les yeux ?
Non pas!
Orthographe vous êtes tant aimée
Par un poète de qualité
L'émotion me gagne

Merci

Belle et lumineuse journée !
Athéna


Posté le : 17/04/2016 09:55
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Re: Défi du 16 avril 2016
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Mais où est donc Ornicar?

Parti: sans accords...
Guitare à la main,
Avec mots en latin,
Et mots Grecques, planqués dans ses baskets.

Grrr...
Mais les choses ne sont pas si compliquées,
Un bon dico, un peu de philo,
Des idées bien ancrées,
Et l' orthographe ne devrait plus me donner d' aphtes.

Et je le jure, si jamais fautes je fais,
Baffes je me mets.

Posté le : 17/04/2016 10:08
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Re: Défi du 16 avril 2016
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Orthographe ou ortografe

Notre orthographe ! Voilà un sujet qui donne matière à réflexion. Déjà, ce mot est-il masculin ou féminin ? Oui, j’avoue m’être posé la question. Monsieur Larousse m’annonce qu’il est féminin. Comme tout ce qui est féminin, c’est donc une notion sensible et fragile qui demande le respect mais qui ne l’obtient pas facilement. Madame Orthographe est une femme bafouée que l’on trompe avec des mots venus d’autres contrées.

Monsieur Larousse, cousin du Petit Robert, nous apprend qu’il s’agit « d’un ensemble de règles et d'usages définis comme norme pour écrire les mots d'une langue donnée. » Des règles, comme toutes celles définies pas notre société, elles sont là pour être transgressées. Mais pour quelle raison ? Le goût de défier l’autorité, de marquer une certaine singularité, ou juste par facilité ou fainéantise ? Je pencherais plutôt pour la dernière option. Le langage type SMS est apparu avec les premiers GSM et le désir d’en dire un maximum avec un minimum de lettres, histoire de ne pas dépasser son forfait. Le pauvre Molière aurait vu sa facture exploser ! Et puis, peu à peu, les dictées de nos enfants se sont raréfiées, de même que leurs lectures. Les fautes d’orthographe se sont répandues comme une traînée de poudre, sont devenues presque banales.

En 1977, Christian Delacampagne disait : « Nous entrons dans l’époque où faire des fautes d’orthographe et fumer du haschisch seront considérés non seulement comme des déviances, mais comme des maladies. » L’avenir l’a fait mentir car les fautes d’orthographe n’horripilent plus assez les défenseurs de la langue française qui ont même fini par s’y conformer en préférant réformer les règles d’orthographe plutôt que de tenter de faire plier les indisciplinés. Ainsi, il fut décidé de jeter à la poubelle certains accents circonflexes sur les i et les u, des tirets ont disparu et d’autres sont apparus, des accents ont changé de sens et plus de huit cents mots ont été rectifiés. C’est une nouvelle révolution. En mille sept cent quatre-vingt-neuf, on coupait des têtes, en deux mille seize, on a coupé des mots. La légalisation du cannabis est donc pour bientôt…

En tant que modeste auteur, il est vrai que se relire est parfois lassant et chronophage mais l’amour et le respect de notre langue maternelle ne doivent-ils pas primer ? Ne fût-ce que par considération pour ceux qui vont nous lire. Faire la lecture d’un texte empli de fautes peut s’avérer aussi douloureux que s’asseoir sur une pelote d’épingles ou marcher sur des braises fumantes. Pensez à l’employeur face à une lettre de motivation, à l’abonné d’un quotidien, au professeur devant les copies de ses élèves. Leur donnez-vous envie d’aller au bout de votre production s’ils se heurtent à dix fautes, voire plus, par ligne ?

Notre langue française est si riche, porteuse de toute une histoire. Elle nous permet de partager tant de choses. Je suis personnellement très friande des jeux de mots qui entre-autres ont été magnifiés par Raymond Devos, Francis Blanche et Pierre Dac, Pierre Desproges, Coluche et plus récemment par Bruno Coppens, Philippe Geluck et tant d’autres. J’ai découvert notamment les citations d’Auguste Derrière. Je ne peux m’empêcher de vous en citer quelques unes :

On ne dit pas le porc s’indigne mais le pâté tique.
Ne dites pas Pakistan mais saut en longueur.
C’est en sciant la Joconde que Léonard devint scie.
Si tu veux emballer en boîte, préfère un bon copain à un salami.
Les rieurs avec moi, les pas rieurs au tiercé.
Si les tôles ondulées, les vaches aussi.
Mieux vaut poser un lapin que chier un lièvre.
La promise cuitée gâche le mariage.
Ne pas confondre la Patagonie avec une nouille mourante.
Avoir le compas dans l’œil, ça fait mal.
Celui qui arrive à dormir sur ses deux oreilles est bizarrement foutu.
Quand le schizophrène, ça ralentit.
On ne dit pas verre solitaire mais monocle.
On ne dit pas Amadeus est ici mais Mozzarella.
Quand la raie manta, son nez s’allongit.
Si le rhume a un nez qui coule, le capitaine a un équipage.


Encore plus à découvrir ici :

http://www.augustederriere.com/

En définitive, chers amis, je vous exhorte à aimer notre jolie langue, à la respecter, à vous plier à ses règles, si strictes soient-elles. Je sais par expérience que la faute est si facile à commettre, par inadvertance. Mais de bonnes âmes sont souvent là pour nous susurrer à l’oreille notre erreur. Chaque jour, des milliers de verbes sont victimes de violences conjugales. Ne les oublions pas ! * Si l’on créait une taxe sur les fautes de français sur internet, la dette serait remboursée en trois mois. *

Pour conclure, je reprendrai la citation d’Emile-Auguste Chartier, dit Alain, en 1969 : « L’orthographe est de respect ; c’est une sorte de politesse. »

* Merci Google


P. S. : N’oubliez pas d’aller relire les bons mots de notre Grenouille, c’est une vraie mine d’or :

http://www.loree-des-reves.com/module ... at&order=ASC&type=&mode=0

Posté le : 17/04/2016 14:27
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Re: Défi du 16 avril 2016
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Cher Jacques,

Les mots comme des fleurs ou comme des chevaux sauvages que l'on montent et qui nous mènent vers des contrées inconnues. Que j'aime ces images si justes. Tu es un fidèle serviteur de notre jolie langue et tu as un don pour nous emporter avec toi dans une valse de mots.

Merci pour cette triple participation et bientôt une fable !

Couscous

Posté le : 17/04/2016 18:53
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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