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Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 23/10/2013 18:00
Niveau : 32; EXP : 86 HP : 0 / 796 MP : 493 / 25987
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Le défi que je propose aujourd'hui, mes chers amis, pourrait se résumer en quelques mots. Les suivants. Vous venez d'épouser la femme de vos rêves, et le soir des noces, après avoir fait votre devoir d'époux/épouse, vous avez des doutes sur le plaisir que vous avez offert à votre épouse/époux. Racontez. J'ai personnellement écrit une petite histoire que je publierai en temps voulu afin de ne pas influencer vos plumes. Bon courage. Bizatous.
Posté le : 30/05/2015 00:55
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 23/10/2013 18:00
Niveau : 32; EXP : 86 HP : 0 / 796 MP : 493 / 25987
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Bon! Eh bien, puisque personne n'a encore trouvé l'inspiration, je vous mets mon texte en exemple.
.Un après-midi que je me promenais du côté du Luxembourg, je rencontrai Hector Mermiot, un ancien ami d'université. J'avais entendu dire qu'il était devenu un médecin célèbre dans le domaine de la psychiatrie. Je l'en félicitai aussitôt et il m'invita à prendre un verre. J'acceptai volontiers. Nous traversâmes le Boulevard et pénétrâmes, bras dessus, bras dessous, dans le premier établissement qui nous ouvrait ses portes. Aussitôt après que le garçon eut déposé devant nous, nos consommations, Hector entama la conversation, avant de toucher à son verre. « Te souviens-tu de Paul Sardoinat ? » Comment n'aurais-je pas pu me souvenir de lui !? Nous formions, avec Hector, « les Trois Mousquetaires ». C'était un jeune homme doté d'un charme et d'une beauté extraordinaire. Il était grand, mince, avec de larges épaules et des muscles souples et puissants que l'on devinait sous sa chemise. Il avait une chevelure noire et fournie qu'il peignait en arrière, et faisait briller avec de la gomina. Son visage était plutôt étroit mais, chez-lui, c'était un trait qui lui donnait un air latin très attirant. Ses yeux étaient sertis de cils noirs qui mettaient en valeur cette couleur bleu, si charmante lorsqu'elle se trouve être celle d'un regard velouté. Son nez était droit, sa bouche, sensuelle, sa lèvre recouverte d'une fine moustache. Oui. Je m'en souvenais : Paul était un beau gosse ! « Bien sûr ! Criai-je, en riant, Paul Sardoinat ! On l'appelait Paulo le Tombeur ! - Et pour cause, ajouta Hector, riant plus fort que moi, il n'y en avait pas une qui lui résistait. - Te souviens-tu de ce qu'il nous racontait à leur sujet ? Comment il les faisait toutes crier ? - Hélas oui. » Je fus surpris par cette dernière remarque. « Pourquoi, dis-tu hélas ? lui demandai-je. Et, d'ailleurs, pourquoi me parles-tu de lui, avant même de me parler de toi ? - Si je te parles de lui, c'est que, vois-tu,… il est très malade. - Se trouve-t-il dans ta clinique ? - Oui. - C'est donc, mental ? - Oui. Il est dans un état catatonique. - C'est pas possible ! Mais comment !? - Cela fit suite à un événement stressant. - Le pauvre ! m'exclamai-je. » C'est alors que je me souvins qu'Hector ne m'avait pas dit pourquoi, il avait dit : hélas, lorsque j'avais mentionné le fait que Paulo faisait crier les femmes avec qui il couchait. Je lui reposai donc la question et voici l'horrible récit qu'il me fit. Paulo le Tombeur, après avoir “tombé”, et, fait crier, toutes les femmes de Paris, décida de se marier. La chose sembla bientôt devenir aisée car il tomba amoureux. La jeune femme s'appelait Rita. C'était, sans doute, la plus belle de toutes celles qu'il avait déjà rencontrées. Elle était brune avec des yeux violets qui exprimaient une sensualité envoûtante. Son corps élancé avait des courbes que certains sculpteurs habiles utilisent dans leurs œuvres, afin de tromper l'œil du critique, en l'en aveuglant. Rita et Paulo formaient un couple admirable. Leur première nuit d'amour fut belle. Seulement belle. Paulo au sortir d'une étreinte sauvage, demanda à Rita. « As-tu, ma chérie, été heureuse ? » Comprenant l'euphémique allusion, Rita répondit : « Tu m'as emplie de joie, mais, si j'avais été « heureuse », tu m'aurais entendue. » Ce fut au tour de Paulo de comprendre l'insinuation de sa compagne, une insinuation à laquelle il s'attendait, d'ailleurs, ayant déjà constaté qu'elle n'avait pas crié, comme les autres. Il l'interrogea gentiment. « N'ai-je donc pas été à la hauteur ? - Tu es un amant merveilleux, seulement… - Seulement quoi ? - Seulement, lorsque je suis heureuse, vois-tu, mon chéri, je… - Tu… ? Tu quoi ? - Je… Oh ! J'ai honte. - Non ! Je t'en prie, ne soies pas timide. Dis-moi tout ! - Eh bien, lorsque je suis heureuse, je crie. » Paulo fut aussitôt rassuré. Des cris, il en avait entendu de toutes sortes, de tous volumes et de toutes intensités. Il était parfaitement capable de les faire tous, autant qu'ils étaient, se reproduire en elle. Il s'agissait seulement de découvrir ce que son amante nécessitait pour produire ce cri dont elle était si avare. Il la prit donc dans ses bras et l'embrassa tendrement. Paulo fit l'amour à Rita encore longtemps. Au matin, Rita n'avait toujours pas crié. Las et découragé, Paulo demanda : « Dis-moi, au moins, ma chérie, ce que je dois te faire pour te rendre heureuse. - Ce sont les voisins qui me dérangent, dit-elle, simplement. - Les voisins ? - Oui. Ils risquent de m'entendre et je trouve cela très gênant. - Mais !… Même un très grand cri de toi, ne peut sûrement pas les déranger !? - Hélas… » Après une longue discussion, les amants prirent un peu de repos. La semaine suivante, Paulo décida d'emmener Rita en montagne. Il possédait un chalet isolé, dans un coin où, seuls, les aigles osaient se hasarder. Ils donna à l'avance des instructions aux gardiens afin qu'ils prennent un congé ce jour-là, et, sûr de son affaire, il partit avec Rita vers de nouveaux sommets. Lorsqu'enfin le soir tomba et que les amoureux se retrouvèrent dans leur lit, Paulo prit soin de rappeler à Rita qu'ils étaient totalement isolés. Cette dernière lui sourit. Paulo vit bien qu'il y avait dans ce sourire quelque chose d'étrange. Étrange, non ! C'était plutôt, comme une phrases silencieuse qui disait : « Tu l'auras voulu ! Mais ce que tu as voulu, vaut plus que tout au monde » Et, rassuré, il l'embrassa sans savoir ce qui l’attendait. Il voulait la faire crier de plaisir, eh bien, elle cria! Jamais cri ne fut émis avec plus de force et d’intensité. Le cri la plus assourdissant qu’on eût jamais entendu. Un cri qui le paralysa en lui glaçant le coeur. Un cri inhumain. Un cri effroyable, incroyable, Inoubliable! Le cri de Rita fut entendu dans toute la vallée. Le lendemain, lorsque les domestiques revinrent au chalet, ils découvrirent paulo dans un état catatonique dont il ne sortit jamais.
A la fin de ce récit, je me sentis défaillir. « Qu'as-tu, donc, tu es tout pâle ? me dit Hector Mermiot. - Rien. Je n'ai rien, répondis-je. Je me sens bien triste pour Paulo. Enfin, j'espère qu'avec tes soins, il se remettra de son choc. Excuse-moi, je dois partir…. » Sans dire un mot, je laissai là mon ami et courus jusque chez-moi. Arrivé là, je pris le téléphone et criai de toutes mes forces : « Ma chérie ! Le voyage de noces en montagne est annulé. »
Posté le : 30/05/2015 16:13
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 14/03/2014 18:40
De Paris
Niveau : 29; EXP : 25 HP : 0 / 706 MP : 370 / 22240
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Eh bien, voici une histoire bien racontée, avec une chute digne de ce nom. Tu m'as surpris, mon cher EXEM, avec cette once de fantastique dans un thème pourtant peu propice à ce type d'ambiance. Bravo ! Donald PS: Tu as placé la barre en altitude.
Posté le : 31/05/2015 13:30
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Modérateur
Inscrit: 21/03/2013 20:08
De Belgique
Niveau : 44; EXP : 15 HP : 215 / 1078 MP : 1072 / 37060
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Cher Exem,
Ton récit est piquant, drôle, original et à la limite du fantastique. Quel cri cela a dû être ! Aucune montagne ne s'est écroulée ? J'adore la touche finale qui vaut son pesant de cacahuètes.
Ce sera difficile d'égaler le maître sur ce coup-là (sans mauvais jeu de mots).
Merci pour cette jolie leçon.
à bientôt.
Je cogite encore...
Biz
Couscous
Posté le : 31/05/2015 15:03
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 23/10/2013 18:00
Niveau : 32; EXP : 86 HP : 0 / 796 MP : 493 / 25987
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Alors mes amis, à votre tour. Je vous donne le départ, sachant déjà que vos pointures vous feront faire de grands pas. Je vous donne aussi l'accolade (Bise).
Posté le : 31/05/2015 15:19
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 18/02/2015 13:39
De Dijon
Niveau : 39; EXP : 1 HP : 190 / 950 MP : 767 / 27329
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Cher Exem,
Peux-tu me laisser encore un peu de temps, que je puisse, si tu me le permets, changer de position, pardon, changer de mode de pensée! Je suis exercé pendant une semaine à la langue de Cervantès, une très belle langue. Et je reviens à notre très belle langue française.
Je me ferai un plaisir amical et fraternel de te répondre pendant la semaine.
Amitiés de Bourgogne.
Jacques
Posté le : 31/05/2015 18:23
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Modérateur
Inscrit: 21/03/2013 20:08
De Belgique
Niveau : 44; EXP : 15 HP : 215 / 1078 MP : 1072 / 37060
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Allez, je me lance !
Alors, j’ai assuré ?
Marianne se laisse tomber mollement dans le canapé rouge. Sa respiration est rapide et elle ferme les yeux quelques instants. Moi, je suis encore tout excité, presque encore dans le feu de l’action. Je veux savoir, j’ai besoin d’avoir son avis, de récolter ses impressions. Lorsque son regard s’allume à nouveau, je l’interpelle :
– Alors, qu’est-ce que t’en penses ? – Ça va. – Tu as vu comme j’ai été délicat ? – Tu commences à trouver le truc. – J’ai géré tout depuis la mise en place jusqu’au final. J’ai fait des progrès, avoue ! – Oui, un peu. Tu vois qu’il faut t’exercer. C’est comme un forgeron. – Je ne vois pas le lien… – Mais si, « c’est en forgeant que l’on devient forgeron ». – Ah oui ! Et là, tu crois que je suis capable de forger une épée, de poser des fers à un cheval si on continue la comparaison ? – Pas encore. Disons que tu pourrais fabriquer des clous. – C’est tout ! Il faut alors que je continue. Battons le fer tant qu’il est chaud ! – Non ! Je suis fatiguée. – Oh, mais j’ai encore envie. Allez, ma choupette en sucre. Viens avec moi… – Non. – Mais je ferai tout ! – Non, je vais devenir énorme. Tu te souviens de ma dernière grossesse ? J’étais une vraie vache. – Mais je t’aime avec des rondeurs. S’il-te-plaît… – Tu n’as pas besoin de moi. Fais-le tout seul. – Non, ce n’est pas la même chose. C’est mieux à deux… plaisir partagé. – Je ne parviendrai pas à te faire changer d’avis. – En effet, tu me connais bien. Je suis aussi teigneux qu’un morpion. – Aussi têtu qu’une mule ! – Mes mains ont besoin d’activité. – Y’a pas qu’elles je crois. – Hé oui ! Je ne peux rien te cacher. On y va ? – Toi quand tu as décidé de cuisiner, on ne peut pas t’arrêter ! Aux fourneaux !
Posté le : 31/05/2015 19:26
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 14/03/2014 18:40
De Paris
Niveau : 29; EXP : 25 HP : 0 / 706 MP : 370 / 22240
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Sacré couscous, tu nous a bien eu avec cette chute ! Je reconnais là ton humour de colorieuse, haut en couleurs et en contre-pieds. Bravo ! Donald
Posté le : 31/05/2015 19:48
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 23/10/2013 18:00
Niveau : 32; EXP : 86 HP : 0 / 796 MP : 493 / 25987
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@ Istenozot : Valé hermano !
Posté le : 31/05/2015 20:16
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Re: Défi du 29 Mai 2015 |
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Plume d'Or
Inscrit: 14/03/2014 18:40
De Paris
Niveau : 29; EXP : 25 HP : 0 / 706 MP : 370 / 22240
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Las Vegas mon amour Connaissez-vous Las Vegas ? Moi non plus, en tout cas pas avant-hier. Pour moi, c’était la ville des casinos géants, de la série « Les Experts » et des sosies d’Elvis Presley. Inculte je l’étais sans conteste, du moins en civilisation américaine. Côté culte, puisqu’on en parle, Las Vegas permettait le mariage en deux temps trois mouvements, avec le prêtre adéquat, le tout pour un prix dérisoire au vu de la somme des emmerdements à venir. C’était probablement ce que j’avais décidé d’expérimenter avec ma collègue de travail, la douce et romantique Caroline. J’emploie des précautions rhétoriques parce que dans les faits je ne me souviens de rien, à part quelques instantanés de notre soirée précédente à siroter des cocktails dans ma chambre d’un hôtel cinq étoiles de la Cité des Anges. Caroline était alors avec moi, moins première de la classe que d’habitude, à tester des champignons mexicains et des petites pilules rouges de mon cru. La suite restait floue : un voyage en jet avec une tripotée de couples hétéroclites, une église espagnole entre désert et autoroute, un gars habillé de noir récitant des passages de la Bible, un gros bisou sur la fine bouche de Caroline puis un fondu enchainé de cartes de black jack et de tables de roulette. Vous voyez venir la suite ? Pas moi en tout cas. Je me réveille avec un bon mal de crane, allongé sur un grand lit à baldaquin, aux côtés d’une jolie blonde aux formes alléchantes. Quand je me rends compte que c’est Caroline, la fille du marketing avec qui j’étais censé dérouler le congrès de Los Angeles, je me sens un peu bête d’avoir oublié le reste de la nuit. Parce que Caroline, c’est mon Amérique à moi comme aurait dit Jacques Brel. J’en rêve depuis mon arrivée dans cette boite de boutonneux, moi le vendeur de progiciels de gestion. Caroline, c’est Kim Novak perdue au milieu des Trolls à lunettes et des fans du Seigneur des Anneaux. Des yeux bleus comme les lagons d’Hawaii, un corps sculptural et une classe de princesse des poupées, voilà en une formule magique comment je résumerais la femme de mes fantasmes. Caroline ouvre un œil puis le second. Je retiens mon souffle en attendant ses premières paroles. — Tib’ mon chéri, quelle heure est-il ? — Je ne sais pas, Caroline. — Ce n’est pas grave. Tu es pardonné. Après tout, c’est notre première matinée en tant qu’époux. — Oui mon amour. — Aucun regret ? C’est bien là que le bât blesse. Pour regretter il faudrait se souvenir. Mes seules certitudes, et encore le mot est fort, résident dans une bague au doigt et des vêtements apparemment jetés à la hâte sur un canapé de cuir blanc. — Non chérie, c’est le plus beau jour de ma vie. — Moi aussi, mon Tib’. Et la nuit la plus chaude. Un vrai tigre. Je ne te savais pas à ce point inventif. — Tu m’as inspiré, Caroline. Ta seule vue a déchainé mes pulsions d’animal sexuel. — Grrrr. J’ai hâte de connaitre la suite. De perdre ma virginité dans tes bras après de si prometteurs préliminaires. Je me disais aussi. Non seulement, il me manque un bout du film mais en plus c’est une saga à épisodes. Le problème vient du scénario : trop compliqué, au point que j’ai du en oublier la quintessence. Résultat des courses : Caroline est encore vierge, ce qui en soit constitue déjà une situation inhabituelle pour moi, et je n’ai pas encore totalement accompli mon devoir de mari. — Tu vas bientôt connaitre le Nirvana, Caroline. — J’espère bien, Tib’, après ce que tu m’as raconté entre deux coups de langue bien placée et des massages mousseux. Je suis impatiente de mettre en pratique tes promesses d’hier. — Nous avons la vie devant nous. Caroline fait la moue. J’ai du sortir une bourde. Je me demande comment rattraper un coup que je n’ai pas vu venir tellement je suis plongé dans le noir de ma mémoire défaillante. En général, chez les couples mariés, les divorces prennent graine sur ce terrain là, celui des quiproquos et des incompréhensions mutuelles. Alors dans mon cas, je risque d’établir un record de vitesse : à peine mariés déjà déphasés. — Je ne suis pas restée si longtemps immaculée pour entendre ce genre de connerie, Tiburce. — Qu’ai-je dit de mal, Caroline ? — Ne fais pas l’innocent ! Si tu regrettes déjà notre nuit de noces, pire, notre mariage, autant le dire maintenant. — Ou me taire à jamais. Je connais le refrain. — Tu avais promis ! — Quoi ? — Ne me dis pas ça ! Tu as oublié ? Caroline me jette de la foudre avec son regard bleu. Ma bourde est devenue un véritable casus belli. J’aurai besoin du pape François et d’un adepte de Talleyrand pour remonter la pente. Mes petites cellules grises recherchent une issue de secours, diplomatique si possible. Malheureusement, elles n’arrivent pas au consensus, même pas à la majorité relative. Les blanches, aux synapses vaticanes, invoquent le mea culpa, tandis que les rouges demandent un blitzkrieg histoire de démarrer le divorce le plus rapide du mois. Les grises, fidèles à la tradition suisse, ne se prononcent pas. Caroline contre-attaque. Elle se lève d’un seul coup, enfile ses vêtements et me lance une phrase assassine. — Je m’en doutais, Tiburce Dugommeau. Tu n’as rien dans le pantalon, au propre comme au figuré. — Caroline, tu ne peux pas dire ça, quand même, tu m’as vu dans le plus simple appareil. — Si j’étais commercial de base, comme toi par exemple, je me réfugierais derrière un bête trou de mémoire dû à l’abus d’alcool et de substances prohibées. Seulement, je suis une femme de marketing. Je sais reconnaitre un produit défectueux quand j’en vois un. Remballe ton matériel et ramène le chez le fabriquant qu’il te livre une version fonctionnelle et non un simulacre. Que dire devant une telle mauvaise foi ? Rien. Je laisse Caroline se fondre dans les rayons de soleil et s’effacer de mes derniers fantasmes transformés en cauchemar.
Posté le : 04/06/2015 18:49
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