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De Alsace
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LA PAGE ESTIVALE ANECDOTES SUR PARIS : =====================Midi pétante : -------------------À partir de 1786 retentissait dans les jardins du Palais Royal un « canon solaire », créé par un horloger qui possédait une boutique dans les galeries du Palais. Servant à indiquer midi aux flâneurs, ce canon en bronze installé sur la ligne méridienne de Paris fonctionnait grâce à une loupe qui provoquait la mise à feu de la mèche les jours de soleil. Un canon qui était considéré comme le meilleur de Paris pour y régler sa montre, à « midi pétante ».Le Chandail : ------------------Quand les Halles étaient encore le « ventre de Paris », les maraichers bretons vendaient leurs légumes emmitouflés dans des gros pulls tricotés par leurs femmes. Des vêtements si populaires qu’on donna à ce tricot le nom de « Chandail », abréviation de « marchand d’ail ». Ce ne sont pas des salades… Policiers poulets : -------------------------Durant la commune de Paris (1871), les bâtiments de la police parisienne brûlent. Jules Ferry, alors Maire de Paris, met à disposition de la préfecture la caserne de la Cité, sur l’île de la Cité, pour en faire son siège. Une caserne construite sur l’emplacement de l’ancien marché aux volailles de la capitale…
Rapidement, le sobriquet de « poulets » sera donné aux policiers. La « rue » la plus courte de Paris : ----------------------------------------------- La rue des Degrés, dans le 2eme arrondissement, est la rue la plus courte de Paris (5,75 m de long sur 3,30 m de large). Une rue composée uniquement de 14 marches d’escaliers, qui relie la rue de Cléry à la rue Beauregard, près des Grands Boulevards. Mais une rue quand même.
Quand le 16e arrondissement refusa d’être le 13e : ----------------------------------------------------------------------Avant l’annexion des « Faubourgs » de Paris en 1860 , la capitale ne comptait que 12 arrondissements. Un dicton populaire disait alors pour les couples vivant en concubinage qu’ils s’étaient « mariés à la mairie du 13e arrondissement ».
Lors de l’agrandissement de Paris, la nouvelle numérotation donna aux quartiers bourgeois de Passy et Auteuil le 13e arrondissement. Un infâme numéro que refusèrent ces riches – et influents – habitants. Le 13e arrondissement sera donc donné à une zone historiquement pauvre, aux alentours de Saint-Marcel.Les momies de la Bastille : ------------------------------------ La place de la Bastille a une histoire hors nomes entre la prison, le projet de l’Eléphant avorté de Napoléon, la colonne de Juillet…
Mais l’histoire la plus surréaliste est celle de ses momies !
Sous la Colonne de Juillet ont été entreposés les 504 corps (dont les noms sont gravés sur la colonne) des victimes des 3 glorieuses de Juillet 1830.
Puis, on fit le même honneur avec les 203 victimes de l’insurrection de 1848…à quelques détails près !
Dans la hâte, au moment de l’exhumation des dépouilles des révolutionnaires, on leur adjoignit par erreur, des momies égyptiennes rapportées 50 ans plus tôt par les savants qui avaient suivi Bonaparte lors de la campagne d’Egypte.
Ces momies se dégradaient dans une salle de la Bibliothèque Nationale, et avaient été enfouies dans le jardin attenant, à l’endroit même où après les révoltes de juillet 1830, les corps des émeutiers furent ensevelis. C’est ainsi que mêlées aux Révolutionnaires, des momies de plus de 3000 ans reposent sous la Bastille !
![Cliquez pour afficher l](http://paris-insolite.curiocites.com/wp-content/uploads/2010/04/Gaston_Maspero_demaillotage.jpeg) Richelieu et son mausolée: ------------------------------------------En 1622, le Cardinal de Richelieu devient proviseur du collège de la Sorbonne et il prévoit dès le début d’intégrer son futur mausolée à la chapelle, celle-ci faisant l’objet d’une grande attention. Mais, c’est seulement en 1635 que Richelieu vient poser la première pierre de la chapelle. Elle ne sera achevée que l’année de la mort du cardinal, en 1642, dont les funérailles se déroulent dans un décor de travaux. Lors de la révolution le bâtiment est saccagé : le souvenir de la politique fiscale de Richelieu est si fort que la population parisienne se rue à la Sorbonne pour se venger de ce symbole de ce que l’absolutisme connut de pire. Le tombeau du cardinal est attaqué, le nez en est brisé et son corps, sorti de la crypte est démembré. Seule sa tête sera préservée en deux parties mais un commerçant parisien appelé Cheval, épicier de la rue de la Harpe,l’emporte chez lui, comme souvenir de l’événement… S’est-il plus tard repenti de son geste ? Toutefois est-il que, la Terreur finie, et craignant probablement des représailles Cheval offrit avec insistance la relique à un abbé qui l’emmena en Bretagne où elle y sera conservée pendant 70 ans ! C’est seulement en 1866 que la tête de Richelieu fit son retour à la Sorbonne. Des obsèques officielles eurent lieu et la tête fut replacée sous une chape de béton, afin de ne plus être profanée : le cardinal peut reposer en paix…![Cliquez pour afficher l](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/938872152.jpg) La prédiction de Cathrine de Médicis : ------------------------------------------------------ Catherine de Médicis adorait l’astrologie. Preuve en est la colonne astrologique dite de Médicis située dans le quartier des Halles et accolée à la Bourse de commerce. Malgré les multiples transformations architecturales du quartier et menacée de destruction à maintes reprises, cette colonne a été épargnée et fait revenir aux curieux la mémoire de Cosimo Ruggieri
Au premier plan, la colonne... C’était l’astrologue de Catherine de Médicis, pour qui la colonne aurait servi de point d’observation du ciel. Avec ses prédictions, il eut une influence importante auprès de la Reine et sans doute dans les évènements des guerres de religions (Saint Barthélémy…) Toutefois, sa prédiction la plus célèbre fut celle au sujet de la mort de Catherine de Médicis ! Une quinzaine d’années auparavant, vers 1571, il lui aurait prédit qu’elle mourrait « près de Saint-Germain ». Catherine de Médicis, très superstitieuse, s’éloigna alors de tous les endroits rappelant de près ou de loin « Saint-Germain », pensant ainsi échapper à la funeste prédiction. Ainsi, par exemple, elle fit interrompre la construction du Palais des Tuileries dépendant de la paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois et s’installa précipitamment en 1572 dans ce qui allait devenir l’Hôtel de la Reine. Mais on n’ échappe pas à son destin : sur son lit de mort, lorsqu’elle demanda son nom au confesseur appelé auprès d’elle pour lui porter l’extrême-onction, celui-ci répondit : « Julien … de Saint-Germain » Une anecdote racontée dans la balade Curiocités du quartier de Châtelet-Les Halles…
![Cliquez pour afficher l](http://p6.storage.canalblog.com/69/60/214415/41510460.jpg) LES BAINS DERIVATIFS : ===================== On ne ricane pas ... et on garde l’esprit ouvert …. On entend quelque fois parler de bains dérivatifs, mais les bains dérivatifs, késako ?
La température corporelle moyenne des Occidentaux est passée en une cinquantaine d’année de 36,6 °C à 37,2 °Ce qui témoigne d’un état inflammatoire chronique.
Le bain dérivatif est une technique naturelle qui - disent ses défenseurs - améliore le fonctionnement du corps en évacuant les pollutions alimentaires et environnementales. Ces bains considérés comme une pratique d’hygiène générale, apporteraient davantage de vitalité, serait favorable à l’immunité et à la résorption de surcharges diverses tout en régulant la température du corps.
Connus depuis des milliers d’années en Chine, les bains dérivatifs ont été décrits pour la première fois en Occident par Louis Kuhne, à la fin du XIXe siècle, sous le nom de « bains de siège à friction » Ils sont différents des bains de siège classiques .
L’habitude de ne pas porter de sous-vêtements sous le kilt, le pagne ou le drapé, favoriserait un bon drainage des toxines du corps. Au cours d’une marche sans sous-vêtement (comme la pratiquaient nos ancêtres préhistoriques), les côtés des aines, légèrement humidifiés de sueur, se frottent l’un contre l’autre et ceci aurait pour effet de créer par l’évaporation, une zone de fraîcheur locale, donc, de diminuer la température corporelle corps et de stimuler la motilité des fascias. Ces fascias seraient chargés notamment de drainer les déchets métaboliques vers les voies d’excrétion par de fins canaux les parcourant. Cette baisse très légère de la température corporelle, limiterait l’inflammation, donc l’oxydation et, par conséquent, le vieillissement.
En résumé, il faudrait vivre sans culotte ou se rafraichir l’entre deux jambes, dans les plis de l’aine, de chaque coté du sexe, en massant délicatement cette partie du corps, jusqu’au périnée, avec de l’eau toujours fraiche. Il existe des poches de gel conçues spécialement pour cette méthode. Le reste du corps doit être au chaud, c’est la différence de température qui agit favorablement.
La méthode est identique pour hommes et femmes.
Cette hypothèse n’a pour le moment pas été vérifiée scientifiquement.
![Cliquez pour afficher l](http://www.same-story.com/img/testimonies/private/sante-maladies/generique/big/005.jpg) LES SCULPTURES EN PAPIER DE LI HONGBO : ===================================== Li Hongbo est un sculpteur chinois résident à Pékin. Cela ne suffisant pas pour définir la qualité de son art, il faut préciser que Li sculpte du papier. Pour être plus précis des milles feuilles de papier. L'idée lui est venue en sculptant une forme dans... un livre. En fait une fois déplié, ses sculptures deviennent protéiformes et fantastiques. Inspiré par des traditions de pliages et dépliages chinois, Li Hongbo a ainsi créé un univers surprenant dont les formes ne sont jamais les mêmes...[ ![Cliquez pour afficher l](http://www.thisiscolossal.com/wp-content/uploads/2014/02/Li_Hongbo_Bust_of_David_paper_70x50x50cm_2012_1.jpg) ON REVISE LES CLASSIQUES : =========================
[b]Charles GUÉRIN (1873-1907) Ma fenêtre était large ouverte sur la nuit Ma fenêtre était large ouverte sur la nuit. La maison reposant autour de moi sans bruit, J'écrivais, douloureux poète d'élégies, A la clarté dansante et douce des bougies. Un souffle d'air chargé des parfums du jardin Me ravit en entrant la lumière soudain, Et je me trouvai seul dans l'ombre avec mon rêve. Ma montre palpitait, précipitée et brève, A travers les profonds battements de mon coeur. J'écoutais l'innombrable et pensive rumeur Qui monte du sommeil nocturne de la ville.
Les ténèbres nous font l'oreille plus subtile, L'âme s'enivre mieux, parmi l'obscurité, Du suave secret des belles nuits d'été. Je respirais l'odeur de l'herbe et de la terre. Après de longs instants de calme solitaire Où les vents familiers eux-mêmes semblaient morts, Je sentais frissonner le silence au-dehors ; Et, tout à coup, pareil au flot qui se propage, Un grand soupir passait de feuillage en feuillage.
Pour l'homme intérieur il n'est pas sous le ciel De forme qui ne cache un sens spirituel. Aujourd'hui je reviens sur ces heures passées A caresser ainsi dans l'ombre mes pensées, Et, peut-être anxieux de mon propre destin, Je me laisse conduire à voir dans votre fin, Ô flambeaux dont le vent du soir cueillait la flamme,
Charles Guerin[/size]
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Charles-Augustin Sainte-Beuve(1804-1869)
À Madame Victor Hugo.
Oh ! que la vie est longue Oh ! que la vie est longue aux longs jours de l'été, Et que le temps y pèse à mon cœur attristé ! Lorsque midi surtout a versé sa lumière, Que ce n'est que chaleur et soleil et poussière ; Quand il n'est plus matin et que j'attends le soir, Vers trois heures, souvent, j'aime à vous aller voir ; Et là vous trouvant seule, ô mère et chaste épouse ! Et vos enfants au loin épars sur la pelouse, Et votre époux absent et sorti pour rêver, J'entre pourtant ; et Vous, belle et sans vous lever, Me dites de m'asseoir ; nous causons ; je commence À vous ouvrir mon cœur, ma nuit, mon vide immense, Ma jeunesse déjà dévorée à moitié, Et vous me répondez par des mots d'amitié ; Puis revenant à vous, Vous si noble et si pure, Vous que, dès le berceau, l'amoureuse nature Dans ses secrets desseins avait formée exprès Plus fraîche que la vigne au bord d'un antre frais, Douce comme un parfum et comme une harmonie ; Fleur qui deviez fleurir sous les pas du génie ; Nous parlons de vous-même, et du bonheur humain, Comme une ombre, d'en haut, couvrant votre chemin, De vos enfants bénis que la joie environne, De l'époux votre orgueil, votre illustre couronne ; Et quand vous avez bien de vos félicités Épuisé le récit, alors vous ajoutez Triste, et tournant au ciel votre noire prunelle : « Hélas ! non, il n'est point ici-bas de mortelle Qui se puisse avouer plus heureuse que moi ; Mais à certains moments, et sans savoir pourquoi, Il me prend des accès de soupirs et de larmes ; Et plus autour de moi la vie épand ses charmes, Et plus le monde est beau, plus le feuillage vert, Plus le ciel bleu, l'air pur, le pré de fleurs couvert, Plus mon époux aimant comme au premier bel âge, Plus mes enfants joyeux et courant sous l'ombrage, Plus la brise légère et n'osant soupirer, Plus aussi je me sens ce besoin de pleurer. »
C'est que même au-delà des bonheurs qu'on envie Il reste à désirer dans la plus belle vie ; C'est qu'ailleurs et plus loin notre but est marqué ; Qu'à le chercher plus bas on l'a toujours manqué ; C'est qu'ombrage, verdure et fleurs, tout cela tombe, Renaît, meurt pour renaître enfin sur une tombe ; C'est qu'après bien des jours, bien des ans révolus, Ce ciel restera bleu quand nous ne serons plus ; Que ces enfants, objets de si chères tendresses, En vivant oublieront vos pleurs et vos caresses ; Que toute joie est sombre à qui veut la sonder, Et qu'aux plus clairs endroits, et pour trop regarder Le lac d'argent, paisible, au cours insaisissable, On découvre sous l'eau de la boue et du sable.
Mais comme au lac profond et sur son limon noir Le ciel se réfléchit, vaste et charmant à voir, Et, déroulant d'en haut la splendeur de ses voiles, Pour décorer l'abîme, y sème les étoiles, Tel dans ce fond obscur de notre humble destin Se révèle l'espoir de l'éternel matin ; Et quand sous l'œil de Dieu l'on s'est mis de bonne heure, Quand on s'est fait une âme où la vertu demeure ; Quand, morts entre nos bras, les parents révérés Tous bas nous ont bénis avec des mots sacrés ; Quand nos enfants, nourris d'une douceur austère, Continueront le bien après nous sur la terre ; Quand un chaste devoir a réglé tous nos pas, Alors on peut encore être heureux ici-bas ; Aux instants de tristesse on peut, d'un œil plus ferme, Envisager la vie et ses biens et leur terme, Et ce grave penser, qui ramène au Seigneur, Soutient l'âme et console au milieu du bonheur.
Mai 1829.
Charles-Augustin Sainte-Beuve.
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Louis Aragon (1897-1982)
Les yeux d’Elsa
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés
Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure
Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée Sept glaives ont percé le prisme des couleurs Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé
Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche Par où se reproduit le miracle des Rois Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois Le manteau de Marie accroché dans la crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des mots Pour toutes les chansons et pour tous les hélas Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux
L'enfant accaparé par les belles images Écarquille les siens moins démesurément Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où Des insectes défont leurs amours violentes Je suis pris au filet des étoiles filantes Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août
J'ai retiré ce radium de la pechblende Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu Ô paradis cent fois retrouvé reperdu Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa.
Louis Aragon.
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JEAN -LOUIS - AUGUSTE COMMERSON : ==================================
J.L.A. Commerson est un écrivain, journaliste et dramaturge français, né le 2 germinal an XI (23 mars 1803) à Paris où il est mort le 24 juillet 1879. Spécialiste du calembour et du canard journalistique - fausse nouvelle lancée dans la presse pour tromper le public - Commerson est l'auteur de nombreux ouvrages humoristiques, dont Pensées d'un emballeur pour faire suite aux « Maximes » de François de La Rochefoucauld (1851), Un million de bouffonneries (1854), Le Petit Tintamarre (1857), La Petite Encyclopédie bouffonne (1860) et Un million de chiquenaudes et menus propos tirés de la Gazette de Merluchon (1880). Il est aussi auteur de vaudevilles, seul ou en collaboration, et fondateur du périodique Le Tam-tam. Il signait la plupart de ses œuvres de son seul patronyme mais a utilisé ponctuellement les pseudonymes de Joseph-Prudhomme et Joseph Citrouillard.
SES CITATIONS : ==============
Selon Jacques Rouvière, la phrase « Il faudrait construire les villes à la campagne, l'air y est plus sain », généralement attribuée à Alphonse Allais, se trouve dans les Pensées d'un emballeur de Commerson. En fait, il semble qu'on trouve déjà cette plaisanterie en 1848 dans Le Pamphlet provisoire illustré.
- “ La philosophie a cela d’utile qu’elle sert à nous consoler de son inutilité.”
- “ La supériorité des blancs sur les rouges est incontestable. Je n'en veux que les haricots pour exemple.”
- “ Quand je mange des glaces, cela me fait réfléchir.”
- “ Il vaut mieux être perdu de vue que de réputation.”
- “ Aujourd’hui, tout le monde pose. L’homme propose, la femme dispose, l’industrie expose, le commerce dépose, les sciences composent, et les grands hommes reposent.”
- “ Le mariage n'est souvent qu'un échange de grognements réciproques durant le jour et de ronflements pendant la nuit. C'est de l'ennui à deux.”
- “ O Marie ! Qui avez conçu sans pécher, faites-moi la grâce de pécher sans concevoir.”
- “ L'amour sans argent ressemble à une botte vernie sans semelle.”
- “ Voulez-vous être très connu ? Faites des dettes ; voulez-vous être inconnu ? Faites des vers.”
- " Si les moines sont gras, c'est qu'ils sont toujours à l'office."
- " Aimant beaucoup la retraite, j'en veux beaucoup à ceux qui la battent.
- " Quand je passe près d'un corbillard, j'ai toujours peur que les chevaux ne prennent le mors aux dents."
- " Quand ma mère m'a allaité, elle avait un dessein caché."
- " Un peu de jalousie est un grain de sel qui donne du goût à un amour fade."
- " Je n'aime pas plus l'avarice du cœur que la varice des jambes."
- " Quand je me raccommode avec mes ennemis, cela tient souvent qu'à un fil."
- " Le mariage est une société avec son gérant responsable, et dont la femme est l'actionnaire."
- " L'ouvrier est le saindoux qui graisse la roue de la fortune."
- " Les premiers saints que les enfants adorent sont ceux de leur mère."
- " En toute sauce il faut considérer la faim."
- "La vie est une barque dont l'homme est le rameur."
- " Un ivrogne préférera toujours le spiritueux au spirituel."
- " Par politesse il y a des gens qu'on reconduit à la porte pour être sûr qu'ils s'en vont."
- " Quand on abuse du liquide, on ne reste pas longtemps solide."
- "Les enfants apprennent facilement a prononcer papa. Du reste il n'y a que le premier pa qui coûte."
- " Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir avant d'avoir ri."
- " Si mes parents m'avaient consulté avant de me mettre au monde, j'aurais posé mes conditions."
- " Quand il s'agit de payer, un musicien est rarement en mesure."
- " La lune est une vagabonde, elle ne fait que changer de quartier."
- " Le bélier est le mâle de la brebis, la femme est le mal de l'homme."
- " Quand on n'a point d'odorat on ne peut sentir personne."
- " Je suis convaincu qu'il y aurait moins de maris trompés si le mariage était aboli."
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Posté le : 14/08/2015 19:28
Edité par Grenouille sur 15-08-2015 08:30:37
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