JACQUES MAILHOT
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Jacques Mailhot est un chansonnier, animateur radio et journaliste français né à RIOM le 1er mars 1949. Il est l'oncle de l'humoriste satirique Régis Mailhot
Lauréat du prix des Chansonniers Raoul Arnaut en 1973,
La radio lui fait très vite les yeux doux, puis la télévision.
Le 1er mars 1995 Il achète le Théâtre des Deux Ânes, théâtre de chansonniers depuis 1921. il va redonner vie à cette institution et en faire l'un des théâtres les plus fréquentés de la capitale.
En 1990 Jacques Mailhot a reçu le GRAND PRIX DE L'HUMOUR DE LA SACEM pour l'ensemble de ses émissions.
En 1994, Philippe Bouvard qui le fit débuter à la télévision en 1974 dans Dix de der lui demande de rejoindre l'équipe des « Grosses têtes » diffusé surRTL.
En 2006, la chaîne Paris Première lui propose de retransmettre en direct le spectacle des deux Ânes intitulé Villepy et Sarkozin. Celui-ci décroche la plus forte audience de la chaîne câblée avec plus de 390 000 spectateurs.
Jacques Mailhot et la direction de Paris Première engagent alors une collaboration plus étroite, et décident de créer en septembre 2007 La revue de Presse du Théâtre des deux Ânes, présentée par Jérôme de Verdière avec également Bernard Mabille et Régis Mailhot. Le succès est au rendez-vous et l'émission devient au fil des mois la plus écoutée de la chaîne Paris Première.
Le 17 janvier 2009, la retransmission de Sarkomania en direct du théâtre d'Aix-les-Bains consacre l'énorme succès de la tournée de ce spectacle à travers la France avec une audience record de 430 000 spectateurs.
En septembre 2013, il voit l'affiche de sa pièce Flamby le magnifique interdite de promotion sur les panneaux d'affichage de la RATP
LES DEFINITIONS DE JACQUES MAILHOT :
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« Lit. Table de multiplication. »
« Richesse. Notion relative. Depuis l'instauration de l'impôt sur les grandes fortunes, on sait toutefois que l'on est considéré comme riche à partir de 4000 € et pauvre jusqu'à 3999 € »
« Réduction d'impôt. Signe avant-coureur qui ne trompe pas et qui vous indique que vous allez traverser une zone électorale. »
« E.N.A. : Centre aéré pour jeunes ambitieux. »
« A.N.P.E. Notre meilleure industrie de pointe. »
« Dormir. Légitime défense du parlementaire. »
« Communiqué final. La hantise des diplomates qui doivent réussir à expliquer en trois minutes ce qu'ils n'ont pas réussi à analyser en trois jours. »
« Déjeuner de travail. Ils sont en général totalement stériles pour la simple raison que le bon usage veut qu'on ne parle jamais la bouche pleine. »
« Libéral avancé. Homme politique qui n'est plus tout jeune. »
« Désistement : "Si tu me donnes un portefeuille, je te prête mesélecteurs". »
« Secret bancaire. Jeu de piste mis au point par les banquiers suisses pour distraire les douaniers français quand ils ont le stress. »
« Météorologie. Somme d'inexactitudes calculées scientifiquement. »
« Pourparlers. Très souvent pour ne rien dire. »
« Politicien ambitieux. Pléonasme. »
« Proportionnelle. Système électoral qui permet de faire élire undéputé en fonction du nombre de voix qu'il a obtenu par rapport aupourcentage de celles qu'il aurait dû obtenir, le tout divisé par le nombre de candidats. »
« Suisse. Terre d'asile pour capitaux flottants. Pays de grande liasse populaire. »
« Cimetière. Ultime étape de la lutte des classes. »
« Référendum. Cette méthode est désormais totalement caduque. Aujourd'hui lorsqu'un scrutin est défavorable, on ne part pas, on le change. »
« Séminaire. La retraite des cadres. La thalassothérapie industrielle. »
« Dialectique. Science politique qui consiste à tout faire avec sa langue. »
« Réunion. L'administration française adore ça. Certains fonctionnaires poussent même le raffinement jusqu’à organiser desréunions pour fixer la date des prochaines. »
« Restructuration. En clair : "Mon vieux, vous êtes viré !" »
« Riches. Espèce en voie de disparition. A protéger impérativement. »
« Libération de la femme. C'est comme celle des prix, ça profite surtout aux intermédiaires. »
« Sécurité sociale. Depuis le tonneau des Danaïdes, on n'a pas trouvé mieux. »
« Football : Opium de l’électeur. On se shoote comme on peut. »
« Fraude fiscale. Sport élitique considéré comme un signe extérieur de richesse. »
« L'intérêt essentiel pour un homme politique de voyager incognito, c'est de le faire savoir. »
« En matière fiscale surtout, ce qui est exceptionnel devient très vite temporaire et encore plus rapidement "définitif". »
« Dormir. Légitime défense du parlementaire. »
« Un spécialiste est une personne qui sait un maximum de chose sur un minimum de surface. »
« Il est toujours amusant de voir que l'on ose convoquer des parlementaires en session extraordinaire alors qu'ils ne viennent déjà pas en session normale. »
« Libéral avancé. Homme politique qui n'est plus tout jeune. »
« Le but d'une bonne allocution est triple : séduire, ne pas oublier,dire le moins de choses possible. »
« Campagne électorale. Série de discours qui consiste à prendre les électeurs pour des ploucs. »
« Souvent tapageuse, parfois insaisissable, la vie politique et son rituel quotidien obéissent à une mécanique bien huilée dans laquelle même les grincements sont savamment orchestrés. »
« Le pot-de-vin est une sorte de vaso-dilatateur de la conscience politique qui provoque très rapidement un regain d'intérêt chez ceux à qui on l'administre. »
« C'est fou ce que les gens qui n'ont rien à dire peuvent être bavards. »
« Quelque soit ses opinions, son parti, sa formation... un ministre est automatiquement plus compétent que son prédécesseur. Ce quiexplique que chaque ministre fait une réforme destinée à annuler toutes les dispositions de celle de son prédécesseur. »
« Proportionnelle. Système électoral qui permet de faire élire un député en fonction du nombre de voix qu'il a obtenu par rapport aupourcentage de celles qu'il aurait dû obtenir, le tout divisé par le nombre de candidats. »
« Le monde est en profonde mutation. Hier on se disputait les richesses ; aujourd'hui on s'arrache la pauvreté. »
« Lutte, réduction et amélioration sont les trois termes clefs dulangage politique. Ils ont l'avantage de pouvoir être accolés indifféremment à inflation, déficit, finances publiques... Et toutes les combinaisons sont possibles. »
« Le face à face télévisé est à toute campagne électorale ce que la grand-messe est à la religion catholique, le point d'orgue du grand pèlerinage aux urnes. »
« Chez certains députés, le sommeil est parfois ce qu'il y a de plus profond. »
André Santini :
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-extrait de son discours d . intronisation de Jacques Godfrain à l' Académie Alphonse Allais, jeudi 29 mars 2012 :
Citations de Alphonse Allais:
![Cliquez pour afficher l](http://www.lepoint.fr/content/system/media/2/20070620/2007-06-20T092618Z_01_NOOTR_RTRIDSP_2_OFRTP-FRANCE-GOUVERNEMENT-JUSTICE-SANTINI-20070620.jpg)
-"L’éternité, c’est trop long, surtout vers la fin."
- " Ce n’est pas nous qui tuons le temps, mais bien le temps qui nous tue. "
- "Lent comme un escargot ! L’escargot ne marche-t-il pas ventre à terre ? "
- "A quoi bon prendre la vie au sérieux, puisque de toute façon nous n’en sortirons pas vivant ! "
-"Quand on voit Le Havre, il va pleuvoir, quand on ne le voit pas, il pleut déjà . "
-" Quand on serre une femme de trop près, elle trouve qu’on va trop loin."
-" Un vrai gentleman se sert d’une pince à sucre, même quand il est seul."
-"L’homme est plein d’imperfections ; ce n’est pas étonnant si l’on pense à l’époque où il a été créé. "
- "La fortune vient en dormant ; c’est pourquoi elle arrive si lentement."
-"Je déteste la montagne ; elle cache le paysage. "
-"Les Académiciens se prétendent immortels et ne dépassent pourtant jamais la quarantaine. "
- "Un enfant pleure… Il y a des moments où l’absence d’ogre se fait cruellement sentir. "
- "Un mari quelque peu volage tue sa femme à son réveil, le lendemain de son mariage. Moralité : La nuit porte conseil. "
- " On est mieux assis que debout et… vermouth cassis. "
-" La stérilité n’est pas héréditaire."
- "Le guépard est un animal connu pour son chant…"
-"Cocu ? Un entier qui partage sa moitié avec un tiers. "
]QUELQUES PROVERBES DU XV EME SIECLE
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"Qui par art jure, par art se parjure.Proverbe français ; Proverbes gallicana - XVe s.
"Va où tu veux, meurs où tu dois.Proverbe français ; Manuscrit du XVe siècle.
Fais ce que dois, advienne que pourra.Proverbe français ; Manuscrit de 1456, pris pour devise par le Cardinal de Givry.
Mieux vaut un bon accord que se battre.Proverbe français ; Adages et dictons français - 1485.
Plus sont de compères que d'amis.Proverbe français ; Proverbes de France, manuscrit du XVe siècle.
Mieux vaut ne pas y aller par quatre chemins.Proverbe français ; Proverbes et adages du XVe siècle.
Qui bientôt meurt, on dit qu'il languit moins.Proverbe de Jehan Molinet ; Sentences - XVe siècle.
Faites le bien, vous ferez des ingrats.Proverbe français ; Adage et proverbe français - XVe siècle.
L'hôte et la pluie après trois jours ennuient.Proverbe français ; Adages et dictons français - 1485.
Mieux vaut trop se défier que trop se confier.Proverbe français ; Adages et dictons français - 1485.
À trop parler on finit par trop se confier.Proverbe français ; Adages et dictons français - 1485.
Les médecins tuent les gens et les maréchaux les chavauxProverbe français ; Proverbes communs - XVe siècle.
EN JUIN …. AU XV ème SIECLE :
============================ La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils avaient pris leur bain en mai et qu'ils sentaient encore bon.
Cependant, la chaleur arrivant, ils commençaient à sentir, alors les mariées apportaient un bouquet de fleurs pour cacher l'odeur...d'où la coutume, pour la mariée, de porter un bouquet..
Les bains se prenaient dans un grand tonneau rempli d'eau chaude.
L'homme de la maison avait le privilège de passer le premier, puis tous les autres fils et hommes; alors seulement après tous les mâles venaient les femmes et finalement les enfants, et le dernier de tous, le bébé. Mais comme l'eau était devenue très sale et qu'on pouvait perdre quelqu'un au fond, on lançait la phrase, avant de vider le tonneau : «Attention de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain…»
L'opinion publique du XV eme siècle considère la crasse comme une protection naturelle,une barrière à l'infection- confirmé par un texte médical - plutôt que de succomber à la peste on préfère laisser son corps couvert de croûtes et de vermine disent les farouches adversaires du bain.
QUELQUES DETAILS SUR LA VIE A CETTE EPOQUE ……
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Robe à Tassel au milieu du XV siécle. Robe de noble famé, avec longue traine entaille haute, typique de la première moitié du Xv siècle. C'est la pièce triangulaire qu cache le profond décolleté qui donne son nom à ce type de robe;
Les maisons avaient alors un toit de chaume; de la fine paille pilée l'une sur l'autre, sans bois souvent. Cela devenait la place favorite des petits animaux pour se tenir au chaud : chats, chiens, rats, souris et autres bestioles. Quand il pleuvait, l'endroit devenait glissant, et certains animaux tombaient; alors d'où vient l'expression anglaise : «it rains cats and dogs» (Expression employée lorsqu'il pleut averse). Comme on ne pouvait les empêcher de tomber dans les beaux draps, cela devenait un vrai problème.
Alors on inventa le lit à baldaquin...
Le plancher se salissait facilement. Seuls les riches pouvaient se payer des produits pour enlever cette saleté; les pauvres furent donc vite traités de «sales pauvres».
Les odeurs venaient aussi des logements mal isolées des caves d'eau stagnante dans les cours.
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De nos jours, les promeneurs s'extasient devant les maisons médiévales, admirent les étages à encorbellement, les assemblages des solives, les pans de bois sculptés, les enseignes, les vitraux, les dépendances. Ce sont en fait, des témoignages exceptionnels des habitats de notables, de beau " ostels " particuliers qui ont traversés les siècles au prix de plusieurs restaurations.Ils ne reflètent en aucune façon le quotidien du peuple.
Parfois les gens du peuple réussissaient à se procurer du porc; c'était un signe de richesse quand un homme pouvait apporter du bacon à la maison , l'expression est restée :
![Cliquez pour afficher l](http://histoiredelafrance.e-monsite.com/medias/images/paysans-au-moyen-age.jpg)
Les riches possédaient des plats en étain; mais les produits avec un grand taux d'acidité provoquaient l'empoisonnement; c'est pourquoi, pendant plus de 400 ans, les tomates ont été considérées comme poison...
Le pain était divisé selon le statut de chacun; les travailleurs avaient droit à la croûte souvent brûlée du dessous, la famille, la mie du milieu et les invités la croûte du dessus...
Les coupes pour la bière étaient, souvent en étain aussi. Ils provoquaient des malaises et les gens se traînaient sur les routes et on les pensait souvent morts. Mais avant de les enterrer, on les amenait sur la table de la cuisine et pendant ce temps, les autres buvaient et mangeaient jusqu'à ce que le malade se lève enfin ou décède, pour de vrai... d'où vient la coutume de «la veillée au corps»...
Souvent, comme les cimetières étaient vite remplis, on enterrait, plus tard, dans le même terrain. Mais plus d'une fois sur 25, on constatait que le « mort » précédent avait gratté et laissé des traces sur la pierre tombale. Ils réalisèrent donc que certains avaient donc été enterrés encore vivants... Alors, pour éviter pareille torture, ils décidèrent d'accrocher une corde au poignet du mort qu'ils laissaient ressortir en dehors et ils y accrochaient une cloche. Et quelqu'un devait veiller chaque nuit pour voir si la cloche ne sonnerait pas. Si oui, on disait qu'il avait été «sauvé par la cloche» .
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ILS ONT DE LA REPARTIE :
====================== Anne-Catherine de Ligneville, encore très belle
veuve d'Helvetius, ayant vainement attendu
Benjamin Franklin, l'accueille ainsi à sa visite
suivante, un peu piquée :
- N'auriez-vous pas oublié notre rendez-vous ?
- Certes non, madame ! J'attendais simplement que
les nuits fussent plus longues …
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L'acteur et écrivain américain Dan
Spencer regarde la télé avec un ami qui s'extasie
devant les programmes du câble :
- Sais-tu qu'il existe maintenant des chaînes qui
ne parlent que de météo 24 h sur 24 ?
- Dan Spencer : quand j'étais petit, on appelait
ça une fenêtre !
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Henri Poincaré, à l'issue d'un séminaire sur l'astrophysique :
un auditeur : Mais enfin, Ã quoi tout cela sert-il ?
(Poincaré) Et vous, Monsieur, à quoi servez-vous ?
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- Je donnerais n'importe quoi pour qu'on cesse de me traiter de corrompu !
- Vous iriez jusqu'Ã combien ? anonyme
DOUBLE VISION :
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BONNE SEMAINE