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Joyeux anniversaire, loriane ! ! !
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(Malgré ma mémoire de poisson, j'ai quand même pensé à notre belle poissonne ! )




A notre muse rousse et de notre part à tous :



Joyeux anniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiversaire !






Grosse bizzzzzzzzzzzzz et plein de bonnes choses !

Posté le : 14/03/2013 20:03
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Oui c'était celle-là, sais pas ce que j'ai foutu, le lien n'a pas suivi, désolé

Posté le : 14/03/2013 18:07
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Re: Proposition de projet : Recueil de textes 2012 de l’orée des rêves (poèmes et textes courts).
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Je donne mon accord également.


Posté le : 14/03/2013 17:50
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Re: Iktomi a aujourd'hui ???? O ans
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Vous êtes adorables, toutes et tous. Grand merci à vous !
Pardonnez-moi de vous répondre si tardivement.

Déménagement + demi-siècle + devenir grand-père (Gabriel, fils de mon fils aîné est né le 12 mars), ça fait beaucoup en peu de temps et comme vous le savez fort bien... je ne suis plus tout jeune !
Je vous embrasse.

Posté le : 14/03/2013 17:40
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Albert à 134 ans aujourd'hui
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Albert à 134 ans Aujourd'hui


BON ANNIVERSAIRE Albert donne le salut aux étoiles pour nous



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Posté le : 14/03/2013 09:39
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Re: Proposition de projet : Recueil de textes 2012 de l’orée des rêves (poèmes et textes courts).
Plume d'Or
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Eh bien je suis très mélancolique à ce que je vois, je suis d'accord pour que mes textes soient dans le recueil.

Posté le : 13/03/2013 01:16
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"Combien d'années des gens peuvent-ils exister avant d'avoir le droit d'être libre ?"
Bob Dylan
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
Plume d'Or
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Une vraie bouffée d'air, je ne m'en lasse pas :

The Carpenters - Top of the World


Posté le : 13/03/2013 01:02
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Page du 3 Mars, Clément VIII, Léo Malet
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fee etoilee

* A écouter cette semaine 


*http://youtu.be/DbeRF--jQpM 
*http://youtu.be/O3jaXAfa-fY 
*http://youtu.be/VuaGw4ofe_U

*http://youtu.be/saPrQXY91Ow 
*http://youtu.be/gO4dKCM2ziY 
*http://youtu.be/ASfMbAcJy90 
*
http://youtu.be/EYxZ5SPNV0E
*http://youtu.be/wbt4-Tuid1s 
*http://youtu.be/CgXy6Km2gs8 
*http://youtu.be/YD3BzLDgFfY

*
*A  lire cette semaine

"Valpo"

    de Tchano


Lire cliquez  Ici
 




 ******* atelier  Concours ***

LES PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES à lire ICI
 
Aujourd'hui Dimanche 3 Mars 2013              
lire, découvrir :

Le
philosophe Alain naît le 3 Mars 1868
LIre ICI 


Le philosophe de Fragonard
En Mars 1605 meurt le pape Clément VIII
Lire ICI



Le 3 Mars 1996 meurt Léon Malet 
Lire ici


Emma vous propose :
Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner votre choix de texte c'est ICI
               ---*Forum Philosophie*---

   *Venez écrire à Jean-Jacques Rousseau
    * Question d'Antarés
    *Le monde contemporain est-il celui de la haine de la poésie ?    


        Lucinda vous pose deux questions :                                                           
        *Pourquoi le mensonge  ?          
        *Pourquoi avons nous besoin des autres ? 


      
     




Posté le : 10/03/2013 15:01
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Muzio Clémenti
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Le 10 Mars 1832 meurt Muzio Clementi



Déjà de son vivant on l'appela "le père du piano-forte". Après avoir commencé par écrire pour le clavecin, il se consacra à l'écriture pour ce nouvel instrument.



Muzio Clementi est né à Rome le 23 janvier 1752, d'un père Italien et d'une mère Magdalena Kaiser d'origine Suisse allemande. Aîné d'une famille de sept enfants il a commencé très jeune des études musicales et a composé sa première œuvre à l'âge de neuf ans. Il est très jeune lorsque son père prend conscience du don musical de son fils. Il le confie son enseignement à Buroni, maitre de chapelle de l'église locale. A 7 ans, il commence à prendre des leçons d'orgue avec Cordicelli. Puis 2 ans plus tard il sera à la console de l'orgue, et dès l'âge de treize ans, il fut nommé organiste de l'église de San Lorenzo in Damaso, la paroisse où il est né.
A cette époque, il avait déjà composé un oratorio, Martitio de 'Santi gloriosi Giuliano , et une masse.

Débuts

En 1770, Clementi a fait sa première apparition publique en tant que pianiste. Le public a été tellement impressionné qu'il a été considéré comme l'un des pianiste de concert la plus réussie de l'histoire à ce moment-là. Clementi a été libéré de ses obligations de Beckford en 1774. Déménagement à Londres à la fin de 1774, il est apparu lors de concerts publics comme claveciniste soliste jusqu'en 1779. Son auditoire a été très impressionné par son jeu qu'il a été élevé au plus haut niveau des pianistes de la journée en peu de temps, largement considéré comme un virtuose du piano. Il a également servi comme chef d'orchestre au Théâtre du Roi, Haymarket. En 1779 et 1780, sa renommée et sa popularité a grandi, en partie en raison de sa nouvelle publication bien connue sonates pour clavier op. 2 dans laquelle ses concerts souvent inclus.

Rencontre avec son mécène

En 1766, lors d'une visite à Rome, il rencontra un riche Anglais, Sir Peter Beckford qui a été émerveillé par son habileté au clavecin.
En 1770, à dix huit ans, Clementi a fait sa première apparition publique en tant que pianiste, Clémenti va s'installer dans le Dorset , dans la résidence campagnarde de ce riche anglais, Peter Beckford qui avait besoin d'un joueur d'instrument à clavier pour lui fournir au moindre coût de la musique divertissante.
Trois contrats le liaient à lui jusqu'à l'âge de 21 ans.
Là il bénéficia de la possibilité de faire des études universitaires, mais aussi de temps et de formation pour se parfaire dans son art.
Fin 1774, son contrat terminé et donc libéré de ses obligations envers Beckford, Muzio Clementi alla s'installer à Londres.
Il y donna son premier concert en 1775 et ne réapparut par la suite devant le public qu'en 1778.

Premiers succès

Son auditoire a été très impressionné par son jeu qu'il a été élevé au plus haut niveau des pianistes de la journée en peu de temps, largement considéré comme un virtuose du piano. Il a également servi comme chef d'orchestre au Théâtre du Roi, Haymarket. En 1779 et 1780, sa renommée et sa popularité a grandi, en partie en raison de sa nouvelle publication bien connue sonates pour clavier op. 2 dans laquelle ses concerts souvent inclus.

Il fut engagé comme chef d'orchestre au King's Theatre, haut lieu de l'opéra italien à Londres. Parallèlement, il poursuivit son activité de compositeur et, en juin 1779, il publia six sonates pour pianoforte ou clavecin dont 3 avec accompagnement de flûte ou de violon, cet opus 2 faisait suite à l'opus 1 publié lors de son séjour dans le Dorset.
Les opus 3 et 4, publiés à la même période c'est à dire fin 1779, début 1780, contribuèrent à le sortir de l'anonymat.
Encouragé par ses succès, Muzio Clementi effectua deux tournées en Europe : il joua à Paris devant la reine Marie-Antoinette qui le recommanda à son frère Joseph II, empereur d'Autriche.

Duel pianistique avec Mozart

C'est le 24 décembre 1781 qu'il a pris part à un concours célèbre de piano avec Mozart qui était de quatre son cadet. C'était en Vindabona, alors qu'ils étaient invités par l'empereur à faire un duel musical.
Le duel avait pour but de divertir l'empereur Joseph II et ses invités.
Chaque artiste a été invité à improviser et à effectuer des sélections à partir de sa propre composition. Clementi a joué sa propre composition pour piano, "Sonate en si bémol, op. 24". Mozart a effectué une éblouissante série de variations.

La capacité des deux compositeurs et leurs virtuosités étaient si grandes que nul n'a été déclaré vainqueur, et l'empereur a été contraint de déclarer un match nul.
Le 12 Janvier 1782, Mozart écrit à son père: "Clementi joue bien, dans la mesure où l'exécution de la .. droite va a plus grande force réside dans ses passages dans 3rds. En dehors de cela, il n'a pas un kreuzer de la valeur de goût ou sentiment - en bref, il est un mechanicus simple ".
En revanche, les impressions de Clementi sur Mozart étaient plutôt enthousiasmes et positives:
«Jusque-là je n'avais jamais entendu quelqu'un jouer avec tant de grâce et d'élégance."
Mais le thème principal de Clementi B-Flat Sonate en la majeur peut avoir capturé l'imagination de Mozart, parce que dix ans plus tard, il va l'utiliser dans l'ouverture de son opéra Die Zauberflöte, " La Flûte enchantée".
Clementi qui vénérait Mozart, ne sut que quelques années plus tard , en 1828 seulement le fond de la pensée de Mozart et en fut très choqué.

Succès et tournées

Après Vienne, Muzio Clementi se rendit à Zurich puis Lyon, quelques mois après être revenu à Londres, il repartit à nouveau à Lyon, où il avait l'intention d'épouser Victoire Imbert mais ne le put en raison du refus du père de celle-ci. puis il continua son voyage sen Suisse.
De retour à Londres et après avoir publié de nouvelles compositions, Muzio Clementi fut nommé en 1786 "compositeur et interprète principal" des "Hanover Square Grand Professional concerts" .
C'est de cette époque que datent ses deux uniques symphonies publiées de son vivant , il en a écrira d'autres, en réaction au succès des symphonies de Haydn auprès du public anglais, mais celles-ci n'ont pas été publiées de son vivant ou sont perdues.
A cette période, il apparut dans de nombreux concerts comme pianiste soliste de concertos ou sonates.
Il donna un dernier concert en tant qu'interprète le 31 mai 1790, alors qu'il n'avait que 38 ans : il était le seul à Londres à poursuivre cette activité à cet âge, la condition d'interprète professionnel étant considéré alors en Angleterre comme dégradante !
Il poursuivit donc son activité en temps que chef d'orchestre, et ceci jusqu'en 1796, mais il restera longtemps dans "l'ombre de Haydn".
Parallèlement, il continua d'enseigner, ses cours étaient prisés et fort chers ... .

Clémenti éditeur de musique et fabriquant de pianos

Ayant mis de côté une grande somme d'argent, Muzio Clementi investit en 1798 dans une maison d'édition...
Par la suite, il changea à plusieurs reprises d'associés pour investir à la fois dans l'édition mais aussi dans la facture de pianos.
En 1802, il entreprit une nouvelle tournée européenne qui dura huit années, cette fois en homme d'affaires représentant la maison d'édition et sa facture de pianos "Collard-Clementi".
Accompagné d'un de ses élèves, John Field, il alla jusqu'à St Petersbourg puis poursuivit son voyage, accompagné selon les étapes par différents élèves dont, Zeuler, Klengel...,John Field étant resté à St Petersbourg.

Mariage

En 1804, a Berlin, Clementi épouse Caroline Lehmann, âgée de 19 ans, une pianiste chevronnée, qu'il a rencontrée à Berlin l'année précédente. Malheureusement, le mariage ne dure car sa jeune épouse meut en couche, lui laissant un fils Carl. En 1807, l'usine de Clementi a été détruite par un incendie.
Clementi affecté, poursuivit sa tournée en Italie, en laissant à ses grands-parents la garde de l'enfant né de cette union et devenu orphelin de mère.

Clémenti et Beethoven

En 1807, il signe à Vienne, un avantageux contrat d'édition avec Beethoven, en effet cette année-là il avait entamé des négociations avec Ludwig van Beethoven, l'un de ses plus grands admirateurs, il acquérit les droits de publier sa musique dans les "dominions britanniques".
Le contrat signé, lui donne les droits d'édition complets pour toute la musique de Beethoven.
La stature de Clementi dans l'histoire de la musique en temps que rédacteur en chef et interprète de la musique de Beethoven est certainement aussi importante que celle de sa stature de compositeur.

Beethoven plaçait les sonates de Clementi au -dessus de celles de Mozart et l'on a pu lire que sans Clementi, le style Beethovénien n'aurait sans doute pas existé...
Beethoven, en particulier, a eu le plus grand respect pour Clementi et n'a pas seulement admiré ses sonates pour piano, mais il les a placés au-dessus de celles de Mozart en importance.
En ce qui concerne la musique de Clementi on retrouve les déclarations de Anton Schindler qui rapporte les propos de Beethoven . On peut lire :
: "Beethoven avait la plus grande admiration pour les sonates de Clémenti, les considérant comme les plus belles , et le travail pianistique, les sonates, sont les plus mélodieuses, les plus fluides, et les plus originales avec une uniformité qui permet de suivre facilement chaque mouvement.
Il faut dire que Beethoven avait, très peu de sympathie pour le piano de Mozart, et il avait donc confié l'éducation musicale de son neveu bien-aimé à la pratique des sonates de Clémenti.
Schindler rapporte aussi d'autres propos de Beethoven déclarant qu'il plaçait au premier rang les sonates de Clémenti pour uivant de Beethoven sur les sonates des sonates de Clementi.

Remariage

Revenu de nouveau à Londres, en 1811, Clémenti épousera en deuxième noces Emma Gisborne , alors qu'il allait sur ses 60 ans, elle n'en avait que 36. Quatre enfants devaient naître par la suite : deux filles et deux garçons.

Le 24 Janvier 1813, la Société Philharmonique a été fondée par 30 compositeurs. Clementi a été l'un des premiers administrateurs. Cette nouvelle institution est destinée à promouvoir l'exécution du grand répertoire de la musique symphonique et orchestrale et de la musique de chambre mais aussi du chant vocal. Une fois de plus, Muzio Clementi eu l'occasion de montrer ses talents de chef d'orchestre, mais aussi de virtuose du clavier et de symphoniste. Il a également écrit et publié de nombreux arrangements pour le piano de bien d'autres compositeurs, y compris les ouvertures de Mozart Don Giovanni et "les saisons" de Haydn.

Nomination et fi de vie

En 1813, Muzio Clémenti est nommé membre de l'Académie suédoise royale de musique.
Mais il continue de jouer ses symphonies à Londres et à l'étranger.
À la fin de 1816, il fait un autre voyage en Europe, en présentant des oeuvres nouvelles œuvres.
Il ne reviendra à Londres qu' en Juin 1818.
En 1821, il est de nouveau à Paris après avoir joué ses symphonies à Munich et à Leipzig.
Il a été largement reconnu comme un symphoniste.
En 1824, au Théâtre du Roi, ses symphonies ont été présentés dans cinq des six programmes au niveau des "concerts de musique ancienne et moderne".
En 1826, Clementi a terminé sa monumentale Gradus ad Parnassum et repart pour Paris avec l'intention de publier le troisième volume de travail simultanément à Paris, Londres et Leipzig.
Après un séjour à Baden, il retourne à Londres à l'automne 1827.
Le 17 Décembre, 1827, un grand banquet organisé par Cramer et Moscheles, a été organisé en son honneur à l'Hôtel Albion.
Du journal de Moscheles, nous apprenons qu'à cette occasion Clementi lui-même a improvisé au piano sur un thème de Haendel.
En 1828, il fait sa dernière apparition publique lors du concert d'ouverture de la Philharmonic Society.
Il a pris sa retraite en 1830 et a déménagé pour vivre à l'extérieur Lichfield passé ses dernières années à Evesham.

Le 10 Mars 1832, après une courte maladie, Clementi est décédé à l'âge de 80 ans. Il fut enterré à l'abbaye de Westminster.
Ses funérailes furent suivies par, entre autres, Cramer, Field et Moscheles.
La pierre tombale d'origine a été remplacé en 1877 par Moscheles, sur cette dernière , l'épitaphe précise que Clementi est connu pour être le "père du pianoforte".


A retenir de son Å“uvre pour le piano


Déjà de son vivant on l'appela "le père du piano-forte". Après avoir commencé par écrire pour le clavecin, il se consacra à l'écriture pour ce nouvel instrument.
Muzio Clementi fut le premier à créer des œuvres pour clavier exclusivement, exploitant au maximum toutes les capacités du piano, père de la technique pianistique ce musicien complexe et influent était également le premier virtuose de l'instrument.
Beaucoup plus qu'un simple musicien, Clémenti a été recherché par les aristocrates de la haute société.
Acclamé comme le père de la technique pianistique moderne, ce musicien complexe et influent était également le premier virtuose de l'instrument.
Il a été influencé par Scarlatti l 'école clavecin, par Haydn 'école de classique et de la galante stile de JC Bach. Il est rapidement devenu connu comme l'un des plus grands pianistes virtuoses.
Il est surtout connu pour ses ouvrages didactiques :"Préludes et exercices" de 1790, "méthode pour le piano forte" (1801) et "Gradus ad Parnassum" en 3 volumes, publiés en 1817,1819, 1826 qui représentent au résultat, près d'un demi siècle de travail.
Ce dernier ouvrage comprend, outre de véritables exercices, tels : gammes, vélocité de la main droite,de la main gauche, accords plaqués, notes doublées, octaves..., des petites pièces qui auraient pu faire partie de sonates, des préludes et fugues dans lesquelles ont retrouve indéniablement dont l'influence de Bach, des canons, et divers autres pièces.
D'autres méthodes suivront qui s' inspirent de ce premier ouvrage. Ses méthodes sont encore utilisés aujourd'hui.
Le grand pianiste russe Vladimir Horowitz fut saisi d'une prédilection toute particulière pour Muzio Clementi après que son épouse, Wanda Toscanini lui eut offert les œuvres complètes de celui-ci. Horowitz les mettait au même niveau que les pièces les plus accomplies de Beethoven. C'est en grande partie à lui que Clementi doit d'être à nouveau considéré comme un musicien digne d'intérêt et aujourd'hui à Andreas Staier et à Constantino Mastroprimiano, au pianoforte.
Muzio Clementi est injustement sous-estimé dans l'histoire de la musique. Les experts d'aujourd'hui le considèrent en effet comme le vrai créateur de la technique pianistique moderne.
Clementi a eu la relative malchance d'être le contemporain des géants de la musique que furent Mozart et Beethoven : à côté d'eux, il passe pour un "petit maître" - ses œuvres sont un peu délaissées en concert - et pourtant il a joué un rôle capital dans le développement de la musique pour le piano et tout spécialement dans celui de la sonate.
Très grand virtuose, Clémenti est aujourd'hui reconnu comme précurseur en son temps, et selon certains musicologues Beethoven mais aussi Chopin lui doivent beaucoup.
Clementi, non seulement était un pianiste étonnant mais produisait sa propre marque de pianos, et était aussi un éditeur. C'est grâce à cette activité supplémentaire que nombreux morceaux de musique d'auteurs contemporains ont été mis en lumière.
Ses sonates restent un "must" pour les étudiants de piano jusqu'à la fin du 20ème siècle.
Eric Satie sera accusé d'avoir plagié les sonates de Clémenti dans "sa Sonatine bureaucratique" .
Il est intéressant de noter que les sonates de Clementi sont notées comme étant plus difficile à jouer que du Mozart. En plus des solos de piano, Clementi a écrit de nombreux autres pièces, parmi lesquelles des symphonies inachevées, de la musique de chambre, et des duos pour clavier.
Bien que sa musique n'est pratiquement jamais jouée en concert, il est de plus en plus populaire dans les enregistrements.

Ses Oeuvres

Opus 1 : Six sonates (1771)
Opus 1 bis : Cinq sonates et Un duo pour 2 pianos (1780-1781)
Opus 2 : Six sonates pour piano et violon (ou flûte) (1779)
Opus 3 : Trois duos à 4 mains et Trois sonates pour piano et violon (ou flûte) (1779)
Opus 4 : Six sonates pour piano et violon violon (ou flûte) (1790)
Opus 5 : Trois sonates pour piano et violon et Trois fugues (1780-1781)
Opus 6 : Un duo à 4 mains, Deux sonates pour piano et violon et Trois fugues (1780-1781)
Opus 7 : Trois sonates (1782)
Opus 8 : Trois sonates (1782)
Opus 9 : Trois sonates (1783)
Opus 10 : Trois sonates (1783)
Opus 11 : Une sonate et Une toccata (1784)
Opus 12 : Quatre sonates et Un duo pour 2 pianos (1784)
Opus 13 : Six sonates, dont trois avec violon (ou flûte) (1785)
Opus 14 : Trois duos à 4 mains (1786)
Opus 15 : Trois sonates pour piano et violon (1786)
Opus 16 : Sonate « La Chasse » (1786)
Opus 17 : Capriccio (1787)
Opus 18 : Deux symphonies (1787)
Opus 19 : Clementi's Musical Characteristics (1787)
Opus 20 : Sonate (1787)
Opus 21 : Trois trios (1788)
Opus 22 : Trois trios (1788)
Opus 23 : Trois sonates (1790)
Opus 24 : Deux sonates (1788)
Opus 25 : Six sonates (1790)
Opus 26 : Sonate (1791)
Opus 27 : Trois trios (1791)
Opus 28 : Trois trios (1792)
Opus 29 : Trois trios (1793)
Opus 30 : Sonate pour piano et violon (rév. de l'opus 2 n°2) (1794)
Opus 31 : Sonate pour flûte et piano (rév. de l'opus 2 n°4) (1794)
Opus 32 : Trois trios (1793)
Opus 33 : Trois sonates (1794)
Opus 34 : Deux sonates et Deux capricci (1795)
Opus 35 : Trois trios (1796)
Opus 36 : Six sonatines (1797)
Opus 37 : Trois sonates (1798)
Opus 38 : Douze valses (1798)
Opus 39 : Douze valses (1800)
Opus 40 : Trois sonates (1802)
Sonate opus 40 nº 1
Sonate opus 40 nº 2
Sonate opus 40 nº 3
Opus 41 : Sonate (1804)
Opus 42 : Introduction to the Art of Playing on the Piano Forte (1801)
Opus 43 : Clementi's Appendix à l'opus 42 (1811)
Opus 44 : Gradus ad Parnassum (1817, 1819, 1826): Recueil de 100 études pour piano
Opus 46 : Sonate (1820)
Opus 47 : Deux capricci (1821)
Opus 48 : Fantaisie avec Variations sur l'Air « Au Clair de la Lune » (1821)
Opus 49 : Douze monferrines (1821)
Opus 50 : Trois sonates (1821)

A ces œuvres s'ajoutent une centaine de sonates, dont une soixantaine pour piano seul. Leur richesse a été ombragée par les sonatines pédagogiques qu'il a également composées et ont été (et sont encore) très souvent enseignées par les professeurs.


A écouter


http://youtu.be/LQsRsmEH4Sc concerto pour piano en do majeur
http://youtu.be/-AjmVbZMCAU symphonie N° 3 "the great national"
http://youtu.be/A6gIT7SIEzQ toccata
http://youtu.be/IxNWzCNqx5U 1/2 Duel de Mozart/Clémenti
http://youtu.be/IxNWzCNqx5U 2/2 Duel de Mozart/Clémenti
http://www.youtube.com/watch?v=jHKefQ ... e&list=PL7250746BBA86F219 35 Morceaux



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Posté le : 10/03/2013 14:50
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Boris Vian suite
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J'irai cracher sur vos tombes

Au début de l'été 1946, Boris fait la connaissance d'un jeune éditeur, Jean d'Halluin, un assidu du Flore qui vient de créer Les éditions du Scorpion. Jean demande à Boris de lui faire un livre dans le genre de Tropique du Cancer de Henry Miller qui plaît beaucoup. En quinze jours, du 5 au 23 août, Vian s'amuse à plagier la manière des romans noirs américains, avec des scènes érotiques dont il dit qu'elles préparent le monde de demain et frayent la voie à la vraie révolution.
L'auteur est censé être un Américain nommé Vernon Sullivan que Boris ne fait que traduire. D'Halluin est enthousiaste. Boris, en introduction du livre, prétend avoir rencontré le véritable Vernon Sullivan et reçu son manuscrit de ses mains. Il y voit des influences littéraires de James Cain, il met en garde contre la gêne que peuvent occasionner certaines scènes violentes.
Jean d'Halluin a même prévu de publier des bonnes feuilles dans Franc-Tireur. Tous deux espèrent un succès sans précédent. Les premières critiques indignées leur donnent l'espoir que le scandale sera égal à celui soulevé par la publication du roman de Miller, et la critique du roman par Les Lettres françaises, qui le traite de bassement pornographique, fait monter les enchères.
Mais il lui faut bien vite déchanter lorsque France Dimanche et l'hebdomadaire L'Époque réclament des poursuites pénales identiques à celle qu'a connues Henry Miller.
D'autre part, on annonce la parution d'un deuxième Vernon Sullivan.
Mais déjà, Jean Rostand, l'ami de toujours, se déclare déçu. Boris a beau se défendre d'être l'auteur du livre, un certain climat de suspicion règne chez Gallimard qui refuse du même coup l'Automne à Pékin. Seul Queneau a deviné qui était l'auteur et trouve le canular très drôle.
L'honneur réservé à Henry Miller touche aussi, malheureusement, Boris Vian, qui est attaqué en justice par le même Daniel Parker et son Cartel d'action sociale et morale.
Boris risque deux ans de prison et 300 000 francs d'amende. Il est accusé d'être un « assassin par procuration » parce qu'on rapporte dans la presse un fait divers où un homme a assassiné sa maîtresse en laissant J'irai cracher sur vos tombes à côté du cadavre. Boris doit prouver qu'il n'est pas Vernon Sullivan et pour cela, il rédige en hâte un texte en anglais qui est censé être le texte original. Il est aidé pour ce travail par Milton Rosenthal, un journaliste des Temps modernes.
Finalement, en août 1947, le tribunal suspend les poursuites.
Mais l'affaire aura une suite que Noël Arnaud a résumée dans le Dossier de l'affaire J'irai cracher sur vos tombes
publié en 1974, et réédité en 2006 chez Christian Bourgois.



Le jazz et le déclin

La terrasse du Flore où Boris Vian retrouve ses amis

La terrasse des Deux Magots, l'autre café de Boris
Boris se réfugie maintenant dans le jazz, notamment au Club Saint Germain où il approche son idole Duke Ellington. Il va bientôt être directeur artistique chez Philips et en attendant, il donne régulièrement des chroniques dans le journal Jazz Hot où il tient une revue de la presse jusqu'en 1958 . Henri Salvador disait de lui : Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz .
Malgré sa préférence pour un jazz plutôt classique, Boris prend tout de même parti pour Charles Delaunay dans la bataille des anciens et des modernes qui l'oppose à Hugues Panassié en 1947.
La querelle porte sur le bebop qui n'est pas du jazz selon Panassié63 et que Delaunay a été un des premiers à faire découvrir en France avec Dizzy Gillepsie. Boris soutient le bebop ce qui ne l'empêche pas d'aimer le jazz traditionnel, notamment celui de Duke Ellington.
Duke Ellington est arrivé à Paris sans son orchestre qui est retenu à Londres par les lois syndicales. Boris le suit partout, fait sa promotion, et le premier concert de Duke au Club Saint Germain est un tel succès qu'il donne ensuite deux concerts à la salle Pleyel. On retrouve encore Boris au café de Flore ou aux Deux Magots, où se rassemblent intellectuels et artistes de la rive gauche, ou bien au Club du Vieux Colombier où il suit Claude Luter à l'ouverture du Club fin 1948.
Puis en 1949, on le retrouve aussi à Saint-Tropez où son ami Frédéric Chauvelot vient d'ouvrir une annexe du Club Saint Germain.
Mais bientôt, Boris est obligé de renoncer à la trompette qu'il appelait la trompinette, à cause de sa maladie de cœur.
C'est à cette époque qu'il écrit frénétiquement pour le jazz. Outre les articles de presse pour Combat et Jazz Hot, il anime une série d'émissions de jazz pour la station de radio américaine WNEW69,.
Boris a aussi une autre passion : les automobiles.
En 1947, il a acheté pour une somme dérisoire une BMW, rebut de l'armée allemande qui lui coûte très cher en réparations, jusqu'au jour où il peut acheter à son ami Peiny, garagiste, une Panhard de luxe qui le lâche à Lyon. Toute sa vie, Vian a aimé les automobiles. Sa préférée est la Brasier 1911 qu'il rachète à un vieil homme en 195073 et qui deviendra une des curiosités de Saint-Germain des Prés. Les autos sont un dérivatif contre les coups du sort qui atteignent durement l'écrivain.
Côté littérature, les choses ne vont pas fort. Jean d'Halluin peine à vendre les remakes de romans américains que produit Boris Vian sous son pseudonyme.
Elle ne se rendent pas compte signé Vernon Sullivan, ne porte pas le nom du « traducteur » (Vian). Ce roman est un échec commercial, tout comme L'Automne à Pékin et les Fourmis qui ne se vendent pas du tout.
En novembre 1948, après la loi d'amnistie de 1947, Boris Vian a officiellement reconnu être l'auteur de J'irai cracher sur vos tombes sur les conseils d'un juge d'instruction, pensant être libéré de tout tracas judiciaire. C'est compter sans Daniel Parker et son cartel moral qui attend la traduction en anglais de l'ouvrage sous le titre I shall spit on your graves et le deuxième tirage de l'ouvrage pour lancer cette procédure. Cette fois, le livre de Boris est interdit en 1949. Le fisc lui réclame des indemnités faramineuses.
L'écrivain est endetté et le couple se délite, non pour des questions d'argent, mais parce qu'une certaine lassitude s'est installée dans ce joyeux tandem.
Le 22 avril de cette même année, l'adaptation théâtrale du roman est un désastre. En 1950, la pièce de théâtre L'Équarrissage pour tous est également interdite, et Boris condamné à une amende.
Invité à un cocktail par Gaston Gallimard le 8 juin 1950, Boris rencontre une jeune femme avec la figure en triangle Ursula Kübler, danseuse suisse qui a participé aux ballets de Roland Petit. Ursula a la réputation d'une femme de caractère, très indépendante.
Boris tombe amoureux d'elle.
Déjà, Michelle et lui ont envisagé le divorce. Michelle est depuis 1949 la maîtresse de Jean-Paul Sartre. Boris et Ursula vont vivre ensemble les années difficiles jalonnées de maladie pour Boris, et de manque d'argent pour le couple.


Les années difficiles et la fin du tunnel

Reproduction du diplôme de l'Ordre de la Grande Gidouille de Boris Vian, le 22 Palotin .
Document tiré du magazine trimestriel Bizarre, J. J. Pauvert, numéro spécial Boris Vian de février 1966.

Reproduction du diplôme de membre du Collège de 'Pataphysique de Boris Vian.
Le roman de Boris L'Arrache-cœur, d'abord intitulé Les Fillettes de la reine a été officiellement refusé par Gallimard. Il est publié finalement en 1953 aux éditions Vrille et n'a aucun succès.
À partir de là, Boris renonce à la littérature.
1951 et 1952 seront des années sombres. Boris Vian vient de quitter son épouse Michelle Léglise, dont il a eu deux enfants, Patrick en 1942 et Carole en 1948, et vit difficilement de traductions dans une chambre de bonne, au 8, boulevard de Clichy où il s'installe avec Ursula, qu'il surnomme l'Ourson dans un inconfort total.
Pour le moment, Boris n'a plus un sou, mais le fisc s'acharne à lui soutirer des impôts anciens qu'il ne peut payer.
Il vit essentiellement de piges. Albert Camus l'a engagé à Combat en 1949, il travaille aussi pour Samedi Soir, France Dimanche ainsi qu'une publication considérée comme le refuge des mercenaires de la plume : Constellation.
Raymond Queneau est maintenant à l'Académie Goncourt, il est chanté par Juliette Gréco ; il maintient ses distances avec le couple pendant un temps, avant de revenir et de s'en excuser.
Boris est « au fond du trou », mais il possède une étonnante faculté à rebondir. Sa pièce Cinémassacre composée de sketches et jouée par Yves Robert et Rosy Varte à La Rose Rouge remporte un très grand succès81. Ensuite, le « 22 merdre 70 », c'est-à-dire le 8 juin 1952, il est nommé « Équarisseur de première classe » au Collège de 'Pataphysique où il retrouve Raymond Queneau puis le 22 palatin 1980 (11 mai 1953), satrape.
Dans ce groupe, il donne libre cours à son imagination pour fournir des communications et des inventions baroques telles que le gidouillographe ou le pianocktailnote . Son titre exact est Satrape et promoteur Insigne de l'ordre de la grande Gidouille, avec les Sublimes privilèges que de droit .
Dans ce collège, on retrouve d'autres célébrités comme Jean Dubuffet, Joan Miró, Max Ernst, Marcel Duchamp, Eugène Ionesco, Noël Arnaud, René Clair, François Caradec.
Dès le mois de février 1954, Boris a déposé ses textes et ses musiques à la SACEM. Un de ses textes avait déjà été enregistré par Henri Salvador. Accompagné d'Ursula, il fait le tour des music-halls, tous deux prennent des leçons de chant, cependant que Marcel Mouloudji chante Le Déserteur pour la première fois au théâtre de l'Œuvre.
La chanteuse Renée Lebas le reçoit et lui demande de retravailler ses titres et de les faire arranger par un vrai compositeur pour les mettre à son répertoire. Philippe Clay, Suzy Delair et Michel de Ré lui demandent aussi des chansons. Mais comme Zizi Jeanmaire refuse de les chanter, Vian déclare : On peut vous refuser une chanson, mais peut-on vous empêcher de la chanter ? .
Le Déserteur, chanson pacifiste de Boris en réaction contre la guerre d'Indochine, s'achevait tout d'abord par un quatrain plutôt menaçant : Si vous me poursuivez, Prévenez vos gendarmes, Que j'emporte des armes, Et que je sais tirer.
Mais lorsque Mouloudji lui fait remarquer que cette chute ne colle pas avec l'idée de pacifisme, Vian rectifie le texte ainsi : que je n'aurai pas d'armes, et qu'ils pourront tirer. La chanson connaît là un premier succès au Théâtre de l'Œuvre, puis à l'Olympia l'année suivante.
Le scandale viendra plus tard, au moment de la défaite de Diên Biên Phu. Lorsque Boris entame une tournée dans les villes de France aux côtés du comique Fernand Raynaud, sa chanson considérée comme antimilitariste est sifflée notamment à Perros-Guirec où un commando d'anciens combattants veut l'empêcher de chanter car ils voient en lui un bolchevik piétinant le drapeau français. À Dinard, le maire lui-même prend la tête des anti-Vian.
Boris doit parlementer dans chaque ville, jusqu'à finalement obtenir qu'un groupe de militaires du contingent reprennent la chanson en chœur. Pendant ce temps, à Paris, tandis que le journal Le Canard enchaîné prend la défense de l'artiste, l'éditeur Jacques Canetti reçoit des injonctions et le disque sera retiré de la vente après 1000 exemplaires vendus. La censure reste discrète dans l'immédiat, elle sera plus ferme au moment de guerre d'Algérie.
Ce qui n'empêche pas Boris de poursuivre son tour de chant.
Le 4 janvier 1955, Boris monte sur la scène des Trois Baudets, 64 boulevard de Clichy et chante La Complainte du progrès, J'suis snob, les Lésions dangereuses, les Joyeux bouchers, le Déserteur. Son accompagnateur et arrangeur est Alain Goraguer. Dans la salle, le succès est mitigé, mais Léo Ferré et Georges Brassens sont venus l'écouter, ils lui trouvent du talent. Et le Canard enchaîné ne tarit pas d'éloges sur La Java des bombes atomiques.
Jacques Canetti lui propose alors de s'occuper du catalogue de jazz pour les disques Philips. Il est chargé des rééditions, d'écrire des commentaires et de corriger les dates d'enregistrement et les noms des musiciens.
C'est un véritable emploi, avec horaires et patron.
Seule plage de récréation : Michel Legrand rapporte des États-Unis quelques disques de Rock 'n' roll. Aussitôt, Boris Vian est inspiré et il crée avec ses complices Salvador et Michel Legrand Rock and Rol Mops qu'il édite sous le nom d'Henry Cording, pseudonyme de Henri Salvador, le parolier étant Vernon Sinclair. Avec des sonorités anglo-saxonnes, le disque se vend jusqu'en Hollande. Boris est engagé avec un cachet relativement important. Mais il ne chante plus. En revanche il produit plusieurs autres Rock 'n' roll parodiques.


Les dernières années

Place Blanche, vue sur le Moulin rouge derrière lequel se trouve le 6 bis cité Véron où Boris Vian et Ursula Kübler habitaient
En 1954, Boris a épousé Ursula Kübler qui trouve un petit appartement au 6 bis Cité Véron, près de la place Blanche où ils auront pour voisins Pierre et Jacques Prévert. Boris aménage de ses mains ce logement vaste et plaisant dont la terrasse domine le Moulin rouge. C'est une manière pour lui de prendre ses distances avec Saint-Germain-des-Prés, mais il ne coupe pas totalement les ponts. Il installe rue Grégoire-de-Tours un magasin d'instruments de musique anciens, exotiques ou étranges et rencontre ses amis à la discothèque du 83 rue de Seine.
Cependant, les activités de Boris l'épuisent. Alain Robbe-Grillet envisage de rééditer l'Automne à Pékin et l'Herbe rouge aux éditions de Minuit, mais Boris se méfie. Depuis le temps que le sort s'acharne sur lui, il est las, fatigué de la connerie ambiante, de ce succès qui lui échappe depuis toujours , dit Robbe-Grillet.
« Censuré Le Déserteur?. En un sens. Sur les listes des programmes de variété des émissions figure le tampon du bannissement. Mais purement à titre préventif : peu de programmateurs auraient songé à diffuser la chanson. C'est d'abord une censure par l'omision ou l'indifférence. La véritable censure va tomber 1958 au moment où commence la Guerre d'Algérie.
Mais ce n'était plus la peine, la chanson était déjà boycottée par les radios et les maisons de disque.
Fatigué, le moral en berne, en juillet 1956, Boris s'effondre : il est frappé d'un œdème au poumon, résultat de son surmenage.
Il lui faut un lourd traitement et il se remet lentement aux côtés d'Ursula.
Il accepte de tourner un petit rôle, le cardinal de Paris dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy, par défi. Mais il sait qu'il a un pied dans la tombe et l'autre qui ne bat que d'une aile.
L'Automne à Pékin, réédité aux éditions de Minuit, n'a encore une fois, aucun succès.
Mais Boris continue d'écrire des chansons pour Henri Salvador, Magali Noël, Philippe Clay.
La maison Philips lui propose de diriger une petite collection Jazz pour tous, mais c'est un énorme travail.
En 1957, est créé à l'Opéra de Nancy Le Chevalier de Neige, un opéra sur un livret de Boris Vian d'après le mythe des Chevaliers de la Table ronde, dont Georges Delerue a écrit la musique.
Malgré les avertissements de son médecin, Boris continue de se surmener, multipliant piges, traductions, écriture de chansons. Dans le Canard enchaîné, il fait l'éloge de Georges Brassens et d'un jeune chanteur très peu connu : Serge Gainsbourg. Et puis la Société Océan-Films à laquelle il a vendu ses droits, le somme de produire une adaptation de J'irai cracher sur vos tombes. Entre temps, Boris écrit le livret d'une comédie musicale-ballet et les chansons de : Fiesta, mis en musique par Darius Milhaud100.
Et il entame une collaboration avec Le Canard enchaîné qui l'a soutenu pendant l'affaire du Déserteur. Le 28 octobre 1958, il publie son premier article sous le titre Public de la chanson, permets qu'on t'engueule, ceci pour défendre le nouveau disque de Georges Brassens qui n'a pas de succès.
Son deuxième article est consacré au lancement de Serge Gainsbourg, en particulier à l'éloge du Poinçonneur des Lilas.
Au cours de l'hiver 1958, il part se reposer en Normandie avec Ursula qui voudrait chanter elle aussi. Mais Boris lui répond de se débrouiller par elle-même et il donne des chansons à la chanteuse allemande Hildegard Knef qu'il fait venir cité Véron et qu'il raccompagne devant Ursula avec une certaine muflerie.
C'est aussi un des aspects de Boris Vian que sa légende a occulté. Il est, sinon coureur de jupons, du moins un séducteur. Pour lui, l'acte sexuel et l'expérience érotique sont les pendants sains de l'amour.
Le matin du 23 juin 1959, J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman, est projeté au cinéma Le Marbeuf près des Champs-Élysées. Il a déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Michelle est venue, tous les amis sont là. Mais Boris ignorera ce qu'est devenu son roman à l'écran : quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et, avant d'arriver à l'hôpital Laennec, il meurt d'une crise cardiaque.
Le Collège de Pataphysique annonce la mort apparente du « Transcendant Satrape ».


Postérité

bibliothèque de Capbreton en hommage à L'Écume des jours
Si les œuvres à succès, signées Vernon Sullivan, ont permis à Vian de vivre, elles ont aussi occulté les romans signés de son vrai nom, œuvres plus importantes à ses yeux. D'après lui, seuls ces derniers avaient une véritable valeur littéraire. L'Écume des jours qui n'a aucun succès du vivant de l'auteur fera de Boris Vian un véritable mythe auprès de la jeunesse après sa mort. Il en est de même pour L'Arrache-cœur, repris dans Le Livre de poche.
Dans les années 1960 et 1970, notamment pendant les événements de mai 1968,les jeunes de la nouvelle génération ont redécouvert Vian, l'éternel adolescent, dans lequel ils se sont reconnus. Au fil des années, il devient un classique, ses ouvrages sont donnés à étudier dans des écoles.
Ses œuvres complètes sont publiées en 2003, en 15 tomes, aux éditions Fayard. À cette occasion, Ursula Vian-Kübler a organisé une petite fête cité Véron.
Finalement récupérées par Gallimard, ses œuvres romanesques négligées de son vivant, entrent à la bibliothèque de la Pléiade en 2010 après avoir connu un succès populaire que son éditeur d'origine n'avait pas prévu.
En 2009, un double album, On n'est pas là pour se faire engueuler !, rassemble des reprises ou des interprétations de texte de Vian. Il rassemble ainsi Matthieu Chédid, Thomas Fersen, Juliette Gréco, Zebda ou Jeanne Moreau.
En 2011, l’exposition « Boris Vian » à la Bibliothèque nationale de France éclaire d’un nouveau jour la naissance à la littérature de Boris Vian et le rapport qu'il entretient avec elle, en révélant nombre de manuscrits.
Les feuillets des Cent sonnets, du Conte de fées à l’usage des moyennes personnes et de Trouble dans les Andains permettent de comprendre combien sont liés écriture et humour dans cette expérience familiale de la littérature destinée à n’amuser que les proches et les voisins. Jeux de mots, personnages à clefs et pseudonymes facétieux sont la marque indélébile de cette première approche littéraire, très vite remplacée par une littérature plus grave et sérieuse, parfaitement représentée par J’irai cracher sur vos tombes.
Mais son goût de la facétie a parfois occulté son vrai talent, provoquant un malentendu qui s'est dissipé avec le temps. Incompris par ses éditeurs et ses lecteurs contemporains, il est désormais une référence poétique et humoristique. Ses talents littéraires, et musicaux ont été largement salués. Tout récemment, l'acteur Jean-Louis Trintignant a connu un grand succès avec son spectacle Jean-Louis Trintignant lit Prévert, Vian et Desnos qui a tourné dans toute la France en 2011 et tourne encore en 2012
Il a beaucoup inspiré Serge Gainsbourg, qui allait l'écouter aux Trois Baudets, et qui a aussi pris comme arrangeur Alain Goraguer110. Gainsbourg confiait dans la revue L'Arc : Là, j'en ai pris plein la gueule, il chantait des trucs terribles (...), c'est parce que je l'ai entendu que je me suis décidé à tenter quelque chose d'intéressant.

Pseudonymes

La liste complète des pseudonymes de Boris Vian est difficile à établir.
Il y a des connexions certaines et d'autres supposées.
Marc Lapprand en a analysé vingt-sept, mais il y en a d'autres. « Parmi les vingt-sept noms de plume, on trouve vingt-deux figures journalistiques, quatre figures purement littéraires (Joëlle du Beausset, Bison Duravi, Bison Ravi, Sullivan) une figure sociopolitique (Jacques Dupont), quatre noms de femmes (Andy Blackshick, Otto Link, Boriso Viana, Amélie de lamineuse), pour les chroniques de jazz : Josèphe Pignerole, Gédéon Molle, S. Culape, pour d'autres articles de presse Gérard Dunoyer, Claude Varnier, Michel Delaroche, Anne Tof de Raspail, Eugène Minoux, Xavier Clarke, Adolphe Schmürz. Dans Vernon Sullivan, les dernières lettres sont tirées du nom de Vian, Sullivan étant aussi le nom de plusieurs musiciens de jazz dont Michael Joseph « Joe » O'Sullivan.
Honoré Balzac (sans particule)
Baron Visi (anagramme)
Bison Ravi (littéraire) (anagramme) pour signer le poème Référendum en forme de ballade publié en mars 1944 dans le magazine Jazz Hot.
Boriso Viana (jazz) pseudonyme associé à Lydio Sincrazi (cf ci-dessous)
Brisavion (anagramme)
Grand capitaine (littéraire)
Butagaz (jazz)
Bison Duravi (littéraire) dérivé des précédents, pour signer L'ékume des jhours, un poème inédit en quatorze variantes.
Andy Blackshick (jazz) (Festival du rire au théâtre de Ranelagh)
Agénor Bouillon avec Henri Salvador sur un 45 tours (Barclay no 70246)
Xavier Clarke (articles de presse) — notamment dans Jazz News et À la manière de, La guerre froide des deux hot s'attiédit à Saint-Germain.
S. Culape (jazz) pour Le Spectacle de K. Dunham.
Aimé Damour pour Nous avons été trompés ! le Manifeste du Cocu (Comité d'organisation des consommateurs et usagers).
Charles de Casanove
Amélie de Lambineuse dans sa lettre Conseils à mes neveux signée : Votre Grand-tante Amélie de Lambineuse pcc Boris Vian.
Gédéon d'Éon (incertain)
Michel Delaroche (> 100 articles de presse dont Jazz News no 8 novembre 1949) De petites et de grandes nouvelles.
Joëlle du Beausset (littéraire) pour La Valse.
Gérard Dunoyer (articles de presse) et pour la publication C'est gagné pour Zizi Jeanmaire.
Jules Dupont (Socio-Politique) pour écrire son Traité de civisme, inachevé et publié « post-mortem ». Ancien combattant de réserve, officier d'académie, chef de services de la compagnie d'assurance La Cigogne parisienne.
Fanaton : Boris Vian a signé sous le pseudonyme de Fanaton les notes de pochette d'un disque de M. Dupont. Le pseudonyme est une anagramme du nom de l'éditeur : Fontana. (45 tours no 460563).
Hugo Hachebuisson, Hugo Hachebouisson (articles de presse) à rapprocher de Hugo Hackenbush, personnage de Groucho Marx dans Un jour aux courses, Les Pères d'Ubu-roi.
Zéphirin Hanvélo (avec Henri Salvador) Rapport du brigadier cycliste Zéphirin Hanvélo.
Onuphre Hirondelle (avec Henri Salvador)
Odile Legrillon pour Du nouveau dans les achats en viager.
Otto Link (jazz) et pour Silhouette du Hot-Club : Jean Berdin.
Gédéon Mauve pour Panégyrique du savant Cosinus.
Eugène Minoux pour présenter certains 45 tours, en particulier de Michel Legrand.
Gédéon Molle, Dr G. Molle, Professeur Gédéon Molle (jazz) (articles de presse) notamment Le jazz est dangereux.
Jacques K. Netty pour présenter quelques pochettes de disque en tant que directeur artistique des disques Fontana (33 tours 25 cm Philips no 76.089, entre autres disques).
Josèfe Pignerole, amateur de Jaze Bande (jazz) article sur Boris Vian (textes rassemblés par Claude Rameil) Écrits sur le Jazz et Lettre au père Noël.
Adolphe Schmürz (articles de presse) et pour Quand vos femmes se querellent.
Vernon Sinclair pour l'écriture de morceaux de rock parodique (avec Henri Salvador et Michel Legrand).
Des historiens du rock'n roll français les considèrent comme les créateurs des quatre premiers morceaux de rock'n and roll français.
Lydio Sincrazi pour plusieurs textes de chansons sur un 45 tours Pathé 45 EA , Fredo Minablo, un disque produit par Fontana : texte signé Lydio Sincrazi, adapté par Boriso Viana (Boris Vian).
Vernon Sullivan (littéraire) (1946), le plus connu. En référence à Paul Vernon, musicien de l'orchestre Abadie et Joe Sullivan, pianiste de jazz dans une prise de position contre le racisme et la discrimination.
J'irai cracher sur vos tombes, etc.
Anna Tof, Anna Tof de Raspail (articles de presse) pour présentation de disques (notamment le 45 tours chez Fontana no 460.574).
Claude Varnier (articles de presse) et pour Et dire qu'ils achètent des voitures neuves.

Å’uvres

Il a écrit onze romans, quatre recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans le magazine Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Magali Noël, Serge Reggiani et Juliette Gréco).
Sous son propre nom, il a écrit des romans fantastiques, poétiques et burlesques, les plus connus étant entre autres L'Écume des jours, L'Automne à Pékin, L'Arrache-cœur et L'Herbe rouge.
Sous de nombreux pseudonymes il a également publié des romans américains et surtout de nombreux articles. Il est par ailleurs auteur de pièces de théâtre, de nouvelles (L'Oie bleue, La Brume, Les Fourmis…), de chansons, et fervent défenseur de la 'Pataphysique.
Ses chansons, très nombreuses, et dont la liste est difficile à établir car toutes n'ont pas encore été publiées, ont été chantées notamment par Jacques Higelin, Joan Baez.
La plus célèbre est Le Déserteur, chanson anti-militariste composée à la fin de la guerre d'Indochine soit le 15 février 1954, juste avant la guerre d'Algérie. Cette chanson fut censurée discrètement d'abord, puis le disque retiré de la vente après mille exemplaires vendus, malgré les modifications apportée par l'auteur au dernier quatrain litigieux, sur les conseils de Marcel Mouloudji.
Dans sa deuxième version, la chanson, chantée par Richard Anthony et par Peter, Paul and Mary sous le titre The Pacifist, connut un vif succès dans les années 1960, mais Vian était déjà mort. En 1964, Peter, Paul and mary l'ont interprété en concert, en français


Romans et recueils de nouvelles

Figure d'abord la date de publication, puis, après le titre et entre parenthèses, la date de composition.

Romans parus sous son nom

Conte de fées à l'usage des moyennes personnes (roman inachevé, 1943)
1946 : Vercoquin et le Plancton (1946)
1947 : L'Écume des jours (1947)
1947 : L'Automne à Pékin (1947)
1950 : L'Herbe rouge (1950)
1953 : L'Arrache-cœur (1953)
1966 : Trouble dans les Andains (1942-1943)
Romans parus sous le pseudonyme de Vernon Sullivan
1946 : J'irai cracher sur vos tombes
1947 : Les morts ont tous la même peau
1948 : Et on tuera tous les affreux
1950 : Elles se rendent pas compte (1948-1950)
Recueils de nouvelles
1949 : Les Fourmis (1949)
1965 : Les Lurettes fourrées (1948-1949)
1970 : Le Loup-garou (1945-1953)
1980 : Écrits pornographiques (nouvelles et poésies, 1947-1958)
1981 : Le Ratichon baigneur (1946-1952)
2009 : Les Fourmis, le Loup-garou et autres nouvelles, livre audio interprété par François Marthouret et Thibault de Montalembert, reprenant cinq nouvelles du recueil Les Fourmis et une nouvelle du recueil Le Loup-garou

Théâtre et opéra

1950 : L'Équarrissage pour tous (1947)
1958 : Fiesta (Vian)|Fiesta (livret d'opéra)
1959 ? : Les Bâtisseurs d'Empire ou le Schmürtz édition posthume 1960.
1962 ? : Le Goûter des généraux, publié en 1965 chez Jean-Jacques Pauvert avec les Bâtisseurs d'Empire
1965 : Le Dernier des métiers,
1970 : Le Chasseur français, écrit en 1955, publié pour la première fois en 1970, il est mis en scène en 1975 au Théâtre de la Villette par la Compagnie Pierre Peyrou-Arlette Thomas .
1971 : Tête de méduse (1951)
1971 : Série blême (Vian) (1954) note 3
1974 : Le Chevalier de neige (livrets d'opéra, 1952-1955)
1982 : Opéras (Vian) livrets d'opéra, 1958-1959

Au cours des années 2000, le théâtre s'est emparé de Boris Vian, piochant à loisir dans les poèmes, les chansons et les textes, pour obtenir des mélanges comme le Cabaret Boris Vian joué à Cannes par l'Ensemble 18 au théâtre de la Licorne, ou encore Cabaret Boris Vian au Studio théâtre de la comédie française programmé pour mai-juin 2013 adaptation Serge Bagdassarian ou encore le Cabaret Boris Vian par la troupe Cavatine et Rondo

Poésies

1944 : Cent sonnets
1948 : Barnum's Digest (1946-1948)
1949 : Cantilènes en gelée (1946-1949)
1962 : Je voudrais pas crever (1951-1959) recueil de 23 poèmes . Pauvert
1966 : Poèmes et chansons
1954 : Le Temps de vivre (Boris Vian)

Essais

1951 : Manuel de Saint-Germain-des-Prés.
1958 : En avant la zizique... Et par ici les gros sous, Le Livre contemporain. Ouvrage décrivant toutes les étapes de la création d'une chanson, de l'écriture jusqu'à l'enregistrement.

Chansons

On trouve une grande partie des chansons de Boris Vian dans le recueil Boris Vian 83 Chansons et Poèmes P/V/G. Mais l'inventaire intégral de ses chansons n'est pas encore terminé, bien que l'on ait déjà rassemblé 484 chansons et thèmes musicaux. Une liste complète offrirait pour le moment 535 titres et 1111 thèmes musicaux selon le site Liste complète des chansons et poèmes chantés.

Entre autres :

1952 : Allons z'enfants
1954 : Le Déserteur
1954-1959 : À tous les enfants
1955 : La Complainte du progrès
1955 : La Java des bombes atomiques
1955 : Le Petit Commerce
1956 : Fais-moi mal, Johnny
1957 : Musique mécanique
1958 : La Marche des gosses (Nick Nack Paddy Whack), adaptation française de The Children's Marching Song du film L'Auberge du sixième bonheur de Mark Robson (1958)
1959 : L'Arbre aux pendus, adaptation française de The Hanging Tree, chanson générique de fin du film La Colline des potences de Delmer Daves (1959)
Blouse du dentiste
Les Joyeux bouchers
1954 : J'suis snob
On n'est pas là pour se faire engueuler
Mozart avec nous (sur les motifs de La Marche Turque de W.A Mozart)
Barcelone
1955 : Je bois
Bourrée de complexes
La Java des chaussettes à clous
Arthur, où t'as mis le corps ?
39 de fièvre (adaptation de Fever chantée par Peggy Lee)
Rock français[modifier]
Selon Gilles Verlant, Boris Vian est, aux côtés de Henri Salvador, l'un des initiateurs du rock français dans les années 1950, alors qu'il détestait le rock (il trouvait les mélodies et textes rock simplistes). Il a écrit et adapté des tubes rock pour s'en moquer.
Selon Henry-Jean Servat, Les 4 premiers rocks en Français, selon Gilles Verlant, furent écrits par Boris Vian sur des musiques de Michel Legrand pour Henri Salvador en 1956 : Rock and Roll Mops, Vas te faire cuire un œuf, Dis-moi que tu m'aimes et Rock Hoquet chantés par Henri sous le nom de Henri Cording.
Citons aussi Rock-feller', Fais-moi mal, Johnny pour Magali Noël, D'où viens-tu Billy Boy pour Danyel Gérard. Toujours selon Gilles Verlant, Boris Vian aurait inventé le terme « tube » qu'on surnommait auparavant "saucisson".

Cinéma
Scénariste

1952 : Saint-Tropez, devoir de vacances, court métrage de Paul Paviot
1958 : La Joconde, court métrage de Henri Gruel
1959 : J'irai cracher sur vos tombes de Michel Gast

Acteur
1948 : Ulysse ou Les Mauvaises Rencontres, court métrage d'Alexandre Astruc : le lotophage
1949 : Désordre, court métrage de Jacques Baratier : lui-même
1952 : Saint-Tropez, devoir de vacances, court métrage de Paul Paviot : lui-même
1952 : La Chasse à l'homme, court métrage de Pierre Kast
1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : le cardinal
1957 : Amour de poche de Pierre Kast : le gérant des bains
1958 : La Joconde, court métrage de Henri Gruel : le professeur des sourires
1959 : Les Liaisons dangereuses 1960 de Roger Vadim : Prévan
1960 : Le Bel Âge de Pierre Kast : Boris

Vian vu par les cinéastes


1968 : L'Ecume des jours, adapté et réalisé par Charles Belmont avec Jacques Perrin, Marie-france Pisier, Sami Frey, Annie Buron, Bernard Fresson, Alexandra Stewart.
2010 : Gainsbourg, vie héroïque, film de Joann Sfar. Boris Vian apparaît épisodiquement sous les traits de Philippe Katerine
2011 : V comme Vian, téléfilm de Philippe Le Guay qui retrace une partie de sa vie. Il est incarné par Laurent Lucas
2011 : Le Cinéma de Boris Vian, documentaire de Yacine Badday et Alexandre Hilaire sur les rapports entre Vian et le monde du cinéma.
2012 : L'Ecume des jours, tournage prévu en 2012, dans une réalisation de Michel Gondry.

Traductions


Amoureux de la culture américaine, Vian a traduit en français divers textes américains, en particulier des romans noirs et des romans de science-fiction :
Le Grand Horloger (The Big Clock) de Kenneth Fearing paru en juin 1947 aux Éditions Les Nourritures Terrestres, rééditions : Nouvelles Éditions Oswald (NeO) in collection Le Miroir Obscur no 8, 1988, Christian Bourgois in « collection Série B », 1999.
Le Monde des Ā et sa suite Les Joueurs du Ā de A. E. van Vogt, parus en Rayon fantastique en 1953 et 1957.
Le Grand Sommeil et La Dame du lac (avec Michelle Vian) de Raymond Chandler, parus en Série noire.
Les Femmes s'en balancent (Dames Don't Care), avec Michelle Vian, roman de Peter Cheyney paru en Série noire en 1949.
Histoire d'un soldat (A Soldier's Story), les mémoires du Général Omar Bradley.
Le Jeune Homme à la trompette, biographie romancée du trompettiste de jazz américain Bix Beiderbecke (1903-1931), rédigé par Dorothy Baker en 1938, traduit en 1951
Tout smouales étaient les Borogoves, nouvelle de Lewis Padgett qui contient la première strophe du poème Jabberwocky de Lewis Carroll extrait de De l'autre côté du miroir:
Lfut bouyeure et les filuants toves
Gyrèrent et bilbèrent dans le loirbe...
Tout smouales étaient les borogoves
Et les dcheux verssins hurliffloumèrent..

Journalisme


Boris Vian, qui qualifiait les journalistes de « pisse-copie », était lui-même un mercenaire de la plume, notamment pour des revues telles que Constellation. En tant que critique musical, il a livré des articles à Jazz Hot, de 1946 à 1958, à Combat70, et au Canard enchaîné100, à la revue Les Temps modernes, no 9 à 13, et 108 à 111. Un recueil de ces chroniques se trouve dans le livre Chroniques du menteur, édition Le Livre de poche-Hachette.


A écouter

http://youtu.be/gjndTXyk3mw le déserteur
http://youtu.be/5qXkV1e6yZY Je bois
http://youtu.be/DdXBlH12pJQ Fais moi mal Johnny
http://youtu.be/yMqZlHHzcM8 on n'est pas là pour se faire engueuler
http://youtu.be/E776XisGHlk un grand coup de claques dans la gueule
http://youtu.be/Qi892cBXuaM la java des bombes atomiques
http://youtu.be/w-8JmG8XqEY les joyeux bouchers
http://youtu.be/ojY1Sj1-E0Q j'suis snob
http://youtu.be/YFN-XE7CUIo le bluz du dentiste
http://youtu.be/nxITjugiYPU la complainte du progrès
http://youtu.be/fn4RNJuWaEw Magali Noêl mes 5 meilleurs chansons de B.Vian

A regarder

http://youtu.be/GdM7bU5mrvI Film l'écume des jours
http://youtu.be/3MCbvAp7K8I Télé en avant la zizique
http://youtu.be/axWmDxEdLU0 Téléconcours de piano de jazz Boris Vian
http://youtu.be/Y0Tf6rsTpLU Film j'irais cracher sur vos tombes




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Posté le : 10/03/2013 14:34
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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