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#821 Re: Défi du 05 novembre 2016
Istenozot Posté le : 06/11/2016 22:49
Chère Delphine,

J'ai fait le diagnostic de ta réponse au défi.
Bon Dieu mais c'est bien sûr. Dis moi, tu n'aurais pas été influencé par les babeluttes, ces caramels longs aromatisés au miel qui viennent de chez toi, de Furnes dans le Westhoek (Flandre occidentale).
Je comprends pourquoi ils n'arrivent plus à se comprendre, avec des caramels dans la bouche. Avoue, avec moi qu'ils ne sont plus en capacité de desserrer les mâchoires et de parler.

Je propose qu'ils reviennent au français, scronieunieu!

Allez, j'arrête de babeler. Un mot bien de chez toi qui veut dire bavarder. Eh, j'apprends le belge! Je vais avoir des belges dans ma famille.

Merci pour ce moment babélien.

Bises.

Amitiés de Dijon.

Jacques


#822 Re: Défi du 05 novembre 2016
mafalda Posté le : 06/11/2016 17:25
Nouveau monde

Clap clap fait la pluie dans les feuillages
Clic clic font les souliers des gens sur les pavés
Et vlan! Font les portes qui claquent
Dans ce monde détruit par l' ennui
Où la parole s' est enfuie
Seuls restent les bruits et les cris
Seuls restent les chats qui miaulent dans la nuit.


#823 Re: Défi du 05 novembre 2016
couscous Posté le : 06/11/2016 16:52
Retour de Babel

Dans la nuit du vingt-neuf au trente octobre 2016, il n’y a pas eu que le passage à l’heure d’hiver. Chaque être humain se mit à parler une langue différente, une langue propre, étrangère à toute autre sur Terre et compréhensible que par lui-même. Imaginez la panique ! Plus personne ne se comprenait. Avant, on pouvait dire que des gens ne s’entendaient plus car en fait ils ne prenaient plus la peine ou le temps de s’écouter ! Mais là, toute écoute devenait stérile et frustrante. Les relations virtuelles, tant appréciées pour leur facilité à y mettre fin d’un simple clic, devinrent impossibles.
Sur les divers écrans, de toutes tailles, les messages des uns restaient du charabia pour les autres. Il n’était plus possible de partager des faits essentiels comme la consistance du dernier caca de bébé, du nombre de kilomètres parcourus autour du pâté de maison ou autre coup de gueule sur le tapage des voisins. Chacun ressentit un vif sentiment de solitude, d’isolement et de frustration.
Les gestes remplacèrent donc la parole. Les insultes devinrent des grognements et des cris. Les yeux, n’étant plus fixés sur les écrans, purent ainsi retrouver le besoin de croiser le regard des autres, pour se sentir exister.
Des scientifiques, philosophes et autres théologiens se penchèrent sur l’origine de ce phénomène soudain et en cherchèrent la cause. Epreuve divine pour les uns, conséquence de la profusion des ondes en tous genres sur le cerveau pour les autres.
Mais l’urgence était de rétablir un moyen de communication entre les hommes. Il fallait créer une nouvelle langue, cette fois universelle. Tâche ardue au possible sachant qu’il y avait désormais autant de langues que d’êtres humains.
C’est alors que l’on ressortit l’œuvre du Docteur Zamenhof sur l’Esperanto, cette langue créée de toute pièce, sans difficulté orthographique ou grammaticale, sans origine. D’un grognement, tous marquèrent leur accord pour adopter ce langage commun.
En quelques mois, les êtres humains retrouvèrent la joie de communiquer. La vie en société reprit son cours normal. La langue ne fut plus jamais une barrière. Cette crise qui éloigna les hommes pendant un temps finit par les rapprocher et les unir.
Depuis l’espace, deux vénusiens dans leur soucoupe se tapèrent dans les quatre mains, heureux de leur petit effet sur leurs éternels cobayes.


#824 Re: Défi du 05 novembre 2016
couscous Posté le : 06/11/2016 10:26
Cher Donald,

Je rejoins notre ami Jacques concernant ton talent poétique. Tu parviens à trouver les mots justes, qui sonnent et résonnent même dans un monde où personne ne s'entend ou ne s'écoute plus.

Merci.

Bises

Couscous


#825 Re: Défi du 05 novembre 2016
Istenozot Posté le : 05/11/2016 22:45
Cher Donald,

Ton sonnet coule comme une cascade.
Je vois les cascades du Hérisson de Franche Comté sous la lune claire.
Et je vois ton Pierrot tomber du ciel.
J'aime l'ambiance de ton sonnet qui sonne.

Et tu sonnes bien. Notre ami disparu Exem dont j'aimais tant les sonnets te complimenterait.
Visiblement tu as plus de talent que tu ne le crois dans l'art poétique. J'aimerais en avoir autant dans l'art de la nouvelle.

Merci pour ce moment poétique.

Je te souhaite un magnifique dimanche.

Amitiés de Dijon.

Jacques


#826 Re: Défi du 05 novembre 2016
Donaldo75 Posté le : 05/11/2016 21:11
Je ne vous entends pas

Le lunaire Pierrot, redescendu sur Terre,
Marchait seul dans la ville et ne comprenait rien
A ce monde moderne, un peu trop euclidien,
Où les points et les ronds terminaient à l'équerre.

La Lune semblait loin de la prison de verre,
De murs et de bitume, où tel un bohémien,
Il affichait sa peine, un air de galérien,
En face des passants et des êtres de pierre.

Il se mit à crier, « je ne vous entends pas »,
A la foule muette, à tous les gens d'en-bas,
Devenus les pantins d'un théâtre électrique.

La file s'arrêta dans un lâcher d'écran,
Osa hurler un « Non » et devint un volcan,
Puis avala Pierrot sous le feu magnétique.


#827 Re: Défi du 05 novembre 2016
Istenozot Posté le : 05/11/2016 17:24
Cher Serge,

Me voilà sans mots devant ce défi
Et pour y répondre finalement je pourrai en faire fi.
Mais devant tous mes amies et amis,
il ne sera pas dit que le bourguignon capitule.
Il s'en va faire fonctionner son pendule,
rechercher quelques mots et leur faire la bascule
Pour honorer notre Serge qui, des mots, est notre funambule.

Tu me pardonneras cette facétie. Sans mots, je ne peux pas vivre!

Je te souhaite un magnifique week end.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques


#828 Défi du 05 novembre 2016
Titi Posté le : 05/11/2016 11:10
“Le fait d'être seul, de ne connaître personne dans une ville, transforme en prison ce lieu sans échanges.”prétendait Paul Valéry

Revenant d’un périple à Prague, ou seul l’Anglais et la langue locale sont usités, j’ai, avec mon Anglais très, très, trés scolaire !!!!, repensé à cet adage, vérifiant le fait que sans langage commun l’échange reste difficile et frustrant.

“Une société se définit, en autre, par la langue qui la structure et qui donne une signification aux informations qu'on y échange aussi en extrapolant, imaginons un monde sans parole et sans échange ( ce qui hélas, devient de plus en plus fréquent !!) quel serait, dès lors, notre rapport à l’autre, et quelles en seraient les conséquences ????

Avez-vous une expérience, une anecdote d’une situation vécue, proche de celle-ci ???

má přátele peří básník,ORéens comme l’on dit en Tchéquie*!!!!!




*A vos plumes chers amis oréens l’ORéens !!!!!
(mais vous aviez, bien sûr, traduit !!!!!)



#829 Re: Défi du 29/10/2016
couscous Posté le : 04/11/2016 08:08
Cher Iste,

Voilà que le vin de Bourgogne possède des porte-drapeaux. J'espère qu'ils sont majeurs, histoire de ne pas avoir de problème avec la police... ;)


Merci pour cette petite contine et à ta santé !

Bises

Couscous


#830 Re: Défi du 29/10/2016
Istenozot Posté le : 03/11/2016 23:28
Chère Delphine,

Je vais partir me coucher à l'instant.
Après avoir lu ton histoire, je vais aller faire quelques vérifications, notamment aller regarder sous le lit.

Boo! C'est toi qui a crié ou c'est un fantôme! Je vais peut être faire comme mon frère, dormir avec la lumière allumée. Cela me rappellera des souvenirs d'enfance.

Merci pour l'ambiance fantomatique de ta nouvelle que j'ai bien aimée.

Bises.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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