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16 Juin 1881 loi sur l'école gratuite
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Le 16 Juin 1881 la gratuité de l'école publique est votée.



Premier volet du triptyque qu'elle forme avec l'obligation et la laïcité de l'enseignement, la gratuité que met en place la loi du 16 juin 1881 n'est pas une mesure vraiment nouvelle.


La loi en France avant le 16 juin 1881

En effet, la loi Guizot sur l'instruction primaire de 1833 prévoyait déjà que seraient admis gratuitement les élèves dont il aurait été reconnu que les familles étaient hors d'état de payer une rétribution.
La loi Falloux du 15 mars 1850 accorde à toute commune la faculté d'entretenir une ou plusieurs écoles entièrement gratuites à condition d'y subvenir sur ses propres ressources et, parallèlement, la dispense de l'obligation d'entretenir une école publique à la condition qu'elle pourvoie à l'enseignement primaire gratuit dans une école libre de tous les enfants dont les familles sont hors d'état d'y subvenir.
La loi du 10 avril 1867 sur l'enseignement primaire permet aux communes d'établir la gratuité absolue en les autorisant à lever dans ce but un impôt de 4 centimes additionnels ; elle crée une caisse des écoles destinée à faciliter et à encourager la fréquentation de l'école. Tout cela explique la croissance régulière de la population scolaire pour les écoles primaires et maternelles publiques ou privées en France : 2 millions d'enfants scolarisés en 1830, 3,5 millions en 1848 et 5,6 millions en 1880. Pour l'année 1878-1879, la répartition était de 2.166.976 élèves payants et 2 702 111 gratuits.


Loi pour l'indépendance de l'école publique.

Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique.
En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps.

Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste, c'est la loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires.
Parallèlement, les personnalités étrangères à l'enseignement, et notamment les représentants de l'Eglise, sont exclus du Conseil supérieur de l'instruction publique par la loi du 27 février 1880 relative au Conseil supérieur de l'instruction publique et aux conseils académiques.
Enfin, l'article 7 de la loi du 18 mars 1880 relative à la liberté de l'enseignement supérieur cherche à empêcher les membres des congrégations non autorisées à participer à l'enseignement, qu'il soit public ou libre, primaire, secondaire ou supérieur.
Cependant, cette disposition est rejetée par le Sénat, puis par la Chambre des députés.

Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps.
Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique dans la loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires, avec loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire.
Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans, loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire.

Dans l'immédiat, les lois scolaires de Jules Ferry apportent peu de changements.
Le caractère obligatoire de l'enseignement ne fait qu'entériner un mouvement de scolarisation de masse déjà commencé.
La véritable plus-value de ces textes porte sur la scolarisation des filles et des enfants des campagnes, que les parents sont obligés d'envoyer à l'école alors qu'ils préféraient les voir participer aux tâches ménagères ou travailler dans les champs.
La loi Camille Sée du 21 décembre 1880 avait déjà fait un pas en ce sens en organisant l'enseignement secondaire des jeunes filles.
Quant aux religieux, ils restent en fonction dans les écoles élémentaires après l'obtention du brevet de capacité.
C'est la loi du 30 octobre 1886 sur l'organisation de l'enseignement primaire qui les en écarte en ordonnant la laïcisation progressive du personnel des écoles publiques.

Les différentes lois sont présentées à la lumière de leur examen par le Sénat.

- Le Sénat devient républicain (1876-1885)
- Historique de l'enseignement primaire
- loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires
- loi du 27 février 1880 relative au Conseil supérieur de l'instruction publique et aux conseils académiques
- loi du 18 mars 1880 relative à la liberté de l'enseignement supérieur
- loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques
- loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire
- loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire
- loi du 21 décembre 1880 sur l'enseignement secondaire des jeunes filles
- loi du 30 octobre 1886 sur l'organisation de l'enseignement primaire


Avant l'adoption de la loi, on comptait déjà près de 7.000 communes qui avaient établi la gratuité de façon absolue.
Il était cependant nécessaire, avant d'imposer l'obligation scolaire, de généraliser et d'inscrire dans la loi le principe de gratuité absolue.
C'est ce qu'affirme clairement l'article premier, les articles 2, 3, 4 et 5 énumérant les ressources qui devront compenser les dépenses.
L'article 2 rend obligatoire pour toutes les communes l'imposition des 4 centimes spéciaux créés par les lois de 1850 et de 1875 tout en déterminant les conditions d'exonération.
L'article 4 fait la même obligation, avec la même réserve, aux départements pour le vote des 4 centimes que les lois de 1850, 1867 et 1875 les autorisaient à émettre. Au produit de ces centimes communaux et départementaux s'ajoutent les ressources des prélèvements à opérer sur les revenus communaux ordinaires.
C'est l'article 3 qui régularise et détermine les prélèvements.
Il vise à mettre fin aux abus commis par les communes qui ne prélevaient pas toujours sur leurs ressources ordinaires toute la part revenant à l'enseignement primaire. L'article 5 prévoit que les dépenses seront couvertes par l'Etat en cas d'insuffisance des ressources définies précédemment.
L'article 6 détermine le traitement des instituteurs et enfin l'article 7 énumère la liste des établissements mis au nombre des écoles primaires publiques donnant lieu à une dépense obligatoire pour la commune.
Il faudra attendre 1933 pour que la gratuité se généralise à l'ensemble de l'enseignement public secondaire.

Grandes lois de la République

Loi du 16 juin 1881 qui établit la gratuité absolue de l'enseignement primaire

Les républicains opportunistes qui accèdent au pouvoir après la crise du 16 mai 1877 attachent une grande importance à la réorganisation de l'enseignement primaire.
Les grandes lois sur l'enseignement primaire ont été adoptées par les chambres sur la proposition ou avec le soutien de Jules Ferry, d'abord ministre de l'instruction publique dans le gouvernement Waddington, de février à décembre 1879, et dans le premier gouvernement Freycinet, de décembre 1879 à septembre 1880, puis président du Conseil, de septembre 1880 à novembre 1881, à nouveau ministre de l'instruction publique dans le second gouvernement Freycinet de janvier à juillet 1882.
Un projet général de réorganisation de l'enseignement primaire en 109 articles avait été préparé par la commission parlementaire présidée par Paul Bert, qui sera ministre de l'instruction publique durant le bref gouvernement Gambetta, le 6 décembre 1879, établissant les trois principes fondamentaux de gratuité, obligation et laïcité de l'enseignement primaire.
Mais le gouvernement, pour éviter les lenteurs de la procédure parlementaire, en détache alors les titres sur la gratuité et sur l'obligation, qui sont présentés en même temps le 20 janvier 1880 à la Chambre des députés.
Le projet sur la gratuité de l'enseignement primaire est ainsi présenté rapporté par Paul Bert, délibéré en juillet, puis en novembre 1880 et adopté le 29 novembre par la Chambre des députés. Le Sénat, sur rapport de M. Ribière, délibère en avril-mai et adopte un texte modifié le 17 mai. La Chambre des député adopte définitivement, le 11 juin, le texte de la loi, qui paraît le 17 juin au Journal officiel, en même temps que la loi relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire.
Un peu plus tard, sera adoptée la loi du 28 mars 1882 sur l'obligation scolaire et la laïcité de l'enseignement primaire.


Article premier

Il ne sera plus perçu de rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques, ni dans les salles d'asile publiques.
Le prix de pension dans les écoles normales est supprimé.

Article 2

Les quatre centimes spéciaux créés par les articles 40 de la loi du 15 mars 1850 et 7 de la loi du 19 juillet 1875, pour le service de l'instruction primaire, sont obligatoires pour toutes les communes, compris dans leurs ressources ordinaires et votés sans le concours des plus imposés.
Les communes auront la possibilité de s'exonérer de tout ou partie de ces quatre centimes en inscrivant au budget, avec la même destination, une somme égale au produit des centimes supprimés, somme qui pourra être prise soit sur le revenu des dons et legs, soit sur une portion quelconque de leurs ressources ordinaires et extraordinaires.

Article 3

Les prélèvements à effectuer en faveur de l'instruction primaire sur les revenus ordinaires des communes, en vertu de l'article 40 de la loi du 15 mars 1850, porteront exclusivement sur les ressources ci-après énumérées :
1° Les revenus en argent des biens communaux ;
2° La part revenant à la commune sur l'imposition des chevaux et voitures et sur les permis de chasse ;
3° La taxe sur les chiens ;
4° Le produit net des taxes ordinaires d'octroi ;
5° Les droits de voirie et les droits de location aux halles, foires et marchés.
Ces revenus sont affectés jusqu'à concurrence d'un cinquième aux dépenses ordinaires et obligatoires afférentes à la commune pour le service de ses écoles primaires publiques.
Sont désormais exemptées de tout prélèvement sur leurs revenus ordinaires les communes dans lesquelles la valeur du centime additionnel au principal des quatre contributions directes, pour le service de l'instruction primaire, n'atteint pas vingt francs.

Article 4

Les quatre centimes spéciaux établis par les articles 40 de la loi du 15 mars 1850, 14 de la loi du 10 avril 1867, et 7 de la loi du 19 juillet 1875, au principal des quatre contributions directes, pour le service de l'instruction primaire, sont obligatoires pour les départements.
Toutefois, les départements auront la faculté de s'exonérer de tout ou partie de cette imposition, en inscrivant à leur budget, avec la même destination, une somme égale au produit des centimes supprimés, somme qui pourra être prise soit sur le revenu des dons et legs, soit sur une portion quelconque de leurs ressources ordinaires ou extraordinaires.

Article 5

En cas d'insuffisance des ressources énumérées aux articles 2, 3 et 4 de la présente loi, les dépenses seront couvertes par une subvention de l'État.


Article 6

Le traitement des instituteurs et institutrices, titulaires et adjoints, actuellement en exercice, ne pourra, dans aucun cas, devenir inférieur au plus élevé des traitements dont ils auront joui pendant les trois années qui auront précédé l'application de la présente loi.
Le taux de rétribution servant à déterminer le montant du traitement éventuel établi par l'article 9 de la loi du 10 avril 1867 sera fixé chaque année par le ministre, sur la proposition du préfet, après avis du conseil départemental.

Un décret fixera la quotité des traitements en ce qui concerne les salles d'asile ou les classes enfantines.

Article 7

Sont mises au nombre des écoles primaires publiques donnant lieu à une dépense obligatoire pour la commune, à la condition qu'elles soient créées, conformément aux prescriptions de l'article 2 de la loi du 10 avril 1867 :
1° Les écoles communales de filles qui sont ou seront établies dans les communes de plus de quatre cents âmes ;
2° Les salles d'asile ;
3° Les classes intermédiaires entre la salle d'asile et l'école primaire, dites classes enfantines, comprenant des enfants des deux sexes et confiées à des institutrices pourvues du brevet de capacité ou du certificat d'aptitude à la direction des salles d'asile.


http://youtu.be/A3p0_YxKeFw L'arrière pensée des lois de Ferry
http://youtu.be/rG4A_oapGCU Jules ferry et le colonialisme

http://vimeo.com/5199470 L'Orange de Noël extrait du film d'après le roman de Michel Peyramaure
http://www.programme-tv.net/videos/ba ... s/12610-l-orange-de-noel/ Extrait L'orange de Noël



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Posté le : 15/06/2013 19:03
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Re: L'enfer vous fait-il peur ?
Plume de Bronze
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Hahaha, excellente ! J'ai trouvé la fin juste parfaite ! Un scientifique littéraire, voilà qui est rare. Merci pour le petit moment détente !

Posté le : 14/06/2013 23:32
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Re: Les nouveaux mots du dico
Plume de Bronze
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Haha, je n'en retiens qu'un seul : nomophobie !
Le téléphone portable est le gadget le plus indispensable de tous les gadgets et pourtant j'arrive pas à aimer le mien héhé !

Posté le : 14/06/2013 23:29
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Re: Barbara
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Posté le : 14/06/2013 16:49
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Re: Bonjour à vous, poètes, amoureux des beaux mots
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Hihi, je dois avouer être particulièrement attirée par le "contexte" des sept péchés capitaux.

Au plaisir de converser avec toi.

Posté le : 13/06/2013 20:53
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Les rêves se manifestes lorsqu'on est inconscient, alors la mort serait-elle un rêve infini ?
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Re: Pluriel de Mots-composés
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Commençant par T

Pluriel des noms composés
commençant par T
un tai-chi-------------------------des tai-chi
un tai-chi-chuan-----------------des tai-chi-chuan
un taille-crayon------------------des taille-crayons
une taille-douce-------------------des tailles-douces
un taille-haie---------------------des taille-haies
un tailleur-pantalon-------------des tailleurs-pantalons
un take-off-----------------------des take-off
un talkie-walkie-----------------des talkies-walkies
un talk-show---------------------des talk-shows
une tambour-major---------------des tambours-majors
un tape-à-l'œil-------------------des tape-à-l'œil
un tape-cul-----------------------des tape-culs
un tapis-brosse-------------------des tapis-brosses
un taste-vin-----------------------des taste-vin
un tâte-vin------------------------des tâte-vin
un taupe-grillon-----------------des taupes-grillons
un taxi-brousse------------------des taxis-brousse
une technico-commercial--------des technico-commerciaux
une technico-commerciale------des technico-commerciales
un teen-ager----------------------des teen-agers
une télé-écriture------------------des télé-écritures
un télé-enseignement-----------des télé-enseignements
un tende-de-tranche-------------des tendes-de-tranche
un tennis-ballon-----------------des tennis-ballons
une tennis-elbow-----------------des tennis-elbows
une tente-roulotte-----------------des tentes-roulottes
un terre-neuvas------------------des terre-neuvas
un terre-neuve-------------------des terre-neuve
un terre-neuvien-----------------des terre-neuviens
une terre-neuvienne--------------des terre-neuviennes
un terre-neuvier-----------------des terre-neuviers
un terre-plein--------------------des terre-pleins
une test-match--------------------des test-machs
un test-match--------------------des test-maches
un tête-à-queue------------------des tête-à-queue
un tête-à-tête---------------------des tête-à-tête
une tête-de-clou-------------------des têtes-de-clou
une tête-de-loup------------------des têtes-de-loup
un tête-de-Maure----------------des têtes-de-Maure
un tête-de-nègre-----------------des tête-de-nègre
un tétras-lyre---------------------des tétras-lyres
un teuf-teuf-----------------------des teufs-teufs
une teuf-teuf-----------------------des teufs-teufs
un Thanksgiving Day-----------des Thanksgiving Days
un tic-tac-------------------------des tic-tac
un tie-break----------------------des tie-breaks
un tiers-monde-------------------des tiers-mondes
un tiers-mondisme--------------des tiers-mondismes
une tiers-mondiste----------------des tiers-mondistes
une tiers-point---------------------des tiers-points
un timbre-amende---------------des timbres-amendes
un timbre-poste------------------des timbres-poste
un timbre-quittance-------------des timbres-quittances
un ti-punch-----------------------des ti-punchs
un tire-au-cul--------------------des tire-au-cul
un tire-au-flanc------------------des tire-au-flanc
un tire-bonde---------------------des tire-bondes
un tire-botte----------------------des tire-bottes
un tire-bouchon------------------des tire-bouchons
un tire-braise---------------------des tire-braises
un tire-clou-----------------------des tire-clous
un tire-fesses---------------------des tire-fesses
un tire-fond----------------------des tire-fond
un tire-laine----------------------des tire-laine
un tire-lait------------------------des tire-lait
un tire-ligne----------------------des tire-lignes
un tire-nerf-----------------------des tire-nerfs
un tire-veille---------------------des tire-veille
un tire-veine---------------------des tire-veines
un tiroir-caisse-------------------des tiroirs-caisses
un tissu-éponge------------------des tissus-éponges
un tissu-pagne-------------------des tissus-pagnes
une toiture-terrasse---------------des toitures-terrasses
un top-case-----------------------des top-cases
un top model---------------------des top models
un top-modèle-------------------des top-modèles
un top-niveau--------------------des top-niveaux
un topo-guide--------------------des topo-guides
un tord-boyaux------------------des tord-boyaux
un touche-à-tout-----------------des touche-à-tout
un tourne-à-gauche-------------des tourne-à-gauche
un tourne-broche----------------des tourne-broches
un tourne-disque----------------des tourne-disques
un tourne-pierre-----------------des tourne-pierres
un tourne-vent-------------------des tourne-vent
un tour-opérateur----------------des tour-opérateurs
un tout-à-l'égout-----------------des tout-à-l'égout
une toute-épice--------------------des toutes-épicess
une toute-puissance
un tout-puissant-----------------des tout-puissants
une toute-puissante---------------des toutes-puissantes
un toutes-boîtes------------------des toutes-boîtes
le Tout-Paris
un tout-petit----------------------des tout-petits
un tout-venant-------------------des tout-venant
une toxi-infection-----------------des toxi-infections
une trachée-artère----------------des trachées-artères
une tracheo-bronchite------------des tracheo-bronchites
une trade-union-------------------des trade-unions
une tragi-comédie----------------des tragi-comédies
un traîne-savates----------------des traîne-savates
un train-parc---------------------des trains-parcs
un train-tram---------------------des trains-trams
un train-train---------------------des train-train
un trait d'union------------------des traits d'union
un tram-train---------------------des trams-trains
une trans-avant-garde------------des trans-avant-gardes
un traveller's check-------------des traveller's checks
un traveller's cheque------------des traveller's cheques
un travers-banc------------------des travers-bancs
une traversée-jonction-----------des traversées-jonctions
un trench-coat-------------------des trench-coats
un trésorier-payeur--------------des trésoriers-payeurs
---------------------------------les trois-huit
un trois-mâts---------------------des trois-mâts
un trois-ponts--------------------des trois-ponts
un trois-quarts-------------------des trois-quarts
un trois-quatre-------------------des trois-quatre
un trompe-la-mort---------------des trompe-la-mort
une trompe-la-mort---------------des trompe-la-mort
un trompe-l'oeil------------------des trompe-l'oeil
une trompette-de-la-mort--------des trompettes-de-la-mort
une trompette-des-morts---------des trompettes-des-morts
un trouble-fête-------------------des trouble-fête
un trouble-fête-------------------des trouble-fêtes
un trou-madame-----------------des trous-madame
un trousse-pied------------------des trousse-pied
un trousse-queue----------------des trousse-queue
un trou-trou----------------------des trou-trous
une tsé-tsé-------------------------des tsé-tsé
un tue-chien----------------------des tue-chien
un tue-diable---------------------des tue-diable
un tupi-guarani------------------des tupi-guarani
un twin-set-----------------------des twin-sets
un twirling bâton----------------des twirling bâtons

Posté le : 12/06/2013 18:34
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Pluriel de mots composés

On appelle mot composé, un nom formé de deux ou trois mots : un bateau-mouche, une pomme de terre.

D'une manière générale, dans un mot composé, seuls l'adjectif et le nom peuvent prendre la marque du pluriel. Les autres éléments (verbe, adverbe, préposition) restent invariables.

Pour former le pluriel d'un mot composé, il faut identifier la nature de chacun de leurs éléments.

Le verbe, l'adverbe et la préposition sont toujours invariables dans un nom composé. L'adjectif s'accorde toujours.

des sèche-linge
des arcs-en-ciel
des basses-cours

En général, le nom s'accorde mais il peut ne pas s'accorder en fonction du sens.

des lave-vaisselle : on lave la vaisselle
des tire-bouchons : on retire des bouchons

Mots composés Exemples
nom + nom un chou-fleur
des choux-fleurs
adjectif + nom une longue-vue
des longues-vues
nom + préposition + nom une pomme de terre
des pommes de terre
verbe + nom un porte-bagages
des porte-bagages
un tire-bouchon
des tire-bouchons
un porte-parole
des porte-parole
adverbe + nom une avant-garde
des avant-gardes
-------------------------------------------

VERBE + NOM Le verbe reste invariable. Le nom prend le pluriel selon le sens :
• des chasse-neige
• des porte-monnaie
• des tire-bouchons
• des couvre-pieds
• et : un porte-avions, un sèche-cheveux
NOM + NOM En général, les deux noms prennent la marque du pluriel :
• des choux-fleurs
• des sourds-muets
• mais des timbres-poste (= de la poste), des stations-service (= pour le service) et des pauses-café (= pour prendre un café)
NOM + ADJECTIF ou ADJECTIF + NOM D’une manière générale, les deux éléments prennent le pluriel :
• des coffres-forts
• des grands-mères
• des beaux-frères
• des plates-bandes
• mais quand le premier élément se termine par -o, il est invariable : des Anglo-Saxons, des micro-ondes.
ADVERBE + NOM L’adverbe est invariable :
• des en-têtes
• des arrière-boutiques
AUTRES NOMS COMPOSÉS D’autres exemples :
• VERBE + VERBE : des savoir-vivre, des va-et-vient et des laissez-passer (invariabilité)
• PROPOSITION : des pince-sans-rire (invariable)
Il existe des irrégularités, d’où la nécessité de consulter le dictionnaire.


Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/plu ... omposes.php#ixzz2W1LoWt63



Posté le : 12/06/2013 18:32
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Re: Bonjour à vous, poètes, amoureux des beaux mots
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Merci Loretta de ton accueil, mais saches que le fait d’écrire en vers n’est, sans doute, rien d’autre qu’un pêché d’orgueil, un des 7 péchés capitaux, dont je sais qu’ils sont une partie importante de ton inspiration pour tes écrits.
En écrivant en vers, j’essaie, tout simplement, de masquer une certaine forme d’inculture, tout en flattant le lecteur potentiel, avec un ersatz de poésie…, rien de moins, rien de plus….

A te lire bientôt

Posté le : 12/06/2013 17:13
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Bonjour à vous, poètes, amoureux des beaux mots
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Enchantée Kjtiti, et bien qu'il me soit impossible de m'exprimer en vers, je te souhaite la bienvenue dans notre univers.

Loretta.

Posté le : 11/06/2013 21:02
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Les rêves se manifestes lorsqu'on est inconscient, alors la mort serait-elle un rêve infini ?
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Vous avez dit "mariage pour tous" ?
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Vous avez dit mariage pour tous ?

Pendant des centaines de milliers et millions d'années, l'espèce humaine s'est développée sur un modèle social simple.
La famille c'était la femme et ses enfants.
L'homme était partie intégrante du groupe et sa responsabilité dans la reproduction n'était pas comprise. Les croyances voulaient que l'homme en faisant l'amour ouvrit le corps de la femme, ce qui permettait à la divinité (déesse-mère) d'introduire l'enfant en elle.

L'éducation était collective, la parenté s'établissait par le groupe, puis par affinité, attachement ou opportunité.
Puis Vers 3000/4000 ans avant JC, l'homme est devenu sédentaire, sont apparues les premières citées, pour lesquelles il a fallu construire des murs pour garder les cités, puis des soldats pour défendre et garder les murs.
C'est ce que l'on appelle le début de la civilisation.
Il s'agissait de s'approprier les terres, les territoires, faire des guerres et pour ce faire, les hommes cassèrent les statues de la divinité de la déesse, et la remplacèrent par les religions monothéistes.
Celles-ci apparurent successivement, (le judaïsme, puis le christianisme et le dernier l'islam.)
A l'apparition du Judaïsme, la société jusque là, composée de divers ensembles homogènes fut réorganisée sur le principe du panthéon divin : un maître absolu l'homme, une femme reproductrice sans aucun droit ni pouvoir, et des enfants qui sont chargés de se mettre au service et de se battre pour faire prospérer le patrimoine paternel.
Le mariage fut inventé, affermi par les rites religieux, nous connaissons tous la place du père, de la mère, des enfants.
Ceci perdura jusqu'à la moitié du 20 ème siècle.

Puis depuis nous entrons dans une ère nouvelle, où le partage des terres et quasi terminé, et où le modèle social autoritaire n'est plus justifié. La grosse bête humaine, qui jamais n'agit (pas de réflexion) mais toujours réagit ( choix faits sur des expériences, par tâtonnements) se dirige maintenant vers un aménagement de nos espaces de vie, ce nouvel objectif nécessite une nouvelle utilisation des savoirs. Ce qui implique d'une part un recul des actes guerriers, une défection des sciences de la guerre pour en revanche favoriser les connaissances de la science, en résumé nous allons vers une primauté de l'intellect sur le physique et une autre répartition des pouvoirs. Parmi les conséquences, dans cette nouvelle humanité, ce sont donc ces nouveaux buts qui déterminent les nouveaux choix, et qui rendent obsolètes et les religions, et leurs images conceptuelles sur la reproduction, et ainsi donc sur la place de la femme, de l'homme et bien évidemment, sur le mariage lui même.
Le mariage issu de ces religions, était une association utilitaire, c'était une cellule reproductive.
Le mariage qui apparaît dans notre ère, est une cellule affective pour ne pas dire d'amour.
Les attaques contre le mariage classique ont commencé il y a environ 200 ans, par :
-le droit des femmes de dire "non".
-la disparition du pouvoir de vie et de mort du père sur femme et enfants.
-puis il y a un siècle, le droit au divorce pour la femme
-puis le droit de gérer sa fortune pour les femmes,
-puis le droit de gérer ses grossesses pour la femme
-puis le droit d’exercer l'autorité sur ses enfants pour les femmes.
-et dernièrement le droit pour les femmes, de transmettre leur nom.

Et nous voici devant ce dernier coup de boutoir du mariage entre personnes du même sexe, qui rend "folles" les religions, et qui les amènent à une propagande violente et d'une malhonnêteté morale lamentable.
Leur premier argument est qu'un enfant est le résultat de l'union d'un homme et d'une femme .
Rien à répondre à ce genre d'argument. Nous ne sommes plus à l'âge du fer et je doute qu'une seule personne sur terre l'ignore.
Deuxième argument : un enfant pour grandir à besoin d'un père et d'une mère, si il n'est pas avec ses géniteurs, il est en danger et manque de référent.
Faut-il rappeler le nombre d'enfants vivant depuis toujours, dans des familles paysannes, par exemple, essentiellement composées de femmes, loin des hommes dont l'éducation des enfants leur était étrangère ?
Et faut-il rappeler le nombre d'enfants, élevés par des nurses, des mères, loin des hommes et qui ne rejoignaient la société qu'à l'adolescence. Toute la noblesse française, nos plus grands rois, des savants illustres, des grands écrivains ont grandi ainsi loin de la société masculine pour la rejoindre que très tardivement.
D'autres, tout aussi nombreux et parmi les plus cultivés, ont grandi dans des monastères, des abbayes, dans des séminaires, orphelinats, sans aucun contact avec les femmes.
Ainsi que la foule innombrable de petites filles qui grandir placées chez les religieuses ou au carmels dès la petite enfance et qui restèrent sans aucun contact avec les hommes jusqu'au jour du mariage..
Les sociétés occidentales étaient fractionnées, les couples ne partageaient que la reproduction mais rarement le quotidien.
La famille telle que nous la vivons est assez récente, et personne n'en est mort.
Je rappelle que dans la société polynésienne et d'autres, les enfants se donnent à ceux qui n'en ont pas.
Dans une famille on peut trouver, des enfants du couple, des enfants que d'autres leur ont donnés, et des enfants du couples qui ont été donnés à d'autres parents.
Et ça roule !!! Très bien même. Les enfants ne confondent pas.
Maintenant sur le fait de grandir avec deux pères, ou deux mères, il est peu probable que l'enfant confonde gestation et éducation.
Qui disait : "le père c'est celui qui donne le pain de chaque jour ?"
Un enfant adopté, sait qu'il est issu d'un autre corps que celui qui le serre dans ses bras mais il reçoit, éducation et amour.
Que dire de la référence à un sexe. Le petit garçon deviendra-t-il une fille élevé par deux femmes ?
La petite fille élevée par deux femmes deviendra-t-elle Homo ?
Si on en croit ces raisonnements, et au vu des modes éducatifs du passé, on aurait du avoir une majorité d'homosexuels.
Toute la haute bourgeoisie européenne, bien éduquée, aurait dû, toute, être homosexuelle.
Et la question est bizarre, car que dire des hormones que l'on nous fait avaler dans les aliments chimiques ? Ne seraient -ils pas plus destructeurs sur nos options sexuelles que des modèles de parents qui ont toujours existé depuis que la terre tourne ?
Sur ce chapitre de l'empoisonnement par les hormones je ne vois pas les églises défiler, alors que là précisément, le problème est très sérieux.
Les rivières, les nappes phréatiques sont remplies de progestérone. Et là il y a problème.
Les modèles éducatifs sont partout dans la société, le petit garçon se développera en trouvant autour de lui des modèles référents.
Et ses choix se feront sur sa personne et n'ont plus sur un schéma contraint fabriqué de toutes pièces par une société sexiste, qui avait un intérêt à nous différencier pour nous déterminer tous sur deux modèles imposés et surtout opposés..

La pédophilie ?? Le danger de la pédophilie ?
Mais la pédophilie et le couple homosexuel ne peuvent être confondus.
L'homosexualité est une orientation sexuelle, pas une perversion.
Il est tant de pédophiles qui se recrutent chez des hommes mariés, hommes mariés qui souvent violent leurs enfants.
La pédophilie se recrute beaucoup plus parmi des populations mariée à l'apparence respectable et qui contacteront mariage pour agir en toute impunité.
Qui va nous faire croire que le mariage actuel protège les enfants de l'agression sexuelle , vu l'incroyable pourcentage d'enfants violés dans le milieu familial ?
Qui a assez de manque de réflexion pour l'affirmer ??
Les religions bien évident, qui sentent leur mort prochaine et qui s'excitent mais, leurs gesticulations si elles peuvent par la violence, retarder cet état de chose, n'en changeront pas la marche, parce que l'humanité avance et que c'est le sens de l'histoire.
Le mariage, cellule de reproduction, devient une cellule d'amour.
La famille n'est plus une entreprise avec son chef et son personnel, elle représente un espace d'amour pour développer l'enfant selon ses choix personnels.
La famille ne fut pas la panacée dans l'histoire des sociétés qui nous ont précédées.
La famille qui s'est considérablement adoucie depuis un tout petit siècle, fut bien plus souvent un lieu de pouvoir que d'amour.


Sur les enfants.
Un enfant élevé par deux parents homosexuels deviendra-t-il homosexuel ?
Il y a longtemps que le sujet fait débat, qu'en est-il de l'hérédité et de l'acquis ?
Après que les thèses philosophiques et religieuses aient, durant des siècles, affirmé que nous n'étions que les enfants de nos parents, les simples produits de l'hérédité, (les chiens ne faisant pas des chats), Sartre au milieu du Vingtième siècle, a émis un courant de pensée innovant, l’existentialisme selon laquelle nous étions avant tout, que les produits de nos propres actions éducation, il avance que "Chaque personne est un choix absolu de soi ", nous ne sommes plus prédéterminés mais nous sommes maître de nos vies, il s'oppose au déterminisme et nous rend notre libre-arbitre.programmés et déformés par le milieu social.
On sait maintenant que comme toujours, la vérité est, entre ces deux thèses, à savoir q'un enfant est le produit de son hérédité, sur laquelle va interagir des éléments sociétaux, son milieu social, évènementiels de tous genres, qui font que cela donnera en fin de construction, une alchimie tout à fait imprévisible.
Les parents qui ont des enfants, et qui les élèvent, le savent. Dans la fratrie, celui-ci épousera et se conformera aux souhaits, à toutes les demandes et préceptes, et que d'autre part, celui-là fera de leur éducation un profit contraire à son cadet ou son aîné, le moule n'est pas aussi opérant, il peut se révéler même donnant des résultats inattendus.

Est-ce que les filles naissent filles, avec un cerveau de fille, des aptitudes de filles, un caractère de fille ?
Est-ce que les garçons naissent garçons avec un cerveau, des aptitudes de garçons, un caractère de garçon ?
Et donc, si comme le prétendent les déterminismes cela est ainsi, être élevé par un ou une homosexuel ne peut avoir aucune incidence sur son devenir, l'enfant est né sexué et rien ne peut contredire la nature.
Si l'on pousse le raisonnement des partisans de la thèse à l’absurde, un enfant est conçu par un homme et une femme, et donc selon les pré-déterministes nous naissons homme ou femme, par nos hormones, il n'a donc selon la loi de la nature aucune raison d'être homosexuel, l'enfant issu d'un homme et d'une femme, ne devrait que suivre ses deux principes "naturels". Selon cette thèse, l'homosexuel n'existeraient pas.


On, remarque que les détracteurs de l'homosexualité, souvent déterministes, ne semblent pas convaincus de leur thèse, car dans ce cas qu' auraient-ils à craindre d'une éducation par des homosexuels ?
Est-ce que l'on naît humain, et est-ce le poids de la société qui nous contraint à nous fondre dans un moule ?
Naissons nous avec les deux options et devenons nous fille ou garçon par le fait de notre éducation ?
Si c'est le cas, dans le futur, chacun de ces enfants élevés par des homosexuels auront le choix dans leur environnement de choisir un référent, un modèle sur lequel se construire, puis ensuite de se soumettre ou non à ses hormones qui restent notre partie chimique indéniable.
Le fait que les constructions des individus soient plus souples, et non imposées de façon drastique, que le futur homme s'autorise des attitudes féminines, que la futur femme ne se sentent pas enfermée dans des postures contraintes, permettra enfin des développements affectifs, intellectuels, sociaux plus spontanés et épanouissants, et ce rapprochement entre les deux genres, conduira surtout les hommes à accepter et comprendre les femmes, et les femmes à accepter et comprendre les hommes.
On nous propose là , une éducation plus riche, plus humaine, il n'y a aucun raison de craindre cette liberté d'être qui l'on est.

Sur la haine de l'homosexuel.
Pour tous l'homosexualité admise dans le paysage de notre quotidien est une nouveauté, une évolution sociale, elle émerge et ne cache plus. C'est là un grand changement et comme tous les changements il nous perturbe. Que l'on change les rayons au super marché et tout le monde râle !
Il est donc normal qu'il y ait un refus de cette nouvelle donne. Le vie sociale change et cela nous insupporte comme toute nouveauté.
En revanche, dire que le nombre d'homosexuels augmente traduit une peur sans fondement, ne correspond donc à aucune réalité.
Il ressort des chiffres, que le nombre d'homosexuels dans la société humaine, comme dans les autres sociétés animales d'ailleurs, est stable, ce chiffre n'augmente ni ne diminue.
Par contre c'est bien la perception de ce phénomène qui est artificiellement influencée et majorée par le refus que l'on y oppose.
Aucun bruit n'est aussi insupportable que celui que l'on refuse, aucun travail n'est aussi ennuyeux que celui que l'on ne veut pas faire, aucun population n'est plus envahissante que celle que l'on craint.
Il s'agit là juste d'une perception consécutive à la force du rejet opposé aux homosexuels.

Mais ce que l'on remarque, en fait, c'est une "haine" un sentiment violent envers les homosexuels hommes essentiellement, les homosexuelles femmes étant mieux tolérées, ce sentiment haineux est surtout le fait des hommes eux-mêmes.
On remarque que les hommes hétérosexuels sont troublés, perturbés devant les homosexuels masculins, ils ressentent envers ceux-ci une peur viscérale que beaucoup qualifient de pathologique, comme un face à face avec leurs pulsions les plus fortes et qu'ils ont dû repousser, ce sont ces désirs inavoués, inavouables qui les poussent à des sentiments excessifs.
Il y a trois raisons principales à ce sentiment haineux, à cette peur.

La première tient aux pratiques sexuelles homosexuelles masculines, qui sont fondées sur la sodomie.
Or, ces pratiques évoquent une partie du corps bannie, fortement prohibé, car il ramène à la scatologie qui est le premier tabou pour un petit enfant. Le "caca" et tout ce qui y touche est plus que proscrit, c'est une interdiction formelle, on ne mange pas son caca, on y touche pas on n'en parle pas et on va même devoir haïr son odeur plus que tout autre.
C'est un tabou très fort.
Or l'homosexuel à des relations avec cette partie du corps (comme beaucoup d'hommes hétéros dont c'est le fantasme secret, les faux-culs !!!! si j'ose dire)
L'homosexuel homme, transgresse donc un tabou, le premier tabou, le plus puissant.
De plus dans la relation sexuelle, l'homosexuel est pénétré, et donc selon l'approche de l'homme hétéro, a l'instar de la femme, il devient objet, il est assimilé à celle-ci et il subit comme elle un déficit d'estime, de valeur, il est un objet de soumission, un vaincu, il provoque la répulsion.
Cela tient en grande partie à la conception de l'amour physique tel que l'homme l'à construite

L'homme se vit depuis 4000 ans comme le vainqueur d'un combat, il pénètre la femme donc la domine, "il l'a prend" selon l'expression consacrée.
Cette expression erronée dit beaucoup sur le psychisme de l'acte sexuel chez l'homme.
Car enfin, "prendre" est un geste de préhension qui se fait en se refermant sur un objet. on ne prend pas en pénétrant.
Or dans l'acte sexuel si un des deux prend, c'est la femme.
On ne prend rien en tendant un membre ou un doigt. Ceci est l'exemple même d'utilisation formelle d'un mensonge qui s'imprime durablement, le pouvoir des mots qui déforme et prend le pas sur les faits.
Cette expression traduit bien le mental de l'homme guerrier dans sa vision de lui et de la femme dans leur face-à face.
Il a réussi par le choix des mots à inverser et travestir une réalité physique.
Le symbolisme de l'homme "prenant" la femme est la triste traduction d'une "guerre" qui n'a rien tendre et qui n'a que peu à voir avec l'amour.

La deuxième raison est d'ordre psychologique et social, l'homo homme, est vu comme une femme et à ce titre on a vu qu' il reçoit le mépris, le déficit d'estime, le dégoût et le besoin d'humilier que les hommes éprouvent en face des femmes.
Mais en plus, au lieu de grossir le rang des hommes, c'est un renégat qui est passé chez les vaincus.
Il éveille inévitablement la méfiance réservé à celui qui laisse entendre que être un homme, un mâle n'est pas le sort le plus honorable, il dévalue par sa défection, le privilège d'être né homme.
Comment souhaiter être une femme, cette espèce inférieure ?
Cette attirance, cette envie d'être femme est pourtant bien réel, bien présent et facile décrypter. Que Freud ait prétendu que la femme a un désir de pénis est une hérésie qui fait sourire les femmes elles mêmes, que n'avait-il remarqué dans les comportements la propension des hommes à se travestir en femme, alors que l'inverse est marginal et n'amuse guère les femmes ? L'homosexuel par ses pratiques, rend plus visibles ce désir que peuvent avoir les hommes, d'être une femme.
L'homosexuel est le déclassé qui choisit la caste inférieure et renie ses privilèges, ce qui fait peser un doute sur ceux-ci.
Il est à la fois assimilé au soumis, la femme, et dégradé, il est un traître à l'espèce dominante, il est l’annonciateur de la fin des temps du royaume des hommes, il ouvre la voie à la remise en cause de cette suprématie et engendre la peur de la perte de la domination. Il est vu comme le messager de la défaite de l'espèce, c'est un transfuge, le coin qui va ébranlé l'édifice.
Ce qui se passe d'ailleurs aujourd'hui.

Et la troisième est le fait que l'homosexuel fait l'amour pour le plaisir.
Or si il y une chose que le pouvoir et les religions se sont employés à contrôler fermement c'est bien la sexualité humaine.|
Tous les pouvoirs, politiques mais en premier lieu, le religieux ont toujours interdit la liberté sexuelle.
Le droit au plaisir est vu comme une dangereuse liberté génératrice d'insoumission.
Les textes et la culture de nos sociétés judéo-chrétiennes sont stricts et rigides en ce domaine, ils donnent à l'acte sexuel une fonction de reproduction, seule justification de sa pratique.
On fait l'amour utile. La chasteté est un acte de sainteté.
"L'homme prend sa femme dans le mariage dans un but de reproduction uniquement"
Il ne faut pas oublier que cette liberté et cette recherche du plaisir ont coûté le paradis à Eve et Adam !
C'est le premier péché. Et voilà que les homosexuels s'accouplent sans autre nécessité que le plaisir.
Il représente l'opprobre la plus profonde, la salissure originelle. Le corps de l'animal, de la bête qu'est Satan, s'exprime et détrône le pur esprit.
Les esprits peu ou prou sont marqués par ces préceptes qui nous ont été inculqués bien à notre insu avec le lait maternel, et qui fonctionnent dans nos inconscients.
Et si on en juge par la violence des opposants au mariage pour tous, par la puissance de feu que frigide Barjot et ses acolytes ont mis dans la bataille, on ne doute pas que les esprits sont toujours sous la plus grande dépendance de ce diktat puissant des religions, et pas encore dans le raisonnement et la réflexion.
Mais comme je le dis plus haut, l’édifice des religions est largement fissuré et son hégémonie est condamnée, c'est le sens de l'histoire.
LM


Posté le : 11/06/2013 19:37

Edité par Loriane sur 21-06-2013 20:46:26
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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