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Re: Pour les fêtes des papas
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Exact, c'est super degeuleu !
Pourquoi on ne fête pas les papys ??
misandroginie ?
Tu as raison , c'est vraiment zinjuste.
Et moi je dis "vive les papys", ils méritent un jour par an pour eux.

Posté le : 16/06/2013 19:10

Edité par Loriane sur 29-06-2013 00:27:47
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Re: Pour les fêtes des papas
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Y a un truc que je trouve pas normal en tout cas c'est qu'on a trouvé le moyen d'inventer une fête des grand-mères (le 8 mars ou dans ces eaux-là je crois) mais les grand-pères wallou...

En tant que nouveau jeune grand-père, je proteste !

Posté le : 16/06/2013 18:15
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Re: Panorama pour Balade lointaine, dans son fauteuil
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Quelles magnifiques photographies !
Personnellement, je n'ai vu que la copie du Taj mahal au bangladesh qui est bien évidemment plus modeste que l'original

Lien : http://www.photo.com.bd/Foryou/Tajmahal+bd.jpg.html

Posté le : 16/06/2013 12:54
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Re: Ecologie
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Posté le : 16/06/2013 12:51
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Re: Les nouveaux mots du dico
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Oh, il y a des belgicismes. Merci Larousse, Petit Robert et Loriane.
Quand je serai en prépension, je me goinfrerai de cuberdons !
PS : le "Petit Robert" pèse tout de même lourd dans les cartables de nos chérubins !

Posté le : 16/06/2013 12:46
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Page du 9 Juin Barbara, Ch. Dickens, Cole Porter, Léo Lagrange, Pierre Legrand
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fee etoilee

























Le texte à l'affiche de la semaine :
 
"Absences Divines de Kjtiti "



Le 9 Juin 1940 meurt Léo LAGRANGE
Lire ICI



Le 9 Juin 1891 naît COLE PORTER
Lire ICI


 


Aujourdui Dimanche 9 Juin 2013 LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIothèque LIRE ICI

 


Le 9 Juin 1672 naît Pierre le Grand 
LIre ICI



Le 9 Juin 1878 naît Charles DICKENS
Lire ICI





Le 9 Juin 1930 naît BARBARA

LIre ICI



Emma vous propose :
Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner votre choix de texte c'est ICI
               ---*Forum Philosophie*---

   *Venez écrire à Jean-Jacques Rousseau
    * Question d'Antarés
    *Le monde contemporain est-il celui de la haine de la poésie ?    


        Lucinda vous pose deux questions :                                                           
        *Pourquoi le mensonge  ?          
        *Pourquoi avons nous besoin des autres ? 


      
     




Posté le : 16/06/2013 11:59
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Pour les fêtes des papas
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Pour les papas

Barzotti : http://youtu.be/Iw-AasN4rv4
le plus gai mon vieux : http://youtu.be/ofGkfQBnyw4
Nicolas Peyrac http://youtu.be/If9_rZkK3Ys
Claude Nougaro:http://youtu.be/KIzD__TZY-0
Céline Dion: http://youtu.be/_LTsjwiTN7w
Lynda Lemay: http://youtu.be/19p1zR-oxFM

Et tous reprennent en choeur :
http://youtu.be/k1yoFiAZ2QE

De la part de Couscous

papaoutai
http://youtu.be/oiKj0Z_Xnjc
Calogero
http://youtu.be/i4bs2OmC0YI

Posté le : 16/06/2013 11:45
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Valentina Terechkova
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Le 16 juin 1963 Valentina Terechkova à bord de VOSTOK 6

quitte la terre pour un vol de deux jours 22 Heures 50 Minutes
Valentina Terechkova a été la première femme dans l'espace, en orbite autour de la terre

La 6° cosmonaute et 1ère femme, Valentina V. Terechkova est née le 6 mars 1937 à Maslennikovo (Terre).
Elle a trois ans lorsque son père, conducteur de char d’assaut, est tué en Finlande au début de la seconde guerre mondiale. La paix rétablie en 1945, elle part avec sa maman habiter chez sa grand-mère maternelle à Yaroslavl.
Elle peut enfin commencer l’école et sa mère trouve du travail dans une filature de coton. Sa première institutrice lui apprend le français et la lecture des textes traduits de Victor Hugo.
A l’âge adulte, elle veut occuper la place de ces mécaniciens qui agitent une main pour la saluer quand leur train file sur la voie ferrée près de sa maison.
En 1953, Valentina renonce à demander son admission dans un établissement de Leningrad qui forme les cheminots, car elle veut aider financièrement sa mère en arrêt de maladie.
Elle interrompt sa scolarité à 16 ans et entre comme ouvrière chez un fabricant de pneumatiques où elle taille des pneus au sein d'une atmosphère surchauffée et nauséabonde.
Le soir, elle reçoit des leçons de perfectionnement. Deux ans plus tard, elle démissionne pour faire l'apprentissage du métier de fileuse dans l’usine de sa mère.
Allergique à la poussière dégagée par la transformation du coton, elle cherche à obtenir un autre poste en commençant des cours par correspondance de l’Institut Technique des Textiles.
Sur les conseils répétés d’une collègue, Valentina s’inscrit à l’aéroclub de Yaroslavl où elle pratique avec passion le parachutisme dès 1959.
Depuis un avion Yak-12, elle saute de jour comme de nuit, par tous les temps, en touchant le sol ou l’eau. Au début, son moniteur lui reproche d'atterrir comme un ours. Vexée, elle améliore sa technique pour se poser comme une plume. Deux ans après, elle totalise près de 80 sauts et elle fonde un club dans la filature de coton.
La découverte du milieu aéronautique la pousse à rejoindre l’Institut Technologique d’Aviation de Moscou, mais elle ne peut pas quitter sa mère toujours souffrante.
En 1960, Valentina termine son enseignement par correspondance suivi d’un stage pratique à Ivanov. Durant les mois précédents, elle a interrogé et observé ses camarades des autres ateliers.
Les nombreuses notes qu’elle a prises servent à rédiger son rapport de fin d‘études qu’elle présente avec succès devant le jury. Satisfait, il lui remet son diplôme de technicienne supérieure en filatures textiles, mention excellent.
Après les vols de Gagarine et de Titov en avril et août 1961,Valentina rêve de devenir cosmonaute, d’autant plus que sa mère est en meilleure santé.
Elle se confie à une responsable syndicale qui lui suggère d’adresser sa candidature aux autorités de Moscou. Elle rédige la lettre, mais n’ose pas l’expédier, étant persuadée qu’une ouvrière ne retiendra pas l‘attention. Par contre, des centaines de femmes n’hésitent pas à se faire connaître.
C’est pourquoi, Korolev, le Chef des programmes spatiaux, accepte en octobre 1961 la proposition de Kamanine, le Directeur des cosmonautes, d’envoyer une femme dans l’Espace. Le recrutement doit s’effectuer parmi celles qui se livrent au parachutisme, puisqu’à la fin de sa mission l’occupant du vaisseau Vostok s’éjecte pour atterrir en parachute.
Des agents vont alors se rendre dans quatre grands aéroclubs dont celui de Yaroslavl pour questionner les volontaires au vol spatial.
Un jour d’automne 1961, Valentina exprime ainsi son puissant désir de voler dans le Cosmos.
Près de 200 jeunes femmes sont aussi intéressées, mais la sélection sur dossier, sur entretien, sur examens médicaux, sur tests est impitoyable. 58 sont retenues en décembre 1961, 23 en janvier 1962, 7 en février et 5 en mars dont Valentina. Obligée de garder momentanément le secret sur sa nouvelle activité, elle déclare à sa mère qu’elle va devoir s’absenter longtemps pour préparer une compétition de parachutisme.
Avant l’arrivée des heureuses élues dans le monde très masculin du Centre d’entraînement près de Moscou, Youri Gagarine s’adresse à ses confrères : « Des cosmonautes féminines vont nous rejoindre.
Je vous demande d’avoir de la considération envers elles et d’être prêts à les aider. Il ne doit pas y avoir de tension ou une quelconque animosité à leur égard ».
En mars 1962, Valentina Terechkova entre à l’âge de 25 ans dans le groupe des cinq femmes cosmonautes. Aimable et serviable, réservée et opiniâtre, elle est aussi un modèle de savoir-vivre. A cette date, elle a déjà effectué plus de 160 sauts en parachute.
Elle aime également la lecture, la musique et le théâtre, la natation et le ski, le badminton et le trampoline. Elle va être surnommée la « Gagarine en jupons ».
Au moment où les trois premières jeunes femmes franchissent l’enceinte de la Cité des étoiles, leurs rires amusent les cosmonautes qui sont surtout intrigués par une des deux valises que porte Valentina et qui semble très lourde. « Elle contient des poids et des haltères » affirme Bykovsky avec un air moqueur. Le contenu est tout autre : elle est chargée de livres. En galant célibataire, Nikolaïev l’amène dans l’appartement de Valentina dont il devient le tuteur de formation avant qu’ils aient des relations intimes.
Lorsqu'elle termine l’épreuve de la centrifugeuse, Nikolaïev et les techniciens se précipitent avec inquiétude vers l'habitacle suspendu à l’extrémité du bras d'acier à l’intérieur duquel elle est enfermée. Valentina leur dit en souriant : "Ainsi, vous pensiez que vous seuls, les hommes, pouviez supporter le manège diabolique ?
Les femmes aussi !" Elle résiste également au test de la chambre sourde où le silence est si pesant qu’elle doit occuper son esprit en récitant à voix haute des poèmes de Nekrasov célébrant l'émancipation de la femme.
Elle continue aussi à sauter en parachute, puis elle apprend à voler comme copilote d’avion de transport et d’avion à réaction.
En mai 1962, Kamanine revient des Etats-Unis où il a accompagné Titov. Il confirme que des femmes, dont l’aviatrice Jerrie Cobb détentrice de records, essayent d’intégrer le groupe des astronautes du programme Mercury.
En juillet, le président de la commission des affaires spatiales à la Chambre des Représentants (députés) demande à la Nasa d’élaborer un plan en vue d’engager des femmes.
Pour les autorités soviétiques, il n’est pas question qu’une Américaine s’envole la première. Les cosmonautes féminines accélèrent leur préparation et Valentina est choisie pour ce voyage exceptionnel.
Arrivée au cosmodrome de Baïkonour, elle se fiance avec son collègue Adrian Nikolaïev en lui promettant le mariage à son retour sur Terre.
Au moment d’enfiler son scaphandre et afin de plaire aux étoiles, elle se met du rouge aux lèvres et de la poudre sur ses joues. Quatre minutes avant le lancement, son rythme cardiaque monte à 84 pulsations à la minute comparé à celui de Gagarine qui était de 110.
Du 16 au 19 juin 1963, Valentina Terechkova accomplit son unique mission de 2 j 22 h 50 mn autour de la Terre à bord de Vostok 6 (4,71 tonnes/4,40 mètres). La première femme de l’Espace supporte beaucoup mieux les accélérations de la fusée Semiorka que Nikolaïev et Popovitch. C’est le deuxième vol jumelé soviétique, car son vaisseau s’approche à 5 km de Vostok 5 occupé par Bykovsky lancé deux jours auparavant.
La mission est prévue pour durer un à trois jours. Au cours de la seconde orbite, Valentina n'arrive pas à orienter manuellement le Vostok. Il faut absolument qu'elle soit capable de prendre les commandes lors de la rentrée si le système automatique tombe en panne.
On décide de reprogrammer cet exercice pour la 38° orbite et c'est Gagarine qui lui rappelle la procédure à suivre pour réaliser cette manoeuvre complexe. Ce contre-temps ne contrarie pas Valentina qui prend contact avec Bykovsky à qui elle chante par radio des extraits d'un hymne patriotique et de deux chansons populaires. Elle adresse aussi ses voeux à toutes les femmes du monde.
A partir de la fin de la première journée dans l'Espace, Valentina commence à être fatiguée comme Titov après ses nausées. La télémesure indique une faible activité cardiaque et les contrôleurs entendent ses réponses évasives aux questions posées. Korolev, le Chef du programme spatial, s'inquiète sur son mauvais état de santé qu'elle ne veut pas reconnaître.
On envisage son retour anticipé que le médecin Yazdovskiy n'autorise pas, car il estime qu'elle peut poursuivre son vol. La cosmonaute continue d'affirmer qu'elle va bien, en répétant qu'elle accomplira en intégralité sa mission.
Lors de la 38° orbite, Valentina ne réussit pas le test d'orientation de la cabine pour la deuxième fois.
Puis, les responsables ne l'entendent plus. Ils demandent à Bykovsky de la contacter par radio, mais il n’y parvient pas. On envoie alors un signal qui déclenche une alarme à bord du vaisseau.
Elle déclare s’être endormie profondément et elle promet de refaire le test. Le 19, après son réveil, elle parvient à orienter correctement le vaisseau pendant 15 mn au cours de la 45° orbite.
Pendant son vol, Valentina se plaint d’un manque d’appétit, d’une douleur au tibia droit et de démangeaisons sur la tête provoquées par la pression des senseurs sous son casque.
Elle peut néanmoins effectuer des expériences biologiques sur les graines et les insectes, ainsi que des observations scientifiques du ciel et de la Terre concernant la structure des nuages, leur densité et leur direction.
Elle prend le temps d'écouter des cassettes d’Adamo, d’Hugues Aufray et de Gilbert Bécaud.
Lors de la rentrée dans l’atmosphère, la télémétrie indique que toutes les étapes se déroulent normalement.
Cependant l’anxiété monte, car on n'entend pas Valentina confirmer en direct le bon fonctionnement du système d’orientation, ni la mise à feu de la rétrofusée, ni la séparation de la cabine sphérique et du module de service.
Après s’être éjectée en parachute à 6 500 m d’altitude, elle ouvre la visière de son casque pour mieux se repérer.
Elle lève la tête au moment où une pièce de métal se détache de la voilure et vient frapper son nez en laissant une petite coupure et un bleu.
Puis, Valentina constate que le vent la pousse vers une étendue d‘eau. Affaiblie par une insuffisance alimentaire de trois jours, elle se demande si elle aura assez de force pour se débarrasser de son parachute et pour nager vers la rive. Heureusement, la direction du vent change et elle atterrit, mais sur le dos en raison d’une défaillance d’un élément de la coupole.
Des travailleurs d’une exploitation agricole accourent l’aider à se relever et à retirer son scaphandre. Elle se dirige ensuite vers la cabine posée 400 mètres plus loin.
C’est alors que Valentina commet plusieurs infractions au règlement. Elle distribue à ses « secouristes » les tubes d’aluminium et les boulettes contenant des aliments (d’où impossibilité de quantifier la nourriture mangée durant son vol) ; elle accepte un copieux petit déjeuner sur place (d’où annulation des analyses) ; elle nettoie la cabine de tout ce qui a un rapport avec l’hygiène (d’où abandon des examens).
Lorsqu’un médecin arrive sur les lieux, elle lui reproche sévèrement d’avoir désobéi aux consignes. Le ton s’élève entre les deux femmes qui ont une discussion très animée.
Revenue à Yaroslavl, Valentina retrouve sa mère qui va mettre longtemps à lui pardonner d’avoir menti sur ses activités. Lors d‘une transmission télévisée du vol, un voisin avait reconnu sa fille alors qu’elle lui affirmait que c’était impossible puisqu’elle effectuait un stage de parachutisme.
Valentina commence ensuite à parcourir son pays et le reste du monde pour répondre à l’avalanche des invitations adressées par des gouvernements, des villes et des organisations.
Ainsi, en octobre 1963, elle est à New York en compagnie de Gagarine au siège de l’Assemblée Générale des Nations Unies (Onu) dont les membres se lèvent pour l’applaudir longuement.
En novembre 1963, Valentina épouse le cosmonaute Andrian Nikolaïev, un mariage qui durera dix-neuf ans. Sept mois plus tard, elle met au monde leur fille Alyona, le premier enfant "de l'Espace" qui sera chirurgienne.
Elle débute en 1964 des cours en aéronautique à l'Académie de l'Armée de l'Air Joukovski et elle devient, à l’occasion, la porte-parole du programme spatial, en plus de sa fonction récente d’instructeur.
En 1965, Valentina entraîne les deux femmes sélectionnées pour la mission Voskhod 5 : Ponomaryova et Solovyova qui doit effectuer une sortie dans l‘Espace.
Mais les partisans de l’égalité des sexes dans le Cosmos ne résistent pas à la pression des misogynes. Le vol féminin est annulé et remplacé par un vol masculin qui est, lui aussi, supprimé par la suite. Valentina est contrariée par la mise à l’écart des cosmonautes féminines.
Déjà, on lui reproche d’avoir été souffrante durant sa mission. Elle note que dans l’Espace comme sur Terre, on accepte que les hommes tombent malades ou commettent des erreurs. Par contre, on ne pardonne pas aux femmes d’attraper mal ou de faire des fautes.
Le 13 mai 1965, Valentina se rend à Paris avec Nikolaïev pour recevoir le Prix Galabert d’astronautique et elle descend ensuite dans le sud de la France, notamment à Menton où la scaphandrière des profondeurs spatiales rencontre Pierre Graves, un scaphandrier des profondeurs marines.
Au cours de cette année, elle est admise au Comité des femmes soviétiques dont elle devient Présidente trois ans plus tard pour un mandat sans cesse renouvelé et qui dure dix-neuf ans.
Car son influence auprès de l’administration centrale facilite la promotion de la femme dans la vie économique et sociale. A partir de 1966, elle entre au Parlement soviétique où elle va siéger comme Député du district de Yaroslavl.
A compter de 1968, elle représente le gouvernement soviétique dans plusieurs organisations internationales de femmes, ce qui l’amène à de fréquents séjours à l’étranger.
Valentina occupe tous ces postes, souvent par obligation, sans avoir le temps de s’entraîner suffisamment, car elle veut repartir dans l’Espace, malgré les réserves des responsables politiques et spatiaux.
Elle demande à Kamanine d’être dispensée d‘une partie de ses engagements, mais ce n’est pas possible.
Invitée à Moscou à la cérémonie de réception des équipages de Soyouz 4 et 5, elle manque d’être tuée le 22 janvier 1969. La voiture officielle, à bord de laquelle ont pris place également les cosmonautes Leonov et Beregovoï, est criblée de balles par un homme habillé en policier. Il pensait que c’était le véhicule de Brejnev, le dirigeant de l’Urss, se rendant au Kremlin, mais celui-ci avait pris un autre trajet au dernier moment.
En juin 1969, Valentina présente avec succès sa thèse « Moteurs de freinage pour vaisseau orbital » devant le jury de l’Académie de l’Armée de l’Air Joukovski qui lui remet son diplôme d'ingénieur en aéronautique. Elle termine ainsi un cycle d’études de cinq ans mené en parallèle avec ses nombreuses activités. Elle est persuadée que les connaissances acquises vont lui permettre d’être sélectionnée sur un futur vol, bien que la dissolution du groupe des cinq femmes cosmonautes soit prononcée quatre mois plus tard.
Valentina retourne à Paris le 19 novembre 1969 pour assister au congrès de la CGT en qualité de membre de la délégation des syndicats soviétiques.
Quatre jours après, elle visite les Hautes-Pyrénées, d’abord Tarbes à l’invitation du Secrétaire Général de la Fédération mondiale des syndicats, puis Saint-Lary, Gavarnie, Barèges et les sanctuaires de Lourdes.
Malgré ses déplacements et ses occupations, Valentina essaie de ne pas manquer les réunions entre cosmonautes au cours desquelles elle interroge chaque fois Kamanine sur la date de son second vol, mais sa réponse est toujours évasive. Le 1er juin 1970, elle a au moins le plaisir d’être à Baïkonour avec sa fille Alyona pour voir décoller son mari Nikolaïev à bord de Soyouz 9, une mission record de 18 jours en compagnie de Sevastianov.
De retour à la Cité des étoiles, elle présente le bureau du 1er homme de l’Espace à Neil Armstrong venu remettre aux veuves de Gagarine et de Komarov une reproduction des médailles à leur effigie qu’il a déposées sur le sol lunaire lors de sa mission historique Apollo 11.
Pour compléter sa formation de cosmonaute, Valentina suit à nouveau des cours et elle obtient un doctorat en sciences techniques en 1976. Deux ans après, elle apprend avec grand intérêt le recrutement des six premières femmes astronautes américaines.
Elle pense que c’est l’occasion rêvée pour qu’on accepte enfin qu’elle reprenne la route du Cosmos.
Elle demande à passer une visite médicale, mais les résultats des examens et des tests ne l’autorisent pas à repartir vers les étoiles à l’âge de 41 ans, une cruelle déception pour la pionnière de l'Espace.
Les nouvelles cosmonautes sélectionnées à partir de juillet 1980 sont naturellement beaucoup plus jeunes, entre dix et vingt ans de moins qu'elle.
En 1982, dix-neuf ans après Valentina, la Soviétique Svletana Savitskaya, s’envole.
Puis, c’est au tour de la première Américaine Sally Ride.
D’autres femmes les suivent dont la Française Claudie André-Deshays, mariée plus tard avec Jean-Pierre Haigneré, son collègue spationaute.
Elles vont commander des équipages de la navette spatiale et de la station spatiale internationale ISS. En 1985, Valentina revient à Paris pour le premier congrès de l’Association of Space Explorers qui regroupe toutes celles et tous ceux qui ont connu le frisson spatial.
Nommée Chef de la délégation soviétique, Valentina intervient régulièrement lors des conférences données au siège de l’Onu à New York que ce soit sur le désarmement, l’aide alimentaire ou le nouvel ordre international. En 1987, elle devient Présidente de l’Union des sociétés soviétiques pour l’amitié et les relations culturelles avec les pays étrangers où elle se rend.
En avril 1991, Valentina Terechkova rencontre le spationaute Patrick Baudry en déplacement à Baïkonour pour la célébration du 30° anniversaire du vol de Gagarine.
Six ans plus tard, elle quitte l’agence spatiale, mais elle poursuit ses autres activités qui font d’elle une femme publique très active et très dévouée. Elle consacre davantage de temps aux personnes en difficulté et aux établissements qui accueillent des orphelins.
En 2003, elle est désignée Directrice du Centre russe de coopération internationale pour la science et la culture au Ministère des Affaires Etrangères.
Elle continue cependant à fréquenter le milieu spatial. Le 28 avril 2008, elle accompagne la cosmonaute Sud-coréenne Soyeon Yi au pied de la fusée lance-Soyouz pour un vol à destination de la station internationale ISS.



Liens :
Première femme dans l'espace

http://youtu.be/tOgh3H2aLb4 l'envol
http://youtu.be/RFHj8Qe5U2A le départ
http://youtu.be/et_-LxbfPdg muet
http://youtu.be/qoNcqX4QPiI révélation tardive


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Posté le : 15/06/2013 22:45
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Maurice Duruflé
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Le 16 Juin 1986 meurt Maurice Duruflé organiste et compositeur français.
Maurice Duruflé, est un organiste et compositeur français.

Sa vie

Il naît à louviers le 11 Janvier 1902. Enfant, dès son jeune âge, il fréquente la Maîtrise Saint-Evode de la cathédrale de Rouen pour y étudier le chant choral, le piano et l'orgue.
Il travaille l'orgue avec Charles Tournemire et Louis Vierne, puis à 17 ans, il part à Paris pour y étudier l'orgue au conservatoire de Paris avec Eugène Gigout.
À 18 ans, il intègre le Conservatoire de Paris ; il y étudie la composition avec Charles-Marie Widor et Paul Dukas.
Pour des raisons obscures, il a plus tard un différend profond avec Gigout, mais, vers la fin de sa vie, le décrira laconiquement comme « un excellent homme, un point c'est tout ».
Entre 1922 et 1928, cinq premiers prix viendront couronner ses études dont le premier prix de composition en 1928 dans la classe de Paul Dukas, maître dont il subira l'influence de façon durable.
En 1927, il devient assistant de Louis Vierne à Notre-Dame de Paris. Vierne souhaitait vivement que Duruflé lui succède mais les autorités étaient mécontentes de Vierne et, à sa mort, c'est Léonce de Saint-Martin, un organiste compétent quoique non primé, qui est nommé.
Quoi qu'il en soit, c'est Duruflé qui était aux côtés de Vierne au pupitre de Notre-Dame lorsque Vierne décède subitement pendant son 1750e récital dans la cathédrale.
En 1929, Duruflé après avoir remporté le prix des "Amis de l'orgue", pour orgue et improvisation et il obtient le poste d'organiste titulaire à l'église Saint-Étienne-du-Mont de Paris. Son opus 3, Prélude, Récitatif et Variations pour flûte, alto et piano, a été donné pour la première fois par Marcel Moyse, Maurice Vieux et Jean Doyen.
Il donne la première du Concerto pour orgue de Poulenc sous la direction de Roger Désormière en 1939. À partir de 1942, il assiste Marcel Dupré dans les classes d'orgue du Conservatoire de Paris.
En 1947, il écrit son œuvre la plus réputée, le Requiem Op. 9, pour chœur, solistes, orchestre et orgue qui est jouée pour la première fois par Paul Paray. Le Requiem présente des similitudes avec celui de Fauré mais est aussi très influencé par le chant grégorien et la musique de la Renaissance. Par exemple, le thème de l'ouverture dans l'Introit-Kyrie est emprunté de la Missa pro defunctis de Duarte Lobo.
La pièce a été retravaillée en deux autres versions et existe donc aujourd'hui en trois versions : une pour orchestre symphonique, une pour orchestre simple et une avec orgue (qui comprend un solo obligato pour violoncelle dans le Pie Jesu).
Sa messe Cum Jubilo existe également dans ces trois versions.
L'organiste Marie-Madeleine Chevalier devient son assistante à Saint-Étienne-du-Mont en 1947.
Il l'épouse en 1953 à l'âge de 51 ans, après un premier mariage avec Lucette Bousquet en 1932, le divorce civil ayant été prononcé en 1947 et la déclaration de nullité par le Vatican le 23 juin 1953.
En 1954 à 52 ans il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur.

Sa musique

Il fut de 1943 à 1970 professeur d'harmonie au Conservatoire de Paris. Son oeuvre, peu abondante par la quantité, est d'une rare qualité.
Cette grande réussite repose sur la combinaison très habile des écritures polyphoniques et symphoniques, sur l'utilisation du chant grégorien et sur l'héritage impressionniste reçu des se aînés - Debussy, Dukas, Schmitt, Ravel et Gabriel Fauré - toujours fidèle à ce style modal inimitable et savoureux, souple et expressif dont il allait tirer une sève riche et concentrée.
Son ouvre la plus connue, le Requiem de 1947, est célèbre dans le monde entier.
Parallèlement à ses activités de compositeur, Maurice Duruflé a transcrit de nombreuses ouvres de ses prédécesseurs tels Bach, Fauré, Vierne ou Tournemire. En tant qu'interprète, il donna de très nombreux récitals d'orgue dans le monde entier, souvent conjointement avec son épouse l'organiste Marie-Madeleine Duruflé-Chevalier.
C'est en 1976 que Maurice Duruflé entreprit la rédaction de ses mémoires.
Se remémorant son passé, son enfance, sa formation au Conservatoire de Paris, il y exprime sa reconnaissance pour ses maîtres, la fidélité à sa formation artistique, les souvenirs d'une carrière riche et féconde en rencontres.
À travers le récit des divers épisodes de sa vie, l'homme apparaît ici dans toute sa sincérité, sa subtilité, sa modestie légendaire et sa grande honnêteté vis à vis de la musique. Entre 1936 et 1986, Maurice Duruflé a beaucoup écrit ; il s'est exprimé sur de nombreux sujets qui lui tenaient à cour : la composition et les problèmes d'esthétique musicale, l'enseignement, la facture d'orgue et son évolution, la place du chant grégorien dans la liturgie et les « réformes » du Concile Vatican II, les restaurations des orgues dont il s'occupa, ardent défenseur d'une esthétique néo-classique en laquelle sincèrement il croyait.

À travers ses écrits, c'est tout un pan de l'histoire de la musique sacrée et de l'orgue du XXe siècle qui est mis en lumière.
Il cesse de jouer en 1975 après avoir été sérieusement blessé dans un accident de voiture et reste ensuite confiné dans son appartement.
Sa dernière œuvre publiée en 1977 Notre-Père pour 4 voix mixtes est dédiée « à Marie-Madeleine Duruflé

Maurice Duruflé meurt le 16 Juin 1986 dans une clinique de Louveciennes.



Compositions

Orgue seul

Scherzo op. 2 (1926), dédié à l'organiste Charles Tournemire ;
Prélude, Adagio et Choral varié sur le Veni Creator op. 4 (1930), cette partition lui a valu le prix de composition des Amis de l'orgue. Durée de la pièce : environ 20 minutes.
Suite op. 5 (1932), dédicacée à Paul Dukas (environ 25 minutes) :
Prélude
Sicilienne
Toccata
Prélude et Fugue sur le nom d'Alain op. 7 (1942), écrit en hommage à Jehan Alain, mort deux ans plus tôt. Durée de la pièce : environ 10 minutes.
Prélude sur l'Introït de l'Épiphanie op. 13 (1961), faisant partie du recueil Orgue et liturgie. Durée de la pièce : environ 2 minutes.
Fugue sur le carillon des heures de la Cathédrale de Soissons op. 12 (1962), dédiée à Henri Doyen, titulaire de l'orgue de Soisson. Durée de la pièce : environ 3 minutes.
Méditation op. posth. (1964) dont la partition n'a été retrouvée qu'en 2002. Durée de la pièce : environ 4 minutes.
Lecture à vue
Fugue
Lux aeterna

Musique de chambre
Prélude, Récitatif et Variations op. 3 pour Flûte, Alto et Piano (1928)

Piano seul
Triptyque op. 1: Fantaisie sur des thèmes grégoriens (1927/1943, inédit)
Trois Danses op. 6 (1932, transcrit par l'auteur) :
Divertissement
Danse lente
Tambourin

Piano à quatre mains
Trois Danses op. 6 (1932, transcrit par l'auteur) :
Divertissement
Danse lente
Tambourin

Deux pianos

Trois Danses op. 6 (1932, transcrit par l'auteur) :
Divertissement
Danse lente
Tambourin

Orchestre
Trois Danses op. 6 (1932):
Divertissement
Danse lente
Tambourin
Andante et Scherzo op. 8 (1940)

Å’uvres liturgiques
Requiem op. 9 pour soli, chœurs, orchestre et orgue (1947)
Version avec Orgue (1948)
Version avec Orchestre (1950)
Version avec Orchestre réduit (1961)
Version avec Orchestre réduit et cors (1970)
Quatre Motets sur des Thèmes Grégoriens op. 10 pour chœur (1960) :
Ubi caritas et amor
Tota pulchra es
Tu es Petrus
Tantum ergo
Messe Cum Jubilo op. 11 pour baryton solo, chœur de barytons et orchestre (1966) :
Version avec Orgue (1967)
Version avec Orchestre (1970)
Version avec Orchestre réduit (1972)
Notre Père op. 14 pour 4 voix mixtes (1977)

Å’uvres diverses
Hommage à Jean Gallon (1953)
Sicilienne de la Suite op. 5 pour petit orchestre (flûte, hautbois, clarinette, basson, cor et quintette à cordes ;

Transcriptions
Johann Sebastian Bach: Quatre Chorals pour orgue, transcrits pour orchestre par Maurice Duruflé (1942/1945) :
Viens Sauveur des Païens (Extrait des 18 Chorals de Leipzig)
Réjouissez-vous bien aimés Chrétiens BWV 734 (Extrait des Chorals divers)
O Innocent Agneau de Dieu BWV 656 (Extrait des 18 Chorals de Leipzig)
En toi est la joie BWV 615 (Extrait de l'Orgelbüchlein)
Louis Vierne : Soirs étrangers op. 56, pour violoncelle et piano, orchestrés par Maurice Duruflé (1943) :
Grenade
Sur le Léman
Venise
Steppe canadien
Poisson chinois
Louis Vierne: Ballade du désespéré op. 61, Poème lyrique pour chant et orchestre. Orchestration de Maurice Duruflé (1943)
Maurice Duruflé: Requiem op. 9, for voice and piano (1947)
Johann Sebastian Bach: Deux Chorals de Cantatas BWV 22 und 147, arrangée pour orgue par Maurice Duruflé (1952)
Louis Vierne : Trois Improvisations pour orgue (Notre-Dame-de-Paris, Novembre 1928), reconstituées par Maurice Duruflé (1954) :
Marche épiscopale
Méditation
Cortège
Charles Tournemire : Cinq Improvisations pour orgue (Ste Clotilde, Paris, 1930/1931), reconstituées par Maurice Duruflé (1956-1958) :
Petite rapsodie improvisée
Cantilène improvisée
Improvisation sur le "Te Deum"
Fantaisie-Improvisation sur l'"Ave maris stella"
Choral-Improvisation sur le "Victimae paschali"
Gabriel Fauré : Prélude de « Pelléas et Mélisande », transcrit pour orgue par Maurice Duruflé
Robert Schumann : Lamentation, transcrit pour orgue par Maurice Duruflé

Utilisation de ses Å“uvres

Michael Jackson a utilisé le Pie Jesu comme prélude à sa chanson Pie Jesu/Little Susie de l'album HIStory.



Ses dates :

1902- Naît le 11 Janvier à Louviers (Eure)
1912- 10 ans Entre à la Maîtrise de la Cathédrale de Rouen.
Travaille le piano et l'orgue avec Jules Haelling
1919- 17 ans Vient à Paris. Etudie l'orgue avec Charles Tournemire dont il devient l'assistant à l'Eglise Ste-Clotilde de Paris jusqu'en 1927.
1920- 18 ans Entre au Conservatoire National de Musique de Paris. Y sera l'élève de Eugène Gigout (Orgue), Jean Gallon (Harmonie), Estyle (Accompagnement), Georges Caussade (Fugue), Charles-Marie Widor et Paul Dukas (Composition). Travaille aussi l'orgue avec Louis Vierne.
1922- 20 ans Obtient le 1er Prix d'Orgue dans la classe d'Eugène Gigout
1924- 22 ans 1er Prix d'Harmonie dans la classe de Jean Gallon
1926- 24 ans Op. 2 1er Prix d'accompagnement au piano dans la classe d'Estyle.
Ecrit Scherzo pour orgue, 1ère audition par André Fleury le 15 mars 1928, salle d'orgue de l'Hôtel Majestic.

1927- 25 ans Op. 1
Triptyque pour piano, Fantaisie sur des Thèmes Grégoriens, révisé en 1943, inédit.

2ème Prix de composition dans la classe de Charles-Marie Widor.

1928- 26 ans 1er Prix de Fugue et de Composition, classes de Georges Caussade et de Paul Dukas.
Fugue en Ut mineur sur un thème d'Henri Rabaud (Prix de fugue), Ed. Heugel 1928

Op. 3 Prélude, Récitatif et Variations pour Flûte, alto et piano
1ère audition, salle Chopin, le 12 janvier 1929 à la Société Nationale de Musique par Marcel Moyse, Maurice Vieux et Jean Doyen.

1929- 27 ans Obtient le Prix des "Amis de l'Orgue" de Paris (orgue et Improvisation) le 10 Juin 1929 au Temple réformé de l'Etoile de Paris.
En septembre, il est nommé organiste de Saint-Etienne-du-Mont.
Il devient le suppléant de Louis Vierne à Notre--Dame (1929-1930)

1930- 28 ans Op. 4 Prélude, Adagio et Choral varié sur le thème du Veni Creator pour orgue.
Obtient le Prix de Composition des "Amis de l'Orgue" de Paris, le 20 Juin 1930.
1ère audition à la Société Nationale de Musique, Salle du Conservatoire, le 16 Mai 1931 par Maurice Duruflé.

1932- 30 ans Op. 5 Suite pour orgue (Prélude, Sicilienne, Toccata)
1ère audition du Prélude op. 5 à St-Merry par Maurice Duruflé le 22 Février 1933
1ère auditionn de la Sicilienne op. 5 chez le Comte de Bertier de Sauvigny par Maurice Duruflé le 29 mai 1934
1ère audition de la Suite op. 5 à St-François-Xavier de Paris par Geneviève de La Salle le 23 Janvier 1935

Op. 6 Trois Danses pour orchestre (Divertissement, Danse lente, Tambourin)
1ère Audition le 18 janvier1936 par l'Orchestre Colonne, dir. Paul Paray.
Transcriptions des Trois Danses par l'auteur pour Piano solo, Piano à 4 mains, Deux Pianos
1935 33 ans Le 3 Juin, joue en première audition française la 6° Symphonie de Louis Vierne à Notre-Dame de Paris
1936- 34 ans Reçoit le Prix de la Fondation Blumenthal
1939- 37 ans Création du Concerto pour orgue de Francis Poulenc, salle Gaveau, dir. Roger Désormière, le 21 Juin 1939
1ère audition privée, le 16 Décembre 1938, chez la Princesse Edmond de Polignac, dir. Nadia Boulanger

1940- 38 ans Op. 8 Andante et Scherzo pour orchestre, 1955
1ère audition du Scherzo le 17 novembre 1940 par l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire dir. Charles Münch

1942- 40 ans Supplée Marcel Dupré à la classe d'orgue du Conservatoire National de Musique à partir de cette date.
Op. 7 Prélude et Fugue sur le nom d'Alain pour orgue.
1ère audition le 26 décembre 1942 par l'auteur au Palais de Chaillot.

1943- 41 ans Est nommé professeur d'harmonie au Conservatoire National de Musique jusqu'en Juin 1970.
1947- 45 ans Op. 9 Requiem pour soli, choeurs, orchestre et orgue
1ère audition le 2 novembre 1947 à la Salle Gaveau dir. Roger Désormière, avec les chœurs de la Radio dir. Yvonne Gouverné, Solistes Hélène Bouvier et Camille Maurane, Henriette Roget à l'orgue.

Concert au Palais de Chaillot : le 28 décembre 1947 par l'orchestre Colonne dir. Paul Paray avec la chorale Yvonne Gouverné, Hélène Bouvier et Charles Cambon.

1952- 50 ans Edition de deux Chorals de J. S. Bach transcrits BWV 22 et 147
1ère audition du BWV 147 le 26 décembre 1942 par l'auteur au Palais de Chaillot
1953- 51 ans Mariage avec Marie-Madeleine Chevalier, le 15 Septembre à l'Eglise St-Etienne-du-Mont de Paris.
1954- 52 ans Chevalier de la Légion d'Honneur.
Edition des Trois Improvisations de Louis Vierne.

1956- 54 ans Inauguration de l'orgue de St-Etienne-du-Mont le 7 Juin
Grand Prix musical du Département de la Seine en novembre 1956
1957- 55 ans Parution de sa révision de l'Organiste de César Franck (éditions Durand)
1958- 56 ans Chevalier des Arts et Lettres.
Edition des Cinq Improvisations de Charles Tournemire. (Durand)
Enregistrement du Requiem sous sa direction chez Erato.

1960- 58 ans Op. 10 Quatre Motets sur des thèmes grégoriens pour choeur a capella
1ère audition le 4 mai 1961 par la Chorale Stéphane Caillat
1961- 59 ans Op. 13 Tambourin pour piano (extrait des Trois Danses pour orchestre).
Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand

Prélude sur l'Introït de l'Epiphanie.

Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
1962- 60 ans Op. 12 Fugue sur le Carillon des heures de la Cathédrale de Soissons
1ère audition par l'auteur à la cathédrale de Soissons le 6 Juin 1964

Révision du Triple Choral de Tournemire, éd. Schola Cantorum, 1962

1964- 62 ans Tournée aux Etats-Unis avec sa femme, comportant plusieurs exécutions de son Requiem, Marie-Madeleine Duruflé à l'orgue et l'auteur à la direction.
1966- 64 ans Op. 11 Messe "Cum Jubilo" pour baryton solo, choeur de barytons et orchestre
1ère audition le 18 décembre 1966 par l'orchestre Lamoureux dir. Jean-Baptiste Mari, avec Camille Maurane et la Chorale Stéphane Caillat.

Officier de la Légion d'Honneur, Officier des Arts et Lettres

1969- 67 ans Officier de l'Ordre National du Mérite
1975- 73 ans Accident de voiture le 29 Mai. Doit cesser son activité d'organiste.
1977- 75 ans Op. 14 Notre-Père pour 4 voix mixtes.
1979- 77 ans Prix René Dumesnil de l'Institut de France.
1986- 84 ans Meurt le 16 Juin dans une clinique de Louveciennes.
1999- Décès de Marie-Madeleine Duruflé le 5 Octobre à Louveciennes.




liens :
http://youtu.be/gQA_B1rb8MA Requiem Duruflé
http://youtu.be/y5S1RiSOPnY Requiem version orguesDuruflé
http://youtu.be/AJhYc2Pb6zU 4 motets Duruflé
http://youtu.be/AJhYc2Pb6zU Notre père Duruflé
http://youtu.be/rbkVvmOPzBQ M. Duruflé, Toccata

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Posté le : 15/06/2013 22:15
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Elsa Triolet
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le 16 Juin 1970 meurt Elsa Triolet de son vrai nom Ella Kagan.

Egérie de poètes, dont Maïakowski elle deviendra l'inséparable compagne de Louis Aragon.
Elle est une femme de lettres et résistante française d'origine russe née le 12 septembre 1896 à Moscou, décédée le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel

Elsa Triolet (Ella Iourevna Kagan de son vrai nom puis Triolet nom de son premier mari, nom qu'elle gardera toute sa vie, est née à Moscou le 12 septembre 1896.

De famille bourgeoise, elle est fille de Elena Youlevna Berman, une pianiste de grand talent, sans être musicienne professionnelle et de l'avocat juif Youri Alexandrovitch Kagan qui s'était spécialisé dans des contrats d'artistes et d'écrivains. Elle a pour sœur aînée Lili Brik, dont elle est très jalouse, mais qu'elle admire en même temps.
Elle fréquente très jeune les milieux intellectuels de la capitale russe.
Elle commence à apprendre le français à six ans et à tenir un journal intime à douze.
À partir de ses souvenirs d'enfance, elle écrit son premier roman en russe : "Fraise des Bois" qui est le surnom qu'on lui donnait quand elle était enfant, livre publié en 1926, Il y traduit largement le sentiment d'avoir été mal-aimée par ses parents.
sa soeur, Lili rejoindra en 1905 la Révolution russe et c'est notamment par elle qu'Elsa et Louis Aragon auront des contacts communistes en URSS, car tout naturellement durant leurs séjours en URSS, le couple Elsa-Aragon était hébergé chez Lili.
Elsa est l’amie d'enfance du linguiste Roman Jakobson qui tomba amoureux d'elle.
Elle commence son journal en français en 1909.

Elle rencontre en 1911 le poète russe Maïakowski qu’elle présente à sa soeur cadette, et qui deviendra le compagnon de Lili Brick en 1915.
Sa beauté, son charme et son intelligence font d’elle une sorte de muse d’un groupe d’écrivains : le 'groupe futuriste'.
Elsa se découvre une passion pour la poésie qui lui fera fréquenter assidûment les cafés le soir, après ses cours à l'école d'architecture, dans un cercle littéraire autour de la figure charismatique de Maïakovski.

De 1913 à 1918, elle étudie l’architecture. A la veille de la Révolution, en 1916, des difficultés financières surviennent et Ella doit travailler en usine, tout en continuant à suivre ses études.
Elle rencontre le français André Trioletqui appartient à la mission militaire française en Russie en 1917 et quitte la Russie en 1918 (à la fois pour oublier Maïakowski et fuir la rigueur de l’époque), pour l’épouser en 1919 à Paris.

Ils partent à Tahiti en octobre 1919 où ils envisagent d’acheter une plantation. Mais leurs relations bientôt se dégradent et Ella reçoit une proposition de mariage de Roman Jakobson, puis se séparent en 1921. Ce voyage inspire son premier roman écrit en russe A Tahiti en 1926. Deux autres suivent : Fraise des bois la même année et Camouflage en 1928.

Fin 1920, Elsa rejoint sa mère à Londres et est engagée par un architecte.

En 1922, elle se rends à Berlin où Elsa retrouve sa soeur Lili, Maïakovsky, Brik, Chklovski et Jakobson.
En 1923, Victor Chlovski publie ZOO, roman qui intègre des lettres d’Elsa. Elle rencontre avec Gorki qui l’invite à écrire.

En 1924, elle s’installe à Paris, à Montparnasse à l’hôtel Istria. Elle y accueille Maïakovsky et lui sert d’interprète.

De 1925 à 1926, elle se lie avec Marc Chadourne.

Elle rencontre Louis Aragon le 6 novembre 1928 à Paris à La Coupole grâce à Roland Tual, un ami surréaliste. Elle devient sa muse.
Elsa s’est faite accompagner par Vladimir Pozner. La vie commune d’Elsa et d’Aragon commence le soir même à l’hôtel Istria.. Dès lors leur deux vies sont inséparables. A la fois compagne et inspiratrice du poète (il écrit pour elle Les yeux d’Elsa en 1942), membre comme lui du parti communiste, elle entend bâtir son oeuvre propre qui constitue cependant une sorte de réponse à celle d’Aragon.
Les revenus littéraires d’Aragon ne suffisent pas à alimenter la marmite.
Elsa dessine et fabrique des colliers que Louis vend aux grands couturiers.
elle traduit également des auteurs russes et français. Elle commence à écrire un premier roman en français, "Bonsoir Thérèse", en 1938.
En 1932-33, Elsa en fait un livre : Colliers, qui est sa dernière œuvre en russe. Sa publication en URSS apparaît impossible sans de larges amputations. Elsa écrira donc son prochain livre en français, ce qui aura pour autre avantage qu’Aragon pourra le lire.
Après le suicide de Maïakovski (avril 1930), le couple part retrouver Lili Brik, la soeur d’Elsa, à Moscou.
Elsa fait inviter Aragon et Sadoul au Congrès de Karkhov où la France n’était pas représentée. Cette participation et ses suites entraîneront la rupture d’Aragon avec les surréalistes.

A la mi-juin 1932, le couple s’installe à Moscou et vit avec peu de moyens à l’hôtel Lux. En août, ils voyagent dans l’Oural. En février, parution en extraits de Colliers d’Elsa Triolet (en russe).
En décembre 1934, paraît aux Editions d’Etat le Voyage au bout de la nuit (1933 en France), traduit par Elsa. Elle traduit également Mon Paris d’Ehrenbourg, fait des reportages et débute dans le journalisme de mode.
Elsa traduit également en russe des romans d’Aragon : Les Cloches de Bâle (1934), Les Beaux quartiers (1936).

Ces voyages en URSS, est pour Elsa c’est l’occasion de retrouver son pays, sa langue et sa famille, quitte à ce qu’Aragon s’éloigne des surréalistes et prenne de plus en plus de poids au sein du parti communiste français auquel il a adhéré en 1927 et auquel elle n’adhèrera jamais. Elsa et Aragon deviennent des médiateurs de la poésie et de la littérature soviétique en France.
Elsa épouse Aragon le 28 février 1939.
Elle entre avec lui dans la Résistance, dans la zone Sud, à Lyon et dans la Drôme notamment et elle contribue à faire paraître et à diffuser les journaux "La Drôme en armes et Les Étoiles".

Appartenant au comité directeur du Comité national des écrivains (CNE), elle s’attache à promouvoir la lecture et la vente de livres dans les années cinquante.
L’éclatement de la seconde guerre mondiale et la défaite française de juin 1940 contraint le couple à se déplacer vers le sud de la France, vers Nice où se trouvent également de nombreux auteurs et artistes comme Henri Matisse puis dans la Drômeà Saint-Donat où ils se cachent sous le nom de Monsieur et Madame Andrieux.
C’est une période de réclusion, de persécution, il faut savoir que Elsa Triolet est recherchée parce qu’elle est juive, de combat, mais aussi d’écriture.

La période de la guerre lui inspire le roman "L’Inspecteur des ruines", "puis la menace atomique", "au temps de la guerre froide", "Le Cheval roux".

Elle voyage beaucoup dans les pays socialistes avec Aragon, mais, si elle a conscience de l’antisémitisme qui atteint sa sœur et des crimes qui sont commis en Union soviétique, notamment, le compagnon de Lili Brik, sa soeur, , le général Vitaliy Primakov, est exécuté par le régime stalinien, elle ne fait aucune déclaration publique sur ces événements.

Elle continue à écrire : le roman Le Cheval blanc et des nouvelles publiées aux Éditions de Minuit. Réunies sous le titre "Le premier accroc coûte 200 francs", cette phrase dite sur la radio et qui annonçait le débarquement en Provence, ces nouvelles obtiennent le prix Goncourt 1945 au titre de l'année 1944.
Elsa Triolet est ainsi la première femme a obtenir ce prix littéraire. Elle assiste en 1946 au procès de Nuremberg sur lequel elle écrit un reportage dans Les Lettres françaises.

Le cheval blanc en 1943 montre la recherche d’un bonheur insaisissable. Les amants d’Avignon, paru d’abord clandestinement sous le pseudonyme de Laurent Daniel, en 1943, retranscrivent de façon directe l’expérience de la résistance. Réuni avec un autre récit,Yvette publié aussi dans la clandestinité, ils constituent le volume Le premier accroc coûte deux cents francs qui obtient le prix Goncourt en 1944.

Elle participe à la fondation des Lettres Françaises et du Comité National des Ecrivains pour la zone sud en 1943. Très active au sein du Comité National des Ecrivains, dont elle incarne l’esprit, Elsa Triolet enchaîne par ailleurs les voyages en Europe Centrale.

En 1948, elle se lance dans "La bataille du livre" et obtient la création d’un Comité du Livre qui sera placé sous la présidence de Georges Duhamel.
Elle publiera en octobre L’Ecrivain et le livre ou la suite dans les idées, recueil de ses articles et conférences de l’année 1947. Elle devient la secrétaire générale du CNE à la fin du mois d’octobre 1948.

Elsa publie régulièrement dans les Lettres françaises des articles de critique théâtrale, continue de se battre pour la survie du livre et prête une grande attention aux jeunes poètes inconnus : 1950 verra la naissance du 'Groupe des jeunes poètes' au sein du CNE. L’aisance financière aidant, Elsa achète le Moulin de Villeneuve à Saint-Arnoult en Yvelines.

En 1952, elle poursuit ses travaux de traduction, Le Portrait de Gogol. La même année, après le succès de la grande Vente annuelle des Livres du CNE et dans le prolongement de son engagement pour la Paix, Elsa lance l’idée d’un Comité Mondial des écrivains pour la résistance à la guerre et défend activement les époux Rosenberg.

Le 5 mars 1953, elle subit évidemment comme Aragon la douloureuse affaire du portrait de Staline (Picasso) publié en première page des Lettres Françaises après la mort du 'Petit Père des Peuples'. Quelques mois plus tard, elle publie Le Cheval roux ou les intentions humaines et poursuit sa traduction de l’oeuvre théâtrale de Tchekhov et publie dans des revues littéraires soviétiques des articles sur Jean Vilar et Jean-Louis Barrault.

1956, c’est l’année de la publication du Rendez-vous des étrangers chez Gallimard.
Un an plus tard, c’est Le Monument. Elle n’oublie pas ses origines russes et traduit un choix de vers et proses de 1913 à 1930 de Maïakowski.

Elle exprimera seulement sa critique du stalinisme en 1957 dans Le Monument.
Elle démissionne la même année du comité directeur du CNE, puis écrit les trois romans du cycle L’Âge de Nylon.
1959, Roses à Crédit (L’âge de Nylon I), Luna-Park (L’âge de Nylon II).
En 1960 commence la publication des oeuvres croisées d’Aragon et d’Elsa Triolet tandis qu’un an plus tard, le poète publie un choix des meilleures pages de sa compagne : Elsa Triolet choisie par Aragon. '
"L’écriture, la plus noble conquête de l’homme" ; "le roman intermédiaire entre l’homme et la vie".
Cette maxime, extraite des proverbes d’Elsa permet de définir le projet littéraire d’Elsa Triolet : l’auteur se veut en prise directe sur son temps.
Elle écrit pour ses contemporains et leur pose, clairement le problème de ce qu’ils vivent aujourd’hui et ce qu’ils doivent faire pour améliorer leurs lendemains.
Il ne s’agit cependant pas d’une littérature de propagande.
Elsa Triolet ne renonce à aucun des privilèges de l’écriture et elle peut aussi bien faire appel au fantastique qu’aux mystères métaphysiques du temps, de l’amour et de la mort.
Le grand problème qu’elle pose de livre en livre est celui du bonheur : chacun de ses personnage est mû par sa recherche douloureuse, impossible.
La romancière prêche pourtant l’espoir. Elle affirme que le bonheur est à portée d’homme à condition d’ouvrir les yeux sur le monde et de vouloir le transformer.
C’est en ce sens qu’elle est écrivain militant. Elle affirme d’ailleurs : 'Les bons sentiments ne font pas de bons livres, je sais ça par coeur, mais les bons sentiments ne font pas forcément de mauvais livres.

En 1961, Elsa Triolet subit une intervention chirurgicale qui la laissera très affaiblie.
En 1962, elle publie Manigances, journal d’une égoïste et défend bientôt Une journée d’Ivan Denissovitch de Soljenitsyne dans Les Lettres françaises.
En 1963, elle publie L’âme, troisième volet de L’Age de Nylon et débute les travaux sur Les Oeuvres Romanesques Croisées.
Elle intervient activement en 1963 pour faire traduire et paraître en France le roman d’Alexandre Soljénitsyne Une journée d’Ivan Denissovitch.
En 1965, juste avant qu’Aragon ne publie La Mise à mort, Elsa Triolet fait paraître Le Grand Jamais chez Gallimard.
En 1966, diffusion d’Elsa, la rose d’Agnès Varda.
La façon dont la biographie de Vladimir Maïakovski était falsifiée en Union soviétique est une des raisons qui l’entraîne à écrire les romans Le Grand Jamais (1965) et Écoutez-voir (1968).
Un an plus tard, nouvel hommage dans une émission de télévision où le couple est invité.
Les événements de Mai 1968 la trouvent en plein combat pour la 'vérité historique' et la paix au Viet-Nam. Publication la même année d’Ecoutez-voir chez Gallimard.
En 1969, elle soutient Sakharov et se bat pour qu’on n’exclue pas Soljenitsine de l’Union des Ecrivains Soviétiques. Elle publie La Mise en mots chez Skira. En janvier 1970, elle publie Le Rossignol se tait à l’aube et un dernier article dans Les Lettres françaises en février. Le 16 juin, Elsa, qui a décidé de cesser de souffrir, meurt d’une crise cardiaque au Moulin de Saint-Arnoult. Son cercueil sera exposé dans le hall de L’Humanité puis déposé dans le tombeau du Moulin de Villeneuve.
La totalité de ses lettres, manuscrits et documents personnels, est léguée au CNRS par Louis Aragon.

Elle repose aux côtés d’Aragon, dans le parc de six hectares entourant ce vieux moulin. Sur leurs tombes, on peut lire cette phrase d’Elsa Triolet :
« Quand côte à côte nous serons enfin des gisants, l'alliance de nos livres nous unira pour le meilleur et pour le pire, dans cet avenir qui était notre rêve et notre souci majeur à toi et à moi. La mort aidant, on aurait peut-être essayé, et réussi à nous séparer plus sûrement que la guerre de notre vivant, les morts sont sans défense. Alors nos livres croisés viendront, noir sur blanc la main dans la main s'opposer à ce qu'on nous arrache l'un à l'autre. ELSA »

À sa mort, une tour de la Cité du Coq de Jemmapes (entité de Mons) portera son nom.
L'autre étant appelée flora tristan.


Oeuvres


À Tahiti (1925) en langue russe, traduit en français par Elsa Triolet en 1964.
Fraise des bois (1926) en langue russe
Camouflage (1928) en langue russe
Bonsoir Thérèse (1938)
Maïakovski (1939)
Monstre 42, Poésie 42 n° 2, Seghers, 1942
Clair de lune, Poésie 42 n° 4, Seghers, 1942
Mille regrets (1942)
Le Cheval blanc, Denoël, 1943
Les Amants d'Avignon. Publié sous le nom de Laurent Daniel, qui était son pseudonyme, en clandestinité, par les Editions de Minuit, 1943.
Qui est cet étranger qui n'est pas d'ici ? ou le mythe de la Baronne Mélanie, Éditions Seghers, 1944
Le premier accroc coûte 200 francs (1944) Prix Goncourt en 1944
Personne ne m'aime (1946)
Les Fantômes armés (1947)
L'Inspecteur des ruines (1948)
Le Cheval roux ou les Intentions humaines (1953)
L'Histoire d'Anton Tchekhov (1954)
Le Rendez-vous des étrangers (1956)
Le Monument (1957)
Roses à crédit (1959)
Luna-Park (1959)
Les Manigances (1961)
L'Âme (1962)
Le Grand Jamais (1965)
Écoutez-voir (1968)
La Mise en mots (1969)
Le Rossignol se tait à l'aube (1970)


Liens :

Regarder :

http://youtu.be/Zv0R8pg1DK8 Interview d'Elsa Triolet
http://youtu.be/aAkSXcMuPjU parc et sépultures d'Elsa triolet
http://youtu.be/UZYviXt9RSk Elsa Tiolet et Louis Aragon
http://youtu.be/h6bjqPwKn4k Louis Aragon et Elsa Triolet
http://youtu.be/v6TIY9bz5TI interview d' Elsa Triolet
http://youtu.be/RUpmWbRFHFM interview de Elsa Triolet sur la création

Ecouter :

http://youtu.be/PLb_21WUWIo poème pour Elsa (chant)
http://youtu.be/fLL1dfDvGhw Aimer à perdre la raison (J.Ferrat)
http://youtu.be/ihNgbmTNtMI Que serais-je sans toi (J.Ferrat)



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Posté le : 15/06/2013 21:30

Edité par Loriane sur 16-06-2013 12:17:22
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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