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Re: Passionnée de parcs d'attractions
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Bonjour à toutes et tous ? ( raffiné le Bacchus, hein ? )

Je crois qu'une simple petite phrase qu'un collègue de travail a prononcé, il y a bien des années, résumera bien ce que je pense des mécaniques compliquées auxquelles on confie son existence :
Il était mécanicien d'avion et travaillait , couché sur un moteur du SNB5 beechcraft que nous étions en train de réviser. J'étais pas loin de lui, sur un circuit électrique, et je l'ai entendu grogner et dire cette phrase, qui résume parfaitement ce que je pensais aussi :
- " Putain ! si les gens savaient comment c'est foutu, un avion, jamais ils ne monteraient dedans ! "
Ou un manège....

Posté le : 20/07/2013 16:36
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Re: Les expressions
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« La caque sent toujours le hareng »


Lorsqu'on a de basses origines, on en conserve toujours la vulgarité, malgré une éventuelle réussite


Le hareng, comme vous le savez certainement, est un poisson des mers froides et peu profondes. Il a, comme beaucoup d'autres, une odeur très forte lorsqu'il est fumé, bien qu'aucune sorcière ne lui ait jeté de mauvais saur.
Du coup, lorsque dans une caque, on entasse des harengs pendant un certain temps, elle en garde définitivement l'odeur quoi qu'on puisse faire pour tenter de l'en enlever.

Mais qu'est donc une caque, me direz-vous ?
Eh bien le mot est apparu sous cette forme au XIVe siècle, probablement dérivé de l'ancien nordique kaggi ou kakki qui voulait dire « tonneau ».
Il désigne une barrique destinée, avant d'autres usages ultérieurs, à contenir des harengs conservés dans du sel. Autant dire que, vu l'odeur des poissons ainsi stockés, le bois ne peut que s'en imprégner définitivement et que plus rien ne peut l'éliminer.
Cette caque a autrefois donné l'expression serrés comme harengs en caque aujourd'hui remplacée par serrés comme des sardines, vu qu'il est plus facile actuellement de rencontrer des boîtes de sardines que des caques de harengs dans les rayons des supermarchés.

Cette expression est donc une métaphore désespérante pour celui qui n'est pas né dans le grand monde. Elle prétend que celui qui vient de la France d'en bas n'arrivera jamais à dissimuler complètement ses origines, même s'il arrive à se hisser dans les hautes sphères de la société.
Tout comme la caque est perdue pour un usage autre que le stockage de harengs, une fois qu'elle a servi à ça, le mal né gardera toujours en lui la prétendue vulgarité liée au monde dans lequel il a été élevé.
Mais on a eu aussi le mortier sent toujours les aulx, pour ceux qui pilaient de l'ail dans un mortier.

Notez que cette expression est presque toujours employée avec un sens négatif : elle n'est pas utilisée pour quelqu'un qui serait né avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui aurait malheureusement plongé dans la pauvreté mais qui aurait gardé des traces de sa bonne éducation.
Une des raisons de cette mauvaise appréciation vient de ce que le hareng, principalement le saur, était surtout consommé par les populations pauvres.

Posté le : 20/07/2013 12:15
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Re: Les expressions
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« Une partie fine / partie carrée / partouse »


Réunion de plusieurs personnes pour y partager des plaisirs sexuels


Je précise tout d'abord qu'il y a longtemps, aucune de ces formes, même la dernière, n'avait de caractère sexuel. Et qu'au XVIIe siècle et plus tard, une partie était simplement une réunion de plusieurs personnes dans le but de passer ensemble un moment agréable et de s'amuser ; on parlait ainsi des « parties de chasse » ou « parties de campagne ».
Le classique « et plus si affinités » s'étant apparemment vérifié, il n'en reste plus, dans nos locutions, qu'une réunion aux buts bien cernés.

Commençons par la plus fine des trois parties. Ici, le qualificatif fin s'oppose à ordinaire et désigne ce qu'il y a de meilleur.
En 1846, dans son Dictionnaire d'amour, Joachim Duflot donne la définition suivante pour ce type de partie : « Promenade de deux amants en tête-à-tête, loin des indiscrets, des curieux et des jaloux. La partie fine n'existe qu'entre gens qui ont intérêt à se cacher ». Tout est dit. Si l'histoire entre ces deux êtres se terminait probablement au lit, à l'époque il ne s'agissait que d'une simple promenade, éventuellement adultérine.
Avec le temps, la balade est devenue crapuleuse et la notion de sexe indissociable de l'expression.

Ce qui se passe dans une partie carrée a aussi changé avec les ans. Le terme carré ne vient pas de la forme de l'emplacement où se réunissent les participants, mais du nombre de personnes, à savoir quatre, généralement deux couples.
Ces gens se réunissaient en tout bien tout honneur, dans le seul but de deviser gaiement, se sustenser de conserve ou se promener de concert. C'est au cours du XVIIIe siècle que l'activité a commencé à se réduire aux galipettes.

Enfin, la partouse (qui s'écrit aussi partouze) est une orgie avec un nombre de participants supérieur à deux pour la valeur basse, et illimité, pour la valeur haute, si ce n'est par le volume de l'endroit où elle a lieu.
Mais il faut savoir qu'au tout début du XXe siècle, la partouse était simplement une partie de cartes, pas forcément de strip poker. Et selon Gaston Esnault, c'est à partir de 1919 qu'elle évoque une partie à deux seulement, puis en 1924, qu'on passe à un nombre supérieur, partie généralement réservée aux mondains, et avec une connotation de voyeurisme accepté et même souhaité.

Posté le : 19/07/2013 11:11
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Achévement de la grand muraille de Chine
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ACHÈVEMENT DE LA GRANDE MURAILLE DE CHINE

La Grande Muraille fut achevée sous les Ming par un dernier tronçon construit au nord de Lanzhou (Gansu) en 1598. C'était l'aboutissement d'une entreprise ayant connu de très longues périodes d'interruption, mais commencée dès l'époque des Printemps et des Automnes (vers — 500) par les Chinois pour se protéger de leurs voisins du Nord. Son tracé a changé au cours des siècles. Aussi l'expression « Grandes Murailles » conviendrait-elle mieux pour définir cet ensemble dont la longueur dépasse 5 000 kilomètres, si on en additionne les différents tronçons qui suivent la crête des collines. Couvrant une distance d'environ 2 700 kilomètres depuis le golfe de Bohai, au nord-est de Pékin (passe de Shanhaiguan), jusqu'à Jiuquan au Gansu (passe de Jiayuguan), la Grande Muraille des Ming coupe en biais la boucle du fleuve Jaune et suit le couloir du Gansu. Sa construction se compose de deux parements de pierres enserrant un blocage de pierrailles et de terre. Son sommet, que recouvrent des briques, est bordé de murs crénelés et forme une voie large d'environ 5 mètres. À intervalles plus ou moins réguliers – compte tenu des accidents du terrain –, elle comprend des passes fortifiées, des bastions et des tours d'alarme. De caractère défensif, elle servait également de voie de communication et de voie de transmission des messages à longue distance.


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Posté le : 18/07/2013 23:39
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Re: Les expressions
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« Etre (un) grand clerc »


Être très savant


Le mot clerc est issu au XIe siècle du latin clericus qui signifiait « membre du clergé », puis également « lettré ».
Mais quel lien peut-il y avoir entre un savant et un curé ou un évêque, me direz-vous ? Eh bien il ne faut pas oublier qu'en ces temps lointains, les membres du clergé étaient presque les seuls à savoir lire et écrire, ce qui, aux yeux du peuple, en faisait des savants (imaginez, qu'à notre époque, ils soient les seuls à savoir utiliser un ordinateur !)

Dans son Dictionnaire comique, satyrique, comique, burlesque, libre et proverbial paru en 1735, Philibert-Joseph Le Roux indique que c'est un grand clerc s'utilisait « en se moquant d'un homme qui fait le savant », probablement avec une connotation anticléricale.
La mauvaise opinion des clercs est d'ailleurs confirmée dans le Dictionnaire des proverbes français en 1749 où, à la même locution, c'est la définition « un sot, un niais, un homme qui s'en fait accroire » qui est associée.

De nos jours, on utilise cette locution plutôt sous une forme négative : « il n'est pas grand clerc » ou, surtout, « il ne faut pas être grand clerc pour... » le clerc étant alors plus généralement celui qui est intelligent ou qui possède une vaste culture. Est-ce clair ?

En dehors de cette expression, clerc est toujours employé dans certaines appellations comme clerc de notaire, clerc de procureur ou clerc de commissaire priseur, par exemple, le mot s'étant aussi spécialisé depuis le XIIIe siècle pour désigner un employé travaillant dans l'étude d'un officier public ou ministériel.

Posté le : 18/07/2013 12:12
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Re: Les expressions
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« Le dessus du panier »


Ce qu'il y a de meilleur


Il vous est sûrement déjà arrivé, au (super)marché, de repérer une magnifique barquette de fraises, de la ramener chez vous (après l'avoir payée, bien entendu), et de découvrir que celles situées sous la première couche étaient en moyenne beaucoup moins belles que les fraises du dessus.
C'est simplement parce que le commerçant, dans l'espoir de vendre ses produits, même ceux abîmés, et de vous appâter, a pris le soin de mettre au dessus de la barquette ou du panier les plus beaux de ses produits. Ce faisant, ce fieffé coquin prend bien sûr le risque de ne plus vous revoir. Mais il faut bien qu'il arrive à vendre tout son stock, le pôvre ! Ce n'est pas parce qu'il s'est fait avoir par son grossiste qui a réussi à lui placer quelques produits de piètre qualité qu'il doit les garder sur les bras. À votre tour, donc, de vous faire avoir !

Si, pour des choses diverses, notre métaphore aisément compréhensible désigne effectivement ce qu'il y a de plus beau ou de meilleur, l'expression s'emploie aussi en parlant de personnes pour désigner les plus aisées, les plus distinguées ou les plus célèbres.
Dans ce cas précis, on utilise aussi les termes de « crème » ou de « gratin ».

Selon Oudin, au début du XVIIe siècle, on a d'abord parlé du « pis / pire du panier » pour évoquer cette fois ce qu'il y a de plus mauvais. Plus tard dans le siècle, selon Furetière, on a vu apparaître notre expression en même temps que son opposé « le fond du panier ».
Aujourd'hui il n'en reste plus que le dessus.

Posté le : 17/07/2013 13:00
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Re: Les expressions
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« Etre né coiffé »


Avoir de la chance


Au Moyen Âge, le mot coiffe a tout d'abord désigné la partie d'une côte de mailles qui recouvrait la tête d'un soldat. Ce n'est que par la suite qu'il a désigné un bonnet masculin puis, plus tard encore, différents couvre-chefs.

Au XVIe siècle, parmi d'autres, il avait aussi une acception particulière, puisqu'il désignait ce fragment de membrane fœtale qui peut parfois recouvrir la tête du nouveau-né au moment de son expulsion.
Or, une croyance datant de bien avant cette époque (elle remonterait même à l'Antiquité) voulait qu'un enfant qui naissait ainsi était protégé du mauvais sort.

Par conséquent, suivant cette superstition, celui qui était né avec une coiffe, donc coiffé, était quelqu'un de chanceux. L'expression est attestée en 1549.
Et par extension, elle signifie aussi « être heureux » puisque celui qui a de la chance n'a normalement aucune raison d'être malheureux.

Apparemment, dans une partie de l'Asie, être né coiffé est aussi un bon présage.
En effet, dans D'un nom à l'autre en Asie du Sud-Est, Josiane Massard-Vincent et Simonne Pauwels écrivent :
« Si l'enfant est né coiffé, il sera nommé Turban/Coiffe, sapu/sapu'. La coiffe est perçue comme un bon présage, l'enfant coiffé deviendra un homme courageux et riche ; il aura un pouvoir sur les récoltes, à moins qu'il ne soit doté d'une vue particulièrement perçante puisqu'il pourra voir les bombo, les esprits des morts et d'autres entités invisibles au commun des mortels. »

Mais cette coiffe a décidément bien des conséquences sur la vie de la personne puisqu'au fil des lectures on trouve des affirmations comme « Le loup-garou est en effet bien souvent un enfant né coiffé » ou bien « La croyance veut aussi qu'un enfant qui est né coiffé mourra de mort violente ».

COIFFE, NAITRE


Posté le : 16/07/2013 15:26
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« Tout son soûl »


sens : à satiété, autant qu'on veut.


Cette expression date du XVe siècle.

On utilise aujourd'hui le mot 'soûl' (ou saoul) pour désigner quelqu'un qui est 'ivre'.
Mais autrefois, quelqu'un de soûl était une personne qui avait mangé et bu à satiété. C'est le 'bu à satiété' qui, quand il ne s'agissait pas que d'eau, ferrugineuse ou pas, a provoqué le glissement du terme vers la notion d'ivresse.

Être soûl, c'était aussi être rassasié, voire saturé de quelque chose, au point même d'en être écoeuré.
C'est ce 'soûl'-là qu'on retrouve dans notre locution, un des très rares usages modernes de l'ancien sens du mot.


« Battez-moi plutôt et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. »
Molière - Le bourgeois gentilhomme

« Ma femme est morte, je suis libre !
Je puis donc boire tout mon soûl.
Lorsque je rentrais sans un sou,
Ses cris me déchiraient la fibre. »
Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal

Posté le : 15/07/2013 23:47
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Câlin ???
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Posté le : 15/07/2013 11:06
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Re: Passionnée de parcs d'attractions
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Je suis tout à fait d'accord avec toi le Silver Star est LE coaster de rêve. Le Cobra de Walibi est un peu ancien et nécessite un retracking maintenant. La tour de la terreur est un magnifique souvenir pour mes enfants aussi. Nous souhaiterions aussi aller à Portaventura, peut-être l'année prochaine car ils ont le Shamballa, qui porte le même nom que notre magasin. Bon, je sais que je dois me méfier du Furius Bacco.
Concernant Astérix, nous y allons chaque année et Oziris vaut vraiment le détour. Tu t'es fait des bleus sur le Goudurix ? Maintenant, il est retracké et donc plus doux.
Pour Mirabilandia, je ne connais pas mais il existe beaucoup de sites où tu peux avoir des avis comme tripadvisor ou themeparkreview.com.

Posté le : 15/07/2013 07:56
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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