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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Et bien Filamande, tu nous donnes des sueurs froides.

J'ai une peur bleue des abeilles et des guêpes car j'ai souvent été piquées étant petite. Brrrr.

Merci pour ta participation.


Posté le : 01/09/2013 19:28
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Filamande n'a pas su poster son texte au bon endroit, alors, avec son accord, je le recopie ici :

Cauchemar d'une journée vécue

Nous sommes Lundi vingt Août, une magnifique journée se profile à l'horizon dans le village de Rochefort-en-terre. Le soleil est à son apogée.
Un moment comme je les aime. J'avance tranquillement entre les allées d'un marché typique, en sentant chaque odeur émaner de ce lieu, ceux des fromagers, des fleuristes, des maraîchers...
c'était merveilleux. Mon regard fut attiré vers un stand, qui se trouvait là sur mon passage,un de ceux que j'affectionne tout particulièrement.
J'aime les artisans qui arrivent si bien à nous faire voyager. Celui-ci présentait des produits faits à base de miel.
Je raffole de cet aliment. A la fois un plaisir sucré, mais avec tant de vertus.
Le marchand me tend une petite cuillère et me fait goûter, un miel crémeux. Mon préféré!
Je l'approche de ma bouche...
Quand soudain!!!
Une horde d'abeilles venant de nul part, m'entourèrent. Je me débats avec vigueur, mais peine perdue.
Je ne comprends pas non plus pourquoi, personne ne vient à mon aide. Au lieu de ça, les personnes autour de moi rient à poumons déployés.
- Mon Dieu, mais réagissez! Je vais me faire piquer...
Mais rien n'y fait, même mes cris ne les dérangent pas.
Je n'ai pas peur de ces insectes en général, je me dis même, que sans eux, il n'y aurait pas de vie sur terre. je ne peux me résigner à en tuer une seule.
Mais voilà, Les abeilles sont de plus en plus nombreuses. Je vais certainement mourir de toutes les piqûres qu'elles commencent à m'infliger.
Je sens ma gorge se serrer, mon coeur s'emballer. Mes yeux se font lourds.
L'impression que tout mon corps s'engourdit.
Tout à coup tout devient sombre, je m'effondre.
Les abeilles me recouvrent maintenant entièrement.
C'était la fin.

Je pensais que le ciel allait m'ouvrir ses bras. Que les gens que j'aimais se rassembleraient autour de mon cercueil, les larmes aux yeux en se remémorant les jours passés à mes côtés.
Mais même là...personne.
Que ma vie sur terre était désolante, pas l'ombre d'un mortel ne s'était déplacé à mon enterrement.
Je me voyais maintenant, flotter au dessus de mon cercueil.
Qui aurait pu me dire, qu'une simple cuillère de ce met que j'affectionne tant, pouvait me conduire à une telle déchéance.
Je venais de passer dans l'autre monde...
Quand tout à coup, je sentis des sueurs perler le long de mon front, des palpitations m'envahir...
C'est là que je me suis réveillée toute transpirante et en pleurs.
- Ouf! Ce n'était qu'un de ces vilains cauchemars, qui vous glace le sang de réalisme.

Posté le : 01/09/2013 19:23

Edité par couscous sur 02-09-2013 19:12:29
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Les bons mots de la semaine 36
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- " Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. "
( Albert Einstein)

- " Le verbe aimer est un des plus difficile à conjuguer: son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif et son futur est toujours conditionnel. "( Jean Cocteau)

-" Une femme enrobée, on va dire : " Elle se laisse aller. "
Un homme qui a du ventre, on va dire : " C'est un bon vivant !! "
(Anne Roumanoff)

- " A une maîtresse de maison: " J'ai passé une excellente soirée ! mais ce n'était pas celle ci... "

- " La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale"

- " Dans les maisons modernes, il y a deux sortent de voisins, ceux du dessus, qui font toujours du bruit et ceux du dessous qui se plaignent toujours pour rien... "

Posté le : 01/09/2013 18:25
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Re: Défi thème d'écriture du 2 septembre : "Qui suis-je vraiment ?"
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Voici mon texte :

Ma vérité

Légère comme une plume, je m’élève dans les airs, sans effort. Je suis comme … vaporeuse. J’observe en bas. Je gis sur une table d’opération. Un médecin semble s’acharner sur mon corps inerte. Mais qui suis-je alors ? La fille là-dessous ou ce « moi » qui pense ? Des images, comme des flashs, s’imposent à mon esprit :

En compagnie de mon mari et mes enfants, je me promène parmi des attractions foraines. Toute excitée, je monte dans un grand huit. Je suis Delphine
Me voilà dans une cellule de prison, en train de griffonner sur des feuilles de papier jaunies pour relater ces événements de 1957 qui ont changé mon existence. Je suis Albertine.
Maintenant, je me retrouve dans un petit village africain. Je pile le mil que les missionnaires ont offert à ma famille pour que nous ne mourions pas de faim. Je suis Joséphine.
Je porte une longue robe à volants. Le corset m’enserre la poitrine et le ventre. Je peux à peine respirer. Comment vais-je parvenir à danser au bal de l’Empereur ? Je suis Elisabeth.
Quel spectacle ! Ces jeux du cirque sont magnifiques. Comme j’aimerais devenir gladiateur. Je suis Caius.


Des images continuent ainsi à défiler devant mes yeux lorsque je suis soudainement aspirée dans un tunnel un peu sombre. Une lumière douce m’accueille en son bout. Des êtres s’approchent de moi. Ils semblent m’attendre depuis longtemps. Je sens intimement que je les connais. Une pensée jaillit de mon être : « Mais qui suis-je vraiment ? ». La réponse est fluide et émane de tous : « Tu es nous ! ».

C’est alors qu’une douleur me traverse la poitrine, une sensation désagréable de chute vertigineuse ….

J’ouvre des yeux écarquillés, fais à nouveau entrer de l’air dans mes poumons et tousse. Le médecin a encore les palettes grésillantes dans les mains et semble satisfait du travail accompli. Une sérénité m’envahit et un sourire s’esquisse sur mes lèvres. Je sais maintenant. Pas de « je », pas de « tu », juste …. « nous ». Voilà ma vérité !

Posté le : 01/09/2013 15:37
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Re: Qui suis je?
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Bienvenue Filamande !

Je te salue un peu tardivement mais le coeur y est et nous nous sommes déjà croisées ici,sur l'Orée, au détour d'un texte, d'un commentaire et d'un défi !

Amitiés

Couscous

Posté le : 01/09/2013 15:25
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Re: Défi thème d'écriture du 2 septembre : "Qui suis-je vraiment ?"
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Chère Arielleffe.
Après lecture, tout ce que mon statut d'homme m'autorise, c'est de compatir .J'ai toujours apprécié le fatalisme actif des femmes qui peuvent faire concilier fatigue, douleur, travail, famille et coquetterie.
Nous savons,nous, souffrir dans un fauteuil en attendant la compresse et supporter vos élans maternels pour nous plaindre et nous dorloter.
Serions-nous différents ?
Ton texte est agréable à lire, si on fait abstraction de tes désagréments. Dans le fond, tu encaisses bien !
Amitiés Bacchus

Posté le : 01/09/2013 14:34
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Re: Défi thème d'écriture du 2 septembre : "Qui suis-je vraiment ?"
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C'est ce qu'on appelle un bilan complet : amour, vie professionnelle et santé avec du réalisme et de l'humour pour ne pas faire pleurer le lecteur ...
On sait tout sur toi maintenant mais qui te connaît vraiment ?

Merci Arielle

Posté le : 01/09/2013 14:23
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Re: Défi thème d'écriture du 2 septembre : "Qui suis-je vraiment ?"
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Du grand cru de Bacchus 2013.

Du réalisme, de la poésie et de l'humour. Tout ce que j'aime !

Merci

Posté le : 01/09/2013 14:19
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Re: Défi thème d'écriture du 2 septembre : "Qui suis-je vraiment ?"
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Qui suis-je vraiment ?

Nom Cadoret
Prénom Azéline
Age 50 ans
Taille 1.71 m
Couleur des cheveux Blonds depuis quelques années
Couleur des yeux Noisettes (c’est plus joli que marron, mais ils sont marrons, snif !)
Profession Professeur d’anglais souhaitant se reconvertir
Situation de famille Divorcée une fois, séparée une fois, célibataire dégoutée depuis la dernière histoire fâcheuse.
Une fille de 22 ans et un fils de 17 ans, beaux, intelligents et sympas la plupart du temps
hobbies lecture, le cinéma, la natation et la marche


Qui suis-je vraiment ?
La fille sympa sur qui on peut compter ? La mère attentive à qui on peut tout demander ? La prof compétente et efficace, aimée de ses élèves et de ses collègues ? La malade qui s’efforce de guérir avec courage, et ne s’écoute jamais ? La copine intéressante avec qui ont peut discuter, de tout, de rien, mais aussi de sujets intéressants ? La femme amoureuse, dévouée et séduisante ?
Ou bien, la fille égocentrique qui ne pense qu’à elle ; la mère égoïste qui n’a jamais le temps pour sa progéniture et adore la décourager ; la prof fainéante qui vire ses élèves à tour de bras, et s’arrête en congé maladie pour un rien ; la collègue soupe au lait qui râle toujours contre quelque chose ou quelqu’un ; la malade qui se plaint tout le temps et passe son temps à regarder la télé ; la copine un peu bornée qui ne supporte pas la contradiction et n’écoute pas ses interlocuteurs ; la femme indifférente, centrée sur sa petite personne qui se laisse aller.
Voilà deux femmes bien différentes. Il n’y en a pas une avec tous les défauts, ni une avec toutes les qualités, mais le mélange se fait au gré des événements, il n’y rarement que du bon, et rarement que du mauvais. Ces deux êtres coexistent dans ma petite personne. Je suis un être humain avec ses forces et ses faiblesses.
On peut compter sur moi, mais il est des moments où j’ai aussi des soucis et des problèmes et où je ne peux pas être disponible pour les autres.
J’essaie d’être une bonne mère, mais les enfants n’écoutent jamais les conseils :
« J’ai fait un gratin de courgettes »
Mes deux rejetons en cœur :
« Encore ?! On n’a pas très faim de toute façon »
Sur la table de salon, le plancher, et le canapé traînent les reliefs d’un méga goûter qu’ils ont pris à 6 heures, Nutella (la star de la maison), tartines, céréales, lait, chocolat en poudre, confiture. Assez pour nourrir un petit Ethiopien pendant un mois.
Je suis la rabat joie qui met le doigt sur les problèmes pour leur éviter de faire des bêtises ou de se retrouver dans des situations délicates.
Ma fille :
« A la rentrée je prends un appart à Paris »,
Moi :
« Tu as trouvé un travail ? »
Mine effarée de ma donzelle :
« Je le trouverai quand je serai là bas »,
« Tu as assez pour payer une caution et le premier mois de loyer ? »
Le regard bleu de ma minette (elle les tient de ma grand-mère maternelle, des yeux gris bleus magnifiques) se change en éclairs qui pourraient me trucider si je n’y prends pas garde :
« Tu veux tout le temps nous décourager ! Je prends un appart, ça ne te regarde pas ! »
Qui se portera garant ? Ma petite chérie n’y a pas pensé.
Mon fils :
« A la rentrée je fais un BTS en alternance »,
Moi, la méchante :
« Tu as trouvé un employeur ? Le premier jour d’école est dans deux semaines »,
Il n’a pas encore cherché, forcément.
« J’aimerais bien aller à New York cet été »,
Je regarde les prix au cas où une super promo me permettrait de les satisfaire.
« Désolée mais c’est vraiment trop cher ».
Ma fille :
« Papa est architecte et toi prof et vous ne pouvez jamais rien nous payer. Mes copains font des écoles de commerce, ils partent en voyage linguistique, et nous on ne peut jamais rien faire ».
Je ne gagne pas assez d’argent pour leur payer des supers vacances, des écoles privées ou des loyers exorbitants. Pourtant je m’achète des vêtements et je sors avec mes copines, quel égoïsme, leur père dépense peu pour eux, mais c’est normal, lui, il n’a pas d’argent.
Au travail, je ne suis pas plus efficace :
Mes élèves :
« Madame on n’en n’a rien à foutre de l’anglais, vos cours sont nuls, on comprend rien ! »
Dommage j’avais passé une semaine à préparer ma séquence, à trouver des documents sur internet, à les transformer, à les adapter, à les photocopier.
Ma chef :
« Vous avez rempli vos bulletins ? »
Moi :
« Le logiciel ne fonctionne ni chez moi, ni dans ma salle »
« Les conseils de classe sont dans trois jours ! »
Il va falloir que je trouve une solution.
Le conseiller d’éducation :
« Ce soir réunion exceptionnelle pour parler des problèmes de la classe de Logistique, le professeur de dessin d’art s’est fait agresser ».
Il y avait une réunion hier, il y en a une autre demain. Je dois aller chercher mon fils au badminton à 22 h, les journées commencent à 8 h et finissent bien tard.
Il faut être charmante, maternelle, professionnelle, séduisante, sportive malgré les disfonctionnements du corps. La douleur à gérer. Rester assise des heures sur des sièges inconfortables, faire des kilomètres en voiture pour aller en formation, s’assoir, se lever, se pencher, faire les courses, le ménage, le jardinage.
J’ai besoin d’une infiltration sous radio. Le spécialiste regarde les clichés de mon dos, je suis allongée sur la table d’examen.
« Voilà la colonne vertébrale d’une femme obèse d’au moins 80 ans ! »
Son assistante est un peu gênée, elle lui dit :
« Non ce sont les radios de la dame »,
« Impossible, vous devez les avoir sur mon bureau »,
« Non, je vous assure docteur »,
Il me regarde incrédule,
« Qu’est-ce que vous faites comme métier ? »
« Je suis professeur »,
« Vous faites des déménagements pendant votre temps libre ? Qu’est-ce que vous avez bien pu faire pour être dans cet état là ? »
Je réponds timidement, peu certaine de mon explication :
« Mon cartable est lourd »,
« Comme vous dites ! Il faut vous ménager, vous allez finir en chaise roulante ! »
Un peu de gym, de natation, des cours d’ergothérapie, et le tour est joué, le mal de dos est maîtrisé.
Un engourdissement du bras et du visage me conduisent aux urgences.
Le neurologue regarde l’IRM de mon cerveau :
« Vous avez fait un AVC, vous devriez récupérer à 99 % »
Ouf, je suis passée à côté de la catastrophe. Je suis contente et soulagée comme si j’avais échappé à un face à face, voiture contre camion à 130 à l’heure, et que grâce à ma dextérité de conductrice j’avais évité la mort.
Mon conjoint n’est pas aussi léger :
« Tu es sûre que ça va ? Tu as l’air fatiguée »
« Je suis fatiguée mais c’est un peu normal»
« On ne pourra plus partir en vacances, faire du sport, tu ne pourras plus travailler »
Par contre dès qu’il s’agit de se mettre à table :
« On mange quoi du gratin de courgettes ? Ah je ne digère pas le lait »
« Il y a de la viande hachée si tu veux »
« Je n’aime pas le bœuf »,
« Des aubergines à la sauce tomate ? »
« Je fais du vélo demain, il faut du lourd ! »
Mon amoureux est exaspéré, je n’assure vraiment pas.
Après le repas, je suis fatiguée de tout et étalée sur le canapé vêtue d’un pyjama en polaire parce qu’en dessous de 20°C j’ai froid.
Mon conjoint :
« On peut ouvrir la fenêtre ? On étouffe ici ! »
« Le problème c’est que je n’arrive pas à me réchauffer »
Il regarde le thermomètre : 20.5 °C
Il faut renouveler l’air dans cette pièce, ce n’est pas sain !
Quelques temps plus tard on me diagnostique une épilepsie due à l’AVC,
« Voilà pourquoi j’étais si fatiguée depuis un an ! »
Deux cachets par jour et le problème est réglé, sauf que mon conjoint est parti de peur de se retrouver coincé avec une impotente.

Je nage 1000 mètres en crawl et je « marche » pendant une demi-heure dans l’eau plusieurs fois par semaine. Je pars en vacances à l’arrière d’une moto sur des milliers de kilomètres. Je travaille à plein temps, je cuisine et je n’ai pas de femme de ménage ni de jardinier. Je gère mon budget du mieux possible et ne suis jamais dans le rouge.
Mes enfants sont bien habillés, ils font des études et ont chacun leur chambre.
Mes élèves sont globalement contents de ce que je leur apprends quoiqu’ils en disent, mais je ne progresse pas dans ma carrière, et mon salaire est au point mort.
Qui suis-je vraiment ?
Pas une sainte, pas une super woman, une femme normale qui fait ce qu’elle peut, et du mieux qu’elle peut avec les moyens qui lui sont donnés. Certaines font mieux que moi, mes conjoints me l’on maintes fois répété, tant mieux pour elles et pour leur entourage. On me dit aussi que je laisse espérer mieux, mon tort est peut-être de faire trop bonne figure, je devrais faire l’idiote, la gourde, dire « peux-tu faire ceci ? », « je n’arrive pas à faire cela ». On me croit plus forte que je ne suis. Je donne l’image d’une personne qui résous les problèmes, qui « assure », et quand je n’y arrive plus je déçois. Je fais du sport et on croit que je n’ai mal nulle part, mais si je n’en faisais pas je serais quasiment impotente.
Sorry folks ! Je ne suis ni faible ni forte, ni débile ni super intelligente. Je ne comprends rien à la physique malgré tous mes efforts. Et quand je me lève le matin, sans maquillage avec les cheveux gras, je ne suis pas très attirante. Si j’arrête toute activité physique et que je me laisse aller à la gourmandise, je grossis (mais oui, normale je vous dis !), il m’arrive même de sentir mauvais (incroyable !). Tous les mois j’ai mes règles pendant presque une semaine, avec une migraine pas possible, et une impossibilité de me trouver loin des toilettes le deuxième jour pour cause de changement de serviette, tampon et autre réjouissance. Désolée messieurs encore un défaut, certaines femmes ne ressentent rien et ce petit inconvénient passe inaperçu, pas chez moi… Si je passe mes vacances en moto, je ne peux porter ni robe ni talon, c’est vraiment ballot.
Le mieux est peut-être de ne m’avoir qu’en photo…

Posté le : 01/09/2013 13:35
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Re: Louis XIV
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De Sélestat
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Bonjour,
Au sujet du décès du roi "soleil", je vous indique un petit lien.....
Une anecdote historique sur la mort de ce roi :

http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article1463

Bonne journée.
Amicalement.
Musloch

Posté le : 01/09/2013 13:34
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Musloch
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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