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Jamais de futur ni de conditionnel après "si"
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JAMAIS de futur , ni de conditionnel après "si"


Ce que les linguistes appellent joliment le sentiment linguistique, c'est l'instinct qui nous permet d'identifier les fautes de grammaire dans notre langue maternelle.
Et de ne pas les commettre. Les journalistes semblent souvent très peu sentimentaux sur ce plan-là... Au point d'utiliser, pour certains d'entre eux, le futur après si.
Ce qui donne par exemple dans "Le Progrès de Lyon" : "Si la construction sera abandonnée" .
En anglais, when (quand) est suivi du présent pour exprimer le futur : when I'm 64 se traduisant par quand j'aurai 64 ans. En français, c'est la conjonction si qui est suivie du présent pour exprimer une éventualité future : "si vous venez, j'en serai ravi" - doit-on dire, et non "si vous viendrez, j'en serai ravi".
On s'étonne de devoir le rappeler à des professionnels de la langue. Mais on s'étonne plus encore qu'ils s'obstinent dans l'erreur et tentent de démontrer avec beaucoup d'acrobatie que, si, la conjonction si accepte le futur. Or non.


Pas de futur après "si", car le "si" conditionnel doit se réaliser d'abord explications ci-dessous


Explanation:
En ce qui concerne le " si " conditionnel, le narrateur se projette dans le futur pour la réalisation, et met la condition au présent Pourquoi ? Afin d'éviter toute confusion chronologique entre la condition et la contrepartie : l’accomplissement de la condition précède celui de la contrepartie.
Ex. : Si tu m'aides à mettre la table, je te donnerai cinq euros. La logique des temps est respectée : ce qui est écrit au présent s’accomplit avant ce qui est écrit au futur.

Que la condition soit au présent, et la contrepartie au futur, signifie simplement qu'il faut remplir d'abord la condition, avant d'obtenir la contrepartie. Autrement dit, l'ordre des actes n'est pas négociable.

Imaginons que le futur soit employé après "si" dans toute la phrase.
Ex. : si tu "feras" ton travail, je te paierai ton salaire .
Bien sûr, c'est là du mauvais "François" ! Comme les deux actions se conjuguent au futur, elles semblent proches, et l'ordre dans lequel elles doivent s'exécuter peut paraître dangereusement discutable
"tu me paieras d'abord mon salaire, j'exécuterai ensuite mon travail": qui passe à l’acte le premier, autre façon de se demander qui est le chef ?

Afin de hiérarchiser l'accomplissement des actions et de montrer leur subordination, on emploie le présent après "si", et la proposition subordonnée qui suit s'emploiera au futur. Là, tout devient clair : ce qui est au présent, placé après "si" doit être exécuté, afin de permettre à ce qui est au futur 2è partie de la phrase de pouvoir s'accomplir.

On emploie le présent après « si » pour signifier un accomplissement supposé proche. Si le délai est plus lointain ou plus incertain, alors, on emploiera « quand » à la place de « si » avec, cette fois-ci le futur, contrairement à ce qui se passe en anglais.

Ex. : si tu fais ton travail, tu pourras aller jouer. On incite ici l’enfant à faire ses devoirs dans un délai proche. Si, par contre, il lui est laissé plus de temps et de liberté d’emploi du temps, on lui dira : " quand tu auras fini tes devoirs, tu pourras aller jouer ".

On peut employer le passé après " si " La subordonnée sera alors conjuguée le plus souvent au conditionnel :
"Si vous ou l’un de vos collaborateurs veniez à disparaître, le Département d’Etat nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Ce document s’auto-détruira dans les cinq secondes. Bonne chance ! "Mission Impossible, générique de présentation.

Cette absence de futur après le "si " conditionnel revient en anglais et en allemand. Serait-ce là une constante des langues indo-européennes ?

Il existe aussi un "si" dubitatif, après lequel le futur peut s’employer. Ex : je ne sais pas si mon amoureuse viendra.

Cet emploi du présent après ‘si " semble avoir vu le jour de manière plus ou moins consciente, afin de prendre un ascendant sur la personne à laquelle il s’adresse. Le " si " dubitatif s’employant hors de tout rapport de force, l’emploi du présent ne paraît alors plus nécessaire.



Cas exceptionnels:
Dans la forme interrogative :

"Je ne peux pas savoir si je serai présent demain."

"je me demande s'il verra son prof demain"

" Comment savoir si tu resteras ici jusqu'à demain ? "


Posté le : 14/10/2013 09:51

Edité par Loriane sur 23-03-2014 09:20:29
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Re: Défi thème d'écriture du 14 octobre : la Belgique
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Dimanche 1er juillet
Cher journal,
C’est le début des vacances. Cette année, mes parents m’ont annoncé qu’on ne partait pas car il fallait refaire la toiture. J’ai pourtant bien réussi ma première. Quelle poisse !
Ma tante qui vit en Belgique a proposé que je passe quelques jours chez elle. D’habitude, je refuse poliment mais là, j’ai accepté. C’est toujours un peu de dépaysement.
J’ai regardé sur Wikipedia pour me faire une idée. Bon, c’est pas le Pérou mais il y a des choses à visiter. J’ai appris qu’ils avaient encore un Roi. Mais il ne fait que potiche car il ne peut décider de rien. Si on avait fait le même en France, on serait à Louis XXV !

Lundi 9 juillet
J’ai pris le TGV depuis Nice jusque Bruxelles. Ma tante Catherine est venue me chercher à la gare. Elle a un drôle d’accent. Je pensais d’abord qu’elle me faisait une blague mais non. Elle m’a rétorqué que c’était moi qui en avais un sacré.
On est allées chez elle. C’est une grande maison à trois étages située dans la périphérie de la capitale belge, dans une ville qui s’appelle Woluwe-Saint-Pierre. Il fait froid ici. J’espère que je ne vais pas regretter mon voyage.
Ce soir, elle m’a préparé de la soupe avec des spécialités de charcuterie locale avec de drôles de noms : filet américain, pâté de tête, salade de museau.

Mardi 10 juillet
Aujourd’hui, ma tante m’a emmenée visiter Bruxelles et ses lieux incontournables. D’abord, l’Atomium. C’est un peu notre Tour Eiffel mais en plus petit et avec des boules. A l’intérieur, il y a une expo, la même depuis 1958 !
Ensuite, on est allées sur la Grand-Place. Bon … à part des vieux bâtiments, rien de spécial. Là, ma tante est devenue toute excitée en m’amenant à travers des petites ruelles pavées (j’ai failli me casser la figure deux fois) jusqu’à un carrefour avec une fontaine en m’annonçant : « Voici un monument de notre culture ! ». J’ai observé autour de moi et n’ai rien remarqué de spécial. Exaspérée, ma tante m’a désigné l’ornement de la fontaine. Il s’agit d’un petit garçon tout nu qui pisse dans l’eau. « Je te présente Manneken Pis ! ». J’ai pouffé de rire, en pensant à nouveau à une blague mais Catherine restait sérieuse et me lançais un regard noir. Je me suis sentie obligée de répondre « C’est beau. », avant de succomber à nouveau à un fou rire. On a quand même fait la photo souvenir, comme tous les chinois qui traînaient autour. C’est d’ailleurs l’un d’eux qui a pris le cliché.
A midi, on s’est rendues dans un restaurant très prisé, « Chez Léon ». J’y ai dégusté la spécialité : les moules (il y en a chez moi mais on n’en prépare jamais à la maison), le tout avec des frites évidemment. C’est d’ailleurs l’accompagnement de quasi tous les plats ici. Mais elles ont un goût formidable. Je n’en avais jamais mangé d’aussi bonnes ! Rien que d’en parler, j’en salive.

Mercredi 11 juillet
C’est la côte belge que j’ai visitée aujourd’hui. Une petite ville qu’on appelle La Panne (drôle de nom) On s’y est rendues en train et non en voiture. Ma tante est peut-être superstitieuse.
Arrivée sur la plage, j’ai découvert une mer couleur marécage ! Je pensais que toutes les mers étaient bleues comme la Méditerranée. J’ai hésité avant d’y tremper les pieds. Ma tante a plongé directement et m’a appelée. Personnellement, je suis restée au bord car il faisait trop froid. Nous nous sommes ensuite étalées sur la plage de sable. Ça rentre partout cette saloperie ! Je préfère les galets de Nice même si c’est moins confortable.
L’après-midi, on a mangé de délicieuses glaces avant de faire les boutiques. Ils parlent une drôle de langue ici. Ma tante dit que c’est du flamand. Un patois dérivé du néerlandais, parlé aux Pays-Bas.
C’était une superbe journée.

Jeudi 12 juillet
A midi, on a été invitées à manger chez des amis de Catherine qui habitent à Hasselt. C’est un couple d’avocats. Leur maison est d’enfer. Ils ont un fils, Koen. Non, on ne prononce par « coèn » mais « coun ». C’est répandu ici, du côté flamand. Il parle français avec un accent très rigolo. Il confond les « le » et « la », c’est trop mignon. Nous nous sommes promenés dans le parc qui entoure sa maison. Oui, c’est un parc et non un jardin ! Idéal pour jouer à cache-cache mais nous avons passé l’âge. Nous nous sommes couchés dans l’herbe et avons discutés pendant longtemps. Il est chou ! Avant de partir, nous avons échangé nos mails.
Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtées à Bruges. Cette ville est surnommée « La Venise du Nord ». J’ai compris pourquoi en la parcourant ; elle est sillonnée de canaux, lui conférant un charme indéniable. Nous avons pris le bateau mouche pour découvrir des bâtiments vieux de plusieurs siècle qui nous racontent la riche histoire de la cité. Il y a avait des américains et des japonais dans notre embarcation. Quelle ville cosmopolite !

Vendredi 13 juillet
Aujourd’hui, ma tante a décidé de me faire découvrir une jolie ville ancienne du nom de Mons. Au Centre ville, il existe également une statue mythique. Arrivée sur place, j’ai fouillé du regard les alentours mais aucune statue. Catherine me traîne par la main jusqu’à un grand bâtiment, la mairie je pense. Là, je me suis trouvée face à un singe en cuivre d’une trentaine de centimètres de haut, recroquevillé et la main sur sa joue. « Vous aimez bien les symboles de petite taille tout de même ! ». Catherine m’a jeté un regard amusé pendant que je frottais la tête simiesque, acte censé m’apporter de la chance. Elle en a fait de même.
Il a commencé à pleuvoir des cordes. Nous nous sommes réfugiées dans un café typique. Au-dessus du bar, trônaient près d’une centaine de bouteilles de bières différentes. Le serveur est venu prendre notre commande et je n’ai pu m’empêcher de sourire en entendant son accent particulier. Ma tante lui a demandé conseil. Il a commencé à nous vanter chaque bière reprise sur la carte avec un enthousiasme incroyable. Finalement, il est revenu avec une « Maredsous » pour Catherine et une « kriek » pour moi, c’est une bière à la cerise. « Bois, tu m’en diras des nouvelles ! Mais ne dis rien à tes parents. » m’a dit ma tante. J’ai dégusté lentement cette bière sucrée. Quel délice ! Je pense qu’elle devait être relativement forte car j’ai senti une douce chaleur m’envahir.
Avant de partir, ma tante n’a pas oublié d’acheter un ticket de lotto, on ne sait jamais ! La légende du singe est peut-être fondée. Surtout que la cagnotte est impressionnante en raison de cette date toute particulière.

Samedi 14 juillet
C’était la fête nationale chez moi mais, ici, c’est dans sept jours. On s’est rendues dans la partie la plus boisée et vallonnée du pays. Ils appellent cela les Ardennes. J’étais heureuse d’arriver à destination. Toutes ces routes en lacet m’ont donné mal au cœur.
Nous avons visité des grottes. Il y en existe apparemment plusieurs, mais celles de Han sont les plus célèbres. A l’intérieur, il y fait 13 degrés toute l’année. Ma tante ne m’avait pas dit de prendre un pull ! Ils sont fous ces belges de visiter des lieux froids alors que leur thermomètre ne dépasse pas les 25 en plein été. Je comprends mieux pourquoi on les retrouve tous près de chez moi, dans le sud.
Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtées à une « barraque », il y en a partout ici. Ce sont des cahutes qui vendent des frites et d’autres cochonneries. Ma tante m’a acheté une « fricadelle », une sorte de longue saucisse de couleur brune. J’ai demandé de quelle viande il s’agissait et personne n’a su me répondre. C’était un peu effrayant mais je l’ai mangée.

Dimanche 15 juillet

Aujourd’hui, il a fait un temps de chien. Ma tante m’a dit « Il va dracher toute la journée, on n’a qu’à faire un Monopoly. ». J’ai regardé sur mon smartphone, la signification de ce mot bizarre. Une drache est une averse.
Même le Monopoly est aux couleurs de la Belgique avec des noms de villes et de rues d’ici. Ma tante s’est amusée à prendre un atlas pour me montrer, à chaque case, où ça se trouvait. Je suis devenue incollable en géographie belge !
Le soir, nous avons « soupé » (oui, on dit comme cela pour le repas du soir, même si on mange autre chose que de la soupe !) chez Koen et ses parents. J’ai gouté des carbonnades flamandes. C’est des morceaux de viande de bœuf mijotés dans de la bière brune. Une spécialité locale délicieuse ! Koen a tenté de m’apprendre quelques mots de flamands et j’ai corrigé ses phrases en français. Qu’est-ce qu’on a ri !
J’ai appris que ce pays, tout petit, avec tout de même une belle notoriété de part ses spécialités connues dans le monde entier : bière, chocolat (les pralines Leonidas), fromages, les frites, mais aussi la chaleur, la gentillesse et la convivialité de ses habitants.

Lundi 16 juillet
A la gare de Bruxelles, j’ai tout de même un petit pincement au cœur avant de partir. Je retourne vers le soleil du sud. J’ai demandé à ma tante si je pouvais venir aux prochaines vacances. Elle a été ravie de voir que je m’étais si bien amusée. En fait, je voudrais surtout perfectionner mon flamand avec Koen !

Posté le : 14/10/2013 06:26

Edité par couscous sur 17-10-2013 06:10:55
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Re: Dos à dos (chronique sur les adolescents)
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Sujet brûlant et très intéressant, Emma. Ma fille a 9 ans et il est vrai que le sujet de la sexualité devra un jour arriver sur le tapis d'ici quelques années.
Dans mon métier d'assistante sociale, je croise en effet ces jeunes mères. Sans diplôme, pas d'emploi et un enfant à charge, elles plongent souvent dans la précarité et l'endettement. Le père bioogique de l'enfant est rarement présent. Souvent jeune lui aussi, il se désiste de ses obligations.

C'est une situation bien triste si elle n'est pas voulue car ce sera l'enfant qui subira les conséquences : mauvais traitements, mal nutrition, déménagement à répétition, etc.

Merci.

Posté le : 14/10/2013 06:21
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Hymne à l' amour
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L’amour paternel ou maternel est indestructible, il existera toujours de différentes manières, doux, dur, tendre, fort, mais il existera à vie.
’amour de deux personnes varie selon l’ âge. Des adolescents vont s’aimer violemment, physiquement, pour toujours, pensent-ils. Rupture, souffrance, rencontre , bonheur, ainsi va leur vie. L avenir, leur apprendra, même si les adultes essaieront quelques fois de leur expliquer. Un adolescent n’écoute jamais son aîné. S ’il savait entendre, voir admettre, il souffrirait moins. Pour les adolescents, l’amour pour une vie, n’existe que rarement, pour nous c’est différent.
Pour les adultes, l’attirance physique est une forme d’ amour ,une étape, une suite de désirs. Ils font l’amour, avec envie, s’en contentent. Ils aiment se voir, se revoir. Il peut s’agir de deux personnes libres, mais aussi de couples mariés ou engagés. Le désir, l’attirance l’emportent sur tout, avec ou non de la culpabilité. Ils vivent leur vie, se souciant surtout d’eux-mêmes, soit en le cachant, soit en le montrant. Le principal se situe dans le désir, voir la conquête. Cet attrait, est irrésistible, tant il est puissant, partagé, qu’ il soit caché ou non. En couple ou seul, l attraction sexuel est souvent violente, quand elle n’est pas réciproque. Une personne vous fascine, vous arrivez à le cacher, à vous soustraire. Quand cette attirance devient mutuelle, le désir devient doux, merveilleux. Seul compte ce moment intense. L ‘attente peut devenir envahissante, voir pénible, la rencontre, un instant euphorique, magnifique.

L’amour physique et moral est plus délicat. La rencontre est idyllique, irréelle. Seule se calcule cette possible jonction. Vous vous engagez sans hésiter pour la vie, jurant fidélité, amour pour toujours. A ce moment vous le pensez vraiment, êtes vous sincères, oui . Les points communs, l’ attrait, vous certifie un avenir serein.. Ce que pense l’un, l’autre aussi, les désirs, les regards en disent longs sur vos pensées, vous aimez et vous êtes aimé. La vie peut s’écouler ainsi, sans embûches. En vieillissant, l’ entente est toujours la, mais il arrive que l’amour soit peu à peu remplacé par les habitudes, les gestes, que vous ne remarquez pas. Vos envies sont réelles, l’existence peut pour beaucoup durer. La fidélité peut se transformer en désastre, selon le destin. Imaginez, qu’un jour, depuis longtemps en couples, vous croisez sur votre chemin, une personne merveilleuse, physiquement très attirante. Votre regard se porte sur elle avec envie, mais votre cœur est pris, vous continuez votre route avec un petit pincement au cœur. Chez vous, la routine, la fidélité restent , vous oubliez très vite cette personne. Seulement , vous l’apercevez de nouveau ,cette fois ci, elle vous remarque, vous fait comprendre son attirance, que devient votre engagement, si lointain. Vous ne pensez plus, le désir, l’emporte. Rien n’existe, hormis cette personne si belle, si attirante, et surtout tellement séduite.



Que devient votre engagement, votre fidélité, votre amour éternel, il vole en éclat, pour un instant magnifique, pour peut être toujours, mais il s’envole. Certains, regrettent, d’autres non, ils reviennent, ou disparaissent, mais l’amour s’est détruit tout seul, pour faire place à une habitude, une grande affection pour ceux qui reviennent ou qui ont tout simplement été rejetés. Pour les autres, ils ont vite oubliés leurs serments dans les bras d’autrui. Ils repartent vers une nouvelle aventure, pensant le plus souvent que c’est la dernière. A tort ou à raison, seul l’avenir le dira.
Alors l’amour unique, existe t’il, ou n’est ce qu’une illusion, liée tout simplement au destin.
Je le crois, cet amour peut arriver à n’ importe qui, quelque soit son âge, quelque soit son identité. C’est l’amour universel, indestructible, irréel, qui arrive rarement, l’amour avec un grand A. Chacun de nous peut le connaitre, à condition de se trouver sur son chemin, de le voir. Il pourrait se comparer à une splendide étoile qui s’écrase sur terre. Elle s’éclate en deux petits bouts d’étoile qui s’éloigneront. Ces morceaux n’auront de cesse de se chercher, de se retrouver, souvent en vain. Par le plus grand des hasards il arrivera qu’ils se croisent. Souvent ils ne le verront pas, ne se toucheront pas, reprendront leur route sans savoir qu’ils viennent de manquer un bonheur fabuleux. Par contre s’ils se croisent à nouveau, se touchent, ils ressentiront une magnifique brûlure, une étincelle qui ne s’éteindra jamais. Les deux monceaux d’étoile, fusionneront, ne feront plus qu’un, redeviendront, une étoile entièrement reconstituée. Ces deux êtres vivront l’un pour l’autre, seront à jamais unis, ils seront heureux tout simplement.
Alors oui, l’amour existe vraiment, il est, exceptionnel, rare, indissoluble. Il faut toujours croire en lui. Ceux qui l’ont trouvé sont chanceux, rarissimes, ils possèdent un trésor en eux, avec eux. Pour les autres, il ne faut pas désespérer, tout le monde possède son morceau d’étoile, il suffit de le chercher, de le déceler, de l’espérer. L’espoir est un rêve fantastique, qu’il faut cultiver. Sans cela, vous devenez terne, morne, sans valeur. Espérer c’est penser qu’un jour viendra ou le rêve sera réalité. Ayez l’espoir, rêvez de trouver ce morceau d’étoile, un jour il sera la, près de vous, avec vous, l’amour, le vrai, l’amour avec un grand A sera pour vous.
Ceux qui sont amoureux, quelque soit l’exemple, le type, sont vulnérables, dociles. Ils sont prêt à tout pour obtenir l’amour de l’autre, ne reculent devant aucun stratagème pour y arriver. Une fois qu’ils ont réussi, ils deviennent plus faibles, à la merci de l’autre. Si l’un est plus amoureux, l’autre en profite avec malices ou sans vraiment sans apercevoir pour imposer sa volonté. L’amoureux finira toujours par céder, l’amour rend aveugle. La vie est ainsi, quelque soit l’âge, quand vous êtes plein d’amour, vous êtes à la merci de celui qui représente tout pour vous.
Il n’y a qu’un seul amour qui ne vous rend pas faible, celui qui est partagé, celui qui est le même pour les deux. Ceux qui aiment avec la même force, la même intensité, ne craignent rien, ils reçoivent et donnent les mêmes plaisirs, les mêmes joies, ils partagent aussi les difficultés. Ces deux personnes ne font qu’un seul et même être, ils ont fusionnés, ils viennent d’une même petite étoile, l’étoile de l’amour.

Posté le : 13/10/2013 16:31
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page du 6 Octobre 2013 film parlant, J.Cabanis, Corbusier, E.Fisher, Louis-Philippe 1er, P.Cauvin
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Texte à l'affiche :

" Le Gland " de Gofremisan



Le 6 Octobre 2000 meurt José CABANIS        


Le 6 Octobre 1887 naît 
Le CORBUSIER

Lire ICI



Le 6 Octobre 1927 sortie du "Chanteur de Jazz" premier film PARLANT
Lire ICI






Aujourd'hui Dimanche 6 Octobre  2013
 LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIothèque
LIRE ICI


 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?

*Les bons mots de la semaine de Grenouille
*La pensée de la semaine de Grenouille

" Hâte toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie"      . Sénéque 





Le 6 Octobre 1773 naît Louis-Philippe D'ORLEANS
Lire ICI



Le 6 Octobre 1886 naît Edwin FISCHER
Lire ICI



Le 6 Octobre 1912 naît Patrick CAUVIN
LIre
ICI


*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner votre choix de texte c'est ICI

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
        
 


      
     




Posté le : 13/10/2013 15:47
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Re: Dos à dos (chronique sur les adolescents)
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Le pacte de Grossesse

Voici un article qui fera surement frémir d’horreur les mères de jeunes filles ados ou pré-ados (je m’excuse par avance auprès de Couscous !), mais qui cependant préoccupe notre société. Donc parlons-en :
Chaque année en France, 18 000 jeunes filles se retrouvent enceintes. Un nombre qui reste stable depuis des années. Seules 30 % d'entre elles mènent cette grossesse à terme, donnant naissance à 4 500 bébés par an (contre 11 000 il y a 30 ans). En Grande-Bretagne, ces taux sont 4 fois plus élevés. Et aux États-Unis, 10 fois plus élevés.

La grossesse des adolescentes est un sujet que l’on perçoit d’actualité alors même que le nombre de grossesses a diminué de façon considérable dans les sociétés occidentales depuis les années 70-80. Les progrès de la contraception, le recule de l’âge moyen de la maternité aux alentours de 30 ans témoigne d’un changement des modes de vie et des comportements.
C’est pourquoi, dans un contexte où la prévention devrait être maitrisée, les méthodes de contraception connues ; la maternité précoce choque, dérange, n’a pas sa place.
Pourquoi des jeunes filles font-elles le choix, si jeunes, de donner la vie ?


• Un choix qui n’en est pas un dans la plupart des cas

Irresponsabilité, erreurs de jeunesse, absence d’informations sur la sexualité, absence de dialogue avec les parents… Autant d’explications qui pour autant n’expliquent pas tout.
Selon Jacques Michel, psychologue clinicien au Centre éducatif Anjorrant à Nantes spécialisé dans la maternité adolescente "On retrouve souvent des antécédents de violence physique, de carences affectives, de négligences éducatives, de mauvaise estime de soi". Il précise que des abus sexuels (inceste, viol, pédophilie) existent dans 30 % des cas. Pour ces jeunes filles, "être enceinte peut être un moyen de pallier ces carences, de rendre tout l'amour qu'elles ont en elles mais qu'elles n'ont pas pu donner".
Voir sur le site doctissimo, l’intégralité de l’article de 2011 : « Les grossesses mineures, un problème majeur » http://www.doctissimo.fr/html/grosses ... /15009-grossesse-ados.htm


• La grossesse comme rite de passage

Les jeunes filles enceintes en France sont dix fois plus nombreuses que les autres à avoir quitté le système scolaire. Parmi celles qui sont encore scolarisées pendant leur grossesse, entre 50 et 75 % vont abandonner l'école en cours de route, s'exposant à terme, à des difficultés d'insertion professionnelle.
En 2008, le journal le Time, révèle l’incroyable fait divers suivant : 18 élèves sur les 1.200 élèves de Gloucester High School, dans le Massachusetts, sont enceintes. Plusieurs élèves venues faire des tests de grossesse à l'infirmerie de l'établissement, se sont révélées être étonnement déçues de ne pas être enceintes. D'autres en revanche accueillaient la nouvelle de leur grossesse par des cris de joie. Le proviseur découvre très vite le fin mot de l’histoire : «Environ la moitié des filles, dont aucune n'a plus de 16 ans, ont avoué avoir conclu un pacte». Les adolescentes ont décidé d’accoucher toutes dans un même laps de temps afin de voir grandir leurs enfants ensembles.


Il faut dire que, sans pour autant banaliser la chose, les médias et le cinéma donne de la grossesse adolescente, une image bienveillante voire sympathique.

Ainsi dans le film de 2007 « Juno », une ado de 16 ans tombe enceinte accidentellement et décide de partir à la recherche des parents adoptifs de son futur bébé. Il faut dire que le personnage de Juno a une très forte personnalité ce qui lui permet, avec humour et fantaisie, de surmonter la situation en gagnant en maturité.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=121167.html

Dans la série télévisée française « Clém’ », la jeune Clémentine est une jolie demoiselle un peu inconséquente. L’arrivée d’un bébé va chambouler sa vie d’ado mais surtout celle de ses parents largement mis à contribution pour l’éducation, la garde, le soutien matériel, le soutien moral… En cela, la mère de Clém’ (incarnée par la pimpante Victoria Abril), apparaît comme la véritable « mère courage » de l’histoire.
http://www.tf1.fr/clem/

Dans la variété musicale française s’adressant aux jeunes, notons la chanson : « Aurélie n’a que 16 ans » (C’est pas ma tasse de thé, mais bon… Faut être objectif…)
http://www.youtube.com/watch?v=AC_a98Yd_9Q


Et pour finir en sortant un peu du contexte occidental : ci-après, le bulletin de l’OMS sur les grossesses de l’adolescente dans le monde, sujet que je suis loin d’avoir épuisé ici.
http://www.who.int/bulletin/volumes/87/6/09-020609/fr/index.html



Posté le : 13/10/2013 12:50
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Re: Dos à dos (chronique sur les adolescents)
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Bonne idée, Couscous ! Je vais essayer de mettre les liens, ça peut donner envie !

Posté le : 13/10/2013 12:48
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Re: Défi théme d'écriture du 7 octobre
Plume d'Or
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Pour Filamande : ton texte me rappelle "le soldat chamane"de Robin Hobb, tu connais cette série d'histoires ?

Posté le : 13/10/2013 12:00
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Re: Défi théme d'écriture du 7 octobre
Plume d'Or
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Pour Bacchus : ça s'appelle binge drinking en anglais, il faut absolument que je goûte au Lancaster !

Posté le : 13/10/2013 11:24
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Re: Chef d'oeuvre ? Pas chef d'oeuvre ?
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Je n'ai que de vagues notions de cette période de l'histoire, mais il me semble que Lothaire était le frère ainé, donc l'héritier légitime et que les deux autres n'étaient que demi-frères entre eux. Ce qui montre bien tout le caractère opportuniste de ces alliances... La politique reste la politique même plus de mille ans en arrière.

Je n'avais pas connaissance de ce texte. A l'école on parle surtout du traité de Verdun qui concrétise le partage de l'empire.
C'est un plaisir de connaitre ce texte qu'il soit chef d’œuvre ou pas chef d’œuvre...

Posté le : 13/10/2013 11:16
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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