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Re: Les expressions
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« Yoyoter de la cafetière / touffe / toiture / mansarde »


Être fou, déraisonner.
Divaguer, dire n'importe quoi.

En argot, la 'cafetière' désigne la tête depuis le milieu du XIXe siècle. Il en est de même, à des dates différentes, de la touffe de cheveux la toiture ou la mansarde qui désignent toutes des choses haut placées, comme notre tête ou notre cerveau.
Mais notre expression, elle, ne date du milieu du XXe.

'Yoyoter' vient simplement du yoyo, ce jeu très ancien que certains considèrent comme complètement absurde, au point de juger ceux qui le pratiquent comme un peu dérangés.
Par extension , celui qui yoyote de la cafetière ou d'une autre version argotique de la tête est vu comme bon à envoyer à l'asile.

Chez les prisonners, 'yoyoter', c'est passer des objets à une cellule voisine à l'aide d'une ficelle au bout de laquelle pendent les objets et à laquelle, après avoir sorti l'ensemble par la fenêtre, on imprime un mouvement latéral de balancier suffisant pour atteindre la fenêtre du voisin.

Chez les gardés à vue, 'yoyoter' ou 'faire du yoyo', c'est raconter n'importe quoi au cours de l'interrogatoire de police.

Posté le : 13/11/2013 13:09
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Re: Les bons mots de Grenouille
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Citation :
« Je veux bien que les gens regardent leur montre quand je donne une conférence. Ce que je ne supporte pas, c’est qu’ils la portent à leur oreille pour vérifier qu’elle n’est pas arrêtée. »

J'adore ! trop drôle !


Citation :
"Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu'on croit; les idiots, si."

ah ah ah ah cha ché crés vrai !


Citation :
« Le bonheur, c'est la somme de tous les malheurs qu'on n'a pas."

A dédié à Alex. pour sa définition du bonheur.

Posté le : 12/11/2013 14:58
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Re: Les expressions
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« Friser le ridicule »


Se dit d'une personne ou d'une situation qui n'est pas loin de susciter des moqueries


Certes, à l'époque des précieuses ridicules de Molière, les hommes portaient souvent des perruques frisées qui, de nos jours, donneraient l'air complètement ridicule. Mais vous n'allez pas m'en faire une salade si je vous dis qu'il n'y a strictement aucun lien entre ces frisures-ci et ces ridicules-là.

Car s'il n'y a aucun doute sur le sens de ridicule, le verbe friser, lui, n'a rien à voir les bigoudis.
En effet, vous avez sûrement déjà entendu, à propos de quelqu'un ayant failli mourir dans un accident de voiture, par exemple, qu'il avait " frisé la mort ".
Or, vous n'en douterez certainement pas, si la mort s'inquiète du tranchant de sa faux, elle n'a que faire de l'état de son inexistante chevelure.
Ici, le verbe friser a le même sens que frôler ou effleurer, soit " passer très près, à proximité immédiate ".
Cette acception particulière de ce verbe nous vient du début du XVIe siècle sans que l'étymologie en soit claire.

Partant, quelqu'un qui frise le ridicule, c'est simplement quelqu'un qui s'en approche très près, mais réussit tout juste à l'éviter, volontairement ou pas.
Et ce ridicule, lorsqu'on a fait plus que le friser ou le frôler, on y donne ou on s'en couvre, mais il ne faut surtout pas en avoir peur, car il ne tue pas.

Posté le : 12/11/2013 12:09
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Re: Dos à dos (chronique sur les adolescents)
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C'est un sujet qui nous émeut, nous touche, même si les films d'amour semblent être en perte de vitesse auprès des jeunes.
La scène du restaurant de "Quand Harry rencontre Sally " est toujours aussi réjouissante.
Dans les films d'amour qui ont fait un gros succès, je pense aussi à "Titanic" qui aurait pu n'être qu'un film d'aventure mais qui je pense, doit sont succès à l'intrigue entre ses deux jeunes et beaux personnages.
Et je pense que dans les grands classiques passés, " autant en emporte le vent " à fait un remarquable succès, comment les jeunes le recevrait-il ? sais pas.
Bel article , merci Emma

Posté le : 11/11/2013 19:22
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Re: Dos à dos (chronique sur les adolescents)
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Films sentimentaux, comédies romantiques : l’amour à l’écran

Particulièrement prisées du jeune public (surtout féminin), les comédies sentimentales portent un regard amusé, tendre et parfois décalé sur les relations hommes-femmes.
Obéissant sans cesse au même mécanisme, la comédie romantique offre au téléspectateur un bon moment de détente et, l’espace d’une séance de cinéma, le monde nous parait moins triste et moins inquiétant. Tant au cinéma que dans les séries télévisées, le genre est en effet très codifié : surmontant des situations aussi invraisemblables que périlleuses où l’humour mené bon train entraine le spectateur, les amours finissent par triompher. Pour le plus grand bonheur de tous.
Le film sentimental puise sont universalité dans un petit nombre de représentations sans cesse revisitées et réactualisées inspirées pour une grande partie par les contes de fée. La narration en est d’ailleurs la même : « il était une fois deux êtres que tout oppose ». S’en suit une quête moderne dont le but à atteindre est l’accomplissement amoureux… « Et ils se marièrent et ils eurent beaucoup d’enfants ». Ainsi, l’on peut identifier trois grandes thématiques principales qui sont le ressort de la plupart des comédies romantiques :

1 / Le mythe de Cendrillon (la jeune fille pauvre, sauvée de sa condition par le prince charmant)
2 / L’impossible amitié homme-femme
3/ La belle et la bête (l’homme, bourru et mal dégrossi, transformé par l’amour d’une femme)

A cet effet, je vous livre mes 10 références incontournables qui vous remémoreront certainement quelques bons moments télévisuels. Les cinq premières références datent des années 80-90 et sont déjà considérés comme des classiques du genre. Les cinq suivantes datent des années 2000. Ce qui me permettra de spéculer un peu sur l’évolution du genre.

Quand Harry rencontre Sally (1989) : Harry et Sally se croisent à la fac. Ils ne s’entendent alors pas très bien. Harry est trop grossier. Sally est trop coincée. Ils se rencontrent cinq ans plus tard dans un aéroport alors que chacun a démarré sa vie de son côté. Puis ils se retrouvent encore cinq ans après pour ne plus se quitter transformant une belle amitié en amour sincère.
Inoubliable : la scène du restaurant
http://www.youtube.com/watch?v=TgP46TTgET0


Pretty Woman (1990) : (Inutile ou presque de présenter ce film). Edward, brillant et multimillionnaire homme d'affaire rencontre par hasard Vivian sur un trottoir d’Hollywood. Par sa fantaisie, elle lui redonne le goût de vivre et lui apprend que dans la vie, tout n’est pas affaire d’argent.


Quatre mariages et un enterrement (1994) : Un groupe d’amis trentenaires se retrouve à l’occasion de mariages. Charles l’anglais rencontre Carrie l’américaine, et c’est le coup de foudre. Mais Carrie est sur le point de se marier et Charles n’insiste pas assez. Après de nombreuses péripéties, dont l’échec du mariage de Charles avec une certaine Henriette, Charles et Carrie se promettent l’un à l’autre qu’ils ne se marieront pas mais qu’ils feront leur vie ensemble.
Inoubliable : la lecture du poème de W.H. Auden lors des funérailles

Funeral blues

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.



Sabrina (1995) – remake du film de 1954 avec Audrey Hepburn: Fille du chauffeur, Sabrina vit à l’ombre du faste des Larrabee, patrons de son père. Rêvant d'un destin de princesse, cette dernière tombe amoureuse de David, fils cadet de la famille et séducteur invétéré. Rejetée par ce dernier, l'adolescente s'exile alors à Paris pendant deux ans et à son retour, elle s’est métamorphosée en ravissante jeune femme mais avec toujours l’obsession puérile de plaire à David. Fiancé à une autre, David n’en demeure pas moins intéressé par la belle Sabrina. Afin d’éviter à tous de se compromettre, ce qui ne serait pas bon pour les affaires familiales, le fils ainé des Larrabee, Linus, la prend sous son aile, succombant également au charme de la belle jeune femme.


Le mariage de mon meilleur ami (1997) : Julianne (la pétillante Julia Roberts) et Michael se sont connus étudiants et ont vécu une liaison amoureuse brève et passionnée. Devant les hésitations de Julianne, ils décident de rompre mais de rester amis. Ils concluent alors un curieux pacte : si à vingt-huit ans aucun des deux n'a trouvé l'âme sœur, ils se marient ensemble. Mais voilà que quelques mois avant l'échéance, Michael se fiance avec Kimberly. Julianne se rend alors compte qu’elle n’a pas tourné la page et qu’on lui vole « son » Michael. Elle se décide alors à tout faire pour compromettre la noce.


***

Un petit bond d’une dizaine d’année nous permet de découvrir les films des années 2000. Le genre est toujours le même avec quelques variations sur le même thème :


Ce que veulent les femmes (2001) : Nick, cadre dans une agence publicitaire, sûr de lui et passablement misogyne, aspire au poste de directeur de la création de sa boîte, mais ses supérieurs hiérarchiques engagent à sa place la séduisante Darcy, sa grande rivale. Nick n'est pas très heureux à l'idée de collaborer avec elle. Il doit cependant se rendre à la réalité : ses campagnes publicitaires ne correspondent plus à ce que les femmes recherchent. Il doit donc trouver de nouveaux concepts qui collent davantage à l’air du temps.
Un soir, Nick s'électrocute accidentellement chez lui. Le lendemain, il est surpris de lire dans les pensées de la gente féminine. Nick réalise bientôt qu'il peut tourner ce don à son avantage avant de développer une véritable empathie avec son entourage, ce qui fera de lui un homme meilleur et le rapprochera de la belle Darcy.
La bande annonce pour ceux qui ne connaîtraient pas : http://www.youtube.com/watch?v=tiwj8Fi8Iq4

La mécanique n’est pas nouvelle, mais l’intrusion de l’élément surnaturel (l’homme sachant lire les pensées des femmes) est la véritable originalité de ce film, qui renvoie aussi à la dimension magique des contes de fée.



En cloque mode d’emploi (2007) : Ben, passablement bedonnant et débraillé, coule des jours heureux avec ses quatre glandeurs de copains. La belle Alison, assistante de production d'une chaîne télé, habite avec sa sœur aînée Debbie et son beau-frère Pete un quartier résidentiel bon chic bon genre. Pour fêter une promotion, elle se rend en boîte, et au terme d'une soirée passablement arrosée, ramène Ben chez elle. Le lendemain, dégrisée et revenue à la réalité, elle l'éconduit gentiment. Ce n’est cependant que le début de leur histoire puisque la belle se révèle enceinte.
Le thème de la grossesse et de la parentalité dans le film romantique est une tendance lourde de ces dernières années. Il faut dire que les soins à donner au jeune enfant sont sources inépuisables de comique. A ce sujet les français ont fait office de précurseurs dans le formidable « trois hommes et un couffin » de 1985. Désormais, on peut citer des comédies telles que « Plan B » (Après des années de liaisons décevantes, une jeune femme décide de faire un bébé toute seule. Pourtant, le jour même de l'insémination, cette dernière va faire une rencontre amoureuse déterminante), « bébé mode d’emploi » (Un parrain et une marraine que tout oppose vont devoir trouver un terrain d’entente lorsqu’ils deviennent tuteurs de l’enfant tant aimé), ou encore « ce qui vous attend si vous attendez un bébé » (plusieurs destins se croisent lorsque vient au monde l’enfant désiré, et pourtant, pas si simple de devenir père et mère…)



Donne-moi ta main (2010) : Anna habite Boston avec son petit ami Jeremy. Il ne manque plus qu’une seule chose au bonheur de la jeune femme : une bague de fiançailles… Lassée d’attendre la demande, elle décide de s’envoler pour l’Irlande afin de retrouver Jeremy alors en déplacement professionnel et le demander en mariage le 29 février comme l’autorise une tradition locale. Mais son avion est détourné et il va lui falloir traverser tout le pays en Renault 4 toute cabossée. Son voyage sera mouvementé et sa rencontre avec Declan, un jeune aubergiste un peu bourru, va remettre en cause son petit univers bien organisé.

Ce film illustre bien, selon moi, la « bridget-jonesisation » du film romantique : le point de vue du film est quasiment exclusivement féminin, on raconte essentiellement les déboires d’une jeune femme trentenaire, financièrement indépendante mais affectivement « à la ramasse », prête à tout pour se faire passer la bague au doigt. Les catastrophes qu’elle engendre la rendent à la fois ridicule et sympathique. Cette tendance se retrouve également dans la littérature à l’eau-de-rose actuellement à la mode et que les commentateurs ont pu qualifier de « chick-litt » (littérature pour poulettes).





Sex Freinds (2011) : Emma et Adam décident d’avoir une relation sans contraintes : ni cadeaux, ni mots doux, ni dîner en tête à tête, ni relation d’exclusivité. Si les deux amants-amis découvrent une certaine euphorie à cette relation libre, tout se complique lorsqu’Adam découvre qu’il a des sentiments pour la belle…

L’existence de sex-freinds comme phénomène d’actualité est certifiée par nombres de magasines féminins (voir par exemple, le « mode d’emploi » du magasine femme actuelle) :
http://www.femmeactuelle.fr/amour/sex ... friend-01417/%28page%29/1
La comédie « sex freinds » connaît déjà un remake : « sex entre amis » (avec exactement la même dynamique). Je gage qu’il y en aura d’autres, l’idée d’une relation sans engagement mais qui néanmoins préserve de la solitude, étant un phantasme très puissant et très séduisant. On peut mesurer tout le retournement du questionnement entre « Quand Harry rencontre Sally » (peut-il y avoir amitié entre homme et femme sans que cela ne conduise fatalement à une relation physique et sentimentale?) et « sex freinds » (peut-il y avoir amitié entre homme et femme tandis qu’il y a relation physique ?)



Happiness Therapy (2012) : Depuis qu'on l'a diagnostiqué bipolaire, Pat Solitano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme, Nikki, qui l'a trompé. Après huit mois dans un hôpital psychiatrique, il se retrouve dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé dont un passé de nymphomanie, la mort récente de son mari et un épisode de dépression. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.
Happiness Therapy est, à mon sens, l’avenir de la comédie romantique. Ce film aborde des thèmes beaucoup moins légers qu’habituellement au point que l’on peut se demander s’il s’agit d’une véritable « comédie ». Le thème du mal-être et de la dépression avec l’idée de sentiments rédempteurs et salvateurs colle tout à fait aux croyances de nos sociétés modernes où la foi en le fait que chacun aurait droit à l’Amour et que pour chaque être humain, aussi irascible et différent soit-il, correspondrait son « celui » ou « celle » est peut-être la seule croyance que nous ayons tous en commun.

La comédie romantique a encore de beaux jours devant elle.
Merci, les contes de fée !

Posté le : 11/11/2013 18:28
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Re: Dos à dos (chronique sur les adolescents)
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Merci beaucoup pour les commentaires !
(Tocqueville fait toujours son petit effet ! hi hi ! Je me souviens à quel point j'avais été impressionnée en découvrant cet auteur vers l'âge de 22 ans).

Moi aussi j'aime assez Koh-Lanta. On a beau savoir que tout cela repose sur une mécanique commerciale assez hideuse, on y jette quand même un œil de temps en temps !

Posté le : 11/11/2013 18:26
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Re: Défi thème d'écriture du 11 novembre
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Il paraît que quand les petits enfants dessinent une maison, ils se dessinent eux mêmes.

Posté le : 11/11/2013 17:47
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Re: Défi thème d'écriture du 11 novembre
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Un jolie métaphore entre son corps, sa maison, sa vie. J'adore. Chacun pourra effectuer sa propre introspection à la fin de la lecture de ton texte.

Merci Arielle !

Posté le : 11/11/2013 12:23
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Re: Les expressions
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« Manger, bouffer de la vache enragée »


Vivre dans la misère.
Mener une vie de dures privations.


De nos jours, la vache folle est devenue un problème préoccupant pour la santé.
Qui sait ? Peut-être que vous ou moi avons déjà une multitude de petits prions vigoureux qui grouillent dans notre cerveau et qui le grignotent lentement mais sûrement ? Mais vu le rythme auquel ils travaillent, nous ne le saurons que dans quelques années, si la grippe aviaire ou le virus Ebola entre autres nous épargnent d'ici là.

Quoi qu'il en soit, bien avant que l'homme ne joue aux apprentis sorciers avec la nourriture des animaux, il y avait déjà la vache enragée.

Cette expression date en effet du XVIIe siècle sous la forme "manger la vache enragée".
Les gens très pauvres n'étant pas vraiment regardants sur la nourriture, ils pouvaient être amenés à manger des animaux écartés de la consommation normale pour des raisons d'hygiène ou de maladie.
Ce serait ensuite le mélange de "mener une vie enragée" propre à ceux qui doivent lutter pour arriver à survivre et "manger de la vache malade" qui aurait donné naissance à notre expression.

Il faut pas paniquer ! Entre les chauffards, les tremblements de terre, les attentats ou les artères bouchées, on a bien d'autres raisons de passer de l'autre côté. Sans compter le futur changement accéléré du climat qui nous attend, auquel expressio contribue un peu votre ordinateur et le mien qui tournent inutilement et consomment de l'électricité, participant ainsi très indirectement à l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère, et qui va nous amener une cohorte de soucis dont on n'a pas encore idée dont, peut-être, nous obliger à manger de la vache enragée.
N'oubliez pas : carpe diem !

De nos jours, par méconnaissance de l'origine de l'expression et parce son sens semble évident, beaucoup de gens croient à tort que cette expression signifie quelque chose comme "être très énervé ou excité" ou "être de mauvaise humeur", comme si le fait de manger un animal lui-même excité par la rage, transférait les symptômes chez le mangeur.


Posté le : 11/11/2013 11:44
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Re: Défi thème d'écriture du 11 novembre
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A Couscous, texte un peu triste d'une enfance qui semble assez solitaire.
Mon texte n'est pas plus gai, snif !

Rentrer chez soi

Depuis quelques temps je ne me sens plus maîtresse chez moi. Je ne suis plus que l’ombre de moi-même, je prends très peu d’initiatives, je ne pense plus qu’à me protéger de trop de fatigue. Je ne peux plus sortir dans le froid, j’ai besoin de chaleur au propre comme au figuré. Il faut que je me retrouve, que je rentre dans ma coquille.

Je me retrouve seule, nous formions un couple, une famille recomposée, je suis désormais à la tête d’un foyer monoparental.

Je suis désormais sans repères, je n’ai plus de colonne vertébrale, je suis désemparée. Comment en suis-je arrivée là ? Est-ce à cause de mes problèmes de santé ? Peut-être. Je me sens faible, sans défense, je ne peux plus travailler, comment vais-je gagner ma vie ? Pourtant, il n’y a pas que cela, j’ai laissé les rênes à quelqu’un d’autre, j’ai arrêté de prendre des initiatives, j’ai suivi une tactique de repli, de défense. Comment est-ce possible ?

Je commence par nettoyer la maison. Il faut reprendre possession des lieux. Je ne faisais plus grand ’chose par manque de temps et d’énergie. J’ai besoin de réorganiser mes journées : travail, mais aussi repos. J’ai besoin de récupérer pour pouvoir avancer, mon corps et mon cerveau sont épuisés. Certains endroits sont encrassés. En nettoyant, je lave mon esprit. Je retrouve des objets que j’avais égarés. Mes affaires avaient été reléguées dans des coins obscurs de la maison.

En retrouvant des choses, en passant dans toutes les pièces de la maison, je retrouve mes goûts, ce qui est important pour moi. Comment ai-je pu m’effacer à ce point ? Que s’est-il passé ? Mes amis et ma famille me disaient qu’ils ne me reconnaissaient pas, je ne me rendais compte de rien. Ma maison change d’aspect, elle redevient mienne. Mes outils de jardinage sont bien rangés. Mes vêtements sont à nouveau accessibles. Je rentre chez moi.

Il faut que je bouge, que je sente mon corps. On m’a reproché d’être trop passive, c’était vrai. Je reprends le chemin de la piscine plus souvent. Je profite du soleil, de ma chaise longue, des odeurs de mon jardin. Je fais des siestes sur le transat, je regarde ce qui me plaît à la télévision, je lis beaucoup plus.

Qu’est-ce que j’aimerais faire et que j’ai laissé de côté ? J’adore la danse, mais elle ne m’aime pas, on verra plus tard. J’ai toujours voulu écrire, des romans, des nouvelles. Je porte une histoire en moi depuis longtemps, je vais la raconter, et surtout la faire lire, m’exposer au regard et au jugement des autres.

Mes problèmes de santé s’arrangent, un nouveau traitement règle mes problèmes de fatigue et de concentration. Une nouvelle vie commence.

Je me retrouve enfin. J’habite à nouveau mon corps, ma maison, mon existence. Ma famille me retrouve. J’étais partie loin, je ne savais plus ce qui était important pour moi, Je rentre chez moi.

Le bonheur est de vivre en harmonie avec son corps, son environnement et ses valeurs. Réfléchissez, comment vivez-vous ? Etes-vous en accord avec ce que vous croyez vraiment ? Vous sentez vous fatigué, las ? Etre heureux, c’est aussi penser à soi dans le respect des autres.

Posté le : 11/11/2013 10:41
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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