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Re: Les expressions
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« Se casser la nénette »


Se fatiguer, se dépenser, se décarcasser pour faire quelque chose.
Réfléchir profondément.
Se faire du souci.


Cette expression, qui serait apparue chez Céline en 1944, a plusieurs sens, relativement proches, puisqu'ils sont tous liés au travail des méninges, que ce soit pour la réflexion ou l'angoisse.

Ceux qui ont un certain nombre d'années à leur compteur personnel connaissent bien la Nénette, cette brosse à lustrer les automobiles, née en 1947.
Mais à ceux-là, je suis obligé d'avouer que la nénette à se casser n'a aucun lien avec cet objet qui a fait le bonheur de moult possesseurs de voitures, autrefois. Aujourd'hui, même si la Nénette est toujours en vente avec son inséparable Nénétol, il existe de moins en moins d'adeptes qui se cassent la nénette à utiliser cet objet magique, nos voitures étant plus souvent soumises à la torture des brosses à rouleaux.

Notre nénette du jour, qui est un mot d'argot, a deux origines possibles.
La première vient d'une abréviation du mot 'comprenette' ou "faculté de jugement".
La seconde est une abréviation soit du mot 'trombinette', soit du mot 'bobinette', les deux désignant le visage ou la tête, n'utilise-t-on pas aussi "se casser la tête" pour dire la même chose ?.
.


Posté le : 08/12/2013 11:17
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Richard Fleischer
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Le 8 décembre 1916 à Brooklyn New York naît Richard Fleischer réalisateur américain,

mort le 25 mars 2006 au Motion Picture and Television Hospital de Woodland Hills de Los Angeles.

Il est le fils de l'un des pionniers de l'animation, Max Fleischer, le producteur de Popeye et de Betty Boop.
Il tente d'abord de devenir acteur, mais il est engagé comme monteur de films d'actualités pour la RKO Pictures ; il réalise ensuite des courts métrages, puis des films de série B, et enfin des films à gros budget avec des grandes vedettes, passant en cours de route à la Fox et à la MGM
.
En 1953, Fleischer est engagé par Walt Disney Pictures pour résoudre la complexité technique du tournage de Vingt Mille Lieues sous les mers, 1954 en raison de son travail sur le format CinemaScope avec le film Arena en 1953. Bien qu'il semble que techniquement le film a rencontré plus de difficultés avec le tournage sous-marin, le format CinemaScope a été utilisé pour les scènes de mouvements du sous-marin Nautilus afin de renforcer l'effet dynamique1.
Ayant réussi avec Vingt Mille Lieues sous les mers, Fleischer aurait encouragé le studio à utiliser le format CinemaScope sur les longs métrages d'animation, La Belle et le Clochard en 1955 alors en production a bénéficié d'une sortie dans ce format1.
Il a réalisé tous les genres de films : péplum, Barabbas, film noir, L'Assassin sans visage, L'Énigme du Chicago Express, comédie, L'Extravagant docteur Dolittle, western, Duel dans la boue. Il a également réalisé les films de guerre Le Temps de la colère, sur la guerre de Corée et Tora! Tora! Tora!, un film sur l'attaque de Pearl Harbor qui devait initialement être mis en scène par Akira Kurosawa.
Il s'est aussi illustré dans la science-fiction avec Le Voyage fantastique et Soleil vert, un récit d'anticipation assez pessimiste qui remporta un grand succès. Il fut moins heureux avec ses films biographiques. "Che !", film sur Che Guevara réalisée moins de deux ans après la mort du révolutionnaire marxiste , fut particulièrement mal reçu et Incroyable Sarah, sur la vie de Sarah Bernhardt, ne fut pas jugé convaincant.
Fleischer s'est aussi livré à la reconstitution de certains faits divers ayant défrayés en leurs temps la chronique policière ou judiciaire. Le Génie du mal est l'évocation d'un fait réel arrivé à Chicago en 1924 et qui est également à la base du film La Corde d'Alfred Hitchcock.
L'Étrangleur de Rillington Place relate une erreur judiciaire survenue en Angleterre au cours des années 1940, l'affaire John Christie.
À l'annonce du décès de Richard Fleischer, le gouverneur de l'État de Californie, Arnold Schwarzenegger, avec qui il avait tourné, lui a rendu hommage, saluant une véritable légende de Hollywood

Films notables Vingt Mille Lieues sous les mers,
Les Vikings,
Filmographie

1946 : Child of Divorce
1947 : Mon chien et moi (Banjo)
1948 : Bodyguard
1948 : So This Is New York
1949 : Make Mine Laughs
1949 : L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly)
1949 : Le Pigeon d'argile (Clay Pigeon)
1950 : Armored Car Robbery
1951 : Fini de rire (His Kind of Woman) (non-crédité)
1952 : Sacré printemps... (The Happy Time)
1952 : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin)
1953 : Arena
1954 : Vingt mille lieues sous les mers (20.000 Leagues Under the Sea)
1955 : La Fille sur la balançoire (The Girl in the Red Velvet Swing)
1955 : Les Inconnus dans la ville (Violent Saturday)
1956 : Bandido caballero (Bandido)
1956 : Le Temps de la colère (Between Heaven and Hell)
1958 : Les Vikings (The Vikings)
1959 : Le Génie du mal (Compulsion)
1959 : Duel dans la boue (These Thousand Hills)
1960 : Drame dans un miroir (Crack in the Miror)
1961 : Le Grand Risque (The Big Gamble)
1962 : Barabbas
1966 : Le Voyage fantastique (Fantastic Voyage)
1967 : L'Extravagant docteur Dolittle (Doctor Dolittle)
1968 : L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler)
1969 : Che !
1970 : Tora! Tora! Tora!
1971 : L'Étrangleur de la place Rillington (10 Rillington Place)
1971 : Les Complices de la dernière chance (The Last run)
1972 : Terreur aveugle (Blind Terror)
1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions)
1973 : Don Angelo est mort (The Don Is Dead)
1973 : Soleil vert (Soylent Green)
1974 : Mr. Majestyk
1974 : Du sang dans la poussière (The Spikes Gang)
1975 : Mandingo
1978 : Le Prince et le Pauvre (Crossed Swords)
1979 : Ashanti
1980 : Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer)
1983 : La Force de vaincre (Tough Enough)
1983 : Amityville 3D - Le démon
1984 : Conan le Destructeur (Conan the Destroyer)
1985 : Kalidor, la légende du talisman (Red Sonja)
1989 : Call from Space


Liens

http://youtu.be/C6WDcXPp96w Interview
http://youtu.be/SWFFrcTfDP0 Richard Flescher (le cinéaste)
http://youtu.be/JDEEZCEcb4I Soleil vert extrait 1
http://youtu.be/eZKJuya4rMk soleil vert extrait 2
http://youtu.be/x43Zo3gAKSs soleil vert scène culte
http://youtu.be/ODi-HtVmIak Soleil Vert discussion
http://youtu.be/DFes1Rl2l0Q The vikings complet
http://youtu.be/MXRll2KBA3c Barabbas complet
http://youtu.be/emtoJqpvQWk 20000 lieues sour les mer (complet)
http://youtu.be/O_D3O90VyNQ violent samedi
http://youtu.be/UV0Tf1nvuy0 Le temps de la colère (annonce)
http://youtu.be/OXSf9_-o5Zw Arena extrait
http://youtu.be/zmpR5bjPKIM Bodyguard extrait 1948
http://youtu.be/KWfwUGDeFCU The last run extrait



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Posté le : 08/12/2013 11:10
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
Plume d'Or
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A Shoupi :

Mon fils aussi disait que les Pères Noël qu'il rencontrait était des imposteurs, il voulait leur tirer sur la barbe pour les démasquer.

Posté le : 08/12/2013 10:41
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Re: Présentation
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Bienvenue Isabelle. Ce site est très sympa et très accueillant. Il y a pas mal de personnes dynamiques qui nous donnent des idées de sujets d'écriture et c'est très stimulant.
A bientôt pour des défis peut-être ?

Posté le : 08/12/2013 10:36
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Souffrant de forts maux digestifs
Sans raison et sans vrai motif
J’allais voir un toubib chinois
Dénommée No et pékinois

Le pensant venir d’une autre ère
On le surnommait No le père
Soignant avec des décoctions
Toutes de sa fabrication

Que singulier, il désignait
Par les lettres de l’alphabet
Pour le foie il prônait la B
Décoction pour désengorger

Les céphalées c’était la O
Potion guérissant le cerveau
La L me donnât pour mes maux
Qui devaient traiter mes boyaux

Mais rien n’y fit pas de miracle
Car mes douleurs étaient intactes

Depuis je ne crois plus du tout
Aux remèdes de ces gourous
Ni aux potions, pas même à celle
Celle nommée par le père No : L

Désolé Couscous, pour ce mauvais jeu de mots sur le bonhomme en rouge.................

Posté le : 08/12/2013 07:31
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Un beau texte sur Noël qui perd de sa magie et en retrouve un peu malgré tout. C'est tout en finesse, en douceur. J'ai apprécié et te remercie pour cette belle participation Shoupi.

A bientôt !

Couscous

Posté le : 08/12/2013 06:26
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Georges Feydeau
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Le 8 décembre 1862, à Paris 9ème naît Georges Léon Jules Marie Feydeau

dramaturge français, il est auteur dramatique, connu pour ses nombreux Vaudevilles et il meurt à Rueil-Malmaison le 5 juin 1921.

Il est le fils présumé de l'écrivain Ernest Feydeau et de Léocadie Boguslawa Zalewska, une Polonaise.
De ses propres déclarations, sa mère lui aurait révélé qu'il était le fils de Napoléon III.

D'autres sources indiquent qu'il serait le fils du demi-frère de l'Empereur, le duc de Morny, lui-même fils naturel du comte de Flahaut qui était lui-même fils illégitime présumé de Talleyrand. Voir aussi Famille de Talleyrand-Périgord.
Enfant désobéissant malgré une jeunesse dorée, il martyrise sa sœur Diane-Valentine. Très jeune, Georges Feydeau perd son insouciance lorsque son père devient hémiplégique en 1869 et il néglige ses études pour se consacrer au théâtre, encouragé par son père.
Il tente une carrière d'acteur en vain, jouant notamment dans la compagnie le Cercle des Castagnettes qu'il a fondée. Il se tourne alors vers l'écriture.
Sa première pièce, Par la fenêtre, est jouée pour la première fois en 1882, alors qu'il n'a que 19 ans. Sa première grande pièce, Tailleur pour dames, qui est fort bien accueillie en 1886 au théâtre de la Renaissance, lui vaut les encouragements de Labiche. Pour gagner sa vie, il tient la rubrique « Courrier des théâtres » dans le journal de son beau-père Henry Fouquier.

Il se marie le 14 octobre 1889 avec Marie-Anne Carolus-Duran, fille du peintre Charles Émile Auguste Durand dit Carolus-Duran dont il devient l'élève ; la peinture expressionniste sera son grand plaisir. Ce mariage d'amour se soldera par un échec, non sans lui donner une fille et trois fils :
Germaine, qui épouse notamment Louis Verneuil ;
Jacques, ancien combattant, il est blessé en septembre 1914. Croix de guerre 1914-1918 avec palmes ;
Michel, père du comédien Alain Feydeau ;
Jean-Pierre mort des suites d'un accident de voiture, scénariste et dialoguiste de films.
Il puise son inspiration de sa vie de noctambule triste, notamment chez Maxim's, au cours de laquelle il perd beaucoup d'argent au jeu, prend de la cocaïne pour stimuler ses facultés créatrices et trompe son épouse avec des hommes et des femmes.
Il écrit la majorité de ses pièces avec son collaborateur Maurice Desvallières.
Après le succès de Tailleur pour dames en 1886, Feydeau connait une période difficile. Ses œuvres suivantes, : La Lycéenne, Chat en poche, L'Affaire Édouard, …, ne reçoivent au mieux qu'un accueil tiède. La consécration vient en 1892 avec le succès retentissant des pièces Monsieur chasse !, Champignol malgré lui et, dans une moindre mesure, Le Système Ribadier, œuvres qui lui valent le titre de « roi du vaudeville ».
Dès lors, Feydeau enchaine les réussites : L'Hôtel du libre échange et Un fil à la patte en 1894, Le Dindon en 1896, La Dame de chez Maxim's en 1899, La Main passe en 1902, Occupe-toi d'Amélie en 1908.
En septembre 1909, après une violente dispute avec Marie-Anne qui a pris un amant, il quitte le domicile conjugal de la rue de Longchamp, cette séparation aboutira au divorce en 1916 et prétextant les embarras d’un déménagement, s'installe pour quelques jours dans un palace tout proche de la Gare Saint-Lazare, le Grand Hôtel Terminus, chambre 1896.
Ce lieu devient en fait son domicile pour une dizaine d’année.
À la suite de cette séparation, Feydeau renouvelle le genre du vaudeville par une étude plus approfondie des caractères dans ses comédies de mœurs en un acte, montrant notamment la médiocrité des existences bourgeoises, qu'il tourne en ridicule : On purge Bébé 1910, Mais n'te promène donc pas toute nue ! 1911.
Très aimé de ses contemporains et des autres auteurs, il est témoin avec Sarah Bernhardt, le 10 avril 1919, au mariage d'Yvonne Printemps et Sacha Guitry, un ami qui le visitera, quand il sera interné pour des troubles psychiques dus à la syphilis dans la clinique du docteur Fouquart à Rueil-Malmaison.
Après un séjour de deux ans dans cette maison de santé, il meurt en juin 1921, à l'âge de 58 ans.
Georges Feydeau repose au cimetière Montmartre, inhumé avec son père dans la 30e division.

Théâtre

Une scène de La Dame de chez Maxim.
Voir aussi la catégorie Pièces de théâtre de Feydeau
1873 : Eglantine d’Amboise
1882 : Par la fenêtre
1883 : Amour et Piano ; Gibier de potence
1886 : Fiancés en herbe ; Tailleur pour dames
1887 : La Lycéenne
1888 : Un bain de ménage ; Chat en poche ; Les Fiancés de Loches
1889 : L’Affaire Édouard
1890 : C’est une femme du monde ; Le Mariage de Barillon
1892 : Monsieur chasse ! ; Champignol malgré lui ; Le Système Ribadier
1894 : Un fil à la patte ; Notre futur ; Le Ruban ; L'Hôtel du libre échange
1896 : Le Dindon ; Les Pavés de l’ours
1897 : Séance de nuit ; Dormez, je le veux !
1899 : La Dame de chez Maxim
1902 : La Duchesse des Folies-Bergères
1904 : La main passe
1905 : L'Âge d'or
1906 : Le Bourgeon
1907 : La Puce à l'oreille
1908 : Occupe-toi d'Amélie ; Feu la mère de Madame
1909 : Le Circuit
1910 : On purge bébé
1911 : Mais n'te promène donc pas toute nue ! ; Léonie est en avance ou le Mal joli
1911 : Cent millions qui tombent (inachevée)
1913 : On va faire la cocotte (inachevée)
1914 : Je ne trompe pas mon mari
1916 : Hortense a dit : "Je m'en fous!", création au théâtre de la Renaissance avec notamment Raimu

Monologues

La Petite Révoltée
Le Mouchoir
Un coup de tête
J'ai mal aux dents
Trop vieux
Un monsieur qui n'aime pas les monologues
Aux antipodes
Patte en l'air
Le Petit Ménage
Le Potache
Le Billet de mille
Les Célèbres
Le Volontaire
Le Colis
Les Réformes
L'Homme économe
L'Homme intègre
Les Enfants
Tout à Brown-Séquard !
Le Juré
Un monsieur qui est condamné à mort
Complainte du pauv'propriétaire

Pièces inédites

L'Amour doit se taire
L'Homme de paille (à ne pas confondre avec la pièce homonyme d'Eugène Labiche)
Deux coqs pour une poule
À qui ma femme ?
Monsieur Nounou

Liens

http://youtu.be/vlUkySbE-Uo Chat en poche (au théatre ce soir)
http://youtu.be/zuHJXIyctdE Feu la mère de Madame, (comédie Française)
http://youtu.be/CeW6OJqxzxQ Le dindon (Comédie française)
http://youtu.be/jQpZ_92ukew Un fil à la patte
http://youtu.be/vlUkySbE-Uo Chat en poche
http://youtu.be/VHlPlcOoZvg Monsieur Chasse (Théatre Marigny)



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Posté le : 08/12/2013 01:18
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Georges Méliès
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Le 8 décembre 1861 à Paris, naît Marie georges Jean Méliès, réalisateur de films français,

mort à Orly le 21 janvier 1938 à 76 ans .
Il est considéré comme l'un des principaux créateurs des truquages et des effets spéciaux : arrêt de caméra, surimpression, fondus, grossissements et rapetissements de personnages.
Il a fait construire le premier studio de cinéma en France.

Jeunesse

Georges Méliès est né à Paris au no 45 boulevard Saint-Martin, dans le 3e arrondissement, acte de naissance no 2517 du 08/12/1861, dans une famille de fabricants de chaussures de luxe.
Il fait ses études au lycée Michelet de Vanves, puis au lycée Louis-le-Grand en compagnie de Maurice Donnay. En 1881, il fait son service militaire à Blois, la patrie du prestidigitateur Robert-Houdin.
Certains auteurs parlent de ses visites à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois, dans la propriété « Le Prieuré » de Robert-Houdin, sans que ces visites soient attestées2. Alors qu’il veut devenir peintre, il travaille un temps dans l'entreprise de son père Jean Louis Stanisla Méliès, il y apprend notamment le métier de mécanicien qui lui est très utile ensuite dans sa carrière, qui l'envoie à Londres en Angleterre en 1883 pour y perfectionner son anglais chez un de ses amis, propriétaire d'un grand magasin londonien de confection : il y est vendeur au rayon des fournitures pour corsets et en profite pour y apprendre la prestidigitation, notamment à l’Egyptian Hall dirigé par John Nevil Maskelyne, où se produit le célèbre illusionniste David Devant qui l'initie à son art, Méliès lui réalisant des décors en échange.

Débuts dans la prestidigitation

De retour à Paris en 1885, il épouse Eugénie Genin, une pianiste accomplie d'origine hollandaise, amie de la famille de sa mère qui lui apporte une belle dot, et il présente quelques numéros de magie dans des brasseries, à la galerie Vivienne et au cabinet fantastique du musée Grévin tout en étant journaliste et caricaturiste, sous le pseudonyme « Géo Smile », dans le journal satirique et antiboulangiste La Griffe, dont son cousin Adolphe Méliès est le rédacteur en chef.
Puis, il vend ses parts dans l'entreprise familiale à un de ses frères pour 500 000 francs afin de racheter en 1888 au 8, boulevard des Italiens le théâtre Robert-Houdin à la veuve d'Émile Robert-Houdin, pour 47 000 francs il récupère notamment le matériel des Soirées Fantastiques, dont une dizaine d'automates construits par Robert-Houdin, dont il devient le directeur.
Il y monte des spectacles de prestidigitation et de « grandes illusions » qu'il présente avec ses magiciens dont Duperrey, Raynaly, Harmington, Jacobs, Okita, Henry's, Arnould, Carmelli, Foletto, Albany (Coussinet), D'Alvarès, Legris, Maurier et ses opérateurs de scène Marius et Jeanne d'Alcy.
Ces spectacles se clôturant par des projections de photographies peintes sur verre connaissent rapidement le succès grâce à l'inventivité, la poésie et le sens de l'esthétique de Méliès, notamment la collection d'automates raffinés aux gestes plus vrais que nature.
En 1891, il crée l'Académie de Prestidigitation, qui se transforme en 1893 en Syndicat des Illusionnistes de France et en 1904 en Chambre syndicale de la prestidigitation, afin de légitimer la présence des magiciens ambulants assimilés à des romanichels par la police. Il en fut le président pendant une trentaine d'années
.
Découverte du cinéma

Invité à la première projection publique du Cinématographe des frères Lumière le 28 décembre 1895, au Salon indien du Grand Café de l'hôtel Scribe, 14 boulevard des Capucines à Paris, Georges Méliès comprend tout de suite ce qu'il peut faire avec une telle machine et propose d'acheter les brevets des frères Lumière. Leur père, Antoine Lumière, ou l'un des frères, selon les versions et des souvenirs lointains recueillis le plus souvent auprès de vieillards, l'un des trois en tout cas tente de l'en dissuader : « Remerciez-moi, je vous évite la ruine, car cet appareil, simple curiosité scientifique, n'a aucun avenir commercial ! ».
Cet avis pessimiste sur l'avenir du cinéma est néanmoins corroboré par les souvenirs plus proches de l'un des opérateurs Lumière, Félix Mesguich, qui raconte comment Louis Lumière lui présenta son embauche en 1896 « Je ne vous offre pas un emploi d’avenir, mais plutôt un travail de forain. Ça durera un an ou deux, peut-être plus, peut-être moins. Le cinéma n’a aucun avenir commercial ».
En repoussant l'offre de Georges Méliès, les frères Lumière voulaient-ils simplement écarter un concurrent potentiel ? Pour leur part, ils vont envoyer des opérateurs dans toutes les parties du monde pour rapporter des images dans leurs salles.
Mais Georges Méliès est têtu : il achète le procédé de l'Isolatograph des Frères Isola et le projecteur Theatograph commercialisé à Londres par son ami, l'opticien et premier réalisateur de films anglais Robert William Paul. Il fonde sa propre société de production, la Star Film - sans imaginer l'impact universel que ces mots allaient provoquer - et, dès le 5 avril 1896, il projette dans son théâtre des films inspirés - et même copiés, c'est la coutume à l'époque ! - par les films des frères Lumière (scènes de villes et de champs).

Films de fiction

Le premier studio de cinéma de France.

Afin de renouveler l'intérêt de son public, Méliès a l'idée de tourner non plus des scènes de la vie quotidienne, mais de courtes fictions, ainsi que les frères Lumière l'ont déjà fait avec leur Arroseur arrosé. Un incident de prise de vues lui en aurait fourni une idée nouvelle : alors qu'il filmait un omnibus, la manivelle de sa machine se serait bloquée, le temps de réussir à la faire redémarrer, quelques instants se seraient écoulés.
Méliès aurait visionné le résultat : l'omnibus s'était transformé subitement en corbillard. Méliès aurait ce jour-là compris la richesse d'un tel incident, en décidant de le provoquer volontairement pour obtenir des effets étonnants, fantastiques, ou comiques.
Anecdote véritable, ou belle histoire enjolivée d'un spécialiste du récit merveilleux ? Une chose est certaine, Georges Méliès décide alors d'exploiter le « cinéma dans sa voie théâtrale spectaculaire », et de faire de ce trucage son fonds de commerce, bientôt imité par beaucoup de cinéastes européens et américains. Sa première utilisation de ce procédé s'intitule Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin, et date de 1896.
En 1897, il crée dans sa propriété de Montreuil le premier studio de cinéma en France, un studio de 17 mètres sur 66, sa toiture vitrée à 6 mètres du sol dominant la scène, la fosse et la machinerie théâtrale.
Il y filme ses acteurs, amateurs recrutés dans la rue, artistes de music-hall, danseuses du Châtelet et souvent des proches ou lui-même devant des décors peints, inspirés par les spectacles de magie de son théâtre, ce qui lui vaut le surnom de « mage de Montreuil ».
Il filme également, faute de pouvoir être sur place, des "actualités reconstituées" en studio, son chef-d'œuvre étant Le Couronnement ou sacre du roi Édouard VII présenté à la cour du Royaume-Uni en 1902. Il développe aussi un atelier de coloriage manuel de ses films, procédé largement inspiré de ce qui se fait déjà pour la colorisation de photos en noir et blanc. Il se fait ainsi tour à tour producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste et acteur.

Problèmes de contrefaçons

Le Voyage dans la Lune 1902.
De 1896 à 1914, Georges Méliès réalise près de six cents « voyages à travers l'impossible », autant de petits films enchanteurs, mystérieux, naïfs, à la beauté poétique, aujourd'hui parfois surannée. Courts métrages de quelques minutes projetés dans des foires et vus comme une simple évolution de la lanterne magique. Son premier film important, l'Affaire Dreyfus (1899), est une reconstitution de 10 minutes qui témoigne de son intérêt pour le réalisme politique.
Son Voyage dans la Lune (1902), chef-d'œuvre d'illusions photographiques et d'innovations techniques, "long métrage" de 16 minutes, remporte un franc succès au point d'être recherché pour une diffusion aux États-Unis.
L'historien américain Charles Musser affirme : « Le cinéaste majeur des toutes premières années du nouveau siècle (ndlr : XXe siècle) est sans conteste le Parisien Georges Méliès, dont les films ont tous été piratés par les plus grandes sociétés de production américaines9 ». L'installation de son frère Gaston à New York dès 1903, ouvrant une succursale de la Star Film, destinée à organiser et contrôler la diffusion, fait apparaître que le piratage, non seulement des films de Méliès, mais aussi de ceux de ses amis anglais, est généralisé à tous les niveaux.
Toujours selon Musser, la Biograph Company, l'une des plus puissantes sociétés de production de New York, a acheté et payé à Méliès tout un lot de copies de la Star Film, mais elle en a aussitôt tiré des duplicatas hors contrat, qu'elle a revendus à son profit. L'Edison Manufacturing Company, elle, a acheté des copies dont elle a négligé de contrôler l'origine, mais qui s'avèrent être toutes des copies piratées.
Gaston fait paraître un avis dans la presse américaine, un texte signé Georges Méliès : « Nous sommes prêts et déterminés à poursuivre énergiquement tout contrefacteur ou pirate. Nous ne préviendrons pas, nous agirons sans délai ».
Mais de son côte, Edison, depuis déjà plusieurs années, mène des actions judiciaires contre les encore plus nombreux contrefacteurs à la fois de ses propres films, et de ses inventions. Son appareil de visionnement, le Kinétoscope, a été piraté dans le monde entier, Edison n'ayant breveté l'appareil que sur le territoire américain, ce qu'il se reprochera amèrement plus tard.
En revanche, il a protégé par des brevets internationaux le type de perforations rectangulaires, à raison de quatre perforations (sprockets en anglais) par photogramme, qui constituent le film 35 mm tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. L'historien français Georges Sadoul note que « Edison fit accomplir au cinéma une étape décisive en créant le film moderne de 35 mm, à quatre paires de perforations par image».
Les frères Lumière, en industriels avisés, ont dessiné leur pellicule à raison d'une seule paire de perforations rondes, configuration totalement différente de la pellicule Edison, ainsi que l'on peut le constater sur le site de l'Institut Lumière.
Or, Georges Méliès, lui, n'est pas un commercial, selon son aveu même : « En ce qui me concerne, ne croyez pas que je me considère rabaissé en m'entendant traité dédaigneusement d'artiste, car si vous, commerçants (et rien d'autres, donc incapables de produire des vues de composition, vous n'aviez pas des artistes pour les faire, je me demande ce que vous pourriez vendre », il commet l'imprudence de perforer ses films selon le standard Edison, car les films piratés de l'Edison Manufacturing Company, qui accompagnent le piratage du Kinétoscope en Europe, sont bien entendu piratés selon ce standard, et Méliès tient à ce que ses propres films puissent être vus sur les Kinétoscope de contrebande.
Ce faisant, il commet une contrefaçon délictueuse14. Son bureau de New York l'ayant mis à portée d'Edison, celui-ci comprend qu'il peut maintenant récupérer son préjudice financier global sur le seul Européen facile à poursuivre : Georges Méliès et sa filiale américaine. Commence alors une interminable suite de procès, qu'Edison mène aussi contre un nouvel arrivant français : Pathé frères, et des producteurs américains.
Les adversaires d'Edison préfèrent alors passer un accord avec lui, qui met fin aux poursuites en stipulant que les copies contrefaites seront exploitées par Edison en compensation de son préjudice financier. C'est ainsi qu'Edison obtient l'exploitation de plusieurs centaines de copies du Voyage dans la lune, un manque à gagner important pour la Star Film.

Problèmes financiers et Première Guerre mondiale

Georges Méliès ne parvient cependant pas à rivaliser avec les sociétés à production élevée, ce qui lui fait dire avec amertume : « Laissons les profits au capitaliste acheteur et marchand soit, mais laissons au réalisateur sa gloire, ce n'est pas trop demander, en bonne justice ».
En 1911, Pathé devient le distributeur exclusif de la « Star Film » et prend progressivement le contrôle éditorial sur les films. Voici comment sa petite fille, Madeleine Malthête-Méliès, relate en 1961 cette période : « Méliès cessa toute activité cinématographique en 1913. C'est en mai de cette même année qu'il perdit sa femme et resta seul avec ses deux enfants, Georgette, née en 1888, dont je suis la fille, et André, né en 1901. Il ne pouvait disposer de ses fonds comme il le voulait à cause de son fils mineur dans la succession.
Il se trouvait donc dans une situation financière extrêmement embrouillée lorsque la guerre de 1914 éclata. Le théâtre Robert-Houdin qui était devenu un cinéma avec séance de prestidigitation le dimanche seulement fut fermé dès le début des hostilités par ordre de la police ».
De 1915 à 1923, Méliès monte, avec l'aide de sa famille, de nombreux spectacles dans l'un de ses deux studios cinématographiques transformé pour l'occasion en théâtre. En 1923, poursuivi par un créancier, il doit revendre à Pathé sa propriété transformée en cabaret d'opérette et quitter Montreuil. « Toutes les caisses contenant les films furent vendues à des marchands forains et disparurent.
Méliès lui-même, dans un moment de colère, brûla son stock de Montreuil » selon Madeleine Malthête-Méliès. Ses films sont alors en majorité détruits (notamment fondus pour en extraire l’argent) ou vendus, récupérés au poids et transformés en celluloïd pour les talonnettes de chaussures destinées aux Poilus.
Paradoxalement, et c'est là une ironie de l'histoire qui aurait beaucoup plu au réalisateur du Voyage dans la lune, ce sont les copies piratées ou confisquées de ses films, retrouvées plus tard quand enfin les chercheurs se sont intéressés à l'histoire du cinéma, qui ont permis de sauver la plus grande partie de l'œuvre du maître.

Fin de vie

En 1925, Méliès retrouve une de ses principales actrices, Jeanne d'Alcy, de son vrai nom Charlotte Faës, dite Fanny.
Elle tient, dans la gare Montparnasse, une boutique de jouets et de sucreries. Ils se marient et s'occupent ensemble de la boutique. C'est là qu'il est retrouvé en 1929 par Léon Druhot, rédacteur en chef de Ciné-Journal, revue de cinéma abandonnée en 1938, qui le fait sortir de l'oubli.
Les surréalistes découvrent alors son œuvre.
Claude Autant-Lara, dans ses mémoires, La Rage dans le cœur (1984), décrit Méliès quand il était devenu simple vendeur de bonbons. Cette partie de sa vie a d'ailleurs inspiré le livre L'Invention de Hugo Cabret, écrit par Brian Selznick, devenu depuis un film éponyme, réalisé par Martin Scorsese et sorti en 2011. En 1932, il est placé au château d'Orly, maison de retraite de la Mutuelle du cinéma, il y termine sa vie en compagnie de son épouse.
Il meurt d'un cancer le 21 janvier 1938, à l’hôpital Léopold Bellan à Paris. Il repose au Père-Lachaise à Paris, 64° division.

L'après-Méliès

Principales inventions et techniques utilisées

- Georges Méliès importe de la photographie des techniques qui deviennent les premiers effets spéciaux du cinéma :
surimpression : on rembobine la pellicule et on impressionne de nouvelles images sur les premières.
fondus enchaînés : on bouche progressivement l'objectif avec une soie ou un feutre noirs, on rembobine sur quelques dizaines de photogrammes, on redémarre la caméra dont l'objectif est obturé par la soie, on enlève progressivement la soie, débouchant ainsi l'objectif ; les prises de vues se succèdent après un bref mélange des deux.
- Georges Méliès importe un trucage mis au point par deux cinéastes de l'équipe de Thomas Edison, pour "décapiter" la reine Marie Stuart, qu'il systématise et porte à une complexité inégalée à l'époque :
l'arrêt de caméra, qui permet de modifier comme par miracle un objet ou un personnage, ou le faire apparaître ou disparaître comme par enchantement : on arrête la caméra, on change la position des objets ou des acteurs, on reprend la prise de vues; après développement, on coupe les photogrammes surexposés qui révèlent l'arrêt et le redémarrage de la caméra, et on soude avec de l'acétone.
- Georges Méliès met son talent de dessinateur au service des décors de ses films, qu'il peint lui-même, et notamment en exécutant d'habiles "trompe-l’œil", donnant l'illusion de la réalité sur 3 dimensions à des surfaces peintes à plat.

Reconnaissance

À la charnière du théâtre et du cinéma, l'importance capitale de Georges Méliès dans le cinéma en tant que divertissement populaire, est reconnue aujourd'hui dans le monde entier.
D. W. Griffith dit de Méliès : « Je lui dois tout. » et Charles Chaplin rajoutera « C'était l'alchimiste de la lumière. »
Georges Méliès est décoré de la Légion d'honneur en 1931.
Depuis 1946, le prix Méliès couronne chaque année le meilleur film français ou de coproduction française.
Le 13 mars 1961, la Poste française émet un timbre d'une valeur de 50 centimes à l'effigie de Georges Méliès. Il fut retiré de la vente le 14 octobre 1961 après avoir été tiré à 5 270 000 exemplaires.
Le documentaire américain Georges Méliès, cinema magician, de Luciano Martinengo et Patrick Montgomery, 21 minutes, rend hommage au cinéaste en 1978.
Les recherches de Serge Bromberg aboutissent en 2010 à l'édition d'un coffret de DVD avec 208 films restaurés de Georges Méliès.
Le documentaire Le voyage extraordinaire de Serge Bromberg et Éric Lange rétablit en 2011 une copie en couleur du Voyage dans la Lune.
Le film Hugo Cabret de Martin Scorsese, adapté du livre de Brian Selznick, L'Invention de Hugo Cabret, est une adaptation libre de la vie de Georges Méliès, incarné par Ben Kingsley.
1995 : Queen se sert des scènes De la Terre à la Lune pour le vidéo-clip de Heaven for everyone.
Le clip des Smashing Pumpkins : Tonight, Tonight lui rend hommage, on y voit notamment un navire appelé le SS Méliès.
Georges Méliès apparaît comme protagoniste dans le roman La Mécanique du cœur de Mathias Malzieu en incarnant une figure de mentor par rapport au personnage principal, Jack.

Reconstitution de l'œuvre de Méliès

Henri Langlois, créateur de la Cinémathèque française, a contribué à la postérité du cinéaste en sauvant, peu avant sa mort, une partie de ses films, aussi bien issus de sauvegardes effectuées directement à partir des négatifs d’origine que, pour l'essentiel de son œuvre, de copies illégales, dont il a supervisé la restauration.
La petite-fille de Georges Méliès, Madeleine Malthête-Méliès, devient à 20 ans la secrétaire d'Henri Langlois dans la toute nouvelle Cinémathèque française. Celui-ci « l'incite à rechercher ses films dont il ne restait rien : seulement huit sur plus de 500 ».
Madame Malthête-Méliès voyage alors sur tous les continents pour leur recherche et leur identification. Elle rédige une biographie de son grand-père : Georges Méliès, l'enchanteur, parue en 1973 et enrichie en 201119.
L'association Les Amis de Méliès, fondée en 1961, réalise L'année Méliès en 2011. Un coffret de DVD contenant la quasi-totalité des films retrouvés est distribué par Lobster Films et édité sous le titre Georges Méliès, le premier magicien du cinéma.
Sauvetage du Voyage dans la Lune : tourné en 1902, Le Voyage dans la Lune est proposé en noir et blanc mais aussi en couleur, peint à la main, image par image. Cette version coloriée fait le tour du monde, puis sera longtemps considérée comme perdue.
Une copie est retrouvée en 1993 à Barcelone, en très mauvais état. À partir de 1999, Lobster Films commence des travaux extrêmement délicats pour décoller et numériser les images.
La restauration du film est soutenue par la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma et la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma en collaboration avec Lobster Films. Les images manquantes, perdues ou trop dégradées, sont reprises d'une version noir et blanc puis recoloriées. Une restauration complète est engagée qui permet au public de redécouvrir cette œuvre importante du cinéma mondial.
Un siècle après la réalisation du film, les outils numériques actuels sont utilisés pour réassembler les fragments de 13 375 images du film et de les restaurer une par une.
Le 30 mai 2002, des films de Méliès, dont le Voyage dans la Lune, ont été présentés lors de la soirée de lancement de la « Liste des œuvres représentatives du cinéma mondial » par l’Unesco.
Contrairement à une confusion parfois rencontrée, le Voyage dans la Lune n'est pas classé au patrimoine mondial de l'Unesco23.
Le groupe musical français Air, Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin compose une bande originale pour ce film en 2011.

Films notables :
L'Affaire Dreyfus,
L'Homme orchestre,
Le Voyage dans la Lune
Vingt Mille Lieues sous les mers


Filmographie sélective de Georges Méliès.

On estime qu'en dix-sept ans d'activité Georges Méliès a réalisé près de 600 courts métrages de 1 à 40 minutes, en privilégiant trois genres : la féerie, la science-fiction et la reconstitution historique.
Il est à noter que selon la législation en vigueur concernant les droits d'auteur, l'ensemble des réalisations de George Méliès est passée dans le domaine public au 1er janvier 2009, l'année suivant le soixante-dixième anniversaire de sa mort.
1896 : Escamotage d'une dame au théâtre Robert-Houdin
1896 : Le Manoir du diable
1897 : Faust et Marguerite
1897 : L'Hallucination de l'alchimiste
1897 : L'Auberge ensorcelée
1898 : Un homme de têtes
1898 : La Tentation de saint Antoine
1898 : La Damnation de Faust
1898 : Guerre de Cuba et l'explosion du Maine à La Havane
1899 : L'impressionniste fin de siècle
1899 : Cendrillon
1899 : L'Affaire Dreyfus
1899 : Cléopâtre
1900 : Nouvelles luttes extravagantes
1900 : L'homme-orchestre
1900 : Le Malade hydrophobe
1900 : Le déshabillage impossible
1901 : L'Homme à la tête en caoutchouc
1901 : Barbe-Bleue
1902 : Le Voyage de Gulliver à Lilliput et chez les géants
1902 : Le Voyage dans la Lune
1903 : Illusions funambulesques
1903 : Le Puits fantastique
1903 : Le Revenant
1903 : Le Mélomane
1903 : Le Chaudron infernal
1903 : Le Cake-walk infernal
1903 : La Flamme merveilleuse
1903 : Le Royaume des fées
1903 : Le Monstre
1903 : L'Auberge du bon repos
1903 : La Lanterne magique
1903 : Le Rêve du maître de ballet
1903 : Faust aux enfers
1904 : Les Cartes vivantes
1904 : Le Thaumaturge chinois
1904 : Le Bourreau turc
1904 : Le Juif errant
1904 : Le Roi du maquillage
1904 : Le Voyage à travers l'impossible
1905 : Le Tripot clandestin
1905 : Les Affiches en goguette
1905 : Le Palais des mille et une nuits
1905 : Le Raid Paris-Monte Carlo en deux heures
1905 : Les Chevaliers du chloroforme
1906 : Les Quatre cents farces du diable
1906 : Alchimiste Parafaragamus ou la Cornue infernale
1907 : L'Éclipse du soleil en pleine lune (image)
1907 : La Prophétesse de Thèbes
1907 : Vingt mille lieues sous les mers
1908 : Le Rêve d'un fumeur d'opium
1908 : Tartarin de Tarascon
1908 : La Fée libellule
1909 : Le Locataire diabolique
1909 : Le Mousquetaire de la reine
1911 : Les aventures du baron de Münchhausen
1912 : À la Conquête du Pôle
1912 : Le Chevalier des neiges
1912 : Cendrillon ou La pantoufle mystérieuse
1913 : Le Voyage de la famille Bourrichon

Liens

http://youtu.be/_g_yqDsXD4M Mélies voyage à travers l'impossible
http://youtu.be/EZldw38_ufc La conquète du pôle
http://youtu.be/0FBQq744bes L'homme à la tête en caoutchouc
http://youtu.be/Eeqfxe4WSqk Le voyage dans la lune
http://youtu.be/Uz5KKh4R70E le voyage dans la lune avec texte.
http://www.ina.fr/video/CAF97061969/c ... 1-janvier-1938-video.html Ina
http://www.ina.fr/video/AFE09000135/l ... nema-numero-25-video.html Les echos du cinéma (Mélies)


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Posté le : 08/12/2013 00:39
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Aristide Maillol
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Hors Ligne
Le 8 décembre 1861 naît Aristide Joseph Bonaventure Maillol

à Banyuls-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales, où il est mort le 27 septembre 1944.
Peintre, graveur et sculpteur français du mouvement Nabis, il fut influencé par Pierre Puvis de Chavannes et Paul Gauguin, il eut pour maître Jean-Léon Gérôme, Alexandre Cabanel et Antoine Bourdelle et pour mécènes le comte Harry Kessler, il est considéré comme l'un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, il fut un des créateurs de la sculpture moderne en établissant la rupture avec le signifié, ce qui ouvrit la porte de l'abstraction.


C'est en 1905 seulement, après la parution des articles d'Octave Mirbeau, de Gide et de Maurice Denis, et le Salon d'automne où était présenté le plâtre de la Méditerranée, que Maillol s'imposa comme un sculpteur à la position originale rompant avec l'académisme et avec le lyrisme expressif de Rodin. Révélant en son auteur un classique dans la lignée de Cézanne, artiste que Maillol admirait entre tous, la Méditerranée attira l'attention autant par la perfection et la sobriété des formes que par son « silence » Gide.
Ce refus de sollicitations extérieures avait déjà frappé Rodin dans Léda :
« Quelle sûreté dans le goût ! Quelle intelligence de la vie dans le simple ! ... Ce qu'il y a d'admirable en Maillol, ce qu'il y a, pourrais-je dire, d'éternel, c'est la pureté, la clarté, la limpidité de son métier et de sa pensée ; c'est que ... rien, jamais, n'accroche la curiosité du passant », propos rapportés par Mirbeau.
En 1905 pourtant, Maillol avait plus de quarante ans. Mais il atteignait seulement alors le terme d'une longue évolution qui avait trouvé son point de départ dans l'entourage des Nabis et au cours de laquelle il s'était intéressé tour à tour à la peinture, à la tapisserie, à la céramique, avant d'aborder la sculpture, guidé par « la jouissance d'affronter la matière ... et parfois même de se laisser guider par elle » Judith Cladel.


sa vie

Aristide Maillol est né à Banyuls Pyrénées-Orientales dans une famille de paysans. Il a fait ses études secondaires à Perpignan au lycée Saint-Louis de Gonzague, puis des études artistiques à Paris.
Arrivé dans la capitale en 1882 pour obéir à une vocation de peintre, Maillol y vécut misérablement malgré l'amitié de Bourdelle et une subvention de son département natal. En 1885, il fut admis à l'École des beaux-arts dans l'atelier de Cabanel dont l'enseignement devait le rebuter.

Avant 1900 : peintre et lissier

« C'est Gauguin et Maurice Denis, écrivit-il, qui après mon départ de l'École ont commencé à m'ouvrir les yeux » Cladel.
Ses débuts furent surtout influencés en effet par Puvis de Chavannes, dont il copia le Pauvre Pêcheur, par Gauguin et le groupe des Nabis : si la Vague, env. 1896-1898, Petit-Palais, Paris est directement influencée par l'Ondine de Gauguin, les portraits de profils, Jeune Fille de profil, env. 1891, musée H. Rigaud, Perpignan ; Enfant couronné, env. 1892, coll. D. Vierny, Paris, rappellent Puvis et témoignent de recherches analogues à celles des Nabis par l'arrangement décoratif de la composition, le refus de profondeur, l'emploi de couleurs claires disposées en aplats.
Celles-ci apparaissent de façon plus nette encore dans les Lavandières, tandis que par sa monumentalité la Femme à l'ombrelle, env. 1892, musée d'Orsay, Paris évoque les fresques du Quattrocento.
Son style onirique revenant vers le classicisme restera un modèle jusque vers la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Moins connu pour sa première carrière de peintre, Maillol rejoint le mouvement des Nabis en 1893.
Il est passé à la postérité pour ses sculptures de bronze, fondues par Eugène Rudier, il n'a commencé celles-ci qu'au tournant du siècle après avoir été l'élève d'Antoine Bourdelle. Ses premiers travaux, de tapisserie, ont été réalisés à Banyuls-sur-Mer, sous l'influence artistique de contemporains comme Pierre Puvis de Chavannes ou Paul Gauguin.
À Banyuls-sur-Mer, un musée lui rend hommage à la Métairie, maison qui lui servit d'atelier à partir de 1910, et l'on peut voir dans la ville un des monuments aux morts pacifistes.
Les tapisseries gothiques du musée de Cluny l'impressionnent profondément, et il expose à Paris en 1893 un premier « essai de tapisserie » Jeunes Filles dans un parc, musée des Arts décoratifs, Copenhague puis, l'année suivante à Bruxelles, le Jardin enchanté (coll. D. Vierny, Paris) qui fut remarqué par Gauguin.
Pour réaliser ces tapisseries aux couleurs éclatantes obtenues grâce à des végétaux qu'il sélectionnait lui-même, Maillol avait créé à Banyuls un petit atelier qui fonctionna de 1893 à 1900 environ. Il y employait plusieurs ouvrières dont l'une, Clotilde Narcisse, devint sa femme en 1895. L'atelier était encouragé par la princesse Bibesco qui acheta plusieurs tapisseries, en particulier Musique pour une princesse qui s'ennuie (1897, musée des Arts décoratifs, Copenhague), l'une des plus élaborées, et la Vague, la dernière sans doute dans laquelle Maillol revint à une figure unique. À la même époque, il aborda la céramique et transposa la Vague en bas-relief détruit, moulage en plâtre, musée d'Orsay, Paris.

La tapisserie lui laissant des loisirs, il commence alors à sculpter : il taille dans le bois des reliefs d'abord ornés de silhouettes aux lignes sinueuses influencées par l'Art nouveau : Danseuse, 1895, musée d'Orsay, Paris ; La Source, env. 1896, coll. D. Vierny, Paris), puis des statuettes aux formes plus géométriques et allongées (Baigneuses, 1899, Stedeljik Museum, Amsterdam ; env. 1900, fondation O. Reinhart, Winterthur) et il modèle en terre de petites figurines nues aux volumes forts, éditées en grand nombre par Ambroise Vollard avec qui Vuillard l'avait mis en relation Léda, 1900 ; Lutteuses, 1900.... Cette période se clôt en 1902 avec la première exposition de Maillol chez Vollard où figurent à la fois des tapisseries et un ensemble de statuettes.

Après 1900 : sculpteur

En 1900, Maillol avait commencé sa première grande figure, une Femme assise qui prendrait plus tard le nom de Méditerranée. En 1902, il acheva un premier état encore très proche du modèle posé par sa femme, mais, disait-il, « l'art ne consiste pas à copier la nature » (Puig). Aussi reprit-il la statue dont le modèle définitif fut exposé au Salon d'automne de 1905. La comparaison des deux états est très significative de sa démarche et montre combien l'attitude apparemment très naturelle de la figure est en fait concertée. Doué au plus haut point du sentiment de la forme, il simplifie le modelé et élimine les accessoires : « pas de classique qui ne soit économe de ses moyens, qui ne subordonne toutes les grâces de détail à la beauté de l'ensemble » Maurice Denis ; il resserre la composition élaborée en fonction d'un point de vue unique de façon à ce qu'elle s'inscrive dans un cube presque parfait ; il ne cherche en effet d'autre signification à son œuvre que la beauté : « elle ne rêve pas, n'a jamais rêvé, mais elle vit intensément, normalement, dans la nature dont elle est en quelque sorte le symbole de joie et de santé » Mirbeau.

Ces qualités qui caractérisent l'ensemble de l'œuvre sculptée de Maillol frappèrent le comte Kessler, amateur d'art allemand pour lequel il exécuta dès 1905 une version en pierre de la Méditerranée, fondation O. Reinhart, Winterthur, tandis qu'il fallut attendre 1923 pour que l'État français la commandât à son tour (marbre, musée d'Orsay, Paris). Par la suite, le comte Kessler lui acheta plusieurs œuvres, dont le Cycliste et le Désir, emmena Maillol en Grèce en 1908 et entreprit la publication de livres ornés de gravures sur bois exécutées par l'artiste, les Églogues de Virgile, le premier livre, parut en 1925.

Maillol continua en effet à peindre et à dessiner jusqu'à la fin de sa vie tout en se consacrant désormais à la sculpture : à la Méditerranée succédèrent la Nuit 1909, Pomone 1910, Flore et l'Été 1911, l'Île-de-France 1910-1925, Vénus 1918-1928, Les Nymphes de la prairie 1930-1937, Monument à Debussy marbre, 1930-1933, Saint-Germain-en-Laye, l'Harmonie 1944, figures harmonieuses aux gestes sans passion avec lesquelles contrastent vivement l'Action enchaînée 1905-1908, la Montagne, 1937, la Rivière, 1938-1943, exceptionnellement dynamiques. Quoique Maillol ait éprouvé une indéniable prédilection pour le corps féminin, son œuvre comprend aussi quelques figures masculines, le Cycliste, 1907 et des reliefs, le Désir, 1908 qui, par la mise en évidence du cadre et leur affirmation du support, offrent les qualités mêmes de la sculpture grecque classique;

Dix-huit de ses bronzes représentant des femmes à la corpulence puissante ont été exposés d'une manière permanente dans le jardin des Tuileries à partir de 1964, sous l'impulsion d'André Malraux, dont Trois Nymphes, Baigneuse à la draperie, Méditerranée 1905, Baigneuse se coiffant 1930, Flore 1910, Ile-de-France, Jeune fille allongée 1921, Pomone, La Rivière, l'Air. Ils ont été réimplantés dans le jardin du Carrousel, pour mieux s'harmoniser dans la nouvelle perspective des jardins.
Une statue de femme, La Méditerranée, orne la tombe du sculpteur et le patio de l'hôtel de ville de Perpignan.
Aristide Maillol a été enterré dans le jardin du musée Maillol de Banyuls-sur-Mer.

Maillol reçut également la commande de monuments dont les premiers furent difficilement acceptés par le public : l'Action enchaînée du monument de Blanqui, érigé avec réticence en 1908 à Puget-Théniers ; le Monument à Cézanne 1912-1925, réalisé à l'initiative d'un comité d'artistes présidé par Frantz Jourdain, refusé par la Ville d'Aix-en-Provence et placé aux Tuileries.

Les monuments aux morts qu'il exécuta pour sa région natale suscitèrent moins de controverse : pour Banyuls, il conçut trois reliefs disposés en triptyque (au centre, le Guerrier mourant dont il disait « c'est extraordinaire, on dirait tout à fait un antique » Henri Frère ; pour Elne et Port-Vendres, il reprit en les drapant Pomone et le Monument à Cézanne. C'est également ce dernier, découpé et réassemblé d'après une esquisse datant de 1900 environ, qui servit de point de départ à l'Air, 1939, Monument aux aviateurs morts, Toulouse.

Éditée en bronze ou en plomb, l'œuvre de Maillol est largement diffusée : en 1964-1965 dix-huit grands bronzes ont été placés dans les jardins du Carrousel à Paris grâce à l'initiative d'André Malraux et de Dina Vierny, dernier modèle de l'artiste. Celle-ci a réalisé à Paris un musée Maillol, ouvert en 1995, où sont rassemblés les modèles et les œuvres originales de l'artiste.

Musées Maillol

Dina Vierny, dernier modèle de Maillol durant une dizaine d'années - qui avait été sauvée de la déportation grâce à l'entremise d'Arno Breker et de Maillol - a depuis le décès de Maillol entrepris de diffuser son œuvre à l'aide de sa fondation et du musée Maillol, à Paris.
En 1994 est inauguré le musée Maillol de Banyuls-sur-Mer, sa ville natale, dans son ancienne métairie qui lui servit d’atelier. Dina Vierny restaura pendant de nombreuses années le bâtiment, le sauvant ainsi de la ruine. C’est là que Maillol venait méditer, travailler. C’est dans cet endroit isolé, en pleine nature, environné par les montagnes délimitant la frontière des Pyrénées, qu’il est aujourd’hui enterré sous le socle de l’un des ses chefs-d’œuvre, Méditerranée.

Commémoration

Le 20 février 1961, la poste française a émis un timbre d'une valeur de 20 centimes à la mémoire d'Aristide Maillol. Le timbre représente Méditerranée (1905), bronze de 1,03 m situé au jardin du Carrousel des Tuileries à Paris.
Le 4 avril 2009, à l'occasion de la journée inaugurale de l'Espace Maillol et des Chemins de la liberté ont été dévoilées sur le front de mer, la sculpture Ile de France sans bras 1925 et la plaque inaugurale de l'Espace Maillol.


Liens


http://youtu.be/4Ny7YRKqFWU peintures
http://www.youtube.com/watch?v=1JUkd8 ... e&list=PLDCEE92574636699C Sculptures au carroussel
http://youtu.be/rU-3VW1CLac sculptures
http://www.ina.fr/video/CAF97002230/a ... -d-art-moderne-video.html
http://youtu.be/eiI9aAwVR_4 Conférence sur Maillol le peintre


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Posté le : 07/12/2013 23:56
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Camille Claudel
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Le 8 Décembre 1864 naît Camille Anastasia Kendall Maria Nicola Claudel est une

sculptrice française,

sœur du poète et écrivain Paul Claudel, née à Fère-en-Tardenois, dans l'Aisne, elle meurt à 78 ans, à Montdevergues, au centre de santé de Montfavet, dans le Vaucluse, le 19 octobre 1943 à 2 h du matin.
Elle a entretenu une relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de vingt-quatre ans son aîné. Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura égalant son génie.
Le succès du film au titre homonyme de Bruno Nuytten en 1988 a permis de la sortir de l'oubli.
En 2014, la municipalité de Nogent-sur-Seine ouvrira un musée consacré entièrement à Camille Claudel.


Enfance de Camille Claudel

Camille Anastasia Kendall Maria Nicola Claudel est née à Fère-en-Tardenois le 8 décembre 1864, de Louis-Prosper Vivenne Claudel, conservateur des hypothèques, et de Louise-Athanaïse, née Cerveaux, fille du médecin et nièce du prêtre du village.
En raison de la disparition de Charles-Henri, né en août 1863, le premier né du couple, mort à seize jours, Camille devient l’aînée d'une famille qui comptera deux autres naissances.
Par la suite, le couple s'installe à Villeneuve-sur-Fère, petit village à quelques kilomètres de Fère-en-Tardenois. Camille y passe son enfance entourée de sa sœur Louise, née en février 1866 et de son jeune frère Paul, né en août 1868. La famille Claudel s'installera ensuite pour trois années à Nogent-sur-Seine, de 1876 à 1879. Cette ville de province sera le lieu où Camille fera ses premiers pas d'artiste. Là, elle rencontrera le sculpteur Alfred Boucher qui lui fera prendre conscience de ses dons exceptionnels.

Sculpture.

Depuis son adolescence, Camille est passionnée par la sculpture et commence très jeune à travailler la glaise.
Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d'Alfred Boucher, Camille doit affronter la très forte opposition de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne son aînée.
En 1882, alors que les Claudel séjournent à Wassy, Camille persuade sa famille d'emménager à Paris, à l'exception de son père retenu par ses obligations professionnelles. Cela, afin de perfectionner son art auprès des maîtres.
Avec sa mère, sa sœur Louise, son frère Paul, elle habite au 135 bis, boulevard du Montparnasse de 1882 à 1886 puis occasionnellement au 31, boulevard de Port-Royal de 1886 à 1892. Ensuite Camille vit et travaille dans son atelier du 19 quai de Bourbon, dans l'île Saint-Louis de 1899 jusqu'à son internement en 1913, ce que rappelle une plaque souvenir apposée sur cette maison.
Elle suit, tout d'abord, des cours à l'Académie Colarossi. Par la suite, elle loue un atelier avec des étudiantes anglaises dont Jessie Lipscomb avec qui elle se liera d'une profonde amitié.
Camille a d'abord étudié avec Alfred Boucher. Celui-ci était à Paris pour mettre en place La Ruche, un phalanstère, une communauté d'artistes. Mais lorsqu'il part pour Rome et s'installe à la Villa Médicis afin d'honorer des commandes, il n' a jamais gagné le Prix de Rome, étant toujours arrivé en second, c'est seulement à l'aide de la fortune amassée grâce aux commandes de l'État — notamment la Piété Filiale —, qu'il peut entreprendre ce voyage il demande à Auguste Rodin de le remplacer pour son cours de sculpture qu'il donne au groupe de jeunes filles. Ainsi Camille et Rodin font connaissance, en 1882.

Rodin

Très vite, la connivence puis la complicité artistique s'installent ; devant le génie de Camille, l'originalité de son talent et sa farouche volonté, Rodin ne résiste pas longtemps ; tel qu'il le dit lui-même : « Mademoiselle Claudel est devenue mon praticien le plus extraordinaire, je la consulte en toute chose ».
Et à ceux qui la critiquent, Rodin répondra : « Je lui ai montré où trouver de l'or, mais l'or qu'elle trouve est bien à elle ». Camille influence profondément Rodin, qui modèlera « l'Éternelle idole », « le Baiser » ils y travaillèrent à deux, ainsi que la monumentale « Porte de l'Enfer »… Suivront également des œuvres comme la Danaïde ou Fugit Amor.
Camille Claudel glisse de l'expressivité passionnée et exclusive du corps nu, propre à ce dernier, à une science des attitudes plus originale et maîtrisée qui relève de son génie propre. Des drapés très Art nouveau enveloppent de plus en plus les corps. Un chef-d'œuvre tel que « La Valse » qui compte plusieurs versions montre l'étendue de son talent.
Mais l'artiste ne s'arrête pas là, elle explore une nouvelle voie, profondément originale. « J'ai beaucoup d'idées nouvelles », confie-t-elle à son frère Paul. Elle en donne quelques croquis étonnants, parmi lesquels on reconnaît « les Causeuses ». Des œuvres nombreuses et remarquables naissent alors sous ses doigts. C'est l'invention d'une statuaire de l'intimité qu'elle seule a pu atteindre.
La voie amorcée par Camille Claudel vise à saisir sur le vif le vécu d'un geste simple, dans l'intensité de l'instant. Elle s'attarde au moment qui s'échappe et réussit magistralement à en faire sentir toute la densité tragique.
Comprenant que le monde de l'art continuera à ne voir en elle que l'élève de Rodin, Camille Claudel décide de quitter celui-ci en 18926. Les dix années qui suivront seront les plus productives de sa carrière, mais elle ne recevra aucune commande de l'État, commandes demandées à grands cris par son admirateur enthousiaste Octave Mirbeau, qui proclama à trois reprises son génie dans la grande presse.
En effet, Camille défie la morale sexiste du monde de l'art de l'époque en sculptant le nu avec la même liberté que les hommes. À la fin de sa carrière, elle reçoit enfin une commande lorsqu'elle sculpte le nu saisissant d'une femme seule et mourante Niobide blessée.

Internement psychiatrique

Vivant misérablement, Camille Claudel s'enferme bientôt dans la solitude et sombre peu à peu dans la folie.
Elle est âgée de presque cinquante ans lorsque son père meurt, le 2 mars 1913, sans que Camille semble en être prévenue — elle n'assistera d'ailleurs pas à l'inhumation.
Sa famille la fait interner à l’asile de Ville-Évrard, où elle entre dès le 10 mars, et demande à ce que soient restreintes ses visites et sa correspondance. Elle sera internée 30 ans.
Diagnostiquée pour une démence paranoïde avec « délire systématisé de persécution basé principalement sur des interprétations et des fabulations » selon les docteurs Truelle et Broquère, dont l'origine pathologique est discutée : malnutrition, alcoolisme, syndrome de Korsakoff...
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate et les hôpitaux sont réquisitionnés : elle est transférée le 9 septembre à l'asile d'aliénés de Montdevergues, à Montfavet, dans le Vaucluse, où elle restera jusqu'à la fin de ses jours.
Elle y est affreusement malheureuse, ne sculpte plus, et ne recevra jamais une seule visite de sa mère, qui meurt en 1929, ni de sa sœur : seul son frère Paul viendra la voir, à douze reprises.
Elle écrit de nombreuses lettres à son frère et à sa mère, dans lesquelles elle se plaint des conditions de son internement, et reçoit en retour de la nourriture et des affaires diverses. Jessie Lipscomb viendra la voir deux fois avec son mari William Elbourne en mai 1924 et en décembre 1929. Une photographie de Camille assise sur une chaise prise par William Elbourne sera le seul témoignage visuel de ces années d'asile : elle a 65 ans.

Elle meurt le 19 octobre 1943 d'un ictus apoplectique, vraisemblablement par suite de la malnutrition sévissant à l'hôpital, à l'âge de 78 ans.
Selon Max Lafont, entre 1940 et 1944, 40 000 malades mentaux meurent de faim dans les hôpitaux psychiatriques en France. Deux mois avant la mort de Camille, le directeur de l'hôpital psychiatrique avait affirmé à Paul Claudel : « Mes fous meurent littéralement de faim : 800 sur 2000. » En août 1942 il lui écrivait que l'état général de Camille « a marqué un fléchissement net depuis les restrictions qui touchent durement les psychopathes.
Votre sœur... en juillet, a dû être alitée pour œdème malléolaire en rapport avec une carence et le déséquilibre alimentaire ».
Elle est inhumée quelques jours après sa mort au cimetière de Montfavet, accompagnée du personnel de l'hôpital, puis ses restes seront transférés dans une fosse commune, son corps n'ayant pas été réclamé par ses proches qui s'étaient progressivement détachés d'elle.

Controverses autour de l'internement psychiatrique

Dès les mois qui suivent son internement psychiatrique, celui-ci est condamné par les admirateurs de Camille Claudel, qui y voient un « crime clérical ».
Ainsi, le journal l'Avenir de l'Aisne publie le 19 septembre 1913 une tribune s'indignant de ce qu'« en plein travail, en pleine possession de son beau talent et de toutes ses facultés intellectuelles, des hommes soient venus chez elle, l'ont jetée brutalement dans une voiture malgré ses protestations indignées, et, depuis ce jour, cette grande artiste est enfermée dans une maison de fous.
Une campagne de presse est alors lancée contre la séquestration légale, accusant en particulier la famille de Camille Claudel de vouloir se débarrasser d'elle et demandant l'abrogation de la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés.
Bouleversé, Rodin tentera de faire en sorte d'améliorer le sort de Camille, sans grand succès9 ; il meurt en novembre 1917.

Å’uvres

Camille Claudel est considérée aujourd'hui comme une artiste majeure de la fin du xixe siècle, « artiste en phase avec l'art de son temps ».

Au Musée Rodin

Le Musée Rodin conserve une partie des quelque cinquante sculptures répertoriées à ce jour dans une salle qui lui est consacrée20 :
L'Abandon (bronze)
L'Âge mûr (1re version en plâtre, 2e version en bronze.)
Buste de Rodin (version en plâtre, version en bronze)
Les Causeuses (version en plâtre, version en onyx, version en bronze)22
Clotho (plâtre)
L'Implorante (réduction, bronze)
Jeune femme aux yeux clos (argile ?)
La Jeune Fille à la gerbe (terre cuite)
La Niobide blessée (bronze)
Paul Claudel à trente-sept ans (bronze)
Pensée (marbre)
La Petite Châtelaine (marbre)
Profonde Pensée (bronze)
Profonde Pensée (marbre)
Sakountala (statue mutilée en glaise)
La Vague (onyx et bronze)
La Valse7 (bronze)
Vertumne et Pomone (marbre)
Exposition temporaire
Le Musée Rodin lui consacre une exposition et divers ateliers, pour le 70ème anniversaire de sa mort : Camille Claudel sort de ses réserves, du 1er octobre 2013 au 5 janvier 2014, en présentant une vingtaine d’œuvres de l'artiste.

Autre

Au Musée d'Orsay, Paris
L'Âge mûr (bronze)
Torse de Clotho (plâtre)
Au Palais des beaux-arts de Lille (Nord)
Louise Claudel, buste en terre cuite, 45 × 22 × 25 cm, 1885
Giganti, tête en bronze, 32 × 26 × 27 cm, 1885
Au Musée Sainte-Croix de Poitiers (Vienne)
Niobide blessée, bronze
Jeune femme aux yeux clos, buste en terre cuite
Au Musée Dubois-Boucher de Nogent-sur-Seine (Aube)
Persée et la Gorgone
À La Piscine, Musée d'art et d'industrie de Roubaix (Nord)
La petite Châtelaine, buste de marbre, 1896
Au musée Calvet d'Avignon (Vaucluse)
Buste de Paul Claudel en jeune romain
Au Musée d'art de Toulon (Var)
Mon frère en jeune romain (bronze)
Au Musée Albert-André de Bagnols-sur-Cèze (Gard)
L'Implorante (bronze)
Au musée Bertrand de Châteauroux (Indre)
Sakountala (statue mutilée en plâtre)

Hommages

Exposition
Le Musée Rodin lui consacre une exposition et divers ateliers, pour le 70e anniversaire de sa mort : Camille Claudel sort de ses réserves, du 1er octobre 2013 au 5 janvier 201426, en présentant une vingtaine d’œuvres de l'artiste.

Associations

Diverses associations ont été créées pour promouvoir le travail et l’œuvre de l'artiste :
Association pour la promotion de l’œuvre de Camille Claudel, par Reine-Marie Paris, petite-fille de Paul Claudel et petite nièce de Camille Claudel.
Association Camille Claudel à Nogent-sur-Seine, créée en 2004, dont Patrick Poivre d'Arvor est Président d'Honneur.
Association Camille Claudel, créée en 1991.

Lieux et bâtiment

Le lycée Camille-Claudel de Vauréal.
La Place Camille-Claudel, dans le 15e arrondissement de Paris, nommée ainsi en 1992.
Plusieurs lycées Camille-Claudel, dont : un lycée conçu par l'architecte Roger Taillibert à Vauréal (Val-d'Oise) ; à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) ; à Blois (Loir-et-Cher) ; à Remiremont (Vosges).
Le collège Camille-Claudel, dans le 13e arrondissement de Paris.
Le Centre culturel Camille-Claudel à Saint-Gratien (Val-d'Oise), et L'Espace Camille Claudel à Saint-Dizier (Haute-Marne).

Autres

Son bronze La Valse est édité en timbre postal par La Poste en 20007.
L'artiste figure sur une pièce de 10 € en argent édité en 2012 par la Monnaie de Paris pour représenter sa région natale, la Picardie.


Liens


http://www.ina.fr/video/MAC9305213220 ... amille-claudel-video.html centenaire de sa mort
http://www.ina.fr/video/2246766001036 ... gent-sur-seine-video.html Rétrospective à Nogents
http://youtu.be/5_CblWSYBNg rétrospective
http://youtu.be/emmVOyXKHiA Camille Claudel (annonce du film)
http://youtu.be/yLP8nDMYCUU le film
http://youtu.be/VX1cYITqWwA l'oeuvre
http://youtu.be/mLtz1hTTNy0 l'oeuvre
http://youtu.be/aEg7NjzwDO0 Camille Claudel 1915 le film (Juliette Binoche)



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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