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Quelle différence y a-t-il entre la réalité et le réalisme ?
Plume d'Or
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Certains semblent ne jamais regarder les choses en face, et se boucher les yeux pour éviter les ennuis. Quand ils ont des problèmes ils appellent à l’aide parce qu’ils n’avaient pas prévu de se retrouver dans une situation aussi difficile : « on verra plus tard, on verra demain, profitons de l’instant présent ». On peut leur répondre qu’ils nient la réalité, ou qu’ils sont irréalistes, mais est-ce aussi simple, voient-ils la même réalité que nous ?

Vivre dans la réalité, c’est vivre dans le réel. C’est admettre qu’on peut toucher le monde, les objets, les êtres qui nous entourent, on peut les sentir ou les gouter, ou les entendre. On vit au milieu de faits, comme un policier qui mène une enquête. On peut les transformer aussi, ce qui reviendrait à admettre qu’on peut avoir une action sur le monde. Vivre dans la réalité, c’est avoir une certaine puissance, puisqu’on peut agir sur ce qui nous entoure, nous devenons Dieu dans une certaine mesure. C’est très rassurant.
Pourtant, en parlant avec notre entourage, on s’aperçoit que notre réalité n’est pas forcément la leur. Si on relate des souvenirs ou un événement vécus au côté d’un ami ou d’un parent, on se rend compte que ce qu’ils ont perçu, ou ce qui leur est resté de la réalité du moment est différent de nous. Y aurait-il plusieurs réalités, ça paraît impossible, le contraire même de la notion de réel. Mais si la réalité a divers aspects, on peut peut-être la voir sous des angles différents, les versions seraient toutes vraies, il y aurait donc plusieurs réalités.
L’opposé de la réalité, c’est l’apparence, le doute mais aussi la fausseté. On se retrouve dans l’inconnu, l’absence de maîtrise, est-ce qu’on voit ce que l’on voit, est-ce qu’on touche ce que l’on croit toucher. L’illusion s’immisce dans l’existence, on peut être trompé. Ce n’est pas une situation très confortable. On a l’impression de vivre au milieu de fantômes, existent-ils, sont-ils le fruit de notre imagination ? Sommes-nous fous ?
Un autre opposé de la réalité c’est la fiction mais aussi le rêve, ces deux mots sont plus positifs. Tout comme l’imagination, ils nous permettent de nous emporter vers une autre dimension. Nous nous évadons, ce qui reviendrait à dire que la réalité nous emprisonnerait. Le rêve et l’imagination représentent une ouverture d’esprit qui nous permet d’appréhender le monde différemment, de comprendre même certains aspects de la réalité que les gens trop terre à terre ne verraient pas.

Le réalisme ne masque rien, il peut être effrayant, mais avec lui on sait où on va, il n’y a plus de mauvaises surprises, elles nous sont présentées dès le départ. Le risque s’est d’être paralysé par la peur dès le début, et de ne plus pouvoir agir.
On peut imaginer une femme amoureuse d’un bel homme, à qui on présenterait l’intérieur de son amoureux, ses viscères, son physique dans quelques années quand il aura vieilli ou qu’il aura été malade. Tout cela est peu engageant, et elle aura peut-être envie de tourner les talons.
Le réalisme peut pourtant nous aider à agir en trouvant la bonne méthode puisque tous les risques seront maîtrisés. Il n’y aura pas de mauvaise surprise, tous les problèmes auront été envisagés et une solution aura été trouvée. C’est ce que font les pragmatiques mais aussi ce que firent les ‘opportunistes’ qui appliquaient une politique prônée par Gambetta. Pour lui s’était une politique de prudence et de réalisme, on adaptait sa conduite selon les circonstances du moment, et on cherchait à utiliser les circonstances au mieux de ses intérêts.
Mais l’opportunisme a aussi un revers bien négatif, celui de n’agir que selon ses propres intérêts, personne n’a envie d’être traité d’opportuniste.
Pourrions-nous vivre en dehors de la réalité dans un rêve perpétuel, dans un monde imaginaire comme Peter Pan ? Probablement non, et quand c’est le cas, ces personnes sont qualifiées de malades et finissent internés.
Pouvons-nous vivre sans rêver ? Cela paraît impossible, il semble nécessaire de s’échapper de la réalité de temps en temps pour supporter les problèmes de notre existence.
Le réalisme est utile puisqu’il nous permet de nous orienter et de prendre les bonnes décisions, mais il ne faut pas qu’il nous empêche d’agir, il ne doit pas devenir paralysant. Il doit certes nous rendre prudent, mais en connaissant toutes les difficultés à l’avance, il peut nous décourager.


Comme toujours une dose de réalité, de rêve, de réalisme et de fantaisie nous seront utiles pour traverser l’existence, le tout est de savoir doser.

Posté le : 11/12/2013 10:49
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"Parler pour ne rien dire, faut savoir que ça saoule..."
Plume d'Or
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- Bla, bla, bla. Bla, bla, bla. Bla, bla bla bla bla.

Kjtiti vient de rentrer et sa femme parle, parle parle.

Kjtiti me direz-vous :

- C’est un drôle de nom !
Je sais. C’est lui qui l’a choisi pour protéger son anonymat. Il s’appelle peut-être Kévin ou Jean-Pierre. En tous cas, sa femme le saoule. C’est ce qu’il nous dit en lançant ce défi :
« Parler pour ne rien dire, faut savoir que ça lasse….. »
Pour comprendre si cette phrase est vraie, il faut se demander si on parle toujours pour dire « quelque chose », qu’est-ce qu’il faut « savoir » et qu’est-ce que la « lassitude » ?
Kjtiti est bien gentil, mais là, on rentre dans la philosophie, et il va falloir se triturer les méninges.

Le langage parlé est considéré comme un privilège de l’humanité, les animaux n’ont pas de discours structuré par une grammaire. On peut supposer que notre ami vit avec une personne humaine, nous le savons puisque cet être utilise le langage articulé, et le saoule. Si on utilise cette façon de communiquer, on peut penser que c’est pour dire quelque chose. Et oui Kjtiti, désolée de te le dire mais ta femme, ta compagne, ta moitié cherche à te dire quelque chose !
Y-a-t-il des sujets qu’il faut éviter, des circonstances où il vaudrait mieux se taire. On pourrait penser qu’il serait bon de ne pas parler de ce qu’on ne connaît pas, mais ça, madame Kjtiti s’en moque, elle s’en balance complètement. Cela impliquerait qu’elle ait une connaissance scientifique de tous les sujets qu’elle souhaite aborder, ce qui paraît assez invraisemblable.
Notre culture et notre éducation nous apprennent qu’il y a certaines circonstances où il vaut mieux ne pas parler. Le problème est que, suivant les cultures ou les endroits du globe, ces circonstances peuvent changer, nous ne pouvons donc pas décréter qu’il serait bon de se taire dans certaines circonstances mais pas dans d’autres. Il faudrait préciser lesquelles. Madame K sait-elle que selon la culture de son compagnon il faut qu’elle se taise quand il rentre ? Visiblement « non ».
Le langage peut-il nous trahir ? La communication orale est le langage préféré des humains. Si l’on se tait, arrête-t-on de communiquer ?
Et non mon pauvre Kjtiti ta femme n’arrête pas de communiquer quand elle se tait ! Si l’on regarde une personne qui se tait, on peut souvent savoir, si elle est triste ou préoccupée, son corps ou ses vêtements exprimeront des choses qui ne seront pas dites oralement. Une personne triste et habillée en noir est peut-être en deuil. Si elle pleure et sort un mouchoir, elle nous donne une indication supplémentaire. Si Madame Kjtiti a un rouleau à pâtisserie dans la main, c’est très mauvais signe !
Ne rien dire paraît difficile à partir du moment où la personne est présente, et même son absence peut être signifiante. Une chaise vide à un repas de famille peut créer un drame. Imagine qu’en rentrant, gentil Kjtiti, on peut se tutoyer j’espère puisque nous a fait cette confidence au sujet de ta femme, imagine donc que Madame ne soit pas là : elle t’a peut-être quitté, elle est peut-être avec son amant…


Le syntagme verbal « Il faut savoir » implique que nous serions obligés de « savoir » qu’une lassitude est provoquée par la parole. Qui nous aurait formulé cette obligation et qui nous obligerait à savoir ? Sommes-nous obligés de savoir certaines choses ? Je te l’apprends cher Kjtiti, ta femme ne sait pas qu’elle te saoule quand elle te parle ! Elle pense même t’intéresser au plus haut point.

Au niveau culturel il vaut probablement mieux se taire dans certaines circonstances, si nous ne voulons pas passer pour quelqu’un d’impoli. Nous avons pourtant vu que suivant les pays ce savoir serait différent. Ce savoir viendrait-il de l’école ? De nos parents, des institutions ? Rien de cela.

S’il y a « savoir », il est forcément partagé, un savoir est la somme d’expériences scientifiquement prouvées. Cela voudrait dire qu’une personne qui dirait « Parler pour ne rien dire, faut savoir que ça lasse….. » pourrait prouver ce qu’elle avance par des expériences qui démontrent que c’est vrai dans tous les cas. Il faudrait que ce soit une certitude objective. Autrement dit en changeant de compagne il n’est pas du tout sûr que kjtiti ne soit plus saoulé par des bavardages intempestifs !



Considérons maintenant la lassitude. Dans le dictionnaire Larousse, la définition est : rendre quelqu’un las, fatigué. Tous les êtres humains seront-ils las ou fatigué au même moment ? La notion de fatigabilité entre ici en compte, certains individus seront fatigués très vite, et d’autres auront une capacité à endurer un flot de « paroles qui ne voudraient rien dire », beaucoup plus grande. Kjtiti n’est peut-être pas très endurant, il se fatigue très vite !
Il faudrait que tous les êtres humains soient complètement égaux, c'est-à-dire avec la même résistance physique et psychique. L’humanité est très diverse, nous le savons et nous pouvons le démontrer scientifiquement. C’est d’ailleurs une des richesses de notre espèce. Aurions-nous évolué ou même survécu dans le temps si nous avions tous été pourvus de la même résistance ? Nos capacités sont très diverses et c’est plutôt positif.


Il est impossible de ne rien dire, notre corps parlera malgré nous. Le savoir invoqué n’est pas démontré objectivement et la parole dans ce cas provoquerait une attitude tout aussi subjective « la lassitude ». Si cette phrase était vraie elle impliquerait une absence de diversité de l’humanité, et aurait probablement provoqué sa perte.
Il s’agit ici d’une opinion qu’il faudrait argumenter pour donner au lecteur la liberté d’être d’accord ou pas. Il ne s’agit pas d’une vérité universelle. Mon pauvre Kjtiti désolé de te dire que tu es très mal parti ! Changer de femme ne résoudra rien, vivre seul est ta seule option.

Posté le : 11/12/2013 10:47
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Re: "Cadavre exquis" sur une idée de Christophe
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Arielleffe et couscous se sont déjà annoncées pour une seconde partie; qui d'autre?

Posté le : 11/12/2013 09:16
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Re: Présentation
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Bonjour Settaf

Et bienvenue parmi nous !

Merci de venir partager ton bonheur.

Un jeune retraité qui écrit ? Tu ne seras pas dépaysé ici.

Au plaisir de te lire

Couscous

Posté le : 11/12/2013 06:31
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Echanger les rôles entre l'enfant et parent. Ce n'est plus le même qui maintient l'illusion pour l'autre est une idée originale.

Merci pour cette belle participation Isabelle.

A la prochaine ...

Couscous

Posté le : 11/12/2013 06:29
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Re: Pourquoi les français ont des difficultés à parler des langues étrangères
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Citation :
Un bébé a la possibilité de reproduire tous les sons de toutes les langues étrangères qui existent, on les reconnaît dans son babillage. En grandissant nous sélectionnons certains sons qui correspondent à notre langue maternelle. Pourquoi est-ce que nous ne serions pas capable de retrouver ces sons que nous avons un jour pu prononcer ?

Parce que la perte de l'audition de son est inscrite dans notre développement biologique, et que donc la bonne ou la mauvaise volonté n'a rien a y voir.C'est un simple problème mécanique, un simple problème d'oreille.
Parce que comme je le dis plus haut, notre langue module très peu et que enfant qui ne pratique que le français aura déjà à l’adolescence une perte de l'audition hors de la porteuse de la fréquence de notre langue. Les neurones qui traitent ces sons, longtemps inactivés, vont disparaître.
Il ne s'agit ni de paresse, ni de rejet des langues étrangères, mais de l'impossibilité pour tous humains à reproduire des sons qu'il n'entend plus ou qu'il distingue mal.
Un sourd-muet est muet parce qu'il n'entend pas et que son cerveau s'est modifié par absence de message concernant les sons.
Je travaille aussi avec des étudiants étrangers, et je constate, passé un certain âge, leur impossibilité a reproduire des sons (u, eu, eille, oi ...;)
Je n'ai jamais vu là de mauvaise volonté, mais ils n'entendent pas et donc sont incapables de reproduire des sonorités qu'ils distinguent partiellement parce que déformées par le filtre d'un système auditif qui retransmet au cerveau un message intraduisible par des neurones qui ne possèdent aucune clef de lecture pour ces sons.
Cette impossibilité physiologique est la même pour les petits français, qui se sentent souvent incompris.
La seule solution est " écouter et entendre, et encore écouter, entendre ...", le plus possible, le plus souvent possible, le plus tôt possible, pour fabriquer, ou reconstruire l'oreille et les connexions neuronales de l'audition.
La culpabilité, les reproches, les jugements ... etc sont des freins inutiles, le découragement et la perte de confiance sont destructeurs dans l'évolution et ils sont la cause de beaucoup d'échec, là encore je sais avec certitude que l'échec n'est pas formateur.

Citation :
Si on est prêt à tout ça, on est bon en langues, je l'écris au pluriel parce qu'un enfant bon en anglais est souvent bon en allemand, en espagnol etc...
Bien évidemment, car il a la chance de posséder une bonne oreille. Et là comme ailleurs nous ne sommes pas tous à égalité.

On ne peut nier que la motivation de faire un effort qui coûte pour apprendre une autre langue peut être moindre en raison du nombre de personnes parlant français dans le monde (plus de 220 millions en 2010, chiffre en constante augmentation ), moi-même, j'ai été surprise de rencontrer autant de personnes parlant français, en Europe, mais aussi sur tous les continents.
Mais on ne peut ramener le handicap de langue des français à cette seule raison, les français ne sont pas fermés sur l'extérieur, ils ne sont pas plus rejettants ou racistes que d'autres, bien au contraire, ils le sont plutôt beaucoup moins, et la sacro-sainte volonté ne suffira jamais à améliorer une audition médiocre, sinon nulle chez les adultes.
Dans cette affaire, inutile de chercher des coupables, les enseignants ne sont pas plus responsables que les élèves, il n'y a de mauvaise volonté ni d'une part, ni de l'autre, et seul le temps permettra des progrès sensibles.

Posté le : 10/12/2013 22:48
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Re: Pourquoi les français ont des difficultés à parler des langues étrangères
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Il faut que les Français arrêtent de se demander si c'est difficile ou pas, si c'est nécessaire ou pas de parler une langue étrangère. Je suis professeure d'anglais et le nombre d'heures pour l'apprentissage d'une langue étrangère à diminué de moitié dans l'enseignement secondaire par rapport aux années 70. Voilà en grande partie pourquoi les petits Français sont si nuls. Ils sont regroupés à 30 à 40 par classe et ne peuvent jamais pratiquer l'oral, ce qui est quand même essentiel si on veut apprendre à "parler" une langue.

Je ne compte pas le nombre de parents, d'élèves ou même de collègues qui m'ont dit : "l'anglais ça ne sert à rien".

Un bébé a la possibilité de reproduire tous les sons de toutes les langues étrangères qui existent, on les reconnaît dans son babillage. En grandissant nous sélectionnons certains sons qui correspondent à notre langue maternelle. Pourquoi est-ce que nous ne serions pas capable de retrouver ces sons que nous avons un jour pu prononcer ?

Certains sons peuvent être mal vus, par exemple le "a" ouvert en Français est vulgaire, il faut donc faire montre d'ouverture d'esprit pour pouvoir le prononcer à nouveau. Il faut être ouvert à d'autres cultures et avoir envie de rencontrer des gens nouveaux, d'autres systèmes de penser et de vivre.

Si on est prêt à tout ça, on est bon en langues, je l'écris au pluriel parce qu'un enfant bon en anglais est souvent bon en allemand, en espagnol etc...

La France tolère les publicités en VO depuis peu de temps, l'académie avait peur de la contagion, c'est ça le problème, une langue étrangère n'est pas contagieuse, elle est une ouverture sur le monde.

Posté le : 10/12/2013 18:53
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Re: Les expressions
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« A la bonne heure ! »


Voilà qui est bien ! J'y consens !
Tant mieux ! Soit !
A votre aise !


Prise isolément, hors d'une phrase comme "vous arrivez à la bonne heure" où la notion de temps est évidente, cette expression qui apparaît au XIVe siècle sous la forme "a bonne heure" a eu, parallèlement, plusieurs significations.

Avant le XVIe siècle, on l'employait plutôt logiquement pour dire "au moment propice", en opposition à la " male heure" qui, elle, voulait dire "au mauvais moment", "mal à propos".

Du XVe à la fin du XVIIIe, elle s'employait aussi pour dire "heureusement, sous de bons auspices".

Mais le glissement qui a conduit au sens qu'elle a conservé aujourd'hui, d'approbation ou d'assentiment, (des fois de manière ironique, ne semble pas vraiment expliqué.

Posté le : 10/12/2013 17:36
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Je suis en retraite depuis le 10/09/2010 .Je m'occupe de ma petite famille et je lis beaucoup.Je ne fais rien de spécial..Je veux signaler un fait important:la retraite vous inspire à écrire et à voyager(on est libre comme le vent).Et pour combler le vide que ressentent certains retraités ,l'outil informatique est vivement recommandé(c'est une bonne recette pour tuer le temps).
Heureux retraité comblé sur tous les plans Citation :
Heureux retraité comblé sur tous les plans

Posté le : 10/12/2013 17:07
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Film sur Noël : Miracle sur la 34ème rue
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Une idée de film pour Noël « Miracle sur la 34 ème rue ». Vous aurez le choix entre le film de 1947 de George Seaton, avec Nathalie Wood dans le rôle de la petite fille, et Maureen O’Hara, et le remake de 1994 de Les Mayfield.
Un vieux monsieur se prend pour Santa Claus, il sera arrêté et jugé. On le prend pour un fou, mais l’est-il vraiment ?
Voici les bandes annonces des deux versions pour vous faire une idée.

http://www.imdb.com/title/tt0039628/

https://www.youtube.com/watch?v=g4XRYgiCr-w
Il existe aussi une vidéo qui compare les deux films.
https://www.youtube.com/watch?v=gHhKiavP_TI
On s’aperçoit que le remake n’apporte pas grand ’chose à la version d’origine. Le film de 1994 est en couleur, mais il nous semble bien vieux maintenant.


A vous de choisir.


Un bon moment à passer en famille pour prolonger le rêve de Noël, et si le Père Noël existait vraiment ?

Attacher un fichier:



jpg  miracle sur la 34ème rue 1947.jpg (10.08 KB)
8492_52a72f94347e7.jpg 171X253 px

jpg  miracle sur la 34ème rue 1994.jpg (10.54 KB)
8492_52a72fac1476a.jpg 188X268 px

Posté le : 10/12/2013 16:14
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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