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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Tu as donc la même auréole de sainteté que lui ! Mac Bacchus à la rescousse. Je n'en attendrais pas moins de toi. Un grand coeurs pour aider les jeunes femmes en détresse.

Bisous, Bacchus, soleil du sud

Couscous

Posté le : 13/01/2014 19:02
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Re: Les expressions
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« Les anglais ont débarqué »


Avoir ses règles.


Cette expression ne date pas de juin 1944, mais de bien avant.
Rappelez-vous ! En 1815, alors que Bonaparte a pris une dernière pâtée à Waterloo, les Anglais débarquent en France et vont l'occuper jusqu'en 1820.
A cette époque, ils étaient habillés d'uniformes rouges.

Le lien entre ce flot d'Anglais rouges envahissant le pays et la Capitale et le flux rouge du sang menstruel a été facile à faire dès 1820 dans le parler populaire parisien, en mauvais souvenir de l'occupant, alors qu'il rentrait chez lui.

Posté le : 13/01/2014 12:02
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Ah, ce Mac Gyver ! Il y a une vingtaine d'années, il symbolisait le mâle victorieux qui se sortait de toutes les situations inextricables grâce à un bout de ficelle et un clou rouillé.
J'avais une petite voisine de magasin qui avait pris l'habitude de venir me trouver dès qu'elle avait un souci technique. Et elle en avait tous les jours.Souci mineur pour lequel je trouvais toujours une solution.
Et tous les jours, j'entendais sa petite exclamation admirative :
- " Oh vous alors ! vous êtes un vrai Mac Gyver ! "
Mais le coup du bouton de culotte et de l'élastique de caleçon, je ne connaissais pas...

Bisous, Couscous nordique !

Bacchus.

Posté le : 13/01/2014 08:32
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Mon grand-père était un grand fan de cinéma. Il avait connu les débuts du muet puis du parlant et enfin de la colorisation. Il avait des étoiles dans les yeux en me racontant cela. Il avait tous les fims de Marilyn Monroe, sa chouchoute, après ma grand-mère bien sûr !


J'ai retrouvé un peu cette magie dans ton texte Bacchus

Merci

Couscous

Posté le : 13/01/2014 06:43
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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C'est évident, le cinéma n'avait pas, il y a Soixante ans, le même impact sur nos esprits qu'il en a aujourd'hui. Nous découvrions tout, absolument tout du monde le dimanche, dans la salle enfumée et surchauffée du cinéma de notre quartier.
Chaque séance était en deux parties :
- 1ère partie. Un petit film : Sherlock Holmes, les trois Stooge, un documentaire animal, ect... Puis la séquence politique : ' Regards sur le monde ', les sports et parfois un ou deux dessins animés qui étaient toujours accueillis par un grand " Ah ! " unanime de plaisir.
- L'entracte, avec l'arrivée de la placeuse, son petit panier d'osier accroché à son cou et l'inévitable ' Bonbons ? caramels ? esquimaux ? chocolats ? '
Dans un demi éclairage de la salle, les ' réclames ' de l'époque passaient sur l'écran. J'ai en mémoire un étonnant échantillonnage des publicités chantées de cette époque, où des phrases-clés les plus connues : -" Si vous les aimez...bien roulées...papier à cigarettes...O...C...B... " - Boire un martini, martini, martini, le monde entier chante et sourit " - " La boldoflorine, donne bonne mine ! " - " La meilleure des brillantines, c'est fleurvil " - " Un franco-russe au dessert, c'est un régal que l'on sert ! " - " Quand mon grand frère va camper, il n'oublie jamais, son tube de lait. Lait Mont-Blanc, beaux enfants ! " Houla, y'en avait ! Elles sont toutes là, dans la p'tit' tête à Bacchus..
Parfois, les jours fastes, il y avait une attraction sur scène : Magiciens, hypnotiseurs, chanteurs, musiciens.La plupart se faisaient siffler et huer, mais toujours dans la bonne humeur .
Quel que fut le programme, le rideau publicité tombait toujours à un moment ou à un autre. Et aussitôt, un long murmure s'élevait. Le jeu du mot à trouver : " F...N... " et l'interrogé devait trouver le mot en question.
- 2ème partie: Le film... Ah ce temps du noir et blanc, des Laurel et Hardy, Bud Abbot et Lou Costello, Fernandel, Bourvil, les opérettes de Luis Mariano , le petit Joselito,

Toute image qui bougeait était, pour moi, miraculeuse. Peut m'importait le sujet : il fallait rire ou pleurer.
Jusqu'au jour.....

Jusqu'à ce fameux film qui a bouleversé tant de choses en moi. Je devais avoir 7 ou 8 ans, et je suis tombé amoureux raide dingue de la petite héroïne du film 'La tulipe noire '..Rien à voir avec les deux ou trois autres films portant le même nom que je me suis empressé d'aller voir plus tard, vous pensez bien. Une petite gamine aux yeux noirs et profonds. Elle était traitée injustement, et c'est là que j'aurais tant voulu intervenir. A cette époque, je ne savais pas quel nom donner à ce que j'éprouvais. Ce que j'ai pu la sauver, dans mes rêves !

Un peu plus tard, ce fut " L'homme de la Jamaïque " qui me bouleversa, avec ses dernières images de l'héroïne qui allait, sur les chemins, avec sa valise, à la recherche de celui qu'elle aimait et qu'elle avait perdu, sur le fond d'une chanson mélancolique que je n'ai jamais oubliée : " C'est la lune, la lune rousse qui se lève, c'est la lune..."

Mais non...C'est à un tout autre film que je voulait vous emmener..
Pour ceux qui le peuvent, rappelez-vous, les autres, essayez d'imaginer.
1955 . Période des années puritaines durant lesquelles un sein ne se voyait pas, ne se dévoilait jamais et était l'objet de chuchotis dans les cours de récré.
Je venais d'avoir treize ans. Tout ce qui commençait à m'intéresser et à me faire poser des questions était vigoureusement tabou, point final.Ceci pour vous situer l'ambiance et le contexte de mon histoire
C'est à peu près l'époque à laquelle j'avais reçu la plus magistrale baffe de la part de ma mère, parce que j'avais dit à ma soeur Ginette qu'elle avait un rire hystérique. Pour maman, hystérique n'avait pas du tout la connotation que je voulais y mettre...
Je venais donc d'avoir treize ans et ma grande soeur Jacqueline, pour la circonstance, m'avait emmené en ville voir un film dans une grande salle. J'avais eu droit, avant la séance, à des pâtisseries, un diabolo-grenadine et, si je me souviens bien,à l'achat de quelques vêtements indispensables. A cette époque, indispensable voulait dire quelque chose..
Choix du film à aller voir. Ce fut à l'Eden, au rond-point ( là où se trouve Tati, maintenant ) que nous avons décidé d'aller. L'affiche était prometteuse de rigolade , on y voyait un acteur à peine connu, certes, Louis de Funès, mais qui avait une bonne tête rigolarde décorée de grandes moustaches, d'où le titre du film : " Ah ! Les belles Bacchantes ! "
Enfin...C'est comme ça que ma frangine avait interprété le titre....
Depuis, ce film, j'ai du le revoir cinq ou six fois, toujours avec le même plaisir lié aux souvenirs de ma première vision.
Film extrêmement osé pour son époque, il avait comme prétexte, autorisant sa parution , la couverture du spectacle de revue sur scène, et comme ce genre de spectacle était autorisé en théâtre, il semblerait donc qu'il pouvait l'être sur écran.
C'est ainsi que, durant une bonne heure et demie, j'ai pu enfin être initié aux quelques mystères féminins que la société s'était donné tant de mal à m'éviter.
Mais le plus gros du spectacle n'était pas forcément sur écran, bien que je n'en ai pas perdu une miette. Ma pauvre frangine semblait être en sueur sur son fauteuil et gesticulait en me racontant le côté éducatif de la faible intrigue sur laquelle s'appuyait faiblement le film, en soulignant les passages drôles et les mimiques de De Funès..
Moi, j'ai beaucoup aimé " Ah ! Les belles Bacchantes ! "
Vous pensez bien que, dès le lendemain, de retour à ma pension, j'ai vite consulté un dictionnaire pour connaitre le sens du mot bacchantes.
Tiens ! c'est marrant, la vie ! je ne savais pas encore que ces demoiselles célébraient le dieu Bacchus ...si ça peut vous dire quelque chose.


Posté le : 12/01/2014 20:27
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Terreur nocturne

Il fait nuit noire et la pénombre a envahi ma chambre. Mon lit est placé dans un coin de ce grenier aménagé en pièce spacieuse. Le ciel nocturne se débarrasse lentement de ses nuages gris et la luminosité faiblarde de la pleine lune s’immisce à travers les stores du velux et éclaire mes jouets. La poupée géante reçue pour mes sept ans me fixe de ses yeux noirs et brillants. À côté d’elle, un nounours à la bouche à moitié décousue arbore un sourire menaçant.
Soudain, j’entends des grincements sinistres provenir du vieil escalier en bois vermoulu qui mène à ma chambre. Mon rythme cardiaque se met à s’affoler. Je remonte ma couette au-dessus de ma tête, ne laissant qu’un orifice pour mes yeux et mon nez. Je devine une ombre se glisser doucement dans la pièce. Elle s’arrête près du bac à jeux. Un claquement en provient et la mélodie lancinante de ma vieille boîte à bijoux se met à jouer sa chanson, déformée en raison de piles quasi déchargées. Je suis terrorisée et ne peux détourner mes yeux de cette ombre maintenant immobile. Il faut que j’actionne l’interrupteur mais j’ai peur que si je sors un bras de la caverne protectrice que m’offre ma couverture, le monstre va me l’arracher de ses dents acérées.
Impossible de dormir dans ces conditions. Rien ne sert d’appeler. Mes parents sont au rez-de-chaussée devant la télévision. Ils ne peuvent pas m’entendre et je n’ai plus l’âge d’avoir un baby-phone. Une idée, qui me semble celle d’un génie, me traverse l’esprit. Je me tortille jusqu’à retirer mon pantalon. Ensuite, je grignote un des boutons de ma chemise de nuit afin de le détacher. En utilisant l’élastique du bas de mon pyjama comme lance-pierre, j’arme ma munition de fortune en direction de l’interrupteur. Je me concentre, langue dépassant au coin de la bouche et paf … raté ! Deuxième bouton à détacher, plus coriace celui-là car il a été recousu par maman. Cible en vue … seconde tentative fructueuse ! Le lustre du plafond inonde enfin la chambre de sa lumière jaunâtre rassurante.
Je repousse brusquement ma couette, attrape le réveil métallique qui trône sur ma table de nuit pour le brandir comme arme en lançant un regard effrayé en direction du fameux monstre. Il m’observe avec ses yeux ronds et verts avant de ronronner en se dirigeant vers le bout de mon lit pour s’y lover.
Soulagée, j’annonce à haute voix :
« Je ne regarderai plus jamais de film d’horreur de ma vie ! Surtout « La nuit déchirée ». Merci Mac Gyver de m’avoir sauvée ! »
À ce moment, mon chat noir lève la tête, se tourne vers moi et déclare d’une voix caverneuse :
« Je veillerai sur toi, mon minou ! »

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Posté le : 12/01/2014 19:55
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Re: Les bons mots de Grenouille
Plume d'Or
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Philippe Geluck est un artiste belge né à Bruxelles en 1954 Il est connu pour être l'auteur de la série de bande dessinée " Le Chat " il est aussi animateur humoristique à la télévision et à la radio.
Il fait son entrée dans " Le Petit Larousse " dans l'édition de 2011
Il est chevalier des Arts et Lettres en France depuis 2003 et commandeur de l'Ordre de la Couronne en Belgique depuis 2009
Issu d'une famille amoureuse des arts - son père est dessinateur, sa mère soprano, son frère graphiste - il est marié et à deux enfants.

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« Plus je grossis et plus je m'aigris. »


" On dit que la récolte de dattes est plus importante les années bissextiles "


« Dieu a tout créé. Dieu a créé le racisme. Mais Dieu a aussi créé l'antiracisme. Avec tout le respect que je lui dois, Dieu est un sacré fouteur de merde. »

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" Moi, je serais Dieu, je démissionnerais pour que plus personne ne se batte en mon nom


« Au fond, est-ce que ranger ça ne revient pas un peu à foutre le bordel dans son désordre ? »


« Ce qu'on est arrivé à faire avec le téléphone sans fil, est-ce qu'on va le réussir un jour avec les haricots ? »


« L'intelligence a été inventée il y a très longtemps par un type vachement malin. La connerie, c'est autre chose, c'est une création collective. »


« Les jeunes, c’est tous des bons-à-rien . Et ça devient pire avec l’âge. »


« Dieu a tout créé. Dieu a créé le racisme. Mais Dieu a aussi créé l'antiracisme. Avec tout le respect que je lui dois, Dieu est un sacré fouteur de merde. »

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« On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. On ne se choisit même pas soi-même. »


« Pour voir qu'il fait noir, on n'a pas besoin d'être une lumière. »


« Je voudrais mettre en garde les journaux à scandale. Ma vie sexuelle n'intéresse personne. Même pas ma femme. »


« Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois. Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie. »


« A l'école, en algèbre, j'étais du genre Einstein. Mais plutôt Franck qu'Albert. »


« Un groupe de loups, c'est une horde. Un groupe de vaches, c'est un troupeau. Un groupe d'hommes, c'est souvent une bande de cons. »


« Si j’étais très très très riche, je distribuerais mon argent jusqu'à ne plus être que très riche. Très riche, ça me suffit. »


« Un humoriste désespéré doit se dire que la vie est un jeu de maux. »


« Je bouffe de temps en temps des asticots pour assouvir un sentiment de vengeance par anticipation. »


« Depuis que je me suis acheté deux mobiles, j’économise 50% sur chaque facture... »

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« Les contractuelles ont souvent les yeux en amende. »


« Si je devais me suicider un jour, je me pendrais à un noyer, ce serait mon dernier jeu de mot. »


"J'aime la lettre M parce qu'on la prononce aime. Je n'aime pas lalettre N parce qu'on la prononce haine. Mon Dieu que notre langue est riche! J'en suis sur le Q."


« Le chemin le plus court d'un point à un autre c'est …… de ne pas y aller. »


"Pour devenir officier, il faut avoir été sous-officier. Pour devenir marin, il n'est pas nécessaire d'avoir été sous-marin."


"Allez donc faire comprendre à des élèves que l'enseignementprimaire n'est pas primaire, que le secondaire est loin d'être secondaire et que le supérieur est parfois moyen."

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"Savez-vous quel est le point commun entre un robot et une sauce napolitaine? J'ose à peine le dire tellement c'est nul…... Ils sont tous les deux automates."


"Il est possible de boire un café dans un café, il est envisageable de boire de l'eau dans l'eau, il est souvent trop tard pour boire une bière dans une bière."


"Les hivers particulièrement froids tombent souvent les années bissextiles."


"Quand le public réclame un bis à un chanteur, l'artiste interprète sa chanson deux fois.
Les lecteurs qui souhaiteraient me réclamer un bis n'ont qu'à lire deux fois ce que je dis."


On en garde pour la semaine prochaine …..

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Posté le : 12/01/2014 15:05

Edité par Grenouille sur 16-01-2014 10:12:45
Edité par Loriane sur 16-01-2014 22:36:23
Edité par Loriane sur 16-01-2014 22:46:30
Edité par Loriane sur 16-01-2014 22:53:03
Edité par Loriane sur 16-01-2014 22:57:18
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PAGE 5/1/14 Seghers, Michelangeli, J.Laurent, N. Lepaute, U. Eco, Damien, CH D'Orléans, LP Le May
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fee etoilee
  
                                                                                                    

                                                         

     

                                                                                   
Texte à l'affiche :

" La  Poétesse "  

de Settaf








Le  5 Janvier  192O naît Arturo Benedetti MICHELANGELI

Lire ICI



Le  5 Janvier  1837  naît  Léon-Pamphile LE MAY
Lire ICI




Le 5 Janvier 1757 R. François
DAMIEN Blesse LOUIS XV
LIre ICI




Le  5 Janvier  1910  naît  Jacques LAURENT
Lire ICI

 



Aujourd'hui Dimanche 5 Janvier 2014
 
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE 
LIRE ICI


 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?
*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*CHRISTOPHE propose un "cadavre exquis"
*La pensée de la semaine de Grenouille :


 " La gaïté est la santé de l'âme  "
 

                                                        Pierre LAROUSSE


Le 5  janvier  1906 nait Pierre SEGHERS
Lire ICI
 



Le 5  Janver 1932  naît  Umberto  ECO
LIRE ICI




Le  5  Janvier 1465  meurt  
Charles D'ORLEANS
Lire ICI



Le 5 Janvier 1723  naît  Nicole-Reine
LEPAUTE
LIRE ICI




*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
   

      
     




Posté le : 12/01/2014 14:23
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Re: Les expressions
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« Au fur et à mesure »


En même temps.
Au même rythme, dans la même mesure ou proportion.


Que voilà un maginifique pléonasme !


La 'mesure', nous savons tous de quoi il s'agit .
Mais qu'est-ce que ce 'fur' ?
C'est un mot qui date du XVIe siècle et qui avait le sens de 'prix' ou de 'valeur'. Aujourd'hui, il n'est plus utilisé que dans cette expression.
Lui-même est issu de 'fuer' qui, après le XIIe siècle, était employé dans des locutions comme "a nul fuer" qui signifiait "à aucun prix" ou bien "au fuer de" pour "en proportion".

Au XVIe siècle, "au fur" signifiait également "en proportion" ou "à mesure".
Au XVIIe, le sens du mot se perdant, certains lui on accolé un intensif "à mesure", créant ainsi un pléonasme, genre qui était autrefois assez courant, puisqu'il nous en est resté des locutions comme "sain et sauf" ou "bel et bien".

Posté le : 12/01/2014 11:56
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Giacomo Carissimi
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Le 12 janvier 1674, à rome, meurt Giacomo Carissimi compositeur italien,

baptisé à Marino, près de Rome le 18 avril 1605.
Figure marquante de la musique du XVIIe siècle, Giacomo Carissimi a exercé son influence non seulement en Italie, mais dans l'Europe entière.
Parmi ses élèves, on compte Bassani, Cesti, Bononcini, Scarlatti Alessandro, le Français Marc-Antoine Charpentier, les Allemands Johann Philip Krieger, Johann Caspar von Kerll...

Il est l'un des plus éminents compositeurs de la période baroque et l'un des principaux représentants de l'école romaine.
Peu de renseignements nous sont parvenus sur sa vie. On sait seulement qu'il fut chantre et organiste de la cathédrale de Tivoli de 1624 à 1627, puis maître de chapelle de la cathédrale d'Assise de 1628 à 29.
De 1630 à sa mort, il occupa le poste de maître de chapelle de Saint-Apollinaire à Rome.
Si Carissimi voyagea peu au cours de sa carrière, ses œuvres, en revanche, furent estimées et jouées partout en Europe ; l'étendue de leur popularité est confirmée par le fait que des manuscrits de sa musique sont conservés dans de nombreuses bibliothèques, non seulement en Italie, mais aussi en Allemagne, en France et en Angleterre. L'excellent Dr.
Burney qualifia Carissimi d'admirable maître. Et tout aussi élogieux furent les Français Maugars et P. Bourdelot.
Si sa vie est mal connue, seuls les évènements les plus importants sont certains.
Il reste, pour ses héritiers, le plus grand compositeur du XVIIe siècle, le plus grand compositeur que l'Italie ait produit d'après Pierre Bourdelot et Pierre Bonnet en 1715.

Enfance et formation

Son père, Amico 1548 à 1633 exerce la profession de tonnelier près de Rome. Il se marie avec Livia, le 14 mai 1595. Ils ont 7 enfants dont le cadet est Giacomo. La date de sa naissance, à Marino près de Rome, n'est pas connue : elle se situe en 1605 ou, au plus tôt, en 1604. Orphelin à l'âge de 10 ans, il semble être recueilli par l'une des ces institutions Italiennes pour enfants pauvres dispensant un enseignement musical, mi-orphelinats ou collèges pour enfants pauvres, mi-conservatoires qui, à Rome aussi bien qu'à Venise, furent des pépinières de musiciens. À 18 ans, il étudie le chant et l'orgue à la cathédrale San Lorenzo de Tivoli, il est chantre puis en devient l'organiste deux ans plus tard. À 22 ans, il s'établit San Ruffino à Assise, où il exerce la fonction de maître de chapelle à la cathédrale San-Ruffino entre 1628 et 1629.

Rome et le Collegio germanico

En 1630, il devient maître de chapelle à Saint-Apollinaire du Collegium germanicum de Rome, poste modeste qu'il conservera jusqu'à sa mort, en dépit de son immense réputation ; mais c'est pour l'oratoire du San Crocifisso in San Marcello qu'il travailla principalement. Vie simple, modeste, aisée. L'empereur Ferdinand II lui proposant de devenir son maître de chapelle, il refusa.
Son œuvre fut jugée si précieuse qu'à sa mort un bref du pape en interdit l'aliénation et le prêt : malencontreuse précaution ! Lorsqu'en 1773 l'ordre des Jésuites auxquels il avait laissé ses manuscrits fut supprimé, tout fut mis au pilon, et quelques rares copies des bibliothèques d'Europe, à Hambourg et à Paris sont aujourd'hui les seuls témoins d'une œuvre si importante... Seuls Jephté, le Judicium Salomonis et la Lamentatio damnatorum furent imprimés à l'époque. Son traité Ars cantandi a été conservé dans une traduction allemande.
L'œuvre de Carissimi est exclusivement vocale et s'exerce en deux domaines, voisins mais non confondus, celui de la cantate et celui de l'oratorio et de l'histoire sacrée.
L'influence de Carissimi est déterminante dans les deux cas. Ses cantates profanes sont, pour la première fois et de manière systématique, une succession de récitatifs et d'airs : c'est tout l'avenir de la cantate en Europe qui se dessine donc avec lui.
Plus rares, d'autres cantates reprennent la vieille forme de la canzone ou de la canzonetta à refrain. Mais c'est l'oratorio qui est le domaine le plus important de l'œuvre de Carissimi. Cette forme musicale tient son origine des réunions religieuses et musicales organisées par Philippe Neri à la Congregazione dell'oratorio, oratoire Santa Maria in Vallicella.
La partie musicale de ces réunions se développa, et adopta, dans les premières années du XVIIe siècle, le style recitativo, Rappresentazione di anima e di corpo de cavalieri.
Invité à Venise et à Vienne Autriche, il décline les postes proposés. Il a de nombreux élèves dont Marc-Antoine Charpentier, Alessandro Scarlatti, Christoph Bernhard, Philipp Jacob Baudrexel, Giovanni Maria Bononcini et Giovanni Paolo Colonna.

L'oratorio, à l'époque où Carissimi commence à composer, affecte deux formes : l'histoire sacrée, avec récitant racontant un épisode biblique ou hagiographique, et la cantate morale, telle que L'Âme et le Corps de Cavalieri, à personnages symboliques, ou le Mottetto concertato, opposant chœurs et solistes. Le génie de Carissimi va être de faire fusionner tous ces éléments divers, mais en mettant l'accent sur l'élément narratif, le récit, confié à l'historicus, ou récitant.
À ce rôle impersonnel, Carissimi infuse un accent lyrique ou dramatique en donnant leur indépendance aux protagonistes et en les faisant dialoguer. Dans l'oratorio du Mauvais Riche, par exemple, le récitant s'oppose au personnage principal tandis que le chœur commente l'action. Le récitant en vient lui-même à se personnaliser : dans l'Extremum Dei Judicium, c'est le Prophète lui-même qui est l'historicus, et qui dialogue avec le Christ, les anges et les âmes.
Un pas de plus est fait dans les Historiae sacrae : cette fois l'historicus a disparu, tous les personnages sont individualisés : dans l'Histoire de Job, ils ne sont que trois, l'ange, Job, le diable qui dialoguent dramatiquement et s'expriment lyriquement, méditation de Job.
Dans l'Histoire d'Ézéchiel, le récit est confié à deux voix d'anges, dialoguant avec Dieu, ainsi qu'avec les prophètes Isaïe et Ézéchiel.

Style et héritage musical

L'art de Carissimi est fait à la fois d'une grande simplicité, d'un dépouillement profondément religieux et de richesse émotionnelle, de sens dramatique, de variété formelle. Il continue le simple style expressif de Monteverdi, que ses contemporains abandonnent trop souvent dans l'opéra : on peut, à juste titre, comparer le Lamento d'Ariane à telle page de Jephté. Carissimi est résolument moderne par son sens de la tonalité, qui lui fait renoncer aux archaïsmes que l'on trouvait encore chez Monteverdi
L'influence de Carissimi sur la musique européenne a été considérable : on peut dire que presque toute la musique religieuse lui doit quelque chose ; mais particulièrement, bien entendu, l'oratorio, qu'il s'agisse de celui de Charpentier, de la cantate et de la passion de Bach ou de l'oratorio de Haendel.
Choisi pour maître de la chapelle pontificale en 1649, il introduit dans les églises l'accompagnement de la musique instrumentale.
Il est le premier à employer la cantate pour des sujets religieux. Il rencontre en 1656 la reine Christine de Suède en exil et compose de nombreuses pièces profanes en son honneur.

Å’uvres

La plupart de ses œuvres romaines ne sont connues que par des copies, les autographes ayant été dispersés ou détruits après la dissolution de l'ordre des jésuites en 1773. Les œuvres qui nous sont parvenues sont des messes, des oratorios, des motets et des cantates. Les plus remarquées ont été les oratorios Jephté (ou Histoire de Jephté, basé sur la promesse de sacrifice faite par Jephté, et composé vers 1648, ou encore le Jugement de Salomon, ainsi que son motet Turbabuntur impii. Carissimi a composé au moins deux opéras, Giuditta Rome, 1656 et Il sacrificio d'Isaaco Rome, 1656, tous deux perdus.
Sa production de musique religieuse est considérable : elle va du petit motet en dialogue Tolle Sponsa, de l'histoire sacrée qui fait appel à trois personnages Historia di Job à l'oratorio en deux parties, Diluvium universale pour lequel douze voix sont nécessaires. Quelles que soient les proportions de l'œuvre, tout repose sur la seule basse continue, sauf dans de rares exceptions où deux violons prêtent leur concours Historia di Ezechia.
En revanche, les récitatifs, airs, duos, trios et chœurs (qui semblent demander un effectif réduit en raison des dimensions de l'accompagnement, parfois à huit voix en double chœur, se mêlent avec bonheur.
Si l'aspect théâtral se fait sentir, il demeure discret et du meilleur goût, préservant une atmosphère de musique de chambre.
La même variété de formes et de moyens d'expression caractérise les quelque 130 cantates de Carissimi. Peut-être son génie se manifeste-t-il ici mieux qu'ailleurs. Bien que le sujet traité soit généralement celui des peines d'amour, Carissimi est l'un des rares compositeurs romains à utiliser des thèmes comiques, Amor mio, che cosa è questo ? ou à évoquer le jugement dernier, Suonerà l'ultima tromba avec une puissance dramatique inattendue dans un genre si intime.
C'est également dans ses cantates que le musicien se montre le plus sensible aux raffinements harmoniques ; la beauté des lignes mélodiques témoigne d'une certaine réserve, typique de l'école romaine.
Au cours de sa brillante carrière, Giacomo Carissimi a trouvé le temps de former au moins trois élèves illustres : le Français M.-A. Charpentier, ainsi que les deux Italiens P. Cesti et A. Scarlatti.


Oratorio
Historia di Jephte
Historia di Jonas
Historia di Abraham et Isaac
Historia di Baltazar
Historia divitis Dives malus, Histoire du riche, ou Le mauvais riche
Vir frugi et pater familias, L'Homme sage et le père de famille
Judicium Salomonis, Le Jugement de Salomon

Liens

http://youtu.be/KOzH7E5-Tno Ten Motets
http://youtu.be/yRhygRNiQJs Jonas Historia
http://youtu.be/iybKwyX8-Vg Carissimi Historia di Jephte La Tempesta
http://youtu.be/lUcZa5rhdjk Oratorio Di daniele profeta


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Posté le : 12/01/2014 11:53
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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