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#651 Re: Défi du 04 mars 2017
Titi Posté le : 04/03/2017 10:56
De par le monde il est des contrées fortes accortes,
Ou cueillir le bonheur est geste quotidien,
Ou vivre en plénitude chaque jour vous emporte
Vers des joies lumineuses, et demain cristallins.

Mais l’endroit, quand ma vie me fuira doucement,
Après qu’elle m’eut donné bien plus que j’attendais,
Sera celui ou j’ai consumé goulument
Le fruit de ma jeunesse, sans être rassasié.

Un parfum d’amitié domine cet endroit,
Un effluve qui rend les peines plus légères,
Si l’affliction un jour se pose en passe-droit,
Je sais trouver là-bas, quelques amis sincères.

Plus fiables que les rois, les Dieux ou les déesses,
Sachant tendre l’épaule pour y sécher mes pleurs,
Aussi, s’il un vœu qu’en mon cœur je caresse:
Il est qu’au grand jamais, cette amitié ne meurt.

Elle fleure bon ce lieu cette affection fidèle
Qui offre la douceur d’un rayon de soleil,
Réchauffant le cœur quand l’existence morcelle
L’espoir de lendemains à nul autre pareil

Ce lieu qui m’a vu naitre, terre de mes aïeux,
A le gout de la sueur donnée pour se soumettre,
Il sera le témoin, quand je vais disparaitre,
De mon tout dernier râle en mon ultime adieu.

Les Dieux me jugeront en toute liberté
Aurai-je leurs faveurs ou leurs viles critiques ???
A la droite du père aurai-je droit de cité ???
Mais, vu l’état du monde,…. il doit être …….apathique


#652 Défi du 04 mars 2017
Titi Posté le : 03/03/2017 19:30
En relisant, après avoir vu le film, le sac de billes » de Joffo, un passage suivant en page 4 m’a questionné:

Joffo s'interroge sur le fait qu'aujoudhui, malgré ce qu'il appelle les réalisations pour les enfants (balançoires, toboggans, etc....) les enfants s'ennuient le dimanche et les autres jours ,contrairement à son époque ou jouer avec l'eau des caniveaux suffisait à son bonheur.

Au travers de ce passage, je m’aperçois que moi aussi, j’ai ce sentiment quand je retourne dans le quartier de mon enfance.

( La nostalgie ou que l’âge qui fait des ravages???

Il n'empêche, Je vous invite à évoquer, ces endroits où vous avez passé votre jeunesse, et à ranimer les bons ou les mauvais souvenirs, et le ressenti vis-à-vis de ces lieux, sachant, pour vous aider........??? que le ‘’philosophe’ ’Pierre Dac avançait :

“Il est préférable d'être ailleurs lorsqu'autre part n'est plus ici……..”


#653 Re: Défi du 18 au 25 février 2017
couscous Posté le : 02/03/2017 19:23
Cher Titi,

Je trouve que ton conte nous ramène en enfance et nous rappelle à l'essentiel. Le rêve ne doit pas se perdre même si on est majeur, avec toutes ou pas ses dents.

Merci pour ce doux rêve.

Bises

Couscous


#654 Re: Défi du 18 au 25 février 2017
Titi Posté le : 27/02/2017 23:46
Réponse un peu tardive, mais les pentes neigeuses m'ont absorbé pendant quelques semaines.....


Petit Pierre s’endort, du sommeil de l’enfance
De celui qui repose, fait des rêves qui dansent,
Eloigné des horreurs que commettent les grands
Qui laisseront un monde amer à nos enfants.

Petit Pierre est ailleurs, il s’est vite endormi,
Pour retrouver bien vite les songes des petits,
Et sous son nez soudain, une noix de coco
S’est brisée, se cassant en cent mille morceaux !!!

D’où sont sortis, c’est rare, huit ou neuf éléphants,
Demandant leur chemin à quelques vieux passants,
Petit Pierre a souri:’’ les grands sont trop froussards
Pour renseigner sans crainte, les amis de Babar !!!

Et tandis qu’il passait sur un passage clouté
Une des bandes blanches s’est soudain détachée
Emmenant avec elle, comme un tapis volant,
Pierre au-dessus de la maison de ses parents !!!

Le vent fort mécontent d’être point prévenu,
Du curieux attelage, soufflât donc tant et plus,
Que Petit Pierre tomba la tête la première
Sur un nuage gris, qui se mit en colère !!!

Mais quel cet intrus grommela avec rage
Ce cumulonimbus, provoquant un orage
Ejectant Petit Pierre au travers des éclairs
Et le fit atterrir brutalement par terre.

Aie, Aie dit Petit Pierre, en retenant ses pleurs
Quand soudain une main vint calmer ses douleurs

C’était douce Maman, qui venait réveiller,
Petit Pierre d’un sommeil fortement agité.

Tu as rêvé Chéri, et eu de gros malheurs,
Sans doute un cauchemar, tu es trempé de sueur.
Petit Pierre a conté son voyage à Maman,
Le tapis, le nuage et les gros éléphants…….

Le serrant dans ses bras, Maman l’a écouté,
Puis en le rassurant, a dès lors ajouté:
'’Des bardes et des enfants, le rêve est la richesse,
Les hommes ne songent plus, par sottise ou paresse’’


#655 Re: Défi du 18 au 25 février 2017
Loriane Posté le : 24/02/2017 16:36
Trump Horreur ça ne trompe pas !
La description du "monsieur " nous y amène.
Oui, réveillez vous les filles, les chattes doivent griffer !
L'esclavage n'est pas une fin en soi.
L'important est derrière les mots.
Merci


#656 Re: Défi du 18 au 25 février 2017
arielleffe Posté le : 23/02/2017 17:02
@Couscous, nous voilà dans l'univers de Michael Jackson et de ses morts vivants. Les gens se tuent au travail, tous à la retraite ! Merci pour ta réponse rapide.


#657 Re: Défi du 18 au 25 février 2017
couscous Posté le : 23/02/2017 15:21
Réveillez-vous !

Deux silhouettes se faufilent dans un cimetière du nord de la France au milieu de la nuit. À la lumière de la pleine lune, la plus grande installe des bougies, formant un cercle autour de lui. Il dessine un pentacle et y inscrit de mystérieux symboles en son centre. Des incantations se mettent alors à résonner, lancinantes, invitant à la transe. L'ombre longiligne semble onduler au rythme de son chant guttural.
Cette cérémonie dure depuis plus d’une heure lorsque du mouvement se crée au niveau des tombes. Les pierres sont poussées, des corps décharnés s’extraient, laborieusement, de leur tombeau. Une sorte d’armée d’un autre monde se dirige vers l’être qui les appelle. Lorsqu’ils sont tous face à lui, ils se figent et le silence reprend ses droits.

– Voilà, Missié. Ils sont prêts.
– Je vous remercie Désiré. Je pensais que vous n’étiez qu’un vieux fou mais vous êtes un grand sorcier. Vous avez mérité votre récompense.

L'homme, veste de tweed et pantalon en velours, qui vient de s'exprimer, s’avance vers le groupe de revenants.

– Chers amis, je vous ai réveillés cette nuit car j’ai besoin de certains d’entre vous. Ceux qui ont travaillé dans le secteur textile peuvent-ils se mettre devant ?

Une cinquantaine de corps putrides s'avancent en première ligne.

– Parfait ! Les autres, vous pouvez retourner vous coucher. Je suis désolé de vous avoir dérangés.

Des grognements s’élèvent à l’arrière de la foule qui se réduit à ceux interpellés par l’homme.

– Comme vous ne le savez sûrement pas, l’industrie textile a repris depuis peu dans la région. Les Chinois ont perdu le marché et les entreprises nous sollicitent à nouveau. Je ne parviens pas à trouver de la main d’œuvre qualifiée car le métier s’est perdu. C’est pourquoi je fais appel à vous. J’ai besoin de votre savoir-faire pour former des jeunes dans mon usine de Roubaix.
– On a travaillé toute notre vie et vous venez nous déranger. Laissez-nous nous reposer !
– Vous étiez délégué syndical, vous ?
– Oui, comment avez-vous deviné ?
– Une intuition ! Mais vous avez déjà eu des décennies de repos. Ce ne serait que pour quelques semaines, ce n’est pas la mort !
– Vous ne pensez pas que vos apprentis vont s’enfuir en voyant nos gueules de déterrés ?
– Je vous paierai un petit relooking : fausses dents, perruques, vêtements et masques pour les cas désespérés. Ils n’y verront que du feu.
– Et où logerons-nous ?
– Un bus viendra vous chercher ici le matin et vous redéposera chaque soir.
– Non ! Ces tombes sont trop inconfortables.
– Alors, je connais une morgue désaffectée. Cela vous rappellera des souvenirs.
– Et que gagnerons-nous ?
– Toute mon estime et la fierté du devoir accompli.
– On l'a accompli depuis longtemps, notre devoir !
– J'érigerai une plaque commémorative en votre honneur et je la placerai à l'entrée de mon usine.
– Ça nous fait un bel os de jambe ! Attendez, nous devons discuter.

Le petit groupe d'ombres squelettiques forme un cercle dans un coin du cimetière. Quelques minutes suffisent pour qu'ils se mettent d'accord.

– La mort dans l’âme, nous acceptons votre proposition. Non, je plaisante.
– Je suis mort de rire.
– De toute façon, on s'ennuie. C'est long l'éternité, surtout vers la fin ! On commence quand ?
– Demain matin. Un bus viendra vous chercher à sept heures.
– On enfilera nos vêtements du dimanche. Même si c'est tous les jours dimanche pour nous !

C'est ainsi que des ouvriers à l'allure dégingandée se sont mis à former des jeunes aux métiers du textile. Au début, ils étaient un peu rouillés mais, comme pour le vélo, une fois en selle, ils retrouvèrent vite leurs réflexes. Quelques semaines suffirent pour transmettre leur savoir et leur savoir-faire. Comme promis, le directeur fit graver une plaque avec comme inscription :

"La société Textirita remercie de tout cœur ses ouvriers qui ont consacré leur vie et une partie de leur mort à faire vivre et revivre l'industrie textile. Nous leur devons une reconnaissance éternelle."


#658 Re: Défi du 18 au 25 février 2017
couscous Posté le : 23/02/2017 15:20
Une belle claque pour les machos !

Merci de relancer nos défis.

Bises

Couscous


#659 A vous tous, je pense à vous.
Loriane Posté le : 22/02/2017 22:51
A mes p'tits choux, à mes chers amis.

Vous me manquez.tous. Je me sens frustrée en ce moment car ma santé me tient loin de mon bébé "L'ORée des rêves, de vous tous ainsi que de mon "nordi" pour écrire, j'ai connu une succession de problèmes de santé qui m'interdisent de rester longtemps assise devant le clavier, la souffrance est épuisante et tous ces médicaments me vident l'esprit. Je me sens vide, incapable d'écrire et cela me désespère mais je crois plus sage d'accepter cette période de creux alors je fais le dos rond je me contente de lire la presse et de partager sur facebook sans trop m'y attarder. Je me prépare pour un nouveau printemps de ma santé et de mon inspiration. Il y aura une renaissance, je me le suis promis. Je pense à vous et je rêve de revenir en pleine forme et l'esprit fourmillant.
Une série de poutous pour vous tous.


#660 Re: Défi du 18 au 25 février 2017
arielleffe Posté le : 20/02/2017 20:03
Réveillez-vous !



J’ai promis à mon chéri de ne pas m’endormir avant qu’il ne rentre. Mes paupières sont lourdes, mes yeux brûlent, mais je tiens le coup ! Assise sur le canapé au milieu des coussins je regarde un film un peu niais mais qui ne demande pas un effort de concentration très important. C’est une petite histoire d’amour classique, ils sont jeunes, beaux, riches et à la fin ils vont se marier.



Je repense à ma journée exténuante et à ma vie en général, ce ne sont pas les scènes qui se déroulent devant mes yeux qui peuvent m’empêcher de réfléchir, l’intrigue n’est pas très prenante.



Ce matin il a fallu que je m’achète de nouveaux vêtements, je commence un nouveau travail et on m’a dit au téléphone qu’il fallait absolument porter des jupes et des talons hauts. J’ai ouvert ma penderie, il y a des jeans, des pulls, des tee-shirts … N’imaginez pas que je m’habille tout le temps de la même façon, pas du tout ! J’ai des jeans slims, des pat’d’eph, des pulls de toutes les couleurs et pour toutes les occasions, des larges, des cintrés. Mais bon, ça ne passera pas avec mon nouveau patron. Côté chaussures, c’est la cata aussi, que des chaussures plates, j’ai mal au dos et je ne peux pas marcher longtemps avec des talons, en plus ils font horriblement mal aux pieds. Comment mettre mes grosses chaussettes tricotées main dans de petits escarpins, je vais mourir de froid, on est au mois de Décembre !

Sur le chemin du bureau je suis entrée dans une boutique et j’ai trouvé une robe très jolie, un blouson de cuir et avec des bottes la vendeuse m’a assurée que je pouvais cacher mes chaussettes. Une doudoune « féminine » complète mon look de Dame. Je me revois ce matin, je marche avec précaution sur les pavés inégaux qui forment le trottoir. Habiter le centre ancien d’une ville médiévale est parfois un inconvénient. Essayons d’éviter l’entorse qui mettrait fin à ma carrière professionnelle avant même qu’elle ne commence. Après m’être tordu les pieds une dizaine de fois, j’arrive devant la porte de ma nouvelle entreprise. Je ne suis pas en avance, je suis obligée d’avancer super doucement avec ces maudites chaussures.

A l’accueil je dois m’annoncer, on ne me connaît pas encore.

- Bonjour, Amanda Deville, je suis la nouvelle ingénieure.

La jeune femme de l’accueil me regarde avec un très beau sourire, on dirait une miss.

- Bonjour, oh votre mascara a coulé, vous avez dû vous frotter les yeux par inadvertance.

Zut, je n’ai pas l’habitude de sortir aussi maquillée, il ne faut pas que je me touche le visage, cette histoire de talons m’a donné chaud, le fond de teint et la poudre se sont probablement transformés en bouillasse sur mes joues.

- Vous êtes attendue au quatrième étage.

Je me dirige aussi vite que mes dix centimètres de talon me le permettent vers l’ascenseur. Je regarde sur le panneau à quoi correspond le quatrième étage : « gestion du personnel ». C’est curieux, je suis ingénieure d’études en traitement des eaux, j’ai rempli tous les papiers qu’on m’avait demandé, il manque peut-être quelque chose. Je rectifie vite fait le maquillage dans le miroir, la porte s’ouvre avec une voix suave :

-Vous êtes au quatrième étage.

J’arrive dans un open-space, ou des hommes en costume cravates et des poupées Barbies s’affairent. Les filles portent des tenues hyper sexy et des talons vertigineux. Elles semblent toutes marcher sur la pointe des pieds. Je me présente au premier type que je croise. Il ne me regarde pas dans les yeux mais fixe ostensiblement mon décolleté. Son collègue se concentre sur mes jambes et mes fesses. Qu’est-ce que c’est que cet endroit ?

- Bonjour ma jolie, tu es la nouvelle ? Tu travailles avec le patron je crois, il en a de la chance !

- Bonjour, je suis Amanda Deville la nouvelle ingénieure.

- Tu me plais toi, tu as du caractère. Il me montre un bureau au fond de la pièce. Va frapper la bas, et passe pas sous le bureau toute suite, attends un peu, ajoute-t-il en regardant les autres du coin de l’œil.

Des rires gras fusent de partout, même les filles pouffent en me regardant. Je dois être patiente, il me faut ce boulot, Mick Piano Corporation est une entreprise internationale qui fera très bien sur mon CV. Je frappe, une voix autoritaire me répond :

- Entrez !

- Bonjour, je suis Amanda Deville, la nouvelle…

- Bonjour, Amanda, je suis très content que vous ayez choisi notre entreprise. Vous êtes charmante.

Mick Piano est habillé d’un costume bleu nuit, tout en lui est vulgaire. Il commence à devenir chauve et il essaie de camoufler sa calvitie avec une mèche plus longue de ses cheveux roux. Il prend un dossier portant mon nom, met ses lunettes et m’annonce :

- On va faire un super boulot tous les deux. Vous avez des enfants ?

- Non, je …

- Vous avez prévu d’en avoir ?

- Pas dans l’immédiat.

- C’est toujours le problème avec vous les femmes, on vous embauche et après vous nous collez trois congés maternités à la suite et on ne vous revoit pas. Et je ne parle pas des migraines mensuelles, il ricane en me regardant. Vous voyez ce que je veux dire, vous êtes jeune.



Je ne sais même pas quoi répondre.



- Je n’engagerais bien que des femmes ménopausées si je le pouvais mais je suis un homme de goût et j’aime être entouré de jolies choses … dit-il en riant avec un clin d’œil.

Il regarde par la vitre une jolie jeune femme qui arrive avec un plateau et des tasses de café.

- Jessica nous amène le café !

La fille pose le plateau sur le bureau.

- Merci ma beauté. Il la détaille de haut en bas. Magnifique ! Bon, j’ai besoin de quelqu’un pour représenter la compagnie quand nous recevons des clients étrangers. Il faut leur faire visiter la ville et les alentours, les emmener au restaurant, au spectacle, votre bureau sera à côté du mien. Il regarde sa montre. Les Japonais arrivent dans une demi-heure, je vous conseille de vous mettre au boulot dès maintenant.

- Mais…

Le téléphone sonne, il décroche et je comprends que l’entretien est fini.

Je me dirige d’un pas mal assuré vers le bureau qui m’est assigné, j’allume l’ordinateur, le fond d’écran est la photo d’une fille à gros seins en train de faire une fellation. Tous les regards des hommes sont braqués sur moi, ils guettent ma réaction et se mettent à rire. Leurs rires me cassent les oreilles, ils sont trop forts.



Je me réveille en sursaut. Le film est fini, une émission relate la dernière bêtise de Donald Trump et des rires ont été ajoutés, puis on voit la représentante blonde d’un parti politique vitupérer contre l’IVG.



Mon chéri n’est toujours pas rentré, je jette un coup d’œil à mon portable.

« Les femmes employées dans notre société doivent porter une tenue féminine »

Demain je commence mon nouveau travail…

Réveillez-vous les filles !



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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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