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Re: Défi d'écriture du 20/01/2014
Plume d'Or
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J'aurais bien aimé être là, il était beau le policier ? Si oui, à mon avis c'est une femme qui a fait le coup ! Merci Bacchus.

Coucous : je sais maintenant que Claire est la soeur de Clothilde, bonjour les réunions de famille ! A mon avis la fille du car de Bacchus est l'une d'entre elles.

Posté le : 19/01/2014 17:05
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Re: Défi d'écriture du 20/01/2014
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Désinvolture

Claire se lève de bonne humeur ce matin. Elle se rend dans la salle de bain et passe plus de vingt minutes dans la douche. Une fois pomponnée et habillée, elle s’en va grignoter un morceau dans la cuisine. Un coup d’œil à l’horloge murale arborant l’effigie de Bob Marley, moins stressante que celle de The Cure ; il lui reste assez de temps pour vider le lave-vaisselle. Elle en ouvre le tiroir inférieur lorsque le téléphone se met à sonner. Claire attrape le combiné. C’est sa collègue Catherine qui a juste le temps de dire « Viens vite … » avant que la communication ne soit coupée. En effet, Claire a encore oublié de recharger le combiné. C’est Luc qui se ferait un plaisir de lui rabâcher : « Tu n’écoutes jamais mes conseils ou tu fais exprès de les oublier. » Mais non ! Claire est juste un peu tête en l’air.

Il lui faut savoir ce qui se passe au boulot. Après avoir fouillé son sac à main, elle découvre que son GSM est à plat, lui aussi ! Elle attrape donc celui de Luc qui traîne sur la commode de l’entrée. Pendant qu’elle ferme la porte à clé, elle compose nerveusement le numéro de Catherine.


Le claquement de la porte d’entrée a sorti brutalement Luc de son sommeil et surtout de son rêve érotique Il s’étire en se tournant vers le radioréveil rose qui le nargue depuis la table de nuit. Il avait négocié avec Claire le choix de l’horloge de la cuisine en contrepartie de la couleur rose fluo du réveil qui lui déplaît tant. Sa journée de travail commence dans une heure, il faut qu’il se bouge. Claire ne l’a pas réveillé avant de partir, c’est étrange. Quelle oubliette elle fait ! Elle ne changera décidément jamais malgré toutes les remarques qu’il lui fait chaque jour. À cette évocation, un petit sourire résigné naît sur ses lèvres.

Il est 17 heures 30. Après une journée de travail mouvementée, Claire revient enfin chez elle. Cette Catherine, elle s’affole toujours pour des bêtises ! Il lui reste plus d’une heure pour préparer un bon souper. Elle a acheté une appétissante tranche de foie gras. Nous sommes début de mois, ils peuvent encore se le permettre. Passé le quinze, ce sera régime « pâtes et tartines » jusqu’au jour de paie.

La jeune femme entre dans le couloir. En se dirigeant vers l’intérieur, son pied droit dérape. Claire a juste le temps de se retenir au mur pour ne pas chuter. Des gouttes d’un liquide rouge et visqueux parsèment le sol. Suivant cette sorte de chemin de Petit Poucet, Claire parvient au salon où Luc, inconscient, est recroquevillé dans le canapé. Claire le secoue un peu et il se met à geindre. C’est alors qu’elle remarque qu’il est ensanglanté au niveau de la tête et du ventre. Un grand couteau rougi traîne au pied du canapé. Claire pousse un cri d’effroi. Sous le coup de la panique, elle reste quelques secondes immobile. Du secours … il faut appeler.

Dans la cuisine, le combiné sans fil est couvert de sang et toujours déchargé. Il reste le GSM de Luc dans son sac à main. Nerveusement, elle vide celui-ci sur la table du salon. Les sonneries lui semblent interminables. Enfin un interlocuteur qui lui pose plein de questions auxquelles elle n’a pas de réponse. Elle ne parvient qu’à répéter :

« Faites vite, s’il-vous-plaît …
- Les secours sont en route, Madame. »

Luc ouvre les yeux et pose un regard hagard sur Claire.

« Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
- Ce n’est rien. Je te pardonne, mon amour. »

Son corps est pris de convulsions et ses yeux se révulsent avant une totale inanition. Claire le secoue, crie mais rien n’y fait. La sonnette la rappelle à la réalité. En slalomant autour des gouttes de sang, elle court ouvrir la porte aux ambulanciers qui se précipitent aux côtés du blessé. Quelques rapides examens, une tentative de réanimation et le diagnostic tombe, implacable. Le médecin urgentiste s’approche de la jeune femme en pleurs en lui adressant un regard intrigué.

« Votre mari est décédé des suites de ses blessures. Nous devons appeler la police. »

Claire s’effondre sur la chaise de la salle à manger. Des gyrophares bleus se reflètent sur les murs de la pièce assombrie par le crépuscule. Deux hommes en uniforme discutent avec les ambulanciers avant de se rendre auprès du cadavre qui git dans le canapé.

Un policier, calepin à la main, s’approche ensuite de Claire. Elle se tourne vers cet homme imposant qui lui demande :

« Mais que s’est-il passé ?

- Je ne comprends pas. Ce matin, je suis partie vite au boulot. Il se lève toujours après car il ne commence qu’à neuf heures. Et quand je suis rentrée … il était …. »

Claire ne peut s’empêcher de fondre en larmes. Le policier frotte son menton mal rasé et se met à parcourir minutieusement toutes les pièces du petit appartement, tout en prenant des notes. Il retourne auprès du corps de Luc et discute longuement avec le légiste, occupé à prendre des clichés de la victime sous tous les angles, comme un paparazzi le ferait avec une vedette en flagrant délit d’adultère.

Claire se mouche bruyamment dans un mouchoir vert fleuri lorsque le policier revient finalement à ses côtés en annonçant triomphalement :

« Je vais vous expliquer ce qui s’est passé pendant votre absence. Votre compagnon s’est d’abord dirigé vers la salle de bain où il a glissé à cause du sol détrempé et s’est ouvert le crâne sur le bord de la baignoire, qui en porte encore les traces.
- Oh, mon Dieu ! Il me disait toujours de sécher le sol et qu’un accident risquait d’arriver.
- Sûrement à moitié conscient, il a voulu appeler du secours en allant chercher le téléphone dans la cuisine mais il est tombé sur le tiroir du lave-vaisselle resté ouvert. La porte en est d’ailleurs déboîtée. Il s’est ainsi empalé sur les couverts et notamment sur un grand couteau de boucher posé lame vers le haut. »

Claire ouvre de grands yeux en retenant sa respiration pendant que le récit continue.

« Il a su se relever mais le combiné du téléphone était déchargé et il n’a apparemment pas trouvé de GSM. Il ne lui restait plus qu’à tenter d’aller chercher de l’aide auprès de voisins. Mais il n’y est pas parvenu. Je suppose que la porte devait être fermée à clé et qu’il n’y avait pas de double à l’intérieur, ce qui est étrange.
- C’est juste ! J’ai perdu ma clé hier et il m’a prêté la sienne pour que j’en fasse une copie aujourd’hui. La consigne était que je ne ferme pas à double tour afin qu’il puisse sortir sans clé et juste refermer en claquant la porte. Comme je rentre du boulot toujours avant lui, cela ne posait aucun problème … Mais je suis partie précipitamment … Ce n’est pas possible ! Comment savez-vous tout cela ?
- J’ai suivi son parcours dans l’appartement grâce aux traces de sang, le reste n’est que déductions. Maintenant, il me faut déterminer si tout ceci était prémédité ou non …
- Par qui ?
- Vous bien sûr ! Qui a laissé le sol mouillé, le lave-vaisselle ouvert avec un couteau lame vers le haut, aucun téléphone utilisable et fermé la porte à clé ?
- Comment pouvez-vous penser cela ? Nous nous aimions. Regardez … j’ai acheté du foie gras, son plat préféré.
- C’est un peu faible pour vous disculper !
- Tout cela n’a aucun sens.
- Mais vous avez de la chance car il vous aimait et a pensé à vous jusqu’au bout.
- Comment le savez-vous ?
- Venez. »

Tremblante, Claire suit le policier à la carrure imposante jusqu’aux côtés de Luc. Il prend la main pantelante de celui-ci et ouvre grand la paume où on peut lire :

Désinvolte et innocente.

« Ce message vous sauve. Vous devriez être plus prudente à l’avenir et écouter les conseils de votre entourage pour votre sécurité … et celle des autres surtout !
- Je vous le promets ! »

Le croque-mort finit son œuvre, les policiers récupèrent les pièces à conviction et prennent les derniers clichés des lieux avant de laisser Claire seule.

Pendant que la tranche de foie gras se dore dans la poêle, la jeune femme soupire.

« La ténacité finit toujours par payer. Désinvolte mais pas demeurée ! Une bonne idée ce dernier message. Ça lui apprendra à ramener sa pouffe ici ! »

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Posté le : 19/01/2014 16:40
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Re: Défi d'écriture du 20/01/2014
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Oh la ! Une histoire totalement barrée.

Je te pose la même question : "Mais que s'est-il passé ?". Je déteste ne pas comprendre. Tu nous dis quoi dans la suite ou dans un prochain défi, hein ?

Posté le : 19/01/2014 16:03
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Re: Les expressions
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« Se pousser du col »


1. Chercher à se mettre en valeur
2. Se vanter, être prétentieux

Il faut d'abord préciser aux aficionados du Tour de France, que le col n'est pas ici celui du Lautaret, ni celui du Galibier, chers aux spécialistes des montures à pédales, mais la forme ancienne de cou, ce dernier mot ayant définitivement supplanté le précédent au XVIIe siècle.
Mais col nous restera pour désigner cet élément du vêtement qui entoure le cou.

Dans son Dictionnaire de la langue verte paru en 1866, Alfred Delvau donne l'explication suivante :
Être content de soi et manifester extérieurement sa satisfaction, dans l'argot des faubouriens qui ont remarqué que les gens fats remontaient volontiers le col de leur chemise .
Voilà qui suffit à expliquer comment cette expression a pu naître, ainsi que ses sens actuels, puisque du simple contentement de soi à la vantardise, il n'y a qu'un pas souvent franchi.

On peut ajouter qu'elle a aussi eu le sens oublié de « s'enfuir », probablement par l'image de la tête et du cou tendus (poussés) vers l'avant.

Posté le : 19/01/2014 12:28
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Re: Les bons mots de Grenouille
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SUITE DES CITATIONS DE GELUCK :
============================= Cliquez pour afficher l



« Les lois de l’humour sont très sévères : on ne peut pas se moquer des victimes, des noirs, des homos, des musulmans, des juifs, des handicapés... moi je dis : de qui se moque t-on ? »


« Les tongs, ce sont les strings des pieds. »


« Le chat est comme la sauce bolognaise, il retombe toujours sur ses pâtes. »

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« Certains papillons ne vivent qu’une journée et en général il s'agit pour eux du plus beau jour de leur vie....


« Le mot “long” est plus court que le mot “court”, c’est dingue non ? »


« La spéléologie, c’est l’alpinisme de ceux qui ont le vertige. »


« Le lancement du poids, c’est la pétanque des costauds. »


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« Si je soulève des haltères, je me muscle les biceps, mais si je pense que je les soulève, je me muscle le cerveau. »


« Se taire, c’est pareil dans toutes les langues. »


« Le rire est le propre de l’homme, le savon aussi… »


« Ce qu’il y a de réconfortant dans le cancer, c’est que même un imbécile peut attraper une tumeur maligne. »


« Un joueur d’échecs c’est comme de la peinture, s’il n’est pas brillant il est mat. »


« Se rendre compte qu’on est un imbécile est un signe d’intelligence. »

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« Je suis content de ma bagnole, peut-on appeler ça de l’auto-satisfaction ? »


« Je viens d’inventer le stylo qui n’écrit pas, pour les auteurs qui n’ont pas d’idées. »


« Il y a malgré tout un avantage à tomber en panne sèche c’est que c’est moins lourd à pousser que si le réservoir était plein. »


« Un bon éditeur, c’est un éditeur qui médite. »


" Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Germinal n'est pas une oeuvre

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" Il paraît qu'au Japon, un chef dirige son orchestre … avec un couteau et une fourchette "


" Pour emmerder son mari, la femme du directeur de chez Citroën appelle son fils Renaud"


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" Le coup du lapin, ça doit être terrible pour la girafe "


" Il paraît que notre cerveau ne fonctionne qu'à 50 % de ses capacités. Je ne le crois qu'à moitié…."


" Il paraît que l'inventeur de la cédille est un certain " Groçon "


L' intelligence a été inventée il y a très longtemps par un type vachement malin. La connerie, c'est autre chose, c'est une création collective….

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Bonne semaine à tous ]

Posté le : 19/01/2014 11:10

Edité par Grenouille sur 19-01-2014 21:15:58
Edité par Grenouille sur 19-01-2014 21:32:00
Edité par Grenouille sur 19-01-2014 21:44:08
Edité par Grenouille sur 19-01-2014 21:45:25
Edité par Loriane sur 19-01-2014 23:49:27
Edité par Grenouille sur 20-01-2014 08:29:01
Edité par Grenouille sur 20-01-2014 11:04:21
Edité par Loriane sur 20-01-2014 19:36:22
Edité par Loriane sur 20-01-2014 19:40:32
Edité par Loriane sur 20-01-2014 19:43:24
Edité par Loriane sur 20-01-2014 19:44:30
Edité par Loriane sur 20-01-2014 19:48:23
Edité par Loriane sur 20-01-2014 19:50:09
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Re: Défi d'écriture du 20/01/2014
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On a beau être habitués au froid, on peut tout de même affirmer que cet hiver 1964 est particulièrement dur. Paraîtrait que nous avons des températures qui tournent autour des -20° !
Tous les voyageurs, autour de moi dans le car, ressemblent à des esquimaux frileux.
Comme de coutume, compte tenu de l'heure des retours du travail, le car est bondé, largement au-dessus du nombre de passagers normalement toléré, mais c'est habituel. Et puis, l'essentiel, c'est de pouvoir rentrer chez soi le plus tôt que possible.
Je suis dans l'allée centrale, agrippé à une des barres , au dessus de ma tête. Tout contre moi, un jeune policier en uniforme et une charmante petite demoiselle à qui j'adresse un sourire de temps en temps,quand nos regards se croisent par inadvertance, c'est à dire assez souvent, et elle me rend mon sourire de bonne grâce, semble t'il.
Le chauffeur peste sans discontinuer à cause de la circulation très ralentie par les congères, les voitures immobilisées en bord de route et, depuis un instant, contre la neige qui s'est remise à tomber à gros flocons.
Pour passer le temps, je m'apprête à engager la conversation avec ma voisine, à l'instant même où une voix coléreuse retentit tout près de moi :
- " Mon porte-feuille ! ça c'est fort ! je viens de sentir une main se glisser sous ma canadienne et mon porte-feuille vient de disparaître ! " Et il se met à regarder avec beaucoup de suspicion la jeune demoiselle qui, par la force des choses, est écrasée contre lui.
Aussitôt, le regard du policier se tourne vers la jeune fille qui, béate de surprise, dévisage tout le monde autour d'elle.
- " Quoi ? vous pensez que..? dites donc! Déjà que je n'ai pas assez de mes deux mains pour chasser toutes celles qui m'encombrent, vous pensez bien qu'il ne me reste pas beaucoup de temps pour vous faire les poches. Mais - dit'elle en se tournant vers le policier - vous n'avez qu'à me fouiller, si vous ne me croyez pas . "
Et puis, se ravisant, elle se tourne ensuite de mon côté pour me dire, en rosissant
- " Où plutôt non..Vous. Un policier, je ne veux pas. Ce serait un peu comme si j'étais coupable."
J'en suis encore à me demander si je dois le faire alors qu'une forte voix vocifère, au fond du car :
- " Hé ! hé ! ma montre ! je l'ai senti ! on vient de me faucher ma montre ! "
Une forte agitation se produit au fond du car. Le policier fronce les sourcils et à l'air de vouloir se diriger vers l'arrière, au moment même où une petite voix aiguë, provenant de l'avant du car, tout près du chauffeur, se met à hurler :
- " Mon collier ! Je l'ai senti glisser sur mon cou et il a disparu ! "
Cette fois-ci, tout le car est agité et des lamentations, des cris de colère, de supplications fusent de toutes parts.
- " Y' en a marre ! ". Le chauffeur, énervé, freine brusquement et actionne le levier de la porte du car. Aussitôt,un semblant de panique s'empare du car et bon nombre de passagers s'empressent de sauter du véhicule, comme s'il y il avait le feu.
J'ai l'impression qu'une tornade nous environne et, comme le calme revient petit à petit, tout paraît se figer . Tous ceux qui, comme moi, sont restés à leur place, ont les yeux agrandis par la surprise, fixés sur le policier.
Toujours accroché à la poignée de cuir qui pend du plafond, il est entièrement nu, mis à part ses chaussettes, son ceinturon où est accroché l' holster de son pistolet, et sa casquette, de travers et penchée sur le côté gauche...
Apparemment, il ne se rend pas compte de son état et, voyant tout le monde en train de le fixer d'une façon étrange, il se tourne vers moi et me demande:
- " Mais que s'est-il passé ? "



Posté le : 19/01/2014 10:37
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Page du 12/1/2014 J.London, Bérault, Murakami, Perrault, Delannoy, Berri, Clouzot, Carissimi
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fee etoilee
  
                                                                                                                                          





















                                                                                   
Texte à l'affiche :

" MEMOIRE "de  MABOHEME



Le  12 Janvier  1908  naît  Jean  DELANNOY

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Le  12 Janvier  1878  naît  Jack LONDON
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Le  12  Janvier 2009  meurt Claude 
BERRI
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Le  12  Janvier  1977  meurt  Henri-Georges  
CLOUZOT
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Aujourd'hui Dimanche 12 Janvier 2014
 
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE 
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 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?
*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*CHRISTOPHE propose un "cadavre exquis"
*La pensée de la semaine de Grenouille :


 " Qui suit les avis de chacun construit sa maison de travers  "
 

                                                        Proverbe danois

Le  12  janvier  1849  nait  Jean BERAUD
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Le 12 Janvier 1628  naît  Charles PERRAULT
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Le  12  Janvier 1949  naît  Haruki MURAKAMI
Lire ICI



Le  12  Janvier 1674  meurt  Giacomo 
CARISSIMI
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*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
   

      
     




Posté le : 19/01/2014 09:35
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Jean-François Revel
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Le 19 janvier 1924 à Marseille naît Jean-François Revel de son vrai nom

Jean-François Ricard
,

philosophe, écrivain et journaliste, il reçoit le prix chateaubriand en 1996, il est officier de la légion d'honneur, et membre de la légion d'honneur au fauteil 24, ses Œuvres principales sont, Ni Marx ni Jésus en 1970, La Tentation totalitaire en 1976, La Connaissance inutile en 1996, Le Voleur dans la maison vide. Mémoires en 1997, Le Moine et le philosophe en 1997, Baudelaire polémiste, 1968, la politique; Comment les démocraties finissent, 1983 ; L'Obsession anti-américaine, 2002, l'art Pour l'Italie, 1958, la gastronomie Un festin en paroles, 1979.
il meurt le 30 avril 2006 à 82 ans au Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne.

Jean-François Revel – de son vrai nom Jean-François Ricard – est né à Marseille le 19 janvier 1924 dans une famille franc-comtoise. Après des études en classes préparatoires au lycée du Parc à Lyon, il intègre l’École normale supérieure en 1943. Engagé très jeune dans la Résistance, cet élève de l'École normale supérieure devient agrégé de philosophie, matière qu'il enseigne en Algérie, au Mexique 1950-1952, en Italie 1952-1956 avant de revenir en France.
Il quitte l'Éducation nationale en 1963. Dans ses premières œuvres, il met durement en cause les maîtres à penser des années 1960. Journaliste à France-Observateur, où il dirige la rubrique littéraire 1960-1963, il s'engage jusqu'en 1970 en politique dans la gauche socialiste. Éditorialiste puis directeur de L'Express, il démissionne par solidarité avec Olivier Todd, rédacteur en chef, licencié en 1981. Chroniqueur sur plusieurs stations de radio Europe no 1, R.T.L., il entre au Point en 1982.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean-François Revel s'engage dans la Résistance à Paris sous les ordres d'Auguste Anglès. Une fois sorti de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et agrégé de philosophie, il enseigne en Algérie encore département français, à l'étranger au Mexique et en Italie, puis en France, à Lille, jusqu'en 1963.
Il se marie une première fois avec Yahne Le Toumelin peintre française dont il aura un fils et une fille : Matthieu Ricard, moine bouddhiste, écrivain, porte-parole du dalaï-lama en France, et Ève Ricard, écrivain.

Jean-François Revel avait fait preuve dans sa critique des philosophes d'une ironie féroce.
Cet auteur fécond suivait un fil directeur : la critique des ennemis de la liberté, mais aussi des mensonges, de la lâcheté et de l'hypocrisie de ceux qui cédaient devant eux. Le terme de résistance, aux tyrannies, petites et grandes, intérieures et extérieures pourrait résumer son œuvre et celui de polémique , son naturel stylistique. Revel fut en effet un formidable pamphlétaire à la manière de Voltaire Mario Vargas Llosa. Les analyses de ce polyglotte s'appuyaient sur une lecture boulimique des œuvres et de la presse internationale. Celle-ci le lui rendait bien et Revel était sans doute un des intellectuels français les plus connus hors de France depuis les années 1970.
Face à un gaullisme où il pensait repérer boursouflures nationalistes et autoritarisme et à une gauche qu'il jugeait trop complaisante à l'égard du communisme, dans lequel il voyait un ennemi juré de la démocratie, il s'affirma de plus en plus libéral.

Il se consacre ensuite à sa carrière de journaliste et d'écrivain. Il collabore ainsi de manière très régulière à la revue d'art L'Œil de 1961 à 1967.
En 1967, il épouse en secondes noces la journaliste Claude Sarraute, fille de l'écrivain Nathalie Sarraute. Le 26 mars 1970, il débat avec François de Closets et Marc Gilbert dans Volume de La femme sur la lune réalisé par Fritz Lang. Pamphlétaire et essayiste, il collabore à France-Observateur, puis devient à la fin des années 1970 directeur de L'Express, journal qu'il quittera en mai 1981 en signe de solidarité avec Olivier Todd, licencié par le propriétaire du journal Jimmy Goldsmith.
Jean-François Revel a œuvré également comme éditorialiste à des stations de radio : Europe 1 1989-1992, RTL 1995-1998.
À partir de 1982, il est chroniqueur pour le journal Le Point. Socialiste jusqu'en 1970, il rompt avec cette famille politique en publiant son premier essai politique à grand succès, Ni Marx ni Jésus, qui sera traduit dans plus de vingt langues. En 1976, il publie La Tentation totalitaire, puis un an plus tard La Nouvelle Censure.
En plus de la politique et la philosophie sujet de son premier essai pamphlétaire Pourquoi des philosophes et de son Histoire de la philosophie occidentale. De Thalès à Kant), Jean-François Revel a aussi écrit sur la littérature Sur Proust, 1960 et 1997, l'histoire de l'art L'Œil et la connaissance, 1998 et la gastronomie Un festin en paroles, 1985.

Revel a beaucoup fait pour populariser en France la bipolarité démocratie/totalitarisme qui rendait à ses yeux secondaire l'opposition droite/gauche et hiérarchisait la gravité des maux qui menaçaient les démocraties. Pour lui, les dictatures classiques ne sauraient être assimilées aux systèmes totalitaires. Les premières contrôlent une population, exigent leur soumission. Les seconds veulent refondre le social, créer un homme nouveau. Leur emprise sur tous les plans de la vie sociale et les techniques mises en œuvre pour y parvenir laissait encore au début des années 1980 planer un doute sur la réversibilité de ces régimes. Jean-François Revel fustigea d'autant plus les dirigeants des États démocratiques pour leurs faiblesses à leur égard.
Il dénonça encore dans l'anti-américanisme un trop facile pot-pourri d'arguments discutables destiné à donner corps à un bouc émissaire de nos propres insuffisances, et, dans ses dernières années, défendit les États-Unis dans leur lutte contre l'islamisme radical, vu comme une nouvelle forme de totalitarisme. Il contribua aussi à faire connaître la pensée des libéraux sud-américains, notamment le Vénézuélien Carlos Rangel ou le Péruvien Mario Vargas Llosa.
Athée, porté à un matérialisme hédoniste et rationaliste, Revel savait que l'irrationnel alimentant sous différentes formes le mensonge envers soi-même était largement répandu. C'est pourquoi les batailles qu'il mena ne doivent pas cacher un certain pessimisme anthropologique, formulé dès La Tentation totalitaire : pour lui, la liberté, qu'il chérissait et défendait si vigoureusement, n'est pas, loin de là, l'aspiration de tous les hommes.
Si l'on ajoute un formidable appétit de vie, de voyages, de rencontres, de connaissances, Jean-François Revel apparaît comme un personnage à part dans la vie culturelle française, un « marginal » (Lire, février 1997), où cohabitaient Thucydide, Cyrano de Bergerac et Gargantua : et qui savait que la seule argumentation, aussi rationnelle fût-elle, ne peut triompher. Même son style, ses recours au trait d'esprit n'y pouvaient suffire. L'accès aux institutions et à leur légitimation était un facteur important pour qu'une idée ait une influence large et durable. Voilà une des raisons, sans doute, pour lesquelles Jean-François Revel souhaita entrer à l'Académie française, où il fut reçu en 1997. Il meurt le 30 avril 2006.
La même année, il publie ses mémoires sous le titre Le Voleur dans la maison vide ainsi que Le Moine et le philosophe, un dialogue avec son fils Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain, tiré à 350 000 exemplaires en France et traduit en 21 langues.

Jean-François Revel meurt le 30 avril 2006 et est enterré le 5 mai au cimetière du Montparnasse 10e division.

Pensée

En philosophie, l'essentiel de sa contribution tient dans un essai qui connut un très grand succès en 1957, Pourquoi des philosophes.
Il y explique comment la philosophie a épuisé son rôle historique qui était de donner naissance à la science. Depuis Kant, la biologie, la physique et plus tard la psychologie se sont détachées de la philosophie qui est devenue un genre littéraire. La discipline qui consistait à tenter de donner une explication globale de la réalité a donc abouti à l'émergence de la science. C'est ce qui conduira Revel à se moquer de l'existentialisme, du bergsonisme, du lacanisme, de Hegel, et de tous ceux qui prétendaient proposer des systèmes globaux d'interprétation du réel à la place des scientifiques.
Revel est souvent défini comme un philosophe rationaliste. Pour Revel, c'est toute la philosophie en tant qu'interprétation du monde qu'il convient de rejeter. La philosophie, ennemie de la science et de la vérité, voilà ce que Revel révèle.
On lui doit la théorisation en 1979 du droit d'ingérence.
Après la signature du Programme commun du Parti socialiste avec les communistes français en 1972, il rompt avec François Mitterrand, à qui il reproche de priver la gauche de toute chance d'accéder au pouvoir en se laissant phagocyter par les communistes.
Il dénonce un grand nombre de propositions du programme commun émanant directement du PCF, particulièrement en matière d'édition et d'information. Hostile au gaullisme, il ne cessera de reprocher au Parti socialiste ses collusions avec les totalitarismes communistes. À ceux qui lui reprocheront de se rapprocher des libéraux, il répondra que pour lui, la gauche a toujours été libérale, mais que c'est la gauche française qui a cessé de l'être.
Pour Revel, le socialisme n'est viable que dans une économie performante, car l'État-providence ne peut vivre que soutenu par une économie productive. Or, les économies capitalistes libérales ayant prouvé qu'elles étaient les plus efficaces à faire s'améliorer le niveau de vie des sociétés humaines, le libéralisme ne devrait pas être rejeté par la gauche française in La tentation totalitaire en 1976.
Il fut un contributeur régulier de la revue Commentaire fondée par Raymond Aron et Jean-Claude Casanova en 1978. Dans les milieux intellectuels, Jean-François Revel a été l'un des principaux critiques français du marxisme, dont le poids l'a amené à s'éloigner de la gauche politique.

Décorations

Officier de la Légion d'honneur
Officier de l’ordre de la Croix du Sud du Brésil
Grand officier de l’ordre de Henri le Navigateur du Portugal
Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique

Œuvres

Histoire de Flore, Julliard, 1957.
Pourquoi des philosophes, Julliard, 1957
Pour l'Italie, Julliard, 1958.
Le Style du général, Julliard, 1959.
Sur Proust, Julliard, 1960.
La Cabale des dévots, Julliard, 1962.
En France, la fin de l'opposition, Julliard, 1965.
Contrecensures, Jean-Jacques Pauvert, 1966.
Lettre ouverte à la droite, Albin Michel, 1968.
Ni Marx ni Jésus : de la seconde révolution américaine à la seconde révolution mondiale, 1970.
Idées de notre temps, Robert Laffont, 1972.
Descartes inutile et incertain, 1976.
La Tentation totalitaire, 1976.
La nouvelle censure, 1977.
La Grâce de l'État, 1981.
Comment les démocraties finissent, Grasset, Paris, 1983, (ISBN 2-246-28631-X)
Le Rejet de l'État, 1984.
Une anthologie de la poésie française, Robert Laffont, 1984.
Le Terrorisme contre la démocratie, Hachette, 1987.
La Connaissance inutile, 1988.
L'Absolutisme inefficace, ou Contre le présidentialisme à la française, 1992.
Le Regain démocratique, 1992.
Histoire de la philosophie occidentale, de Thalès à Kant, Editions Nil, 1994, rééd. Pocket, 2003.
Le Moine et le philosophe (dialogue avec son fils Matthieu Ricard), 1997.
Le Voleur dans la maison vide. Mémoires, Plon, 1997, (ISBN 2-259-18022-1)
L'Oeil et la Connaissance, écrits sur l'art, Plon, 1998.
Fin du siècle des ombres, 1999.
La Grande Parade. Essai sur la survie de l'utopie socialiste, 2000.
Les Plats de saison. Journal de l'année 2000, Plon, Editions du Seuil, 2001.
L'Obsession anti-américaine, 2002.
Fin du siècle des ombres, Pocket, 2002.
Un festin en paroles : histoire littéraire de la sensibilité gastronomique de l'Antiquité à nos jours, Tallandier, 2007

Liens
http://youtu.be/atMO_zIgArk l'affaire Marchais
http://youtu.be/zPY66RkrqP8 JF Revel parle nourriture
http://youtu.be/xr8_ks75_Us La bibliothèque de JF Revel
http://youtu.be/L8LEf9BWySI Sur le pouvoir de l'état Français

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Posté le : 18/01/2014 22:37
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
Plume d'Or
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Ce n'est pas grave, j'ai des problèmes de wifi, et l'ordi me laisse écrire mais se déconnecte dès que je veux envoyer, c'est très énervant !

Posté le : 18/01/2014 17:22
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Re: De qui est-ce ?
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Ce n'était qu'une partie dont je me souvenais.Le reste, ben le reste...a p'u...

Posté le : 18/01/2014 15:50
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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