| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 ... 632 633 634 (635) 636 637 638 ... 956 »


Re: Les bons mots de Grenouille
Plume d'Or
Inscrit:
22/01/2012 16:15
De Alsace
Messages: 317
Niveau : 16; EXP : 64
HP : 0 / 391
MP : 105 / 14243
Hors Ligne
ENCORE UN PEU DE CAVANNA …..
============================== Cliquez pour afficher l



Il faut savoir: ou bien la guerre est une ordure, un épouvantable fléau, la honte de l'humanité, ou bien elle est un brillant exercice qui rapporte gloire, honneur et fierté nationale.Elle ne peut être les deux à la fois.


Mon chien est athée: il ne croit plus en moi.


Qui rit vendredi, c'est toujours ca de pris. Qui pleure vendredi, dimanche ne saura quoi faire.


Expliquer une allusion culturelle, c'est comme pisser sur un ver luisant: ça l'éteint.

Cliquez pour afficher l


Quand Eve voulut un second enfant, Adam futtrès embarrassé car il ne savait pas quel étaitle geste, parmi tous ceux qu'il avait faits, quiavait eu pour conséquence d'engendrer le premier bébé.


Gutenberg inventa la machine à écrire,Christophe Colomb inventa l'Amérique,François Ier inventa la syphilis et Mayonnaise inventa la sauce. Hélas, tout cela en pure perte, car Lépine n'inventa le concours que quatre siècles plus tard.


Art. I : L'objecteur de conscience est un hommecomme les autres. - Art. II : Il ne faut tout demême pas exagérer.


Il joint l'extrémité de ses doigts, doigt à doigt, signe qui ne trompe pas: il aime s'entendre parler.



Maintenant que j'y pense, je me dis que j'ai toujours vécu sans tellement me rendrecompte qu'on est des pauvres. Je veux dire:sans me mettre à ma place en tant que pauvre par rapport à des qui sont riches.

Cliquez pour afficher l


Etre môme du pavé, enfant de purotins, nez auvent, mains dans les poches, des copains enpagaille, c'est Noël tous les jours.


Tiens tout symbole pour ce qu'il est: du vent.


La chauve-souris n'est pas un oiseau mais ellene le sait pas et elle continue de voler et de pondre des oeufs.


Peuples, pourquoi êtes-vous si beaux, si nobles, si dignes, si généreux, si hospitaliers,quand vous crevez de faim, et devenez-vous si laids, si gras, si arrogants, si cons, quand vous avez régulièrement le ventre plein?


Je ne supportais pas l'idée de ces forêts rasées pour nourrir ce fantastique gaspillage de matière imprimée, dont une part infime sera lue, dont une part encore plus minuscule vaut la peine de l'être.


Euclide fonda la Géométrie. C'est à son génie que nous devons les immortels théorèmes qui ont conduit tant de lycéens à la Légion étrangère.


« Les perles qu'on trouve dans les huîtres pendant les mois sans R sont fausses. »

Cliquez pour afficher l


« Heureux les croyants, mais je préfère mon angoisse et ses yeux grands ouverts. »


« Le suicide réussi est le seul péché mortel dont on ne puisse pas se confesser. »


« Je me suis aperçu que, si le travail bien fait est source de joies puissantes, la paresse savourée en gourmet ne l'est pas moins. »
Cliquez pour afficher l



« Quand on coupe la tête d’un intellectuel, il meurt. »


« Si le mensonge n'existait pas, il n'y aurait nul besoin de le conjurer en disant des "je le jure". »

Cliquez pour afficher l


« Tout est toujours possible en matière d'alliances. »


« Les armes ne sont une force que si nous restons unis. »


« La délinquance est toujours juvénile. Comme l'acné. Les jeunesgrattent leur acné et délinquent à tout va. »


« Il n'est si longue épreuve qui ne touche à sa fin. »


« Le vainqueur ignore l'ironie, arme dérisoire du vaincu. »

Cliquez pour afficher l



« Lorsque le chef de bande s'arroge le titre de roi, les rapines et lesmauvais coups portent les noms flatteurs de trophées et de victoires. »


« Le cadeau, c'est comme la caresse : il faut le renouveler, on ne s'en lasse pas. »


« Le pessimiste, c’est : 2+2=4. L’optimiste, c’est : 2+2=5. Cet universoù nous sommes est un univers pessimiste. »


« Il n’y a pas cinquante manières de faire la guerre, il n’y en a qu’une : la sale. »


« On dit toujours que, lorsqu’un navire est sur le point de couler en pleine mer, les rats sentent le danger longtemps avant les hommeset se sauvent tous ensemble. Question : où peuvent-ils bien aller ?

Cliquez pour afficher l



« Il faut manger pour vivre et vivre pour digérer. »


« La saison venue, la chenille tisse un cocon autour d’elle-même et elle devient cacahuète. »

« Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire faire par un autre. »


« Si, ayant frappé ton prochain sur une joue, il te tend l’autre, frappe-le sur la même, ça lui apprendra à faire le malin. »


« La science est un jeu dont la règle du jeu consiste à trouver quelle est la règle du jeu. »

« L’homme descend du singe. Or, l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc, Dieu est King-Kong. »

Cliquez pour afficher l



« Quand on plante un oignon sous un saule, on n’obtient pas forcément un saule pleureur. »


« La mort est le commencement de la vie. (Proverbe asticot) »


« Ailleurs est une sphère infinie dont le centre est ici. »


« Plus je regarde les hommes et plus j’aime les femmes. »

Cliquez pour afficher l


"Une religion dite "universelle" n'est qu'une secte qui a réussi commercialement parlant."


"Une religion établie n'est qu'une magie devenue "respectable"."


"C'est bien connu: dans les périodes d'inquiétude générale, l'animal humain perd les pédales, rejette - plus encore qu'à l'accoutumée - les arguments de sa raison et plonge à corps perdu dans les tentations de l'irrationnel rassurant et exaltant. La crédulité s'engraisse sur le désarroi comme la mouche verte sur la charogne."

Bonne semaine à tous

Posté le : 08/02/2014 10:58

Edité par Loriane sur 08-02-2014 22:10:08
Edité par Loriane sur 08-02-2014 22:11:36
Edité par Loriane sur 08-02-2014 22:28:04
Edité par Grenouille sur 10-07-2015 23:20:38
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Défi d'écriture du 10/02/2014
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 35628
Hors Ligne
Bonjour les Loriens,

Pour le défi de la semaine, je vous propose l'expression

"Malade comme un chien"

Alors parlez-moi d'une tranche de vie, d'un chien malade, de l'origine de l'expression, ce qu'elle évoque pour vous ...

Laissez libre cours à votre imagination.

Au plaisir de venir vous lire ici

Couscous

Cliquez pour afficher l

Posté le : 08/02/2014 06:54
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Etienne Jeaurat
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Le 9 février 1699 à Vermenton naît, Étienne Jeaurat

peintre et dessinateur français mort le 14 décembre 1789 à Versailles.
Frère du graveur Edme Jeaurat, il fut l'élève de N. Vleughels, qu'il suivit à Rome 1724. Académicien en 1733 Pyrame et Thisbé, musée de Roanne, il devint peintre du roi et chancelier de l'Académie 1781.
Ce fut un décorateur agréable, Jeu de ballon, 1762, musée de Mâcon, un peintre de genre Scène de pressurage à Vermenton, musée de Beaune, parfois influencé par Chardin, mais plus sec le Jeune Dessinateur, Louvre, et un illustrateur vivant de la vie parisienne musée Carnavalet ; série de 5 toiles dans la coll. du comte Beauchamp en Angleterre. Il travailla aussi pour des établissements religieux Chartreux en méditation, 1758, Paris, église Saint-Bernard de la Chapelle.

Orphelin à un très jeune âge, Étienne Jeaurat a été pris sous la protection du peintre Nicolas Vleughels qui l’a formé et emmené avec lui en Italie en 1724.
Jeaurat a fait une excellente carrière officielle : agréé en 1731 par l’Académie Royale, reçu en 1733, il y devient professeur en 1743, recteur en 1765 et chancelier en 1781. Il exposa à tous les salons de 1737 à 1769. Il était en outre Garde du Cabinet du Roi à Versailles.
Jeaurat tenta d’imiter Chardin, quoique avec moins de justesse dans l’observation et moins de légèreté dans la main, mais sa grande erreur fut de vouloir peindre des scènes d’histoire alors que son talent le plus évident résidait dans ses scènes de genre dépeignant la rue parisienne ou la vie domestique où il excellait comme dans ses Écosseuses de pois, ses Éplucheuses de salade ou Déménagement du peintre.
Sa Conduite des filles de joie à la Salpêtrière reste sans doute son œuvre la plus connue.
Le choix de ces sujets lui a valu d’être appelé le Vadé de la peinture par Diderot. Jeaurat, qui rencontrait Vadé aux dîners de la Société du bout du banc chez Jeanne-Françoise Quinault a, en effet, sûrement subi l’influence du genre poissard pratiqué par Vadé, Piron, Collé Panard ou le Caylus.

Jeaurat a peint Le poète Piron à table avec ses amis Vadé et Collé.
Le frère aîné d’Étienne Jeaurat, Edme Jeaurat 1688-1738, était graveur.
Le fils de ce dernier, Nicolas Henry Jeaurat, était également peintre et a étudié sous son oncle.

Å’uvres choisies

Aristote et Campaspe, Musée des beaux-arts de Dijon
Bain de femmes, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
Étienne Aubry, Musées des Beaux-Arts de San Francisco, 1771
Jeu de paume dans une prairie, Musée des Ursulines de Mâcon
Jeune dessinateur, Musée du Louvre
L'accouchée, Musée de l'Ermitage, 1744
La Conduite des filles de joie à la Salpêtrière, Musée Carnavalet, 1755
Le poète Piron à table avec ses amis Vadé et Collé, Musée du Louvre

Galerie

Conduite des filles de joie à la Salpêtrière.


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l

Attacher un fichier:



jpg  ME0000101851_3.JPG (380.99 KB)
3_52f666383efa2.jpg 782X900 px

jpg  Etienne_Jeaurat.jpg (96.08 KB)
3_52f666432e3fd.jpg 422X567 px

jpg  Jeaurat_The-Charlatan.jpg (37.58 KB)
3_52f666836faa9.jpg 510X660 px

jpg  m081101_000111_p.jpg (43.40 KB)
3_52f666a0a5c5f.jpg 423X600 px

jpg  m006504_0001529_p.jpg (35.45 KB)
3_52f666ac1b745.jpg 414X512 px

jpg  m503604_00de3550_p.jpg (48.15 KB)
3_52f666b821aa0.jpg 420X512 px

jpg  m017204_0000676_p.jpg (62.17 KB)
3_52f666c45f0ad.jpg 616X512 px

jpg  m040001_0004734_p.jpg (33.24 KB)
3_52f666d27ce96.jpg 342X512 px

jpg  m503501_d0213049-000_p.jpg (39.44 KB)
3_52f666edb1936.jpg 341X512 px

jpg  m500202_04-509861_p.jpg (60.06 KB)
3_52f666fab9b91.jpg 603X512 px

jpg  carnavalp1744bd_0.jpg (493.19 KB)
3_52f66723a634e.jpg 1000X800 px

jpg  jeaurat3.jpg (43.36 KB)
3_52f667e50a82b.jpg 300X213 px

jpg  etienne_jeaurat_1699__1789_le_depart_de_la-1-2.jpg (72.86 KB)
3_52f667efc1240.jpg 1100X817 px

jpg  berthelemy-action-saint-pierre-calais copie2.jpg.jpg (52.73 KB)
3_52f667f8dc9e9.jpg 395X400 px

Posté le : 08/02/2014 00:09

Edité par Loriane sur 08-02-2014 18:23:11
Edité par Loriane sur 08-02-2014 18:29:37
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défit thème du 1 er février
Modérateur
Inscrit:
03/05/2012 10:18
De Corse
Messages: 1186
Niveau : 30; EXP : 5
HP : 0 / 726
MP : 395 / 25860
Hors Ligne
Je connais bien ce petit hôtel !
As-tu remarqué' le petit panneau d'entrée où il est écrit :

" Bienvenue chez nous autres et salamalekoum !
Au bord de notre mer, soyez sur que son flot
Pour toute âme innocente aura la plus belle eau
Et, qu'en toute équité, la sale âme a l'écume. "

Posté le : 07/02/2014 21:18
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défit thème du 1 er février
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 35628
Hors Ligne
Le prix des vacances

Cela fait quelques temps maintenant que j’épargne pour m’offrir enfin quelques jours de vacances au soleil. Il est vrai que dans mon pays natal, la Belgique, celui-ci fait cruellement défaut et mon corps s’en languit. Si la pluie et le froid mettaient les gens de bonne humeur, nous serions un des peuples les plus joyeux au monde. Mais faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous gardons la frite !

Ma tirelire semble suffisamment remplie pour que je parte à la recherche de mes vacances tant méritées. Comme nous sommes en janvier, je devrais pouvoir bénéficier d’une promotion. Après avoir calculé le montant exact de ma fortune, je sors en direction du centre-ville.

Dans la rue du Levant, le bien nommée, se trouvent trois agences. J’entre dans la première et expose mes desiderata et mon budget. La dame me regarde avec de grands yeux ahuris en annonçant :

« Ce n’est pas Lourdes ici. On ne fait pas de miracle, Mademoiselle ! »

Je deviens écarlate et sors de la boutique pour me rendre dans la suivante. Celle-ci est bondée. J’ai le temps de consulter les catalogues qui m’intéressent. Mais il me faut me rendre à l’évidence : mon budget ne colle pas avec mes ambitions. Deux options s’offrent à moi : soit je continue à faire l’écureuil une année supplémentaire, soit je me contente de la Bretagne ou de l’Alsace.

Je sors de l’agence et avance, dépitée. Au coin d’une ruelle, une statue de Sainte Rita me lance son regard plein de compassion. Je murmure : « C’est une vraie cause perdue, je ne partirai pas cette année au soleil. »

Je continue à errer dans la ville en ruminant mon désespoir lorsqu’une enseigne clignotant de manière irrégulière attire mon attention. Celle-ci annonce : « Chez M., vacances pour tous ». Une promesse qui me redonne espoir. Je pousse la porte de la petite boutique sombre. Le grincement aigu de la porte fait sortir un petit homme moustachu d’une pièce arrière, comme un diable hors de sa boîte. Il m’adresse un grand sourire auquel il manque une incisive avant de prendre la parole avec un accent marseillais.

« Bonjour jeune demoiselle. Vous avez besoin de vacances ensoleillées. Vous êtes tout pâlichonne. Vous avez frappé à la bonne porte. Asseyez-vous et confessez-moi tout. »
Quelle invitation ! Il est prêtre ou agent de voyage ? Je suis un peu perplexe mais je prends place sur le tabouret bancal placé devant un bureau jonché da catalogues écornés, de journaux en arabe, de photos aux couleurs passées, etc.

J’expose finalement mon projet et surtout la maigreur de mes économies au petit homme basané. Il se gratte bruyamment le cuir chevelu clairsemé, avant de fouiller ses tiroirs avec frénésie. Ses recherches semblent fructueuses car une lueur s’allume soudain dans son regard. Il me présente une fiche en noir et blanc vantant les mérites d’un hôtel à l’enseigne « Bienvenoue ché nou » situé au Maroc. L’unique photo montre un bâtiment moderne, des chambres avec balcons et une jolie piscine. Le descriptif parle d’un ascenseur, de la climatisation et vue sur la mer. Le prix en « all in » défie toute concurrence et me permettrait de passer sept jours dans ce petit paradis. Je n’hésite pas longtemps et signe le bon de commande à l’endroit désigné par le doigt à l’ongle noir de l’agent.

Le grand jour du départ est arrivé. Ma valise contenant mon nouveau maillot de bain à pois verts, mes shorts, mes T-shirts multicolores, ma crème solaire indice 150 (oui, ça existe), est bouclée et enregistrée au comptoir de la compagnie Bryanair à l’aéroport de Bruxelles sud. Ce dernier n’est nullement situé dans la capitale belge mais dans une autre ville appelée Charleroi.
Le vol se passe sans encombre. J’évite toutefois de demander à boire ou d’aller aux toilettes car cela grèverait lourdement mon budget « cadeaux ». Au sortir de l’aéroport, je cherche le taxi promis par l’agence. De nombreux chauffeurs brandissent des pancartes avec des noms de famille mais aucun avec le mien. Il y a toutefois un petit garçon âgé d’une dizaine d’année qui tient une feuille mentionnant le nom de mon hôtel. Je m’approche et il me confirme que c’est bien moi qu’il attend. J’espère qu’ils ne donnent pas le permis à de si jeunes enfants au Maroc. Il m’emmène en direction d’une camionnette blanche, ou du moins elle l’était à l’origine, où un homme corpulent attend en fumant un mégot.

Il me salue, met ma valise à l’arrière et m’ouvre la porte passager. Je grimpe à côté du petit garçon et on se met en route dans un bruit de moteur hurlant. Après une bonne heure à traverser une ville au trafic dense dans la chaleur étouffante du véhicule, je suis heureuse d’entendre un « On arrive, M’dame. »

L’homme se parque devant un bâtiment qui semble en construction. L’architecture est la même que celle de la photo à part que les murs sont en parpaings bruts et des câbles électriques pendent à l’extérieur. Une grande pancarte peinte à la main annonce bien le nom de mon hôtel de rêve … mais j’ai l’impression que je vis un cauchemar. Mon chauffeur dépose ma valise à la réception et s’en va. L’entrée est jonchée de blocs de béton, de seaux de ciment, de matériel divers. Une sonnette est posée sur le comptoir recouvert d’une poussière blanche. Je l’actionne à plusieurs reprises avant qu’un homme maigrelet et au nez démesuré vienne s’enquérir de mon sort. Je le vois frotter énergiquement ses mains sur un essuie noirci de crasse avant de s’avancer vers moi.

« Salam et bienvenoue ché nous ! Suivez-moi zusque votre chombre. »

Il prend l’unique clé qui pend et prend ma valise. On entame la montée des escaliers. En passant devant ce qui me semble une porte d’ascenseur, je questionne le groom :
« L’ascenseur est en panne ?
- Non, il n’est pas zencore zinstallé. Mais ze peux vous porter si vous voulez. »

Voyant la stature famélique de l’autochtone, je refuse gentiment.
Nous arrivons devant la chambre 213 qu’il m’ouvre en m’invitant à entrer. Les murs en ciment brut ont été peints en bleu, le lit de deux personnes a l’air propre et la garde-robe semble neuve. Mais la chaleur y est étouffante.

« Il était noté climatisation dans l’annonce, elle n’est pas installée non plus ?
- En effet, mais nous zavons de bons ventilateurs. Ze vous en zapporte un de suite. »

Ou la la ! Dans quelle panade je me suis mise moi !
J’entre dans la salle de bain avec appréhension. Elle est moderne, propre et comporte une douche, un lavabo et une toilette. J’ouvre le robinet pour me rafraichir mais une eau boueuse en sort. Je sursaute et crie. Le groom qui vient d’allumer le ventilateur dans la chambre, se précipite vers moi.

« Qu’est-ce qui sé passe ? »

Je lui désigne mon problème et il m’explique :

« Ze vais remplir la couve. Né bouzez pas ! »

Je commence à installer mes vêtements dans la garde-robe quand il revient. Il fait couler l’eau pendant quelques minutes avant qu’elle devienne enfin claire.

« Voilà ! Surtout ne bouvez pas l’eau. »

Je jette un œil par la fenêtre et évidemment on ne voit pas les flots promis.

« Et la vue sur la mer, elle n’est pas encore installée aussi ?
- Si, vous l’avez. Régardez … là ! »

Il me désigne du doigt un restaurant à l’enseigne « La mer ». Je regarde l’hôtelier qui me dit avec un grand sourire :

« Voue sur « La mer » !
- Et la piscine ?
- Euh …
- En construction !
- Voui ! »

Il sort en fermant bruyamment la porte. Je m’affale dans le lit trop mollasse en maugréant contre ma naïveté. Comment ai-je pu croire aux balivernes de cet agent véreux ? Maintenant, je n’ai pas le choix, je vais passer sept jours ici. Au moins, il y a le soleil !

Cliquez pour afficher l


Posté le : 07/02/2014 20:12
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défit thème du 1 er février
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 35628
Hors Ligne
Quelles péripéties !

Je viens de réserver nos vacances en Italie, j'espère qu'on ne vivra pas un tel calvaire !!

Merci.

PS : ton thème nous a tous inspirés. D'ailleurs, j'ai écrit un second texte

Couscous

Posté le : 07/02/2014 20:06
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Johan Barthold Jongkind
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Le 9 février 1891, à St Egrève en France, meurt Johan Barthold Jongkind,

né à Lattrop, aux Pays-Bas, le 3 juin 1819, Néerlandais, peintre aquarelliste et graveur néerlandais, considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme, il a pour maître Andreas Schelfhout, puis Jean-Baptiste Isabey, Précurseur de l’impressionnisme.
Il a pour mécènes Guillaume III des Pays-Bas, puis Sophie de Wurtemberg, il Influença Eugène Boudin et Claude Monet.
Héritier des paysagistes hollandais du XVIIe siècle Ruisdael, Van Goyen, l'artiste construit des perspectives classiques aux vastes horizons où se répand une lumière de très grande qualité, Le Port d'Honfleur, crayon noir et lavis de bistre, 1864, musée du Louvre ; La Seine à Argenteuil, aquarelle, 1869, musée du Louvre. Son œuvre est pourtant inégale.
Ses tableaux à l'huile se rattachent très directement à la grande tradition hollandaise ; il n'est donc pas possible de rattacher Jongkind à l'impressionnisme, car ni la division du ton ni l'emploi de la couleur-lumière n'apparaissent dans ces huiles.
En revanche, dans ses dessins et dans ses merveilleuses aquarelles, Jongkind fait preuve d'une rapidité d'exécution que les impressionnistes s'efforceront à leur tour d'acquérir.
En 1871, Edmond de Goncourt écrit dans son Journal : Tout le paysage qui a une valeur à l'heure qu'il est descend de ce peintre, lui emprunte ses ciels, ses atmosphères, ses terrains.

Sa vie

Il est le huitième enfant d'une famille de paysans. Âgé de dix-sept ans, il entre à l’académie des beaux-arts de La Haye dans l'atelier du peintre romantique Andreas Schelfhout. Il étudie le dessin et surtout à l’aquarelle d’après nature.
Il passe son enfance à Vlaardingen et, bien qu'il soit destiné au notariat, son goût pour le dessin le décide à suivre une carrière artistique. Il se rend à La Haye en 1837 et y reçoit l'enseignement du paysagiste Andreas Schelfhout.
De 1838 à 1842, il travaille assidûment le dessin à Massluis et à La Haye et obtient en 1843 une bourse dont il bénéficiera pendant dix ans.
Il fait la connaissance d'Eugène Isabey à La Haye en 1845 et fréquente à Paris l'année suivante son atelier ainsi que celui de François-Édouard Picot.
En 1846, il s'installe à Paris au 127, boulevard du Montparnasse et devient l'élève de Jean-Baptiste Isabey. Il expose deux toiles au Salon de 1852 et obtient une médaille de troisième classe parmi les douze décernées.
La même année, le roi Guillaume III des Pays-Bas qui est monté sur le trône trois ans plus tôt, lui retire le bénéfice d'une pension.
Sur ses vieux jours, quand le délire de la persécution le prendra, il se plaindra que son roi l'avait abandonné au moment où il avait le plus besoin de son aide.
Déçu de n'avoir obtenu aucune récompense au Salon de 1855, et sujet à de graves ennuis financiers, il quitte Paris et rentre aux Pays-Bas. Il s'installe à Rotterdam où il sera soutenu par la reine Sophie, épouse malheureuse et opposante affichée de son époux.
Entre-temps, la plus grande partie de ses œuvres, une centaine, restée à Paris, est mise en vente par son ami Pierre-Firmin Martin. Le résultat de la vente permettra de solder ses dettes.

Jusqu'en 1855, Jongkind s'inspire surtout de Paris, nombreuses vues des quais, telles que l'Estacade 1853, musée d'Angers, le Quai d'Orsay, 1852, musée de Bagnères-de-Bigorre et des ports de la Normandie (Honfleur, Fécamp, Le Havre, Étretat, où il séjourne dès 1849 ; ses aquarelles et ses tableaux le montrent en possession d'un métier accompli, respectueux du motif, mais sans servilité, dans la tradition du paysage hollandais le Pont Marie, 1851, Paris, coll. part. ; Étretat, 1851, Orsay.
Son échec à l'Exposition universelle de 1855 le décide à retourner en Hollande, où il réside à Rotterdam, à Klaaswall, à Overschie jusqu'en 1860. Mais il regrette Paris et, à l'instigation de ses amis, Cals, le comte Doria, qui redoutent pour lui les résultats de son intempérance, il regagne la capitale. Il rencontre alors une compatriote, Mme Fesser, au dévouement de laquelle il s'abandonne désormais.
De 1862 à 1866, il réside l'été en Normandie. En 1862, il exécute ses premières eaux-fortes, Six Vues de Hollande il laissera 27 planches gravées, et participe l'année suivante au Salon des refusés, Ruines du château de Rosemont, 1861, Paris, Orsay.
En 1863, il se fixe à Honfleur. Ses marines et scènes côtières ont une grande fraîcheur. Contrairement aux impressionnistes, il exécute ses toiles à l'atelier d'après ses croquis et ses aquarelles réalisés à l'extérieur. La même année, il participe au Salon des Refusés avec Ruines du château de Rosemont, aujourd’hui dans les collections du musée d'Orsay.
En 1864, il rencontre Claude Monet à Honfleur, où les deux hommes travaillent ensemble. Après 1860, sa facture s'allège, la touche se fragmente, divise spontanément les tons pour suggérer la vibration de la lumière, Effet de lune sur l'estuaire, 1867 ; la Rade d'Anvers, 1867.

Toujours sous les auspices de Martin, il expose au Salon de Dijon de 1858 et obtient une médaille de seconde classe. Il est de retour à Paris en avril 1860. Cette même année, il rencontre Madame Joséphine Fesser, née Borrhée, à Namur en 1819, qui devient son bon ange.
Il s'installe rue de Chevreuse, près du boulevard du Montparnasse.
Dans les années 1860, il travaille et expose avec les peintres de l'école de Barbizon. Son goût des marines l’attire sur la côte normande, par exemple au Havre, à Sainte-Adresse, Honfleur et Trouville.
Il y fait en 1862, grâce à Moret, un élève d’Isabey, la connaissance d’Eugène Boudin sur qui il a une grande influence. De même, Claude Monet qu'il rencontre en 1862 lors de séjours communs à la Ferme Saint-Siméon à Honfleur, reconnaîtra sa dette envers Jongkind : c'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon œil ». L’artiste hollandais construira une longue amitié avec ces deux peintres.
En 1869, il effectue son dernier séjour aux Pays-Bas, mais servi par sa grande mémoire visuelle, jusqu’à la fin de son existence, il continuera à s’inspirer de son pays natal pour certaines de ses œuvres. D’autres voyages en Suisse, en Belgique, et dans le sud de la France lui permettent de multiplier les études et de varier ses motifs. Il acquiert petit à petit la célébrité, le succès auprès du grand public ne vient pas avant 1870, et certains des marchands d'art les plus célèbres du temps, tels Hector Brame ou Adolphe Beugniet, exposent ses toiles dans leurs galeries.
De son vivant, des faux Jongkind commencent même à circuler. En 1871, Edmond de Goncourt écrit dans son Journal : Tout le paysage qui a une valeur à l'heure qu'il est descend de ce peintre, lui emprunte ses ciels, ses atmosphères, ses terrains.
En août 1873, Jongkind découvre le Dauphiné. Il arrive à la gare de Châbons. Il réside alors à Pupetières avec le couple Fesser pendant une partie de l'année. Monsieur Fesser est cuisinier au château de Pupetières, au service du marquis de Virieu. En 1878, il vient habiter à La Côte-Saint-André, village natal d'Hector Berlioz, pour y mener une existence paisible. Il produira, dans sa période dauphinoise, beaucoup d'aquarelles.
L'art de Jongkind est dû à la fraîcheur d'une vision que matérialisent un crayon ou un pinceau extrêmement subtils, et c'est surtout peut-être par cette attitude devant la nature que l'artiste est le précurseur des impressionnistes.
L'artiste est représenté en particulier dans les musées hollandais, Rijksmuseum ; Rotterdam, B. V. B. ; La Haye, Gemeentemuseum, français (Paris, Orsay, Petit Palais ; Grenoble, Aix-les-Bains, Reims et dans de nombreuses coll. part.

Fin de vie

Au cours de ses nombreux déplacements en Belgique, Hollande, Normandie, Nivernais, il pratique surtout l'aquarelle, souvent à titre d'étude pour un tableau, mais de plus en plus pour elle-même Le Havre, plage de Sainte-Adresse, 1863, Orsay. Il fréquente le Dauphiné à partir de 1873 et s'installe à La Côte-Saint-André Isère, ville natale de Berlioz, en 1878.
En 1880, il fait un voyage dans le Midi Marseille, Narbonne, La Ciotat et, de 1881 à 1891, revient travailler l'hiver à Paris. L'aquarelle devient alors sa technique de prédilection ; d'un dessin très sûr, suggérant rapidement et avec une vérité intense le lieu et le moment, la tache de couleur fluide, ménageant beaucoup les blancs, ajoute d'abord une dimension complémentaire ; elle s'épanouit librement, sans soutien graphique préalable, utilisant une gamme réduite où dominent les jaunes et les ocres, Paysage de neige en Dauphiné, 1885.
Il n'est plus tenu à peindre de commande, il est au contact des habitants et des paysans qu'il croque.
À la fin de sa vie, l'abus de l'alcool provoqua un traumatisme psychologique

Cependant l’abus d’alcool et sa sensibilité exacerbée l'amènent à être interné à Saint-Egrève, où il meurt.
Il est enterré à La Côte-Saint-André.


Å’uvres


Le Port de Honfleur, musée national des beaux-arts d'Alger, Alger.
Vue de Paris, la Seine, l'Estacade, musée des beaux-arts d'Angers.
Clair de Lune à Overschie, (1855), Petit Palais, Paris.
Un port, aquarelle, (1855), musée des beaux-arts de Rennes.
Couché de soleil, Notre Dame de Paris, au Musée des Beaux-Arts de Reims.
La grande jetée de Honfleur (1865), musée Van Gogh, Amsterdam.
Quai à Honfleur (1866), musée Malraux, Le Havre.
Honfleur (1863), aquarelle, musée Albert-André, Bagnols-sur-Cèze.
Paris, le pont Marie et le quai des Célestins (1874), musée Malraux, Le Havre.
L'Isère à Grenoble, aquarelle, (1877), Louvre, Paris.
Rue Saint-Jacques, Église Saint-Séverin, Cimetière des Balbins, ... musée Faure d'Aix-les-Bains, (Savoie).

Galerie

Sélection d’œuvres de Jongkind.
Paris, Notre-Dame vue du quai de la Tournelle, (1852), Petit Palais, Paris.

Port d’Étretat, (1852), musée Kröller-Müller, Otterlo.

Liens

http://youtu.be/qilF2lJoGXY panorama sur sa peinture
http://youtu.be/VDpyKj5II9M
http://youtu.be/m5iyStzmWnY
http://youtu.be/smsk0yn8RVE
http://youtu.be/5S2D2Y3NOz0
http://youtu.be/LtipDumcDQY
http://youtu.be/y7GcBMfe0J0
http://youtu.be/Vz4B0dqD9mM

Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l

Attacher un fichier:



jpg  XHZ841IRz6Pvix2KHSx12fMi_eI.jpg (55.60 KB)
3_52f67ff8edd6c.jpg 450X292 px

jpg  jongkind.jpg (27.01 KB)
3_52f6800ab72ba.jpg 300X200 px

jpg  jongkind_faubourg-st-jacque.jpg (21.35 KB)
3_52f680155130a.jpg 300X236 px

jpg  Jongkind_Johan_Berthold_The_Port_of_Rotterdam.jpg (159.58 KB)
3_52f6802b11858.jpg 1064X810 px

jpg  jongkind-johan-002.JPG (58.02 KB)
3_52f6803d29f59.jpg 855X495 px

jpg  Johan_Barthold_Jongkind_005.jpg (441.09 KB)
3_52f68054202cc.jpg 3200X1695 px

jpg  Johan_Barthold_Jongkind_004.jpg (236.42 KB)
3_52f68068e33e4.jpg 1576X1294 px

jpg  1623.jpg (157.53 KB)
3_52f680aea8162.jpg 1124X792 px

jpg  Johan_Barthold_Jongkind_002.jpg (215.89 KB)
3_52f680c0526ea.jpg 2048X1239 px

jpg  1620.jpg (178.67 KB)
3_52f680d022e2b.jpg 1132X733 px

jpg  Livre.jpg (109.28 KB)
3_52f680ddc2266.jpg 388X531 px

jpg  Johan Barthold Jongkind, 1819-1891, 24 x 34 cm, Luiren aan een riviertje, Gesigneerd rechtsonder, gedateerd 1868, Olie op doek.jpg (502.02 KB)
3_52f680fba9254.jpg 1434X1066 px

jpg  8002496705_7f6838c15b_b.jpg (343.49 KB)
3_52f681300861e.jpg 1024X684 px

jpg  8009775059_fcf86c0dfa_m.jpg (16.74 KB)
3_52f6813d86f4e.jpg 240X180 px

jpg  p05.jpg (25.16 KB)
3_52f6815967da3.jpg 360X295 px

jpg  Moonlight over a Canal, Dordrecht (1876 - Johan Barthold Jongkind).jpg (534.30 KB)
3_52f68168a62d0.jpg 1290X1089 px

jpg  seascape-with-ponies-on-the-beach-johan-barthold-jongkind.jpg (103.93 KB)
3_52f6817925138.jpg 900X535 px

jpg  jongkindBoatman-by-a-Windmill-at-Sundown.jpg (92.21 KB)
3_52f68184423e8.jpg 538X400 px

jpg  Catalogue.jpg (77.67 KB)
3_52f6818fe3bb0.jpg 324X400 px

jpg  61OkjsHDUpL._AA278_PIkin4,BottomRight,-8,22_AA300_SH20_OU08_.jpg (31.82 KB)
3_52f681997a657.jpg 300X300 px

jpg  jongkind-johan-jean-barthold-1-le-chateau-de-virieu-sur-bourb-3689933.jpg (28.28 KB)
3_52f681a75138e.jpg 279X393 px

Posté le : 07/02/2014 20:02

Edité par Loriane sur 08-02-2014 20:12:47
Edité par Loriane sur 08-02-2014 20:21:31
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Bill Haley
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Le 9 février 1981, à 55 ans, à Harlingen Texas, meurt Bill Haley

il naît le 6 juillet 1925 à Détroi Michigan est l'un des premiers musiciens américains blancs de rock and roll. Après le rock and roll afro-américain qui bat son plein de 1946 environ à 1954, il est le premier artiste blanc à réellement avoir du succès dans ce style avec son groupe Bill Haley & His Comets et leur chanson Rock Around the Clock, instrumentiste il joue de la guitare, contrebasse, piano et batterie
Son passage dans les villes du monde entier déclenche l'enthousiasme – voire l'hystérie – des jeunes, en même temps que la réprobation des moins jeunes ou des communistes : Pablo Casals reconnaît dans cette musique le concentré de tout ce que notre époque a d'antipathique; le journal est-allemand Neues Deutschland dénonce le gangster Haley qui propage l'orgie de la barbarie américaine.

Cette consécration a donc précédé celle d'Elvis Presley, de Buddy Holly, de Gene Vincent ou d'Eddie Cochran. Mais le style de Bill Haley n'évolue guère et se fige dans la formule d'un rock gai et dansant, dont se détournent les autres rockers blancs, avec des rythmes plus agressifs, des voix plus frénétiques (plus originales aussi), des allures plus arrogantes ; la bonne humeur juvénile, les joues rondes et l'accroche-cœur de Bill Haley établissent une légende sympathique, mais sont bien étrangers à l'image du rocker sex-symbol.

Rock around the clock reste un standard universellement connu, mais Bill Haley était peut-être l'homme d'une seule chanson.

Né sous le nom William John Clifton Haley, certaines sources ajoutent Junior à son nom mais son frère aîné a déclaré que c'était une erreur, à Highland Park banlieue de Detroit dans le Michigan, il grandit en Pennsylvanie.
C'est à treize ans et avec la bénédiction de parents musiciens que Bill Haley construit sa première guitare.
Petit à petit, ses compositions country et western servies par sa voix mi parlée mi chantée lui permettent de sortir un premier single, à dix-huit ans, et de tourner dans les bars du Middle West. Alors qu'il travaille dans une station de radio de Pennsylvanie, il remarque que la musique noire remporte du succès auprès des jeunes Blancs. Lassés des big bands, ceux-ci préfèrent danser frénétiquement sur des rythmes plus énergiques.
En 1946, Haley rejoint son premier groupe professionnel, les Down Homers.
Il sort quelques titres de country dans les années 1940 pour des labels, comme Cowboy Records. En 1948-1949 il travaille aussi comme musicien itinérant et DJ. En 1951, avec son groupe The Saddlemen, il change de style et enregistre des reprises remarquées de rock afro-américain comme Rocket 88, Jackie Brenston & His Delta Cats et Rock this Joint (Jimmy Preston), qui lui donnent la clé du succès. Ils convainquent Haley qu'il pourrait peut-être avoir d'autres succès dans le rock and roll.
En 1952, The Saddlemen deviennent Bill Haley and His Comets.
En 1953, l'enregistrement de sa chanson Crazy Man, Crazy devient le premier titre de rock and roll blanc à atteindre les charts américains. Le fait qu'il soit originaire de Pennsylvanie, un état du nord, contribue à ce qu'il enregistre des compositions d'artistes noirs.
Un artiste du sud les dédaignerait plutôt, ou craindrait le qu'en-dira-t-on.
Il faudra attendre 1954 pour que dans le Tennessee, état du sud, Elvis Presley reprenne ce principe dont Haley fut un pionnier, et fasse logiquement scandale en reprenant le répertoire et les attitudes suggestives des afro-américains - avec le succès que l'on sait.
En novembre 1952, une chanson intitulée Rock around the clock a été écrite pour Bill Haley mais il n'a pas été possible pour lui de l'enregistrer avant le 12 avril 1954 1 parce que Jimmy DeKnight n'en voulait pas. À l'origine mai/juin 1954, "RATC" entre dans le Top 40 et atteint la 23e place et est no 17 au Royaume-Uni en décembre. Haley fait un succès international de sa reprise de Shake, Rattle and Roll qui s'écoule à 1 million d'exemplaires.
Haley et son groupe ont joué un rôle majeur dans le lancement du rock and roll auprès d'un plus large auditoire, notamment les blancs après des années pendant lesquelles ce style était encore marginal.
Quand Rock Around the Clock apparaît en 1955 sur la bande originale du film Graine de violence The Blackboard Jungle, c'est une véritable révolution musicale qui ouvre la porte à Elvis Presley et bien d'autres. Pendant les années 1950, Haley est une star mondiale du rock'n'roll et continue à produire de grands succès comme See You Later, Alligator, Saints Rock'n'Roll, Rockin' Thru The Rye, Rip It Up, ou Skinny Minnie.
En 1956, il tourne dans le film Rock around the clock, sous la direction de Fred F. Sears.
Il apparaît également dans les premières comédies musicales rock. De plus, il est l'un des premiers rockeurs à se produire en France sur la scéne de l'Olympia en octobre 1958.
Sa notoriété a cependant vite été dépassée par le séduisant Elvis Presley, mais Haley est resté une star incontestée en Amérique Latine: 1961-1966, les Mexicains le surnommaient le "Roi du Twist" Florida Twist a été no 1 au Mexique ainsi que le LP TWIST.
En Europe, surtout la France, la Belgique et les Pays-Bas le considéraient comme l'indiscutable roi du rock'n'roll. Son dernier concert a lieu en 1980 en Afrique du Sud.
À son propre aveu, alcoolique comme indiqué dans une interview à la radio 1974 pour la BBC, Haley a mené une bataille avec l'alcool dans les années 1970.
Après avoir joué devant la reine Elizabeth II lors d'un concert en 1979, Haley fait ses dernières représentations en Afrique du Sud en mai et juin 1980. Avant la tournée en Afrique du Sud, les médecins lui ont diagnostiqué une tumeur au cerveau, et les concerts prévus en Allemagne à l'automne 1980 ont été annulés.
Haley a été marié trois fois et a eu quatre enfants. John W. Haley, son fils aîné, a écrit "Sound and Glory", une biographie de Haley. Sa plus jeune fille, Gina Haley, est musicienne professionnelle basée au Texas. Scott Haley est athlète. Son plus jeune fils Pedro est musicien.
Bill Haley meurt le 9 février 1981 à Harlingen.
Haley a été intronisé à titre posthume au Rock and Roll Hall of Fame en 1987. Son fils Pedro l'a représenté à la cérémonie.Il a une étoile sur le Hollywood Walk of Fame.
En février 2006, l'Union astronomique internationale a annoncé la nomination de l'astéroïde 79896 Billhaley pour marquer le 25e anniversaire de la mort de Bill Haley5.

Discographie

Discographie du groupe: "Bill Haley & His Comets"
Singles
As Bill Haley & the Saddlemen
1950
"Deal Me a Hand" / "Ten Gallon Stetson" (Keystone 5101)
"Susan Van Dusan" / "I'm Not to Blame" (Keystone 5102)
"Why Do I Cry Over You?" / "I'm Gonna Dry Ev'ry Tear With a Kiss" (Atlantic 727)
"My Sweet Little Girl from Nevada" / "My Palomino and I" (Cowboy 1701) - released as Reno Browne and Her Buckaroos
1951
"Rocket 88" / "Tearstains on My Heart" (Holiday 105)
"Green Tree Boogie" / "Down Deep in My Heart" (Holiday 108)
"I'm Crying" / "Pretty Baby" (Holiday 110) - with Loretta Glendenning
"A Year Ago This Christmas" / "I Don't Want to Be Alone for Christmas" (Holiday 111)
1952
"Jukebox Cannonball" / "Sundown Boogie" (Holiday 113)
"Rock the Joint" / "Icy Heart" (Essex 303)
"Dance with a Dolly" (With a Hole in Her Stockin')" / "Rocking Chair on the Moon" (Essex 305)
As Bill Haley & His Comets
Rock Around the Clock sorti en 1954, est considéré comme le premier tube de rock.
1953
"Stop Beatin' round the Mulberry Bush" / "Real Rock Drive" (Essex 310)
"Crazy Man, Crazy" / "Whatcha Gonna Do?" (Essex 321)
"Pat-a-Cake" / "Fractured" (Essex 327)
"Live it Up" / "Farewell-So Long-Goodbye" (Essex 332)
1954
"I'll Be True" / "Ten Little Indians" (Essex 340)
"Chattanooga Choo Choo" / "Straight Jacket" (Essex 348)
"Thirteen Women (And Only One Man in Town)" / "(We're Gonna) Rock Around the Clock" (Decca 29124) - "Rock Around the Clock" was initially released as the B-side
"Shake, Rattle and Roll" / "ABC Boogie" (Decca 29204)
"Dim, Dim the Lights (I Want Some Atmosphere)" / "Happy Baby" (Decca 29317)
"Yes Indeed!" / "Real Rock Drive" (Transworld 718)
1955
"Mambo Rock" / "Birth Of The Boogie" (Decca 29418)
"Razzle-Dazzle" / "Two Hound Dogs" (Decca 29552)
"Burn That Candle" / "Rock-A-Beatin' Boogie" (Decca 29713)
1956
"See You Later Alligator" / "The Paper Boy (On Main Street U.S.A.)" (Decca 29791)
"The Saint's Rock 'n' Roll" / "R-O-C-K" (Decca 29870)
"Hot Dog Buddy Buddy" / "Rockin' Through the Rye" (Decca 29948)
"Rip it Up" / "Teenager's Mother (Are You Right?)" (Decca 30028)
"Rudy's Rock" / "Blue Comet Blues" (Decca 30085)
"Don't Knock the Rock" / "Choo Choo Ch'Boogie" (Decca 30148)
1957
"Forty Cups of Coffee" / "Hook, Line and Sinker" (Decca 30214)
"(You Hit the Wrong Note) Billy Goat" / "Rockin' Rollin' Rover" (Decca 30314)
"The Dipsy Doodle" / "Miss You" (Decca 30394)
"Rock the Joint (a.k.a. New Rock the Joint [stereo])" / "How Many?" (Decca 30461)
"Mary, Mary Lou" / "It's a Sin" (Decca 30530)
1958
"Skinny Minnie" / "Sway with Me" (Decca 30592)
"Lean Jean" / "Don't Nobody Move" (Decca 30681)
"Chiquita Linda (Un Poquito de tu Amor)" / "Whoa Mabel!" (Decca 30741)
"Corrine, Corrina" / "B.B. Betty" (Decca 30781)
1959
"I Got a Woman" / "Charmaine" (Decca 30844)
"(Now and Then There's) A Fool Such as I" / "Where'd You Go Last Night" (Decca 30873)
"Shaky" / "Caldonia" (Decca 30926)
"Joey's Song" / "Ooh! Look-a-There, Ain't She Pretty?" (Decca 30956)
1960
"Skokiaan (South African Song)" / "Puerto Rican Peddler" (Decca 31030)
"Music! Music! Music!" / "Strictly Instrumental" (Decca 31080)
"Candy Kisses" / "Tamiami" (Warner Bros. Records 5145)
"Hawk" / "Chick Safari" (Warner Bros. 5154)
"So Right Tonight" / "Let the Good Times Roll, Creole" (Warner Bros. 5171)
"Rock Around the Clock" / "Shake Rattle and Roll" (new versions) (Warner Bros. no. 7124)(Back to Back Hits)
1961
"Honky Tonk" / "Flip, Flop and Fly" (Warner Bros. 5228)
"Riviera" / "War Paint" (Gone 5116)
"Twist Español" / "My Kind of Woman (Spanish version)" (Orfeon 1010) [May 1961]
"Cerca del Mar" / "Tren Nocturno" (Orfeon 1036)
"Florida Twist" / "Negra Consentida" (Orfeon 1047)
"Spanish Twist (English version)" / "My Kind of Woman" (Gone 5111) [September 1961]
1962
"Caravan Twist" / "Actopan Twist" (Orfeon 1052)
"La Paloma" / "Silbando Y Caminando" (Orfeon 1062)
"Bikini Twist" / "Rudy's" (Orfeon 1067)
"Mas Twist" / "Tampico Twist" (Orfeon 1082)
"Twist Lento" / "Sonora Twist" (Orfeon 1100)
"Martha" / "Tacos de Twist" (Orfeon 1132)
"Jalisco Twist" / "Pueblo del Twist" (Orfeon 1169)
1963
"Tenor Man" / "Up Goes My Love" (Newtown 5013)
"White Parakeet" / "Midnight in Washington" (Newhits 5014)
"Dance Around the Clock" / "What Can I Say" (Newtown 5024)
"Tandy" / "You Call Everybody Darling" (Newtown 5025)
"Yakety Sax" (by Bill Haley & His Comets)" / "Boot's Blues" (by Boots Randolph (Logo 7005)
"ABC Boogie (new version)" (by Haley) / "Rock Around the Clock" (by Phil Flowers (Kasey 7006)
"Pure de Papas" / "Anoche" (Orfeon 1195)
"El Madison de la Estrella" / "Viajando Con el Madison" (Orfeon 1229)
"Avenida Madison" / "Reunion de Etiqueta" (Orfeon 1243)
"Limbo Rock" / "Ana Maria" (Orfeon 1269)
1964
"Green Door" / "Yeah, She's Evil!" (Decca 31650)
"Adios Mariquita Linda" / "El Quelite" (Orfeon 1324)
"Mish Mash" / "Madero y Gante" (Orfeon 1333)
Jimmy Martinez/Al Compás del Reloj (Orfeon 1429)
1965
Burn That Candle (new version) /Stop, Look and Listen (APT 25081)
Tongue-Tied Tony/Haley-a-Go-Go (APT 25087)
A Gusto Contigo/Mish Mash (Orfeon 1570)
1966
Land of a Thousand Dances/Estomago Caliente (Orfeon 1825)
Rock Around the Clock/Rip it Up (new versions) (Orfeon 1894)
1968
That's How I Got to Memphis/Ain't Love Funny, Ha Ha Ha (United Artists 50483)
1970
Rock Around the Clock/Framed (live versions) (Kama Sutra 508)
1971
Travelin' Band/A Little Piece at a Time (Janus J-162)
Me and Bobby McGee/I Wouldn't Have Missed it for the World (Sonet 2016)
1978
Yodel Your Blues Away/Within This Broken Heart of Mine (previously unissued pre-Comets recordings) (Arzee 4677)
1979
Hail Hail Rock and Roll/Let the Good Times Roll Again (Sonet 2188)
Everyone Can Rock and Roll/I Need the Music (Sonet 2194)
1980
God Bless Rock and Roll/So Right Tonight (Sonet 2202)

Albums
1956 - Rock 'n' Roll Stage Show (Decca 8345)
1957 - Rockin' the Oldies (Decca 8569)
1958 - Rockin' Around the World (Decca 8692)
1959 - Bill Haley's Chicks (Decca 8821)
1959 - Strictly Instrumental (Decca 8964)
1960 - Bill Haley and His Comets (Warner Bros. 1378)
1960 - Haley's Juke Box (Warner Bros. 1391)
1961 - Twist (Dimsa 8255)
1961 - Bikini Twist (Dimsa 8259)
1962 - Twistin' Knights at the Roundtable (live) (Roulette SR-25174) - Recorded between March 23/25 1962 at New Yorks Roundtable Nightclub
1962 - Twist Vol. 2 (Dimsa 8275)
1962 - Twist en Mexico (Dimsa 8290)
1963 - Rock Around the Clock King (Guest Star 1454)
1963 - Madison (Orfeon 12339)
1963 - Carnaval de Ritmos Modernos (Orfeon 12340)
1964 - Surf Surf Surf (Orfeon 12354)
1966 - Whiskey a Go-Go (Orfeon 12478)
1966 - Bill Haley a Go-Go (Dimsa 8381)
1971 - Rock Around the Country (Sonet 623); issued in North America by GNP-Crescendo (LP 2097) and as Travelin' Band on Janus (JLS 3035)
1973 - Just Rock 'n' Roll Music (Sonet 645); issued in North America by GNP-Crescendo (LP 2077)
1979 - Everyone Can Rock and Roll (Sonet 808)
Compilations[modifier | modifier le code]
1954 - Rock with Bill Haley and the Comets (Essex 102)
1955 - Shake, Rattle and Roll (Decca DL5560)
1955 - Rock Around the Clock (Decca DL8225)
1958 - Rockin' the Joint (Decca DL8775)
1963 - Bill Haley & His Comets (Vocalion 3696; 1963)
1968 - Biggest Hits (re-recordings plus new tracks) (Sonet 9945); issued in England as Rock Around the Clock (Hallmark SHM 668) and in North America as Rockin' (Pickwick SPC 3256)
1975 - Golden Favorites (compilation with unreleased tracks) (MCA Coral 7845P)
1976 - R-O-C-K (re-recordings) (Sonet 710)
1978 - Golden Country Origins (previously unissued pre-Comets recordings Grassroots Records

Albums live concerts

1968 - On Stage Vol. 1 (live) (Sonet SLP63)
1968 - On Stage Vol. 2 (live) (Sonet SLP69)
The above two albums have been reissued in many forms, including by Janus Records as the two-album set, Razzle-Dazzle (Janus 7003), a numerous releases on the Pickwick and Hallmark labels.
1970 - Bill Haley Scrapbook (live) (Kama Sutra/Buddah 2014)
1974 - Live in London '74 (live) (Antic 51501)

Liens

http://youtu.be/HdlfZ4213zM Rip it ip
http://youtu.be/HLOniKqfoX0 with the comets 1955 Rock Around The Clock
http://youtu.be/W0bidd0Uhvk see you later alligator
http://youtu.be/oOP_1aOiZzA Hot dog Budy Budy
http://youtu.be/-9zt4CfFp6A Rock-A-Beatin' Boogie.
http://youtu.be/m7o9g7QOjIo Everybody razzle dazzle

Attacher un fichier:



jpg  Bill-Haley-jpg-7442-b6c3c.jpg (26.78 KB)
3_52f64f5611141.jpg 400X512 px

jpg  1239904329114_f.jpg (60.70 KB)
3_52f64f6c961dd.jpg 500X500 px

jpg  bill20haley202620the20comets-4.jpg (146.88 KB)
3_52f64f89e7132.jpg 500X500 px

jpg  hqdefault.jpg (16.56 KB)
3_52f64fa2c97ea.jpg 480X360 px

jpg  BillHaley.jpg (813.33 KB)
3_52f64fc7983c3.jpg 2048X1536 px

jpg  Rock-Roll-Bill-Halley-And-The-Comets.jpg (94.64 KB)
3_52f64fd63204e.jpg 1024X768 px

jpg  bill.jpg (40.44 KB)
3_52f650130906d.jpg 450X475 px

jpg  billhalleydisc.jpg (69.63 KB)
3_52f6501d79b39.jpg 263X260 px

jpg  Bill-Haley-Comets_l.jpg (54.36 KB)
3_52f6502d100ec.jpg 400X400 px

jpg  Billᶩ敻ⴵ.jpg (29.39 KB)
3_52f6503b8ed78.jpg 320X320 px

jpg  bill halley rock o clock.jpg (27.50 KB)
3_52f65046c98bf.jpg 320X320 px

jpg  513NZHbJYkL._SL500_AA280_.jpg (23.64 KB)
3_52f6505333bee.jpg 280X280 px

jpg  Bill Haley - From Western Swing To.jpg (97.01 KB)
3_52f6505e10f28.jpg 600X606 px

jpg  billhaley-bestofmasterseries_f-1.jpg (18.04 KB)
3_52f65066ea230.jpg 319X320 px

jpg  Bil Halley (And His Comets) - Shake, Rattle and Roll [1955].jpg (20.76 KB)
3_52f65077c87e3.jpg 280X276 px

jpg  bill-halley-et-the-comets-rock-around-the-clock.jpg (48.17 KB)
3_52f65084453d5.jpg 400X400 px

jpg  Bill-Haley--The-Comets-Rock-Around-The-.jpg (57.47 KB)
3_52f65092c05da.jpg 320X314 px

jpg  u41834yalv4.jpg (13.97 KB)
3_52f6509dc889b.jpg 200X200 px

jpg  m4KReO4_-exRn72qZMaLlkQ.jpg (11.63 KB)
3_52f650aae91a7.jpg 225X222 px

jpg  33049576_m.jpg (33.37 KB)
3_52f650b55b228.jpg 470X480 px

Posté le : 07/02/2014 19:16

Edité par Loriane sur 08-02-2014 16:44:00
Edité par Loriane sur 08-02-2014 16:46:52
Edité par Loriane sur 08-02-2014 16:52:31
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défit thème du 1 er février
Plume d'Or
Inscrit:
06/08/2013 20:30
De Le Havre
Messages: 805
Niveau : 25; EXP : 53
HP : 0 / 613
MP : 268 / 19579
Hors Ligne
Grenouille : ça sent le divorce en arrivant!!! Quelle galère ces vacances et la femme est vraiment insupportable. Je suis allée en Andalousie et j'ai passé de supers vacances, ouf !!

Posté le : 07/02/2014 18:22
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


François-Louis de bourbon-Conti
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Le 9 février ou 22 février, selon le Journal du marquis de Dangeau,

en 1709, à Paris, à 44 ans meurt François Louis de Bourbon,

comte de La Marche, comte de Clermont, prince de La Roche-sur-Yon, puis 3e prince de Conti en 1685, chevalier de l'ordre du St esprit, en 1683 lieutenant général de la cavalerie, il participe à plusieurs Conflits, Il fera la Guerre des Réunions, et la guerre de la Ligue d'Augsbourg où il se distinguera par des faits d'armes aux sièges de Courtrai et de Dixmude en 1683, siège de Philippsburg., Bataille de Fleurus en 1690, siège de Mons en 1692, Siège de Namur en 1692, Bataille de Steinkerque, Bataille de Neerwinden en 1693, dit le Grand Conti, est né à Paris le 30 avril 1664, fils de Armand de Bourbon-Conti et de Anne-Marie Martinozzi, il épouse Marie-Thérése de Bourbon-Condé avec qui il a 7 enfants : dont Mlle de Conti 1689-1720 et Louis Armand II de Bourbon-Conti 1695-1727 ;
Surnommé le grand Condé il appartient à la maison de Bourbon,

Sa vie

Fils d'Armand de Bourbon-Conti, 1629-1666, premier prince de Conti, et de la princesse née Anne Marie Martinozzi, il est le frère cadet de Louis Armand Ier de Bourbon-Conti, 1661-1685, 2e prince de Conti. Il est baptisé le jour de sa naissance en l'église Saint-Sulpice avec pour parrain son oncle, le Grand Condé, et pour marraine sa tante, la duchesse de Longueville.
Considéré comme un enfant intelligent, il reçut une excellente éducation et se distingua à la fois par son indépendance d'esprit et par l'agrément de ses manières. Ces qualités, alliées à une haute naissance, furent jugées dangereuses par Louis XIV qui s'en méfiait et le tenait à distance.
Son père meurt en 1666 et sa mère en 1672 le confiant avec son frère aîné à leurs oncles, le duc de Longueville et le prince de Condé.
En 1683, il participa, avec son frère, aux sièges de Courtrai et Dixmude, et se distingua l'année suivante au siège de Luxembourg où il monta à l'assaut d'un bastion à la tête de ses grenadiers.
En 1685, il assista, avec son frère, les partisans de l'Empereur en Hongrie, contribuant à la défaite des Turcs à Gran.
De là, il écrivit quelques lettres impertinentes à sa belle-sœur, la princesse de Conti, fille du roi et de la duchesse de la Vallière,(dont on prétendait qu'il avait été le premier amant au lieu de son frère qui lui répondait sur le même ton. Ces lettres, dans lesquelles il se moquait de Louis XIV en l'appelant le roi du théâtre , furent interceptées et ce persiflage lui valut, à son retour en France, d'être temporairement exilé à Chantilly, où il fut blessé par un cerf lors d'une chasse, le 9 octobre 1685 il devait conserver une cicatrice entre l'œil et la tempe. C'est au cours de cet exil qu'il devint prince de Conti à la mort de son frère aîné Louis Armand Ier de Bourbon-Conti le 9 novembre 1685.

Le 2 juin 1686, sur les instances de son oncle, le Grand Condé, Louis XIV lui conféra la qualité de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit avec les autres princes du sang.
Dès le 25 septembre 1688, la guerre de la Ligue d'Augsbourg ayant éclaté, Conti, n'ayant pas reçu de commandement du roi, partit comme simple volontaire pour participer au siège de Philippsburg. En mai 1689, il suivit son ami intime le maréchal de Luxembourg aux Pays-Bas et prit part à la victoire de Fleurus en 1690.
En 1692, Il participa au siège de Mons et à celui de Namur, il fut nommé lieutenant général le 3 mai. À Steinkerque le 3 août, il eut deux chevaux tués sous lui. Il fut blessé d'un coup de sabre avant d'abattre son agresseur à la bataille de Neerwinden en 1693.
Revenu à la cour, auréolé de prestige militaire et ne dédaignant pas les hommages tant féminins que masculins, Conti s'insinua dans les bonnes grâces du Grand Dauphin, ce qui acheva de lui aliéner le roi. Avec le dauphin, il fit la campagne de Flandre en 1694, revenant à la Cour à la fin septembre.
À la mort de son cousin, le duc de Longueville, en 1694, et conformément au testament de ce dernier, Conti prétendit à la principauté de Neuchâtel et entra en rivalité avec la sœur du duc, la duchesse de Nemours. Quoique les tribunaux eussent prononcé en sa faveur, il ne put obtenir des Suisses l'assistance militaire sollicitée et, par ordre du roi, dut s'incliner en 1699.

Jean Louis Charles d'Orléans-Longueville

En 1697, Louis XIV lui offrit le trône de Pologne, vacant à la suite du décès de Jean Sobieski l'année précédente, et assura son élection le 25 juin 1697 grâce aux pots-de-vin distribués par l'abbé de Polignac. Conti partit d'assez mauvaise grâce pour son royaume, empruntant une escadre commandée par Jean Bart.
Il est vrai qu'il laissait à Versailles la duchesse de Bourbon, pour qui il avait une tendre affection. Pour vaincre ses préventions, Louis XIV lui remit 2 400 000 livres et 100 000 livres pour ses frais d'équipage. Escorté jusqu'à Dantzig par une escadre commandée par Jean Bart, il trouva son rival, l'électeur de Saxe Auguste II le Fort, déjà installé sur le trône polonais et donna à son escadre l'ordre de le ramener aussitôt en France où il arriva le 12 décembre et où le roi lui fit malgré tout bonne figure.
Conti vécut alors dans une quasi-oisiveté, se consacrant à agrandir et à embellir ses propriétés, notamment son château de L'Isle-Adam. Mais les déboires rencontrés par les armées françaises durant les premiers temps de la Guerre de Succession d'Espagne convainquirent Louis XIV de nommer Conti, dont les qualités militaires étaient hautement estimées, à la tête des troupes en Italie. Mais le prince tomba gravement malade avant d'avoir pu rejoindre le front et mourut à Paris en février 1709. Selon ses dernières volontés, il fut inhumé auprès de sa mère dans l'Église Saint-André-des-Arts où un monument de marbre blanc sculpté par Nicolas Coustou, élevait le long du pilier droit du chœur, en dessous du jambage de l'arc, supportant son épitaphe gravée en lettres d'or sur une plaque de marbre noir :

D.O.M | Franciscus Ludovicus Borbonius |regii sanguinis princeps de Conti Natus Lutetiæ Parsiorum pridie kalandas maii anno M DC LXIV In Belgicarum urbium Cortraci, Dixmudæ | Lucemburgi obsidionibus posito tirocinio | in Hugariam adversus Turcas profectus | Lotharingiæ principi, duci veterano, juvenis admirationi fuit | Domum reversus, tradidit se in disciplinam patrui Condæ | qui, paulo post extinctus, in eo revixit | A prima usque pueritia Delphino unice dilectus | in Germania Philippoburgum, Manheimium, Aliasque urbes expugnanti, | in Flandria principis Arausicani impetus incredibili celeritate prævertenti | comes ubique adfuit et adjutor | Ludovico Magno Montes et Namurcam obsidenti | utilem operam navavit. | Ad Steenkercam, ad Nerwindam | laborantem et pene inclinatam aciem ita restituit, | ut Lucemburgius victor maximam ei partem gloriæ concederet. | In Poloniam boborum judicio et voluntate ad regnum vocatus | Contraria dissidentium civium factione desideranti patriæ redditus, | otium, minime iners, bonarum artium studiis, lectioni, erudis colloquiis impendit. | Ingenio magno et excellente, ita aptus ad omnia, ut quicquid ageret, ad id unum natus esse videretur | D familia, de Amicis, de humano genere optime meritus, | Gallorum amor et deliciæ, heu breves!| dignam Christiano principe | et pretiosam in conspectu Domini | Mortem obiit, Lutetiæ Parisiorum VIII kalandas | Martii, anno Christi M DCC IX, Ætatis XLV. | Ad sanctos plæ matris cineres, | uti ipse jusserat, | uxor mœrens posuit. - Requiescat in pace.

Son Oraison funèbre fut pronocée par le père Jean-Baptiste Massillon, de la Congrégation de l'Oratoire.
Ce mausolée à la Révolution fut recueilli par Alexandre Lenoir et déposé aux Petits-Augustins avant d'être mis aux Musée des Monuments français sous le no 206. Il est mentionné par Lenoir comme ayant été rendu aux églises : A St Séverin, mausolée de François Louis de Bourbon, on ignore ce qu'est devenu ce marbre.

Ascendance Ancêtres de François-Louis de Bourbon

Mariage et descendance

Avec la permission du roi et une dispense du Pape, en raison de la parenté proche, il épousa, le 28 juin 1688 à Versailles, la petite-fille du Grand Condé, Marie-Thérèse de Bourbon-Condé 1666-1732, fille de son cousin Henri Jules de Bourbon-Condé 1643-1709, 5e prince de Condé et de la Princesse Palatine Anne de Bavière 1648-1723. Elle l'aima passionnément, mais lui, homosexuel notoire, s'intéressa fort peu à elle. Ils eurent néanmoins sept enfants :
- (1693-1693) ;
-(1694-1698), prince de La Roche-sur-Yon ;
-Marie Anne de Bourbon-Conti (1689-1720), Mlle de Conti, qui épousa en 1713 Louis IV Henri de Bourbon-Condé (1692-1740);
-Louis Armand II de Bourbon-Conti (1695-1727), prince de Conti marié en 1713 à Louise-Elisabeth de Bourbon-Condé (1693-1775) ;
-Louise-Adélaïde de Bourbon-Conti (1696-1750), Mlle de La Roche-sur-Yon ;
-(1697-1699), Mlle d'Alais ;
-Louis-François (1703-1704), comte d'Alais.

Armoiries

"De France, à la bordure de gueules et au bâton de même péri en bande"

Liens

http://www.youtube.com/watch?v=tH4lYM ... L819353166D11AF16&index=1 Musique louis XIV
http://youtu.be/v1xdSVWyiB0 tombeau du prince de Conti

suite -> http://www.loree-des-reves.com/module ... ost_id=4617#forumpost4617

Attacher un fichier:



jpg  Conti (1).jpg (117.85 KB)
3_52f6532d29935.jpg 855X1051 px

jpg  pes_14389.jpg (12.31 KB)
3_52f6538f8a17e.jpg 150X220 px

jpg  medium.jpg (16.19 KB)
3_52f6539b6360e.jpg 172X220 px

jpg  bfe_271129.jpg (174.65 KB)
3_52f653aa7c074.jpg 1200X608 px

jpg  diner.jpg (20.07 KB)
3_52f653b5a57d0.jpg 347X200 px

jpg  WEB_CHEMIN_45111_1334934351.jpg (80.70 KB)
3_52f653c52d6ec.jpg 552X400 px

jpg  99-003627.jpg (53.79 KB)
3_52f653dbef803.jpg 514X650 px

jpg  L'Isle-Adam,_château.jpg (70.78 KB)
3_52f653f661d6d.jpg 529X402 px

jpg  56720783marie-anne-de-bourbon-conti-jpg.jpg (55.26 KB)
3_52f654040cf67.jpg 398X512 px

jpg  Pont de la croix.JPG (43.07 KB)
3_52f654274b0f4.jpg 374X381 px

jpg  conti2.jpg (87.50 KB)
3_52f65435d4d3a.jpg 547X410 px

jpg  Tresors Conti.jpg (34.48 KB)
3_52f654414e6b1.jpg 307X321 px

jpg  Louise_Adélaïde_de_Bourbon,_known_as_Mademoiselle_de_La_Roche-sur-Yon,_Pierre_Gobert.jpg (52.56 KB)
3_52f654666fae4.jpg 482X632 px

Posté le : 07/02/2014 17:43

Edité par Loriane sur 08-02-2014 16:59:45
Edité par Loriane sur 08-02-2014 17:01:29
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut
« 1 ... 632 633 634 (635) 636 637 638 ... 956 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
51 Personne(s) en ligne (25 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 51

Plus ...