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Re: Les expressions
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« Travailler pour le roi de Prusse »


Travailler pour rien, ne pas être payé pour ses peines ou sa participation active.


Apparue officiellement dans les textes vers la moitié du XIXe siècle, voilà encore une expression dont l'origine est incertaine.
Les suppositions vont bon train et au moins trois explications circulent, selon les auteurs d'ouvrages sur les expressions.

La première serait liée au fait que les soldes payées aux mercenaires du royaume de Prusse au début du XVIIIe siècle étaient dérisoires.

Une deuxième dit que l'expression viendrait d'une chanson de 1757 qui se moquait de la défaite du Prince de Soubise à Rossbach et contenant la phrase : "il a travaillé pour le roi... de Prusse".

La troisième suppose qu'elle viendrait du roi Frédéric Guillaume 1er, père de Frederic II, vainqueur de Rossbach qui était d'une cruauté et d'une avarice sans limites et qui ne devait donc pas ou très peu payer les gens qui travaillaient pour lui.

Posté le : 10/02/2014 11:57
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Mon admiration, parce que c'est quand même très difficile mais pas impossible

Posté le : 10/02/2014 07:53
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Quelle sera la récompense pour celui ou celle qui trouvera les 22 ?

Posté le : 09/02/2014 15:27
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Spécial St Valentin: les mots d'amour des anonymes.
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IL N'Y A PAS QUE LES GRANDS AUTEURS QUI SAVENT PARLER D'AMOUR, LA PREUVE:
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Auteurs anonymes :

"Si c'est vrai qu'un de perdu dix de retrouver, je veux bien perdre les dix pour te retrouver."


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"Petit crayon mignon, cherche gomme gentille, pour tout effacer et tout recommencer."

"Une heure est égale à 60 minutes, une minute est égale à 60 secondes, mais une seconde sans toi durerait une éternité."

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"Un jour tu me demanderas de choisir entre ma vie et toi je te dirais ma vie et tu partiras sans savoir que ma vie c'est toi"

"Si à chaque fois que je pense à toi, une fleur poussait, le monde ne serait qu'un immense jardin"


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"Tu me fais perdre la tête, mon coeur ne sait plus où donner de la tête."

"Tu es la lumière de mon cœur, enfuie au plus profond de moi. Et là, je te promets qu'à jamais tu y resteras."

"Ma nuit est longue sans toi, mon lit est froid sans toi, ma chambre est vide sans toi, mes bras sont tendus sans toi, mes lèvres sont sèches sans toi ! Alors reviens à moi"


"Ton sourire est beau. Ton regard est très chaud, ton charme m'a découpé en morceaux. Et être avec toi est le plus beau cadeau."

"Ne plus être avec toi à cette heure, ne plus entendre battre ton coeur, ne plus sentir ton odeur, est pour moi la plus terrible des douleurs."

"Tu es ma récompense. Je t'ai tellement attendu. Et qu'en j'y pense, je t'en aime d'autant plus"

"Même si le vent souffle pour tout effacer, tu resteras toujours dans mes pensées. "

"J'aime quand tu me regardes dans la nuit, comme un ange qui se dévoile avec ton beau regard d'étoile, ce regard qui m'éblouit."

"Quand je lève la tête, je vois des milliers d'étoiles mais la plus belle est en face de moi."

Posté le : 09/02/2014 13:56

Edité par Grenouille sur 10-02-2014 01:35:03
Edité par Grenouille sur 10-02-2014 20:13:03
Edité par Grenouille sur 10-02-2014 20:22:02
Edité par Grenouille sur 10-02-2014 20:42:41
Edité par Grenouille sur 10-02-2014 20:44:07
Edité par Grenouille sur 10-02-2014 20:44:25
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Re: Les expressions
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« Un colosse aux pieds d'argile »


Quelqu'un ou quelque chose dont la force ou la solidité n'est qu'apparence ou qui repose sur une base fragile.


Pour ce qui est de l'argile, vous savez sans doute qu'il s'agit d'une terre imperméable, de couleur grise ou tirant sur le rouge, qu'on appelle aussi glaise, matière avec laquelle on fait des poteries, par exemple. C'est en tous cas une matière qui, loin de l'acier, n'est pas dure ou résistante.

Autrefois, en grec, le mot kolossos désignait simplement une statue de forme humaine. Ce n'est qu'ensuite, par allusion au colosse de Rhodes, qu'en latin colossus s'est spécialisé pour désigner une immense statue, puis, plus tard, une personne de forte stature et donnant une impression de force.
Mais quelle que soit la puissance d'un colosse, le Grec Achille, qui reçut une flèche mortelle dans son talon, ne me démentira pas lorsque j'affirmerai que quelque chose ou quelqu'un d'apparemment invulnérable a souvent un point faible qui permet de le vulnérer.

Mais quelle était donc cette chose colossale qui a donné lieu à notre métaphore ? Pour le savoir, il nous suffira de lire la Bible et de trouver le passage qui nous raconte l'histoire du prophète hébreu Daniel, qui, au VIIe siècle avant J.C., après quelques aventures, se retrouve à interpréter les rêves faits par le roi Nabuchodonosor.
Dans l'un d'entre eux, le roi a vu une immense statue dont la tête est en or, les bras et la poitrine sont en argent, le ventre et les cuisses en bronze, les jambes en fer et les pieds en fer et en argile. Ensuite, une pierre pulvérise un pied de la statue qui, toute colossale qu'elle semble, est pourtant détruite : il suffisait d'attaquer sa base très fragile pour la faire s'écrouler.

Voilà qui suffit à comprendre le sens de l'expression qui s'applique à tout ce qui fonctionne sur une base fragile, comme une grande entreprise rencontrant des difficultés financières insurmontables ou une nation proche de la faillite, par exemple.

Inutile de vous précipiter sur vos dictionnaires : on ne l'emploie plus de nos jours, mais le verbe existe bel et bien et c'est bien de lui que viennent les qualificatifs vulnérable et invulnérable.

Posté le : 09/02/2014 13:11
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Ma pauvre Couscous, pas de chance !!!

Je vous propose un petit jeu pour dédramatiser un peu tout ça.

Dans cette histoire il y a 22 expressions avec le mot chien, qui auraient pu apparaître en plus de celle présente à la fin, saurez-vous les retrouver ?

Aujourd’hui John est mal coiffé, ses cheveux retombent sur son front, mais on peut dire qu’il a une certaine élégance, il a un charme un peu provocant.

Un petit voleur a décidé de visiter la maison de notre ami. Mais il tombe mal, visiblement le propriétaire a décidé de défendre ses biens. Il va se servir de la force c’est sûr, pourtant ça n’est pas dans ses habitudes. John est un ancien adjudant, il sait ce qu’il fait, maintenant il est secrétaire d’un commissaire de police. Cet incident se retrouvera certainement dans la rubrique « faits divers » du journal.

Le cambrioleur se retrouve dans les pires conditions, il agit comme un étourdi.

Tout à coup, un événement imprévu survient. L’adjudant frappe le voleur et il se retrouve couché à terre avec les jambes repliées. Nous sommes à la tombée de la nuit, il ne fait plus vraiment jour. Le pilleur est sur le sol, il se relève et se rebiffe, on a l’impression de deux enfants qui se chamaillent. Cet événement met l’intrus de très mauvaise humeur. Il dit qu’il se vengera, il semble très rancunier. Il souffre beaucoup, il ne veut pas mourir ainsi, abandonné de tous.

- Zut ! Je suis bon à jeter ! S’exclame-t-il.

Les deux hommes se regardent l'un l'autre d'un œil fixe et irrité, en silence.

- Quelle existence dure et misérable ! Je suis malade comme un chien.

- Tu te soigneras en prison, dit John en appelant ses collègues de la police.


Posté le : 09/02/2014 11:40
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Un mal de chien !

J’ai 18 ans et nous sommes fin mai 1994. J’ai passé l’après-midi chez des amis de mes parents où nous avons partagé un repas préparé par ma mère. Il s’agissait d’une recette de poulet indien modifié à la mode belge. C’est assez simple, il suffit de remplacer le piment par du sucre.

Le soir, je commence à être prise de vomissements. J’ai l’impression que mes tripes en ont marre de se trouver dans le noir et souhaite ardemment me sortir par la bouche et découvrir le monde. Un petit avis médical car le mal perdure le lendemain. Un diagnostic de « gastro » tombe. Bon, il suffit de boire du jus d’oranges ou du coca dégazéifié et d’attendre. Mais même cela refuse de passer la frontière entre estomac et intestins. Marre d’être pliée en deux ! Un mal de chien ? C’est tout à fait cela. On décide de me faire passer une radio. Une masse bizarre apparaît sur la photo noir et blanc et je dois aller consulter un gynéco sur-le-champ. Une grande première pour moi.

Le médecin vient à ma rencontre. Il ressemble à Jerry Lewis. Lorsque j’étais petite, j’adorais regarder la version de « Dr Jekyll et Mr Hyde » où il faisait le clown. Ici, le gynéco fait de l’humour, ce qui me met en confiance. Il mène son enquête sur les causes de mon mal grâce à un échographe. Le verdict tombe : un abcès de dix centimètres fait sa vie sur mon ovaire droit, sans avoir sollicité un droit de séjour.

Direction l’hôpital et une séance de perfusion pendant quelques jours. Ma machine intérieure semble se remette en marche dans le bon sens. Bon, je suis libérée grâce à la bonne conduite de mes intestins avec une dose massive d’antibiotiques pour réduire la taille du squatteur d’ovaire.

Mais juste le temps de réussir mes examens et d’être diplômée que tout recommence.

Y’a pas photo, faut être plus agressif et aller sur place nettoyer le bazar. Bon, on m’annonce que ce n’est pas grand-chose : juste trois petits trous pour faire passer caméra et ustensiles (casserole, couteau ?).

Le grand jour, je suis prête. Pour détendre l’atmosphère, on me raconte l’histoire d’un patient qui a subi la mauvaise opération car il a été confondu avec un autre. Il s’est réveillé avec un appendice, pourtant en pleine santé, enlevé. Et vous pensez que cela me rassure ? De toute façon, le mien a explosé lorsque j’avais 13 ans. Une autre histoire de mal de chien !

Il est 9 heures et je suis couchée sur mon lit, dans le couloir blanc menant à la salle d’opération. Je vérifie la présence de mon bracelet et surtout le nom qui y est noté. C’est bien le mien ! Mon gynéco fait son apparition et vient me saluer. Il a un sourire qui me rassure, pas celui d’un boucher en passe de préparer un rôti Orloff. Il m’annonce que cela ne devrait pas être long ; deux ou trois heures, tout au plus.

Je me couche sur la table trop froide à mon goût. On m’attache les poignets alors que je suis dans la position du Christ. Ils ont peur que je me fasse la malle ? Je ne suis pourtant pas somnambule. Un autre médecin s’approche avec une grande seringue qu’il branche aux divers tuyaux qui sont branchés sur mes bras comme les câbles sur un ordinateur. Au fur et à mesure qu’il m’injecte son produit, mes yeux se ferment inexorablement jusqu’à l’inconscience totale.

Au réveil, je suis dans une pièce avec d’autres charcutés. On est parqués comme des légumes en rang d’oignons. À demi-consciente, je geins. Je n’ai aucune force pour lutter contre la douleur qui me taraude le bide. Une infirmière vient près de moi, elle vérifie le matériel et me dit de me rendormir, ce que je tente de faire.

Le réveil suivant s’effectue dans ma chambre. L’horloge affiche 17 heures. Cela semble avoir duré plus longtemps que prévu et les visages de mes proches sont encore tendus. Le chirurgien fait une entrée triomphale, avec sa blouse verte tachée de sang. Le mien ? Il annonce qu’il a fallu faire appel à un gastro-entérologue car l’abcès s’était étendu à mes intestins. J’apprends aussi que j’ai failli me retrouver bancale, avec un seul ovaire. Mais, voyant mon jeune âge, il s’est évertué à sauver le « soldat ovaire » et semble y être parvenu après de longues heures de labeur.

Tout le monde sorti de ma chambre, je jette un œil sur le pansement qui m’orne le bas ventre. Il est impressionnant pour juste trois petits trous. Ils en avaient sûrement trop. Malgré le fait que j’aie dormi quasi toute la journée, je m’endors dès que l’analgésique, injecté gracieusement dans ma fesse, fait son effet.

Le lendemain, c’est l’heure du petit déjeuner. Une stagiaire me rapporte une tasse de lait et une biscotte que je mange avec appétit. Mais je suis rapidement prise de vomissements terribles, réveillant une douleur intense en-dessous de mes abdos. Une infirmière un peu plus expérimentée vient s’enquérir de mon sort. Elle m’encourage à me tenir fermement le ventre et jette un regard de désapprobation à la stagiaire. Elle précise que je ne suis pas censée manger avant 7 jours !

Mon estomac vidé de son contenu, je peux me recoucher. L’infirmière stagiaire ramène le matériel de soins. Je la garde à l’œil celle-là car elle déjà voulu me tuer une première foi ! Je suis rassurée car elle est accompagnée d’une autre, qui la guide dans les étapes. Elle commence par me retirer le grand pansement. Je découvre avec stupeur qu’il y a quelques fils au niveau de mon nombril mais en lieu et place des deux autres « trous » promis, il y a une cicatrice de plus de dix centimètres, juste au-dessus du pubis. Je n’ai pas signé pour une césarienne ! Je cogite : ils m’ont retiré un alien du bide et l’ont gardé pour des expériences.
C’est Jerry Lewis qui m’éclaire en expliquant que cela s’est avéré plus compliqué que prévu et que le système des trois trous étaient insuffisants. En effet, une opération à quatre mains, il faut l’ouverture nécessaire.

J’ai également une douleur au niveau des côtes. Comme si les chirurgiens avaient profité de mon inconscience pour me battre comme plâtre. En fait, j’apprends qu’ils m’ont gonflée comme un ballon de baudruche. J’imagine la scène. C’est pour cela que j’étais ficelée à la table, pour éviter que je m’envole !

Commence donc mon long jeûne de sept jours. Seule une perfusion de je ne sais quels produits me sert de carburant. Mais cela ne contente pas mon estomac qui, lui, est en pleine forme et me rappelle sans cesse qu’il est prêt à fonctionner.
Rien que de voir des publicités de nourriture me fait saliver. Même des choses que je n’aime pas particulièrement : huitres, asperges. Je suis prête à tout dévorer quand vient le jour ou l’interdiction est levée. On m’apporte juste un fond de soupe et une biscotte. Je suis déçue car je m’attendais à un festin. J’ai l’impression que je pourrais faire comme Obélix et avaler un sanglier entier. Mais quelques bouchées de biscotte trempée dans la soupe me suffisent rapidement. Déception !

Quelques jours plus tard ,,. je suis enfin libérée et on va fêter cela … au restaurant !

Plus tard, j’ai revu ce gynéco à chacun de mes accouchements.

Un mal de chien … une drôle d’expression tout de même. Mais on préfère ne pas vivre ce que cela signifie !

Posté le : 09/02/2014 09:17
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Re: Concours de Saint Valentin
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Oh, la belle déclaration à l'élue de ton coeur. On sent toute la tendresse qui vous lie et vous relie. C'est tous les jours la St Valentin pour vous deux. Et cet humour qui te caractérise.

Merci pour ce magnifique partage !

Couscous

Posté le : 09/02/2014 09:15

Edité par couscous sur 14-02-2014 06:46:18
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Re: Concours de Saint Valentin
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Pour la Saint Valentin, ne te dérange pas;
Fais comme d'ordinaire et tout sera parfait.
Tu sais que j'apprécie tout ce que tu me fais,
Fais-toi donc le plaisir de me faire un repas .

Celui de l'an passé laissait à désirer.
Tu me sais tolérant, alors je te pardonne;
Et comme on ne reprend jamais ce que l'on donne,
Tu pourras conserver le joli cendrier.

Si tu prends du Bordeaux, attention à la date !
Je n'ai voulu rien dire, pourtant, l'année dernière,
Je me suis efforcé à vider tous mes verres.
Pour la Saint Valentin, ne sers pas du picrate !

Tu vois que, moi aussi, j'ai de grands sentiments.
Certain, que je connais, irait diner en ville
Tout seul, discrètement, en te laissant tranquille.
Je le ferai plus tard, à un autre moment.

Et puis, en me servant, fi de ton bavardage !
Je crois qu'on s'est tout dit, après autant d'années.
On ne présente plus un vieux bouquet fané
Pffut...papoter encor...cen n'est plus de notre âge...


Bien sur que tu souris, et tu as bien raison.
Tu vois, ton vieux mari dit encor des bêtises.
- " Ça, c'est plus fort que toi ! Il faut que tu les dises !
Quand tu n'en diras plus, y'aura plus de saisons . "

Depuis autant de temps, ai-je jamais laissé,
Même si j'étais loin, ou souffrant quelque part,
Passer cette journée sans apporter ma part,
Sans un petit bouquer, sans t'avoir embrassée ?

Pour toujours t'étonner, je cherchais des trouvailles
Et je faisais graver des mots inattendus.
Je revois la vendeuse, bouche suspendue,
Qui n'a jamais compris : ' Nos longues épousailles ' .

Il en est, je le sais,qui fêtent chaque année,
Une Saint Valentin, changeant de partenaire.
Bah...S'ils sont amoureux, diriez-vous, quelle affaire...
Ça ressemble à cela, l'odeur des fleurs fanées.

C'est la Saint Valentin ? Mon dieu, quelle surprise !
J'ai bien cru, cette année, que j'allais oublier.
Mais que fait donc ici ce beau paquet plié ?
Allons, tu peux l'ouvrir ! et viens me faire la bise.

Posté le : 09/02/2014 01:43
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2/2/2014. F Kreissler, JB Morin, V.Larbaud, Talleyrand,J.Deibler, Jacques D'aragon, G.Kelly, Simonet
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fee etoilee
  
                                                                                                                                       



  

                                                                                   
Texte à l'affiche :

" Sourire hors

d'usage
"    
de  Ahmed






    



Le  2 Février  1875  naît  Fritz KREISSLER

Lire ICI



Le 2 Février 
 1957  meurt   Valéry  LARBAUD
Lire ICI



Le  2  Février ier 19394  meurt  Anatole 
DEIBLER
LIre ICI



Le  2  Février  1996  meurt  Gene  
KELLY
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Aujourd'hui Dimanche 2 Février 2014
 
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE 
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 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?
*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*CHRISTOPHE propose un "cadavre exquis"
*La pensée de la semaine de Grenouille :


 " On court après le bonheur et on oublie d'être heureux"
 

                                                       Cavanna

  Saint Valentin ! 

Couscous vous propose d'écrire une lettre mais sans utiliser utiliser les mots suivants :
Amour et tous ses dérivés tels que aimer, amoureux/se
coeur toujours vie cadeau
  offrir

à vos plumes ! Cliquez Ici

Le  2  Février 1677  naît  Jean-Baptiste  MORIN
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Le 2 Février 1754  naît Charles-M. de
TALLEYRAND
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Le  2  Février 1208 naît Jacques Ier D'ARAGON
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Le  2  Février 1866  naît  
Enrique SIMONET
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*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
   

      
     




Posté le : 08/02/2014 22:36
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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