| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 ... 625 626 627 (628) 629 630 631 ... 956 »


Marcel Griaule
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Le 23 Février 1956, à Paris, meurt Marcel Griaule, né à Aisy-sur-Armançon dans l'Yonne le 16 mai 1898, ethnologue français célèbre pour ses travaux sur les Dogons.

Professeur à la Sorbonne, conseiller de l'Union française, cet ethnologue avait une prédilection pour les recherches de terrain, il effectua de nombreux voyages d'étude en Afrique, notamment en Abyssinie, au Soudan français, au Tchad et en Oubangui-Chari, il est chargé d'une mission en Abyssinie en 1928-1929 et organise la traversée de l'Afrique centrale d'ouest en est
.

Il organisa et dirigea, à la tête d'une importante équipe, la mission Dakar-Djibouti en 1931-1933, traversée qui permit d'accumuler une très vaste documentation ethnographique. Il fut le précurseur, en France, d'une nouvelle méthode d'enquête fondée en premier lieu sur l'observation exhaustive et continue d'une même population, ensuite sur l'analyse des systèmes de représentations élaborés par celle-ci pour rendre compte de son propre fonctionnement. Il consacra lui-même l'essentiel de ses efforts à l'étude intensive des Dogons des falaises de Bandiagara, dans la boucle du Niger, dont il chercha à restituer méthodiquement la pensée cosmologique et le savoir religieux. Griaule fut titulaire, à partir de 1942, de la première chaire d'ethnologie à la Sorbonne. Il fut conseiller de l'Union française dès la fondation de celle-ci en 1946. Il a publié notamment : Les Flambeurs d'hommes, Paris, 1934 ; Jeux dogons, Paris, 1938 ; Masques dogons, ibid. ; Dieu d'eau, entretiens avec Ogotemmêli, Paris, 1948, réédité en 1966 ; " L'Alliance cathartique " , in Africa, vol. XIX, Londres, 1948 ; "Remarques sur l'oncle utérin au Soudan", in Cahiers internationaux de sociologie, vol. XVI, Paris, 1954 ; Méthode de l'ethnographie, Paris, 1957 ; en collaboration avec avec Germaine Dieterlen Le Renard pâle, Le Mythe cosmogonique, publié à Paris en 1965, la création du monde selon les Dogons.
C'est au cours de cette mission qu'il observe les Dogons des falaises de Bandiagara an Mali, auxquels il consacrera l'essentiel de ses recherches : les Flambeurs d'hommes en 1934 ; Masques dogons 1938 ; Dieu d'Eau en 1949 ; le Renard pâle.

Sa vie

Marcel Griaule est issu d'une famille auvergnate du côté de son père et briarde du côté de sa mère. Il prépare le concours de l'École polytechnique en mathématiques spéciales au lycée Louis-le-Grand avant que la Première Guerre mondiale ne le pousse à interrompre ses études. Il suit une formation à l'école d'application d'artillerie de Fontainebleau et s'engage en 1917 dans l'aviation comme observateur aérien. Il reste au sein de l'armée de l'air jusqu'en 1921 où il participe en Syrie à la campagne contre les troupes turques.
En 1922, il reprend des études de langues et d'ethnologie à l'Institut national des langues et civilisations orientales, INALCO et à l'École pratique des hautes études EPHE notamment auprès de Marcel Mauss et de Marcel Cohen. Après lui avoir délivré son diplôme d'amharique en 1927, ce dernier, qui a fait le voyage en 1910, l'envoie pour l'Éthiopie pour plusieurs mois en 1928 - 1929.
À son retour d'Abyssinie, Marcel Griaule publie avec l'aide de l'abbé Jérôme Gabra Moussié la traduction du Livre de recettes d’un dabtara abyssin que son maître avait ramené de son voyage de 1910 puis organise la traversée de l'Afrique d'ouest en est : c'est la mission Dakar-Djibouti de mai 1931 à février 1933, dont il prend la direction, accompagné de Michel Leiris, André Schaeffner et d'autres ethnologues, inaugurant à cette occasion l'ethnologie française de terrain.
Il rapporte de cette expédition plus de 3500 objets qui enrichiront les collections du Musée du Trocadéro et étudie pour la première fois les Dogons sur lesquels il fit la grande majorité de ses recherches par la suite de 1935 à 1939 au cours de cinq expéditions cumulant plus de 85 000 km parcourus.

À l'été 1933, une première exposition du fruit de cette mission se tient au Musée de l'Ethnographie.
Marcel Griaule rompt alors avec Michel Leiris qui publie simultanément le journal qu'il a tenu durant la mission, Afrique fantôme, dans lequel il dénonce la collecte et même le vol des objets à des fins non scientifiques. La même année, Marcel Griaule publie Silhouettes et graffiti abyssins et l'année suivante Les Flambeurs d’Hommes qui reprend trois articles parus dans la revue Documents et relatant son expédition en Abyssinie.
En 1936, il publie La Peau de l’Ours, réponse au Manifeste des intellectuels pour la défense de l’Occident de Maulnier, Gaxotte, Monseigneur Baudrillart, Béraud, Brasillach, Maurras et quelques autres soutenant l’agression de l’Éthiopie par l’Italie mussolinienne.
Dès 1935, il privilégie l'étude des Dogons. Il s'attache alors pour sa thèse de doctorat, qui paraît en 1938, à décrire les Jeux dogons et les Masques dogons1.
La Seconde Guerre mondiale l'oblige une nouvelle fois à interrompre son travail.
Il intègre comme capitaine dans l'aviation où il est décoré de la Croix de Guerre le 30 juin 1940. Démobilisé, il retourne à l'enseignement de l'ethnologie à l'Institut d'ethnologie de l'Université de Paris à partir de décembre 1940 et devient secrétaire général de cet institut en décembre 1941, puis sous-directeur du Musée de l'Homme. En 1941, il remplace à l'INALCO son ancien professeur d'amharique, Marcel Cohen, interdit d'enseigner par les lois antisémites. En 1942, il est nommé directeur du laboratoire d'ethnologie de l'EPHE et en octobre de la même année directeur de la première chaire de la discipline enseignée à la Sorbonne.
De 1944 à 1946, il est remobilisé comme commandant dans l'aviation tout en continuant à dispenser ses cours.
Après la guerre, il se réinvestit intensément dans l'étude des peuples de la boucle du Niger. Toujours très attaché au peuple Dogons, il décrit alors leur richesse culturelle en particulier au niveau de leur cosmogonie spécifique qu'il qualifie d'aussi riche que celle d'Hésiode, une métaphysique et une religion qui les met à la hauteur des peuples antiques. Il publie alors de nombreux ouvrages sur ses recherches.
En 1947, il est également conseiller de l'Union française dont il présidera la Commission des Affaires culturelle jusqu'à sa mort. Au Mali, il participe au développement de la région en construisant en particulier un barrage d'irrigation pour la culture de l'oignon et du piment dans la région de Sangha. Ce barrage, toujours opérationnel, porte aujourd'hui son nom.
Il a travaillé, entre autres, avec Germaine Dieterlen et sa fille Geneviève Calame-Griaule. À sa mort en 1956, il fut l'un des rares ethnographes à bénéficier de funérailles traditionnelles africaines.

Apports scientifiques

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Un de ses apports essentiels, relatif à l'ethnographie est d'avoir démontré que la cosmogonie dogon, orale est au moins aussi importante que les cosmogonies occidentales. Il sera toutefois très critiqué pour avoir sous-estimé l'influence occidentale dans les connaissances astronomiques des Dogons.
Ces critiques provenaient de personnes tendant à sous-estimer systématiquement les connaissances et la valeur propre des systèmes symboliques africains.
Il a eu raison de les relier aux systèmes égyptiens anciens, quoique le chemin réel du transport des thèmes constitutifs de la cosmogonie africaine aille plutôt à l'inverse de ce qu'il envisageait, de l'Afrique vers l'Égypte et non de la vallée du Nil vers l'Afrique soudanaise.

Ouvrages

Silhouettes et graffiti abyssins, préface de Marcel Mauss, éditions Larose, 1933.
Les Flambeurs d'hommes, éditions Calmann-Levy, 1934.
Masques dogons, 1938. 4e édition 1994, réimprimée en 2004. Publications Scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle. 890 p. + XXXII.
Jeux dogons, 1938.
Les Sao légendaires, éditions Gallimard, 1943.
Dieu d'eau, entretiens avec Ogotemmeli, ouvrage qui révèle les structures de la pensée sacrée dogon), 1948.
Les Grands Explorateurs, 1948
Méthode de l'ethnographie, 1957.
Renard pâle, ethnologie des Dogons, Institut d'Ethnologie, 1965/1991, en collaboration avec Germaine Dieterlen.
Descente du troisième Verbe, éditions Fata Morgana, Collection Hermès, 1996.

Liens

http://youtu.be/4bZXYB3U2FM the west africain M. Griaule
http://youtu.be/Eo0HwPT0Zng Les Dogons aujourd'hui
http://youtu.be/4S1M7cb1CIA les Dogons (Anglais)
http://youtu.be/pfvr6PczyAo Traditions funérailles



Attacher un fichier:



jpg  téléchargement (1).jpg (6.16 KB)
3_5309209e5a61f.jpg 225X225 px

jpg  téléchargement (2).jpg (8.60 KB)
3_530920bb4dd79.jpg 200X153 px

jpg  images.jpg (8.04 KB)
3_530920ca55b92.jpg 265X190 px

jpg  téléchargement (4).jpg (7.27 KB)
3_530920e575a41.jpg 267X189 px

jpg  images (1).jpg (10.62 KB)
3_530920f568838.jpg 194X259 px

jpg  manuelazana3.jpg (39.63 KB)
3_5309210265308.jpg 300X225 px

jpg  images (2).jpg (12.18 KB)
3_5309210f1e3da.jpg 276X183 px

jpg  images (3).jpg (12.82 KB)
3_5309211980439.jpg 183X275 px

jpg  images (4).jpg (10.19 KB)
3_53092125185ff.jpg 259X194 px

jpg  dogons_02.jpg (43.14 KB)
3_53092131471a0.jpg 495X680 px

jpg  dogons_06.jpg (31.94 KB)
3_53092158ef97f.jpg 485X670 px

jpg  dogons_03.jpg (50.72 KB)
3_5309216767319.jpg 454X680 px

jpg  dogons_08.jpg (60.93 KB)
3_530921cd2f95b.jpg 447X670 px

jpg  Mali-PaysDogon-5352.jpg (105.63 KB)
3_530921da26256.jpg 465X310 px

jpg  41D7fRLoEpL._SY300_.jpg (9.86 KB)
3_530921e7ed344.jpg 184X300 px

jpg  imagesomo.jpg (19.76 KB)
3_530921f24d6a0.jpg 282X179 px

jpg  13_13_01_02.JPG (18.23 KB)
3_530921fc97c2d.jpg 300X238 px

jpg  3_530921734656d.jpg (43.46 KB)
3_5309235bdd2d4.jpg 680X405 px

jpg  3_53092198d7a8c.jpg (61.32 KB)
3_53092369bf3a6.jpg 680X510 px

jpg  3_5309213f43483.jpg (64.86 KB)
3_53092377c4324.jpg 680X454 px

jpg  3_5309214e41a5a.jpg (59.93 KB)
3_53092386ca5da.jpg 680X454 px

jpg  3_530921a55811c.jpg (42.68 KB)
3_53092398dbfa4.jpg 680X510 px

jpg  3_530921b0b4f4a.jpg (40.91 KB)
3_530923a73e19d.jpg 680X510 px

jpg  3_530921bf11b51.jpg (122.53 KB)
3_530923b2eff1d.jpg 680X510 px

Posté le : 21/02/2014 14:27

Edité par Loriane sur 22-02-2014 23:10:51
Edité par Loriane sur 22-02-2014 23:17:38
Edité par Loriane sur 22-02-2014 23:22:39
Edité par Loriane sur 22-02-2014 23:24:56
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
« Le talon d'Achille »


Le point faible, vulnérable


Ceux qui aiment la bande dessinée connaissent généralement très bien Achille Talon et son voisin Hilarion Lefuneste. Ce n'est toutefois point lui que nous allons évoquer cette fois, mais plutôt le funeste talon d'Achille et la bande décimée des Troyens.

Or donc, nous sommes il y a bien longtemps en pleine guerre de Troie. À la suite de l'enlèvement d'Hélène, reine de Sparte, ville du Péloponnèse en Grèce, par Pâris, prince de Troie, les Grecs, menés là par Ménélas et Agamemnon, assiègent cette ville. Achille participe à la guerre, du côté grec. Mais qui est-il ?
Cet homme est le fils du roi Pelée, et il a la particularité d'être invulnérable, parce que sa mère, la nymphe Thétys, l'a plongé dans le Styx, un fleuve des enfers. Mais comme elle tenait son nouveau-né par le talon afin qu'il ne soit pas emporté par le fleuve, cet endroit est le seul de son corps a être resté vulnérable.
Au cours du siège, Achille qui est là avec son cousin Patrocle, se fâche avec Agamemnon et décide de ne plus participer à cette guerre. Mais, plus tard, le Troyen Hector, fils du roi Priam et frère de Pâris, tue Patrocle. Pour le venger, Achille revient et tue Hector, ce qui déplaît souverainement au dieu Apollon, défenseur des Troyens, qui guide alors vers le talon d'Achille la flèche que lui décoche Pâris. Le héros grec en meurt ; il ne verra pas la prise de la ville grâce au stratagème du cheval de Troie.

C'est de cette histoire que nous vient notre expression, née au XVIIIe siècle, où la faiblesse, le point vulnérable de quelqu'un ou de quelque chose est maintenant appelé son talon d'Achille alors qu'il ne s'agit probablement pas d'un talon et qu'Achille n'est plus là depuis longtemps.

Posté le : 21/02/2014 13:03
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
« Prendre la mouche »


Se fâcher, s'énerver brusquement, souvent pour une raison futile
.
Prendre' signifie ici "recevoir" ou "ressentir l'effet de" comme dans "prendre ombrage".

Qui s'est déjà promené au fin fond des campagnes françaises, aura pu parfois constater, dans un pré voisin, qu'une vache est soudain devenue comme folle, se mettant à courir en meuglant à travers son lieu de pâture, alors qu'aucune de ses congénères n'avait l'air de l'avoir spécialement perturbée. Et, inévitablement, vous vous dites alors "mais quelle mouche l'a donc piquée ?".
Eh bien justement ! Imaginez-vous à sa place, en train de brouter tranquillement, lorsque, alors que vous soulevez votre queue, un taon espiègle vienne par là planter son dard dans une zone très sensible.
Dans ces conditions, une fois qu'on sait tout, on comprend très bien la réaction brutale du ruminant. Mais vu de l'extérieur, ce bovin paraît s'être énervé d'un coup pour rien.

Cette expression date du milieu du XVIIe siècle, mais "prendre mouskes" existait déjà au XIVe.
À cette époque, le terme 'mouche' désignait tous ces insectes volants et agaçants que sont les mouches, les guêpes, les bourdons, les frelons, les taons, etc.
Et pour expliquer encore plus la naissance d'une telle expression, il est intéressant de savoir qu'au XVIe siècle, 'mouche' employé au figuré désignait aussi une pensée brusque ou un souci.

Posté le : 20/02/2014 13:15
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
« Se faire mousser »


Se mettre en valeur de manière imméritée ou exagérée.
Se vanter

Donc, supposant que vous connaissez le savon et en utilisez, vous savez que ce truc produit de la mousse, quelque chose constitué d'une grande quantité de bulles serrées et dont le volume peut devenir très important alors que ça ne contient finalement rien.
Eh bien une personne qui se fait mousser peut être comparée à de la mousse de savon : elle veut paraître importante, mais elle n'est très souvent rien ou pas grand chose.

Cette expression, dans son sens actuel, date du début du XIXe siècle. Elle vient de la locution "faire mousser" qui, un peu avant, voulait dire "donner une valeur exagérée à quelque chose".

Plus tôt encore, en argot, " faire mousser ", c'était 'malmener'. Mais cette signification apparemment inexpliquée est archaïque.
Et on peut aussi ajouter que lorsqu'on dit d'un homme qu'il "se fait mousser le créateur", c'est qu'il se masturbe, ou bien que lorsqu'on "se fait de la mousse", c'est qu'on se fait des cheveux blancs.

Même que, si on se trouvait du côté d'un certain col pyrénéen, on pourrait appeler ces odeurs insupportables "les relents à Roncevaux" .

Posté le : 19/02/2014 13:35
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Enfin... mon qui suis je.
Débutant
Inscrit:
13/10/2013 15:28
De France
Messages: 8
Niveau : 1; EXP : 73
HP : 0 / 18
MP : 2 / 577
Hors Ligne
Couscous :

Je suis heureuse de rejoindre ce rang et de pouvoir enfin poster mes quelques textes.
Je suis de la région PACA.

Loretta :

Ahah ! J'espère n'être quand même pas LA plus jeune du site...

J'aspire bien à l'améliorer et m'entraîne sans cesse pour cela.

Loriane :

Merci beaucoup à toi.

P.S :Navrée d'avoir tardé à vous répondre...

Posté le : 19/02/2014 11:20
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: La discothèque de l'orée (compilation)
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Florent Pagny Le soldat


Posté le : 18/02/2014 23:06
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Napoléon et les femmes
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne

Posté le : 18/02/2014 22:59
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Présentation Ekinox
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Bonjour Ekinox,

Bienvenue parmi nous et longue route sur L'ORée des rêves.
Merci d'être venu te présenter sur le forum "qui je suis"
Tu trouveras le règlement du site dans la section "L'ORée des rêves" que se trouve dans la barre de navigation, avec les forums, les ateliers, les concours et défis. ...
Pour une aide technique tu trouveras des explications et des réponses dans "aides techniques" dans la section "ateliers"
Visite, découvre et si tu as un problème demande de l'aide sur la box ou par MP, ta messagerie privée, dans le menu utilisateur à droite.
Merci de ton arrivée.

Posté le : 18/02/2014 16:17
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Liberté d'expression limites ?
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
Bonjour Ekinox;
Tu ne dois pas mettre de lien publicitaire sur le site.
Mais en dehors de cela, sur le sujet qui nous occupe, de la liberté d'expression, comme toi, je remarque effectivement que le web est une porte ouverte à une liberté souvent incontrôlée et plus souvent violente et grossière que constructive, mais rarement propre à nous faire rire.
Sur ces mots collés/enchaînés : racisme et antisémitisme, il faut remarquer que cette expression est un abus de langage exaspérant.
L'antisémitisme est du RACISME, et donc cette expression est un pléonasme. Pourquoi accoler sans cesse ces deux mots synonymes ?
Veut-on nous laisser entendre que le sort des juifs et des arabes ne peut être joint au sort du reste humain ?
Cette expression est déjà, en elle-même, une forme de racisme.
Je rappelle que le racisme le plus répandu sur la planète et dont nous devons nous préoccuper pour vivre en paix est la misogynie planétaire et jamais , au grand jamais nous ne lisons, ni n'entendons : il faut lutter contre le racisme et la misogynie.
Pour ma part, le " racisme et l'antisémitisme " est une formulation qui m'exaspère au plus haut point, pour moi les juifs sont une communauté humaine comme les autres, ni plus, ni moins.
Merci

Posté le : 18/02/2014 16:13
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57788
Hors Ligne
« L'enfer est pavé de bonnes intentions »


Les meilleures dispositions d'esprit, les bonnes intentions peuvent conduire aux pires résultats.


Voilà une expression qui manifeste un 'optimisme' démesuré, ne donnant que de faibles chances à certains de ceux qui sont pleins de bonne volonté.

Dit autrement, si, malgré une volonté évidente de bien faire, on s'y prend comme un manche et on produit une catastrophe, on sera damné et peut-être bien pour l'éternité.

Ici, 'pavé' est une métaphore ancienne, pour signifier 'recouvert complètement'.

Chez nous, cette expression n'est utilisée que depuis le XIXe siècle, mais elle semble avoir une longue histoire.
Saint François de Sales, au XVIe siècle en cite une version latine de Saint Bernard datant du XIIe. Puis, chez nos amis Grands-Bretons, au XVIIe, on disait, en anglais, bien sûr "l'enfer est plein de bonnes intentions" avant qu'au XVIIIe le 'plein' soit remplacé par 'pavé de', sous l'influence de l'expression du XVIe qui disait "paver la voie" pour "préparer la voie...".
Ce n'est qu'ensuite, une petite traversée de la Manche plus tard, qu'elle est citée dans nos dictionnaires.

Mais on peut remonter encore plus loin, dans la tradition chrétienne, où il est dit que "les bonnes résolutions ne suffisent pas, sans leur réalisation, à éviter le mal et la damnation".
Avec ici une nuance importante : l'absence d'exécution mène à l'enfer, alors que dans notre locution il est dit, au contraire, que c'est la mauvaise réalisation qui y mène.

Posté le : 18/02/2014 12:47

Edité par Loriane sur 19-02-2014 13:38:31
Edité par Loriane sur 19-02-2014 13:39:31
Edité par Loriane sur 19-02-2014 13:42:24
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut
« 1 ... 625 626 627 (628) 629 630 631 ... 956 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
68 Personne(s) en ligne (37 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 68

Plus ...