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Re: Défi du 29/03/2014
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Alors là; Arielleffe , tu me coupes le sifflet !
Comment ? un petit gros rougeaud se pointe chez ta Catherine ( mon oeil ! ) et, aussitôt, elle est prête à abandonner carrosse et chevaux pour reprendre en vitesse une vieille histoire d'amourette qui s'était terminée par une gamelle ? Rhooooo...et les femmes s'étonnent de se faire rouler en permanence par les hommes, menteurs et faux jetons , qu'elles prétendent connaître si bien ?
Mais c'est que le sexe fort n'a pas fini de rigoler !
Pensons un peu à cet effroyable mari qui se tue au boulot en oubliant sa sublime épouse qui se morfond sur son canapé en attendant un hypothétique représentant en souvenirs d'antan et prostates en voie de guérison.
Bon. L'histoire est belle, bien contée, mais n'est pas à la gloire des épouses fidèles, piliers de réconfort et symboles des lendemains qui chantent des époux se reposant sur la fermeté de leur amour.
Qu'un homme raconte cela, à la limite....


Posté le : 31/03/2014 20:22
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Re: Défi du 29/03/2014
Plume d'Or
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Hum hum, auteurs, un peu de calme.
Un sondage en sortie de forum nous donne des résultats temporaires, pas encore une vraie tendance.

Le score est actuellement de 2-2.
Les impitoyable vengeurs ont marqué les premiers mais les fleurs bleues sont revenues dans la partie.
Nous attendons encore des textes pour savoir quelle humeur se détache.

Je reviendrai quand la situation évoluera (s'il n'y a pas de remaniement d'ici là).

Merci

Donald

Posté le : 31/03/2014 17:20
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Re: Les expressions
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« A la petite semaine »


Sans réflexion préalable, ambition ou vision à long terme


Semaine nous vient au XIIe siècle de sameine, mot du XIe siècle, lui-même venu du latin septimana qui, dès le IVe siècle, désignait un espace de sept jours .
Et, effectivement, venu de cette lointaine époque, il est confirmé qu'une semaine comporte peu ou prou sept jours. Mais qu'en est-il d'une petite semaine ?
Rien dans la littérature ancienne ou nouvelle ne nous le dit clairement. Tout au plus peut-on supputer que c'est une période courte, probablement de moins de sept jours.

Et si l'on se fie à l'expression du XVIIIe siècle, prêter à la petite semaine qui signifiait, selon le Dictionnaire de l'Académie Française prêter pour un temps très court et à un taux très élevé, on peut estimer qu'on a mis dans le mille, au moins pour ce qui est de la durée, le prêt et son taux usuraire n'étant que des informations complémentaires hors sujet en ce qui nous concerne.

Dans la signification actuelle de l'expression, la notion de court terme existe toujours, avec une connotation nettement péjorative : celui qui prend des décisions, organise quelque chose, démarre une activité à la petite semaine est celui qui se lance sans préparation, sans analyse réelle des risques et profits potentiels, sans aucune vision à long terme.

Posté le : 31/03/2014 14:01
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Re: Défi du 29/03/2014
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Un petit François sans tablettes de chocolat mon cher Bacchus ! Il ne s'agit pas du François illustre de Paris ni de celui de Rome je vous rassure.
La vengeance est un plat qui se mange froid Couscous, tant pis pour lui. Il n'était pas très méfiant quand même, se déguiser en femme dans une soirée où tu ne connais personne c'est un peu risqué, ça me fait penser à Bridget Jones.
Mon pauvre Bacchus, tu l'as échappé belle, une catcheuse tatouée, ça fait peur ! Mais elle avait un cœur d’artichaut et tu restais son grand amour. C'est dur de devoir éconduire un amoureux sincère, mais on ne peut pas se sacrifier.
Kijtiti, bravo pour ton poème, les assurances t'inspirent, chapeau bas, je suis épatée.

Posté le : 30/03/2014 15:44
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Re: Défi du 29/03/2014
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Ah, un grand Amour de jeunesse laisse des traces indélébiles. Mais de là à tout lâcher pour lui, des années plus tard ! Est-ce bien raisonnable ma chère Arielle. Je te sens très fleur bleue dans ce texte. Je suis persuadée qu'un petit François traîne dans ton histoire personnelle .... mmmm.

Merci pour cette belle participation.

Amitiés

Couscous

Posté le : 30/03/2014 15:30
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page 23/3/14.E.Fromm, Stendhal, La Castiglione, Liz Taylor, R.Dufy, Plantu, Balenciaga, Martin -Gard
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fee etoilee
  
                                                                                                                                       












  










                                                                                   
Texte à l'affiche :

" LE TRAIN DU DESESPOIR de  Maurizio " 



Le  23  Mars  1900  naît  Erich FROMM
Lire Ici



Le  23  Mars  1837  naît  La comtesse de CASTIGLIONE

Lire ICI



Le  23 Mars  1951  naît  Jean  
PLANTU
LIre ICI



Le 23 Mars 1881  naît  Roger MARTIN du GARD
Lire ICI




Aujourd'hui Dimanche 23 Mars 2014
 
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE 
LIRE ICI


 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?
*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*La pensée de la semaine de Grenouille :


 " Celui qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit  "
 
                                            

                                           proverbe chinois

 


Le 23  Mars 1842  meurt  Marie-Henri Beyle STENDHAL
Lire ICI
 


Le  23  Mars  2011  meurt   Elisabeth 
TAYLOR

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Le  23 mars 1953  meurt  Raoul  DUFY
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Le  23  Mars  1972  meurt  Cristobal  
BALENCIAGA
LIRE ICI



*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
   

      
     




Posté le : 30/03/2014 15:26
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Re: Les bons mots de Grenouille
Plume d'Or
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LES CITATIONS DECALEES ET DEJANTEES DU 1ER AVRIL :
=================================================


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- Attention les murs ont des orteils !
- Au commencement était le verbe, puis vint le substantif et après les coupeurs de tifs !
- Bière qui coule ramasse la mousse.
- C'est à force de scier que Léonard devint scie.
- C'est au pied du mur qu'on voit le colimaçon !
- C'est à marquer sur une croix !
- C'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur !
- C'est la goutte d'eau qui dépasse les bornes !
- C'est la goutte d'eau qui met le feu aux poudres !


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- C'est l'étincelle qui fait déborder le vase !
- Chien enragé craint l'eau froide!
- Chose promise chausse-pied !
- Femme à lunettes, femme à disquette !
- Il est fier comme un bar tabac !
- Il est vieux comme mes robes !
- Il faut battre le frère tant qu'il est chaud !
- Il ne faut pas mélanger les cochons et les serviettes !
- Il ne faut pas se coucher sur la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
- Il n'y a pas de fumée sans Indiens.
- L'abbaye ne fait pas le moine !
- L'abus ne fait pas le moine !
- L'oignon fait la farce !
- La nuit porte-jarretelles !
- La nuit tous les chats sont au lit !
- La nuit tous les pois sont gris !
- La parole est d'argent mais le silence endort.
- Le ciel est bleu....La mer est verte..........mais laisse donc ta braguette ouverte !!!
- Le taon passe vite !
- Les petits poissons, les grandes rivières !
- Les ours se suivent mais ne se ressemblent pas (proverbe slovène)
- On le connaît ni de l'haleine ni des dents !
- Qui paye Odette s'enrichit !
- Qui sème le vent, joue de la trompette !
- Qui vole un boeuf est vachement musclé.
- Tout n'explique pas tout, et inversement..
- Un chien vaut mieux que deux judokas !
- Un clavier azerty en vaut 2 !
- Ventre affamés n'a point d'orteils !

PROVERBES NOUVEAUX :
====================

- Au royaume des aveugles les borgnes sont mal vus !
-Avec 3 fois rien, on a plus grand chose ! Celui qui parle après le Bip s'honore !
- Celui qui se couche avec le cul qui pique se lève avec le doigt qui pue.
- Chassez le naturiste, il revient au bungalow.
- Chiens qui s'enculent, bientôt la canicule !
- Couilles qui grattent, morpions qui squattent !
- Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche.
- Froid de novembre, range ton membre.
- Gel en février Grêlons dans l'évier !
- Gourdin du matin, pipi sans les mains.
- Horizon pas net, reste à la buvette !
-Il n'y jamais loin de la croupe aux lèvres !
- Le monde appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt !
- Les hommes mentiraient moins si les femmes ne posaient pas autant de questions.
- Mieux vaut être incompris que pris avec un con.
- Ne buvez pas au volant... buvez à la bouteille !
- Noël au balcon, enrhumé comme un con !
- Nuages tout noirs, journée au comptoir !
- Pingouins dans les champs, hivers très méchant !
- Pluie en Novembre, Noël fin Décembre !
- Plus tu pédales moins fort, moins t'avances plus vite !
- Quand le goéland se gratte le gland, c'est qu'il va faire mauvais temps..
quand il se gratte le cul, c'est qu'il ne fera pas beau non-plus !"
- Quand le hiboux hululle, la lili bellule !
- Quand les mouettes on pied, il est temps de virer.
- Quéquette en décembre, layette en septembre
- Qui aime bien ses lunettes, ménage sa monture ! (Francis Blanche)
- Qui mange un oignon, rote comme un démon
- Qui pisse au loin ménage ses chaussures !
- Qui pisse face au vent se rince les dents
- Qui rit le dernier pense le moins vite.
- Qui sème un fax, récolte le tampax !
- Qui vole un bœuf est vachement musclé !
- Si l'avocat n'est pas cru, l'accusé est cuit.
- Si ça semble trop beau pour être vrai, ça l'est probablement
- Si les murs avaient des oreilles, les planchers aurait de la cire !
- Si tu veux déplacer une montagne, t'as intérêt à commencer tout de suite !
- Tempête en Décembre, t'en chie en Janvier !
- Tousse pour un, rhume pour tous !
- Verglas en avril, Tricosteril !


NOUVELLES DEFINITIONS DU LAROUSSE:
=================================

Pour nous permettre d'être à la pointe de l'information, le Petit Larousse® nous présente chaque année quelques mots dont la définition a été revue et corrigée… enfin, presque.

ADOLESCENCE : L'ennui d'être seul, l'envie d'être deux, la peur d'être trois.

AIDE AU TIERS MONDE : Aide payée par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres.

AVOCAT : Seule personne capable d’écrire un document de 10.000 mots et de l'intituler "Sommaire".

BABY SITTERS : Adolescents tenus de se conduire comme des adultes, de manière à ce que les adultes qui sortent puissent se comporter comme des adolescents.

BANQUIER : Homme qui te prête un parapluie lorsqu’il fait beau et qui te le reprend lorsqu'il commence à pleuvoir (Mark Twain).

CAPITALISME : Régime dans lequel l'homme exploite l'homme. Le régime socialiste, c'est l'inverse.

CONSULTANT : Spécialiste qui retire ta montre de ton poignet, te donne l'heure et te fait payer le service.


DÉMOCRATE : Trop pauvre pour être capitaliste, trop riche pour être communiste.

DROMADAIRE : Chameau qui bosse à mi-temps.

ECHO : Phénomène naturel qui a toujours le dernier mot, même avec une femme.

ÉCONOMISTE : Expert qui sera capable de dire demain pourquoi ce qu'il a prédit hier n'est pas arrivé aujourd'hui.

ÉPARGNE : Argent que l'on met de côté afin de l'avoir devant soi et assurer ainsi ses arrières.

FACILE : Se dit d'une femme qui a la même morale sexuelle que les hommes.

FEMME : Ensemble de courbes qui font redresser une ligne.

HÉRITIER : Proche parent qui vous prend le pouls chaque fois qu'il vous serre la main.

IMPRIMEUR : Homme qui ne manque pas de caractère et qui cherche à faire bonne impression.

JURY D’ASSISES : Groupe de douze personnes, réunies par tirage au sort, pour décider qui, de l'accusé ou de la victime, a le meilleur avocat.

LAINE VIERGE : Laine d'un mouton qui court plus vite que le berger.

MARIAGE : Union qui permet à deux personnes de supporter des choses qu'elles n'auraient jamais eu besoin de supporter si elles étaient restées seules.

MONOCLE : Verre solitaire.

PARENTS : Couple qui apprend à un enfant à parler et à marcher, pour plus tard lui dire de s'asseoir et de fermer sa gueule.

PARLEMENT : Mot étrange formé de deux verbes : "parler" et "mentir".

PÉTER : Eternuer dans ses sous-vêtements.

POISSON : Animal aquatique dont la croissance est excessivement rapide entre le moment où il est pris et le moment où le pêcheur en fait la description à ses amis.

RENGAINE : Un air qui commence par vous entrer par une oreille et qui finit par vous sortir par les yeux (Raymond Devos).

SUPPOSITOIRE : Invention qui restera dans les annales.

TOURISME : Activité consistant à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux .


[bLE SENS DE L'HUMOUR AMELIORE L'ESPERANCE DE VIE ]
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Cette capacité diminuerait la mortalité de 20%,dant sept ans, selon une étude auprès de 53.000 Norvégiens, suivis pendant 7 ans.

«S'il n'est pas permis de vivre très vieux, qu'on nous laisse au moins naître plus tôt», disait Pierre Dac. Est-ce son sens de l'humour qui a permis au maître du non-sens d'atteindre l'âge respectable de 81 ans?
Possible, si l'on en croit une vaste étude récemment publiée dans l'International Journal of Psychiatry in Medicine. Au terme d'un suivi de sept ans d'une cohorte de 53.500 individus, Sven Svebak et ses collègues de l'université des sciences et technologies de Norvège concluent que cette capacité est associée à une réduction de la mortalité d'au moins 20%. «Nos résultats confortent l'idée que le sens de l'humour peut prolonger la durée de vie. Son effet est positif sur la santé mentale et la vie sociale même après la retraite, bien que le bénéfice sur l'espérance de vie n'ait pas été observé après 65 ans, précise Sven Svebak. À partir de là, la prédisposition génétique et les facteurs biologiques du vieillissement deviennent de plus en plus importants.»
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Le chercheur norvégien peut être considéré comme une référence dans ce domaine très pointu. Dès 1974, il a mis au point un questionnaire pour évaluer la sensibilité d'un individu à l'humour. Plus récemment, il a démontré que les insuffisants rénaux chroniques dotés d'un bon sens de l'humour avaient un meilleur taux de survie à deux ans que ceux qui en étaient dépourvus. Cette fois, Sven Svebak s'est intéressé à une vaste population d'individus, issus du groupe «Hunt 2» (constitué au total de 66.000 adultes de plus de 20 ans résidant dans le comté de Nord-Trondelag, au centre de la Norvège). Le sens de l'humour des 53.500 participants a été mesuré par un test avec trois questions estimant la capacité à comprendre et à penser d'une façon humoristique.

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Un humour «amical»
C'est un humour «amical», c'est-à-dire ni conflictuel ni insultant, qui est ici étudié, précisent les chercheurs. Ils rappellent aussi que cette aptitude est distincte du rire. «L'humour n'a pas besoin d'être extériorisé. (…) Un pétillement dans le regard peut suffire», insiste Sven Svebak. Dans son groupe d'étude, il observe d'abord que des effets favorables du sens de l'humour sur l'espérance de vie sont présents chez les sujets se considérant en bonne santé et chez ceux qui jugent leur santé précaire, en tout cas jusqu'à 65 ans. Surtout, en répartissant les individus en deux groupes selon leur score au test d'humour, le chercheur constate une différence de mortalité de 20%, indépendamment d'autres facteurs de risque. Un projet débuté aux États-Unis dans les années 1920 avec 1 200 enfants surdoués (QI à 135) avait conclu que ceux dotés d'un solide sens de l'humour avaient plus de chances d'être en vie à 80 ans. Le travail des Norvégiens va dans le même sens, avec un échantillon beaucoup plus représentatif. La nouvelle est d'autant plus réjouissante que, selon Sven Svebak, le sens de l'humour «peut s'apprendre et s'améliorer avec de la pratique».


Bonne semaine …
[/b]


Posté le : 30/03/2014 12:50

Edité par Grenouille sur 13-04-2014 09:07:35
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Re: Les expressions
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« Couper la poire en deux »


1. Partager / répartir équitablement quelque chose
2. Décider un compromis
Renoncer à une partie de ses prétentions

Cette métaphore est limpide : partager en deux quelque chose et en donner une moitié à chaque partie, c'est bien répartir cette chose équitablement, la répartition jugée acceptable par les deux parties pouvant venir d'une décision volontaire de partager mais aussi résulter d'une négociation suivie d'un compromis ou encore de la décision d'une partie de renoncer à des prétentions trop importantes.

Cependant, on peut très légitimement se demander pourquoi la poire au lieu de la pastèque ou un autre aliment., à la place de la poire on aurait pu choisir beaucoup d'autres choses. Alors pourquoi ce fruit ?

Cette expression ne semble apparaître dans la littérature qu'après les années 1880. Or, 1882 est l'année qui a vu la publication, par messieurs Félix Galipaux et Lucien Cressonnois, d'une saynète où discutent deux personnages et intitulée la poire en deux .
Les deux personnes, le monologueur et le récitateur, sont sur une scène et se disputent le fait de pouvoir déclamer chacun leur texte qui est en vers.
Après quelques échanges, l'un propose à l'autre de couper la poire en deux et de réciter chacun leur tour quatre de leurs vers. Ils finiront par se séparer sans avoir dit leur texte.

Est-ce cette saynète qui est à l'origine de l'expression ou, plus probablement, est-ce que c'est l'expression, apparue un peu avant, qui a donné son titre à la saynète ? Nul ne semble le savoir.


Posté le : 30/03/2014 11:59

Edité par Loriane sur 31-03-2014 14:01:28
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Re: Défi du 29/03/2014
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Les enfants sont à l’école, je peux souffler un peu. Julien est parti travailler de bonne heure, il part de plus en plus tôt et rentre de plus en plus tard. C’est mauvais signe. En même temps je m’en fous, il ne me parle plus que de son boulot et de ses soucis, ma petite personne ne l’intéresse absolument pas. Qu’il fasse ce qui lui plaît après tout ! Je n’ai cours avec mes élèves que cet après-midi, je me prépare une petite tasse de café, je peux commencer à réfléchir au nouveau défi d’écriture de mes copains de l’Orée, qu’est-ce que je vais pouvoir inventer cette semaine, quel est le sujet déjà ?

On sonne à la porte. Zut ! Me voilà coupée dans mon élan créatif !

- Qui est là ?
- François Mignaut
Ce nom me dit quelque chose, j’ai connu un François Mignaut quand j’avais 14 ans. Il n’était pas très grand mais très musclé, il faisait du karaté. Je me rappelle de la première fois que je l’ai vu, je ne pouvais pas le quitter des yeux. Il était très brun avec un regard d’un bleu !!!! Son teint était mat, et son sourire !!! J’en ai encore des frissons. Il fut mon premier amour, le vrai, le fort, qui m’a fait pleurer longtemps et a complètement changé ma vision des relations amoureuses. Après lui je me suis dit qu’il ne fallait plus me fondre dans une relation, il fallait que je réussisse à garder mes distances. Je ne suis plus jamais tombée amoureuse en fait.

J’ouvre la porte.

- Bonjour. François Mignaut des Assurances de France. Je ne vous dérange pas j’espère. Je voulais vous parler de votre avenir et de la protection de votre famille. Vous avez des enfants à ce que je vois.
Il me tend la main, et me montre les jouets qui traînent en souriant.

- Oui bien sûr, entrez.
Je ne ferais jamais ça d’habitude, je déteste les démarcheurs, mais je suis fascinée par ce petit bonhomme rougeaud. Je lui serre la main, et un fourmillement que j’avais oublié depuis longtemps me chatouille le creux de la paume.

Je lui propose un café, et nous nous asseyons autour de la table.

- Vous êtes très accueillante, je vous remercie. Tout le monde n’est pas comme vous.
Cette voix, ressemble à celle de mon François, mais il n’y a vraiment que la voix. Cet homme est gros, chauve, ses yeux sont bleus mais au milieu de ce teint rubicond ils ne me font pas du tout le même effet.

- Un accident de la vie est très vite arrivé …
Il me débite son boniment, et moi je l’observe. A tel point qu’il commence à être un peu gêné.

- Vous êtes d’ici ?
Ma question peut lui paraître indiscrète mais je finis par me demander s’il n’est pas de la famille de MON François, celui qui était si beau, si gentil, celui avec qui j’avais fait un pacte de sang. Nous ne nous quitterions jamais, nous étions liés pour la vie.

- Oui, oui, je suis né dans cette ville. Et vous ?

- Moi aussi.
Je ne sais pas pourquoi à cet instant précis je lui souris. C’est irrésistible les coins de ma bouche se relèvent sans que je puisse rien y faire.
Tout à coup, il me fixe. Nos regards s’immergent l’un dans l’autre.

- Ce sourire ! Je le reconnais, tu es Catherine n’est-ce pas ?
Je ne peux plus parler. Nous nous prenons les mains, une chaleur nous envahit immédiatement. Un sentiment de bien-être que je n’avais pas connu depuis longtemps me submerge.
- C’est incroyable ! Je ne devais pas venir dans ton immeuble je remplace un collègue malade. Je suis tellement content de te revoir !

Nous nous racontons nos vies, nos conjoints, nos enfants, nos boulots, on ne s’arrête plus. Le temps n’existe plus. Les aiguilles de l’horloge ont même tourné à l’envers, nous sommes redevenus des adolescents. J’oublie son physique, il est à nouveau musclé, ses cheveux ont miraculeusement repoussé.

- Pourquoi m’as-tu quittée pour cette idiote d’Isabelle, elle était complètement sotte !

- Je sais. Notre amour me faisait peur, il était trop fort, je me sentais piégé, j’ai préféré partir, mes parents m’envoyaient dans un internat lointain, j’en ai profité. Mais j’ai eu tort, ma vie sentimentale a été un échec complet, je n’ai jamais plus rien vécu d’aussi fort.
Moi non plus. Ma vie est terne, depuis qu’il est là à côté de moi le film n’est plus en noir et blanc, il est en technicolor.

Je sais que ma décision est prise, je ne peux plus vivre cette vie qui n’est pas la mienne. Comment vais-je annoncer à mon mari que je vais le quitter. Il est grand beau et costaud, il a tous ses cheveux, une superbe situation, mais c’est ce petit bonhomme qui me rend folle. Son égo va en prendre un coup, ça va être dur pour les enfants, mais j’ai 14 ans à nouveau et c’est tellement bon !


Posté le : 30/03/2014 11:58
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Elisabeth Vigée-Lebrun
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Le 30 mars 1842, à 86 ans meurt à Paris Royaume de France

Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun


, née le 16 avril 1755 à Paris, peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze, ses maîtres est Gabriel Briard et ses élèves Marie-Guillemine Benoist, Hortense Haudebourt-Lescot, son Œuvre la plus réputée est "Madame la reine Marie-Antoinette avec Rose Vigla"


Portraitiste au talent délicat et flatteur, elle a surtout attaché son nom à la reine Marie-Antoinette, dont elle fit plus de trente effigies. Sous la Révolution, elle se réfugia à l'étranger Italie, Vienne, Saint-Pétersbourg, y peignant la société des cours
Dans l'histoire du goût français, Élisabeth Louise Vigée-Lebrun tient la place du peintre des grâces, célèbre pour avoir mis à la mode une image flatteuse, au moral et au physique, de la société de la fin de l'Ancien Régime. L'amie de la reine, comme l'ont appelée les historiens du XIXe siècle, a pourtant survécu à la civilisation chère aux Goncourt ; elle a laissé des Souvenirs, partiellement apocryphes. Née dans un milieu de petits artistes parisiens, elle fréquente les peintres, reçoit les conseils de Doyen et de Greuze surtout : elle en garde l'expression un peu mélancolique de ses figures féminines. Jeune fille fêtée pour ses dons et sa beauté, elle épouse le marchand de tableaux Jean-Baptiste Lebrun. C'est à une femme que cette femme peintre doit le grand succès de sa carrière.
En 1778, elle réalise son premier Portrait de la reine Marie-Antoinette en grande robe de satin blanc qui est destiné à l'impératrice Marie-Thérèse. L'accueil est enthousiaste, on lui commande des répliques, la reine se plaît à poser pour elle, l'admet dans ses petits appartements et voilà le peintre devenu une confidente ! En 1783, elle expose un Portrait de la reine en gaulle mettant en valeur l'éclat du teint et surtout la grâce de la souveraine vêtue d'une simple robe de mousseline et d'un chapeau de paille. C'est le triomphe de la mode, mais certains trouvent scandaleux ce négligé peu majestueux et l'on retire du Salon l'ouvrage pour le remplacer par un Portrait en grand habit où la reine tient une rose musée de Versailles. Cela ne correspond guère aux tendances sévères et nobles des peintres du néo-classicisme, mais la toile a donné de Marie-Antoinette une image universellement connue et reproduite. Avec le temps, le peintre modifie insensiblement les traits de son modèle, arrondit l'ovale du visage, efface les détails un peu lourds du profil pour arriver au grand Portrait de Marie-Antoinette et de ses enfants 1787, musée de Versailles où, dans le cadre d'apparat, se tiennent une mère et ses enfants, vision douce, un peu isolée, exprimant une sensualité grave, qui se veut une lointaine résonance du Portrait d'Hélène Fourment de Rubens. L'entourage de la reine cherche à être représenté avec ce nouveau naturel , les dames de la cour deviennent ses amies ; la belle Mme Vigée-Lebrun organise des dîners qui rassemblent les célébrités d'un moment.
Le secret d'une telle réussite réside, sans doute, dans une habileté certaine, un coloris agréable, l'intelligence du cœur. Ne nous dit-elle pas : je tâchais, autant qu'il m'était possible, de donner aux femmes que je peignais l'attitude et l'expression de leur physionomie ; celles qui n'avaient pas de physionomie, on en voit, je les peignais rêveuses et nonchalamment appuyées ? Reflet d'une nouvelle orientation de la sensibilité, contemporaine de Diderot, de Greuze et surtout de Rousseau. Deux toiles du Louvre en sont les meilleurs exemples : La Femme au manchon Mme Molé-Raymond, 1787 et l'autoportrait avec sa fille 1789. Costumes et modèles sont ceux du David d'avant la Révolution. Mais le sentiment en est plus outré, la technique plus lâche, mièvre. Plus proche des peintres qui montent, comme David ou Vincent, une autre femme, Mme Labille-Guiard, lui dispute la première place de femme peintre. Et ce n'est qu'à la protection royale que Mme Vigée-Lebrun doit d'être admise à l'Académie en 1785. Avec la Révolution commence pour elle le périple des cours de l'Europe monarchique, de l'Italie à l'Autriche et à la Russie. Elle y laisse de nombreux portraits, reflets d'un monde qui se survit. Même son Portrait de Mme de Staël en Corinne, peint en 1808 musée Rath, Genève, ne suit pas tout à fait les tendances de la peinture contemporaine. La leçon sensible de Greuze s'attarde, sans atteindre au lyrisme d'un Prud'hon.

Sa vie

Son père, Louis Vigée, était pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc; sa mère, Jeanne Maissin, était d’origine paysanne. Son frère, Étienne Vigée, fut un auteur dramatique à succès.
Baptisée à l’Église Saint-Eustache de Paris, l’enfant est aussitôt confiée à des paysans des environs d’Épernon d'où elle ne reviendra à Paris que six ans plus tard pour entrer comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine. Dès cet âge, la jeune Louise-Élisabeth dessine partout, sur ses cahiers, sur les murs de son école.
Vers l’âge de sept ou huit ans, Louis Vigée s’extasie devant un dessin de sa fille et prophétise qu’elle sera peintre. À onze ans, la jeune fille quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents. Inconsolable à la mort de son père le 9 mai 1767, elle décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.

Formation

Le premier professeur d’Élisabeth fut son père, mais très vite, alors qu’elle a juste 12 ans, il meurt accidentellement. Après ce décès, dont elle mettra longtemps à se remettre, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps comme peintre d'histoire, qui l’encourage à persévérer dans le pastel et dans l’huile, conseil qu’elle suivra.
C’est certainement conseillée par Doyen, qui connaissait bien Gabriel Briard, pour avoir eu le même maître, Carl Van Loo, qu’Élisabeth se rend en 1769, à l’âge de 14 ans, chez ce dernier. Briard est membre de l’Académie royale de peinture, et donne volontiers des leçons, même s’il n’est pas encore professeur.
Peintre médiocre, il a surtout la réputation d’être un bon dessinateur et possède en plus un atelier au Louvre; Élisabeth fait de rapides progrès et déjà, on commence à parler d’elle.

C’est au Louvre, où Gabriel Briard a un atelier, qu’elle fait la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l’Europe; à 56 ans, il est l'un des peintres les plus courus de Paris, et ses conseils font autorité; il ne manquera pas de lui en prodiguer "J’ai constamment suivi ses avis ; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit " écrira-t-elle, quoi qu’il en soit, il consacrera de son temps à la formation de Mlle Vigée.
Et comme Joseph Vernet ainsi que Jean-Baptiste Greuze, qui s’intéresse aussi à elle, le lui ont conseillé, elle va admirer les chefs-d’œuvre du Luxembourg ; de plus la renommée de ces peintres lui ouvre toutes les portes des collections d'art privées princières et aristocratiques à Paris, où elle peut étudier à loisir les grands maîtres, copier des têtes de Rembrandt, Van Dyck ou Greuze, étudier les semi-tons, ainsi que les dégradations sur les parties saillantes d’une tête, elle écrira : " On pourrait exactement me comparer à l’abeille tant j’y récoltais de connaissances… ". Toute sa vie ce besoin d’apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu’un don se travaille. Déjà on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie.
Elle a quinze ans quand elle peint son premier chef-d’œuvre, un portrait de sa mère .
En 1768 sa mère se remarie avec un joaillier fortuné, Jacques-François Le Sèvre.

Une carrière fulgurante

En 1770, le dauphin Louis-Auguste, petit-fils du roi Louis XV, épouse Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles, fille de l'impératrice Marie-Thérèse.
À la même époque, la famille Le Sèvre-Vigée s’installe rue Saint-Honoré, face au Palais-Royal. Louise-Élisabeth s’établit, à quinze ans, comme peintre professionnelle et les commandes affluent.
Deux dames richissimes la prendront alors sous leur protection : Mme de Verdun, épouse d’un fermier général mais surtout une princesse du Sang, Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, épouse du duc de Chartres et qui n'a que deux ans de plus qu'elle. Elle refuse fréquemment les commandes de portraits que lui font les galants pour la rencontrer. Issue de la petite bourgeoisie, elle trouve sa place au milieu des grands du royaume dont les premiers, le roi et ses frères et sœurs, la reine et les principaux membres de la famille royale sont de sa génération.
Élisabeth prend l'habitude de dresser la liste des portraits qu'elle a peint dans l'année. Ainsi, il est possible de savoir qu'en 1773, elle en a fait 27.
En 1775, elle offre à l’Académie Royale deux portraits; en récompense, elle est admise aux séances publiques de l’Académie.
Le 11 janvier 1776, elle épouse Jean-Baptiste-Pierre Lebrun, lointain neveu du peintre Lebrun qui travailla pour Louis XIV, en l'église Saint-Eustache de Paris. S'il est mauvais époux, joueur invétéré, coureur de jupons insatiable, exploitant la célébrité de son épouse et mauvais peintre à ses heures, il devient en revanche un marchand de tableaux très talentueux qui fait beaucoup pour la carrière de sa talentueuse épouse.
Le 30 novembre 1776, Élisabeth est admise à travailler pour la Cour.
Le 12 février 1780, Élisabeth Vigée-Lebrun donne naissance à sa fille Jeanne-Julie-Louise. Elle continue à peindre pendant les premières contractions et, dit-on, lâche à peine ses pinceaux pendant l’accouchement.
son succès ne se dément pas. Ses portraits de femmes, à la fois ressemblants et flatteurs, lui attirent la sympathie de la reine, sa contemporaine exacte, qui fait d’elle non seulement son peintre favori mais aussi son peintre officiel.
Elle multiplie les originaux et les copies. Certaines toiles restent la propriété du roi, d'autres sont offertes aux familiers, aux ambassadeurs et aux cours étrangères. Toutes concourent à répandre à travers le monde l'image de la reine en même temps que le talent de son peintre.
Ce sera la protection de Marie-Antoinette, traduite par un ordre de Louis XVI qui lui permet d’être reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Pierre, premier peintre du roi.
Élisabeth présentera une peinture alors qu’on ne lui en demandait pas, la Paix ramenant l’abondance Musée du Louvre, pour être admise en qualité de peintre d’histoire. Cette belle composition, réalisée trois ans plus tôt, aurait implicitement dû lui donner le titre convoité de peintre d’histoire, mais elle sera reçue sans qu’aucune catégorie soit précisée.
Un tel succès a des contreparties : on médit, on présente l’artiste comme une débauchée, suspectée d’être de toutes les orgies, d’être une dépensière qui se chaufferait en brûlant des billets et des lambris dorés, d’être l’amante de tout Paris.
Parmi ses portraits de femmes, on peut citer notamment les portraits de:
Catherine Noël Worlee la future princesse de Talleyrand qu’elle réalisa en 1783 et qui fut exposé au Salon de peinture de Paris de cette même année 1783.
-la sœur de Louis XVI, Mme Élisabeth.
-l'épouse du comte d'Artois.
-deux amis de la reine : la princesse de Lamballe et la comtesse Jules de Polignac.
Avec l'expérience et les années Élisabeth a acquis une vision de la femme qu'elle se plait à représenter dans ses tableaux et ses portraits. Le vêtement doit s'effacer au profit de la beauté. Les corps sont libres de toute entrave, la coiffure est sans apprêt, le visage sans maquillage excessif. Les attitudes des femmes peintes ne sont plus raides et compassées mais sentimentales et déliées. C'est un retour au naturel.

L’exil

À l’été 1789, Élisabeth Vigée-Lebrun se trouve à Louveciennes chez la comtesse du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV dont elle a commencé le portrait, lorsque les deux femmes entendent le canon tonner dans Paris. L’ancienne favorite se serait écriée : " Du temps du roi Louis XV, les choses ne se seraient pas passées ainsi ! "
Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth quitte la capitale avec sa fille, Julie, âgée de 9 ans, et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à partir, ses peintures et sa fortune. Elle dira plus tard de la fin de l’Ancien Régime : " Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées."
Jamais, au cours de ses pérégrinations, Élisabeth ne souffre de solitude. Sa réputation de peintre est telle que partout, elle est reçue. De plus, elle retrouve nombre de ses relations, qui, comme elle, ont fui la Révolution.
L’artiste part en exil à Florence, à Rome puis à Venise. En 1791, elle va en Autriche, à Vienne, d'où elle ne pense pas partir. Toutefois, l'ambassadeur de Russie l'invite à se rendre en Russie.
En 1795, elle est à Saint-Pétersbourg, où elle fait un séjour de plusieurs années favorisé par des commandes de la haute société russe et des appuis de Gabriel-François Doyen proche de l'Impératrice et de son fils.
Elle demeure en particulier chez la comtesse Saltykoff en 1801. Invitée par les grandes cours d’Europe, peignant sans cesse, elle se refuse à lire les nouvelles, car elle y apprend que tous ses amis meurent guillotinés, dont son amant Doyen, cousin de Gabriel-François, né en 1759 à Versailles, qui fut cuisinier de Marie-Antoinette pendant 10 ans.

Au musée Jeanne d'Aboville de La Fère dans l’Aisne, se trouve le portrait de Madame Adélaïde, fille de Louis XV, exécuté par Vigée-Lebrun en 1791, alors qu'elle séjourne à Rome, où se trouvent également les dames de France.
En 1800, sa fille épouse, contre le gré de sa mère un certain Gaëtan Bertrand Nigris. C'est pour elle un déchirement. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur ce seul enfant. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement.
En 1800 également, elle est rayée de la liste des émigrés et peut rentrer à Paris, chose qu’elle ne fera que deux ans plus tard.

Le retour

Le retour d’Élisabeth est salué par la presse, mais elle a du mal à retrouver sa place dans la nouvelle société née avec l'Empire. De ce fait elle repart en voyage et visite longuement l'Angleterre et la Suisse. Puis, elle revient en France.
En 1805 elle peint Caroline Murat, une des sœurs de Napoléon, et cela se passe mal :
" J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m’ont pas fait attendre ",
dira la peintre quinquagénaire de cette jeune reine parvenue.
En 1809, Élisabeth Vigée-Lebrun a 54 ans ; elle vit entre Paris, où elle tient salon, et Louveciennes où elle a une maison de campagne voisine du château de feue la comtesse du Barry, guillotinée en 1793 dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution.
Son mari, dont elle avait divorcé, meurt en 1813, sa fille en 1819 et son frère Étienne Vigée en 1820.
Vigée-Lebrun publie vers 1835 ses Souvenirs, qui connaîtront un grand succès et restent un document très intéressant sur les bouleversements qu’elle a vécus de si près, pour avoir connu les personnages marquants de son époque : tous les artistes de renom et toutes les cours.
Elle vieillit doucement, entourée des siens ; en proie à des attaques cérébrales, elle perd la vue après une attaque plus sérieuse.
Elle meurt à Paris à son domicile de la rue Saint Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière de Louveciennes, avec pour épitaphe " Ici, enfin, je repose…."

Liens

http://youtu.be/Qr4QVP4DHBg Diaporama musical
http://youtu.be/NTqKQH-TkAc Diaporama musical
http://youtu.be/6eRwrNyhx3I Ses peintures
http://youtu.be/upEj-Ki80BU Sa vie en Anglais


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Posté le : 29/03/2014 21:03

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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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