Cher Jgiorgetti,

Je suis heureuse de ton compter parmi le groupe des défieurs de l'Orée. Tu nous livres un très bel écrit qui porte à réflexion.


Merci

Au plaisir de te lire à nouveau

Couscous

Cher Iste,

Tu jongles si bien avec cette notion du temps et tout ce qui y est relatif (jeux de mots compris). C'est une réflexion intérressante que tu nous livres là. Nous pouvons courrir le plus vite, nous serons toujours rattrapés par ce temps qui ne s'essoufle jamais.

Merci.

Bises


Couscous

Mon Titi,

C'est un poème qui m'émeut et évoque la sagesse dont tu es investi. Je ne peux que te remercier de partager ton expérience et de nous guider, de nous rappeler l'essentiel avant qu'il soit trop tard.

Je t'embrasse

Couscous

Bonjour à tous,

Un échange de mails avec notre ami Titi m'a évoqué ce sujet d'écriture : "Sentiments virtuels". Les relations que l'on tisse au gré de la toile ont-elles une réelle existence ? Les sentiments sont-ils exaltés ou idéalisés en raison de la distance inévitable entre les êtres ?

Je vous laisse à vos cogitations.

Au plaisir de vous lire.

Bises


Couscous

Contente de te voir parmi nous.
Combien sommes nous à avoir thésaurisés nos écrits comme des trésors inavouables, si inquiets du regard des autres ?
Mais voilà il arrive un jour où nous sautons le pas et où nous découvrons surpris et rassurés que notre niveau d'écriture est excellent.
N'ayons plus peur les uns des autres, comme le dit louis Aragon : " Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous "
Notre présence, notre stimulation te donneront-elles le souffle plus long pour écrire un jour, une nouvelle, puis comme tu le souhaites un récit devenu roman ?
Tout seul nous n'allons pas loin, mais à plusieurs ...
Bienvenue à toi et à tes beaux poèmes;

Tu passes, tu passes le temps, rapidement, filant de l’hiver au printemps.
Bien trop vite à mon gout qui tente en vain de t’emprisonner en me donnant l’illusion de te figer un peu. Aussi je prends quelques photos, pas de paysages, pas de monuments, oh non !!, je fige juste l’instant précieux, les souvenirs, les bons moments, les émotions, de celles qui nous font oublier
qu’inexorablement le temps est une lime qui travaille sans bruit, à notre lente destruction physique et intellectuelle.

Puis quand le spleen tente de me tenir compagnie, j’ouvre mes albums et c’est comme un soleil qui vient réchauffer mes vieux os usés

. Je retrouve alors mes amis, mes parents, ma famille et tous ceux qui aujourd’hui nous ont faussé compagnie pour rejoindre un hypothétique ailleurs, fatigués qu’ils étaient de ce temps qui nous pousse vers un inexorable terminus.

Les traces que tu as laissé sur mon visage, sont les sillons d’une vie consacrée, en vain, à te retenir, mais aussi la marque d’une existence riche en amour, en amitié et en partage de tous ces plaisirs dont quelques fois on ne prend hélas conscience de leur richesse,…. que bien des années plus tard……….
Ainsi, les instants partagés dans notre cave de Montlouis, avec mes parents et toute la famille réunie à l’ instant où l’année en cours ferme son calendrier.

….ou les tous les anniversaires fêtés en cet endroit, quand les larmes de maman venaient nous confirmer, si besoin était, de tout l’amour qu’elle nous portait, pendant que Papa retenait les siennes: saches, mon temps, qu’en ce temps-là, les hommes ne pleuraient pas: c’était un autre temps ………

Alors bien sur ce temps est passé, les souvenirs à l’instar de mon vieux corps, se fanent, mais comme tu n’es pas toujours un sale temps, tu nous en fabrique de nouveaux !!!!Tels ceux que nous vivons à la vitesse du vent, avec notre petite fille déjà âgée de 20 ans et qui nous fait oublier le temps. Sachant qu’elle nous entraîne dans un temps qui n’est pas notre: internet, les réseaux sociaux, les nouvelles technologies de communication !!!!! pas le temps de s’apitoyer sur ce temps passé, Il n’est alors que l’espace entre nos souvenirs passés et en devenir…

Aussi aujourd’hui, je n’ai plus envie de te laisser filer sans tenter une petite négociation. Il doit bien y avoir quelque chose qui te ferait ralentir un peu la cadence, lever le pied, voire carrément faire une pause. Je suis prête à pas mal de choses : te filer mon stock de vinyles de Francis Lalanne, gueuler haut et fort que le CAC 40 est un mal nécessaire pour les smicards voir, s’il le faut, voter aux prochaines présidentielles pour Cheminade, tu vois je suis prêt à tous les sacrifices, n’as qu’à demander, je m’exécuterai.

Comme le dit si bien la philosophe, « Laisse-moi un peu de toi, j’apprendrai à te retenir ».
Je te laisse prendre le temps nécessaire (mais pas trop, mon crédit est bientôt à sec !!!) pour la réflexion.

A toi mon ami le temps qui fait marcher le présent au flambeau du passé.

Cher Serge,

Je te donne raison. Et c'est bien pour cela que je désire prendre plus de temps pour revenir ici.
Tu comprendras sans doute que l'on veuille s'oublier dans des activités pour effacer des souffrances passées. Je dois t'avouer je me suis retrouvé moi-même, sans avoir oublié d'apprendre encore dans le temps qui passe.

Sois remercié pour tes commentaires toujours bienveillants et tes conseils riches de pertinence et de délicatesse.

Je te souhaite une magnifique fin de semaine parmi celles et ceux qui te sont chers.
Porte toi bien et prend bien soin de toi. Tu le sais, je suis intéressé. Je veux encore te lire et dialoguer avec toi.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Quelle belle surprise Jgiorgetti et quel bonheur d’accueillir un nouveau défieur, alors quand le plaisir se double, par la grâce d’un magnifique écrit, notre ravissement est total .


J’aime ce regard sur ce temps et cette vie qui s’efface à l’instant ou Lhomme sage fait le bilan

Que n’eusse t-il fait celui-ci,………… beaucoup plus tôt ???

Si nous prenions conscience qu’il n’ y a qu’un seul printemps dans l’année et dans la vie…….. une seule jeunesse…………..

Merci de cette superbe participation, à ce défi qui nous donne la possibilité d’échanger chaque semaine sur un sujet proposé par chacun d’entre nous.

Merci et à bientôt cher et nouveau LOréen.

Délicieuse Delphine, la sagesse est sans nul doute ta compagne, ou peut-être même, c’est elle qui recherche ta précieuse compagnie !!!!!

Ce temps qui passe, qui fane notre jeunesse et que l’on apprécie enfin à l’instant où l’on sait qu’hélas, qu’il va nous faire défaut.

Fort du regard d’Alfred de Musset sur le temps :

Le temps emporte sur son aile –
Et le printemps et l'hirondelle, -
Et la vie et les jours perdus ;
Tout s'en va comme la fumée, -
L'espérance et la renommée.

...faisons en sorte que notre printemps poétique nous fasse oublier les affres de ce maudit temps qui passe !!

Bises à toi Delphine.

Un vrai régal mon cher Jacques, que cette réflexion , pleine de bon sens , sur ce temps passé qui court vers un devenir inconnu.....

...oubliant le temps présent qui, au moment ou le prononce son nom, n'est déjà plus que le temps passé!!!

C'est un bonheur de te retrouver dans ces défis qui nous permettent chaque semaine d'échanger, de se découvrir, voir de se rapprocher au travers de nos écrits qui nous dévoilent au fil du ........temps!!

Merci Jacques, fais attention à toi, conseil nécessaire si j'en juge tes retours sur tes journées particulièrement chargées, ayant payé pour savoir que le plus important n'est pas obligatoirement de satisfaire son activité professionnelle au détriment de ceux que l'on aime........

Allez , je te laisse avec mes bavardages et mes états d'âme, et te souhaite de passer une excellente semaine..

Mes amitiés . .