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Re: Nouveau Défi !!!!!!
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Votre Majesté,

Par la présente, je m’adresse à vous car il me faut témoigner de ce qui se passe dans votre pays. Certains de vos citoyens sont bannis, floués, privés de leurs droits fondamentaux et vous semblez l’ignorer. Mais cela est peut-être normal après tout.
Je m’appelle Cécile et j’ai fait partie des invisibles.

Pourtant, j’ai bien commencé ma vie d’adulte. À vingt ans, je me suis installée en ménage avec Eric. Il était jeune avocat dans un cabinet réputé et notre avenir semblait radieux. Nous avions échafaudé de nombreux projets d’avenir en termes de voyages à réaliser et d’enfants à élever, jusqu’au jour où tout a basculé. Tout a commencé par une odeur de parfum sur sa chemise, un parfum féminin qui n’était pas le mien. Puis un désintéressement progressif à mon égard, pour terminer par un aveu froid et implacable : « Tout en fini entre nous ! Va-t-en ! ». Ma lourde valise dans les mains, je l’ai croisée dans la cage d’escalier, celle qui venait prendre ma place encore chaude dans le grand lit.

Les quelques amis que j’avais n’était en fait que ceux d’Eric et ils m’ont tous fermé leur porte. Ma famille ne se composant plus que de mon père veuf et malade, je décidais de ne pas le solliciter et de chercher seule une solution de repli. Le problème était que je n’avais aucun moyen de subsistance et donc aucune possibilité de trouver un logement. Alors, le ciel étoilé m’a servi de toit plusieurs nuits. J’ai été réduite à quémander aux coins des rues pour survivre mais lorsqu’on est assis à même le sol, notre corps s’efface peu à peu et les autres ne remarquent même plus notre présence. Même les miroirs des toilettes publiques, dans lesquelles je me lavais de façon très succincte, ne me renvoyaient même plus mon reflet. J’étais devenue une invisible. J’avais entendu parler de ce phénomène mais qui aurait cru que j’en serais accablée ?

Affamée et sale, j’ai marché jusqu’à la limite de la ville où j’avais entendu parler de groupes de personnes dans la même situation que moi. Je les ai trouvés derrière une ouverture dans une vieille palissade en bois vermoulu, au-dessus de laquelle étaient gravés au canif les mots « Bienvenue aux invisibles ». Là, j’ai été accueillie par un jeune garçon qui m’a souri. Cela faisait de longs mois que je n’avais plus eu droit à cette marque d’attention. L’enfant m’a amenée, sans dire un mot, jusqu’à une cabane faite de déchets de récupération en tous genres et dont les morceaux semblaient tenir par magie ensemble. À l’intérieur, une odeur de putréfaction régnait et un homme aux mains noires de crasse m’a invitée à m’asseoir.

Nous avons longuement parlé et je lui ai expliqué mon parcours. Il me déclara qu’il me trouverait un lit et que je pouvais partager la pitance commune. Ensuite, nous sommes sortis et il m’a fait visiter les lieux. C’était une sorte de ghetto où s’entassaient des cahutes de tailles variables entre des monticules de déchets. Au milieu d’une sorte de place, des braseros étaient alignés sous un préau de fortune et semblaient servir de lieu pour cuisiner. On me proposa de m’installer dans une cabane habitée par trois autres jeunes femmes. Je pus déposer ma valise, devenue légère au fil des mois, au pied d’un vieux matelas fait d’un couvre-lit troué et rempli de paille pour ne pas sentir la dureté du sol terreux.

Les règles de cette communauté étaient simples : solidarité et partage. Peu à peu, je m’y suis créé une seconde famille. Mais la vie y était rude. On ne mangeait que ce que les visibles délaissaient : les conserves périmées, le pain, rassis, les emballages arrachés, les fruits et légumes gâtés. Nous allions glaner notre nourriture sans que personne ne nous remarque, seul privilège d’être un invisible. Pour les vêtements, c’était la même chose : de la récupération de linge sali, abîmé. Notre camp possédait un seul puits d’où sortait une eau malodorante et brunâtre. Il n’était pas rare de voir l’un d’entre nous emporté par la maladie.

Je commençais à me contenter de cette vie médiocre car c’était la seule à laquelle je pouvais prétendre désormais. Lorsqu’un jour, au détour d’une ruelle étroite dans laquelle je venais de trouver un pain de la veille encore tendre, j’ai heurté un homme. Cela m’était déjà arrivé. Généralement, je me retrouvais par terre, en raison de la force habituelle des visibles, bien mieux nourris que moi et mes semblables, et l’indélicat reprenait son chemin comme s’il avait glissé sur une vulgaire peau de banane ou s’était pris un réverbère fantôme. Mais cette fois-là, l’homme me fixa du regard. Comment pouvait-il capter ma présence ? Il me tendit même la main. Etonnée de ce geste, je la pris et il me hissa debout. Sans lâcher prise, il me dit : « Montrez-vous ! ». Je ne comprenais pas, je ne contrôlais rien. Il ajouta doucement : « Dites votre nom. ». En déclinant mon identité, j’ai senti une chaleur m’envahir peu à peu. L’homme me sourit en me répondant : « Bonjour Cécile. Je peux vous aider si vous le désirez.».

Il m’a conduite dans un centre qui aidait les invisibles. J’y ai croisé d’autres comme moi. On nous y coiffait, nous rhabillait, nous soignait et nous nourrissait correctement. De grands miroirs ornaient la salle commune. Nous pouvions y constater notre guérison progressive. Peu à peu, on voyait apparaître notre silhouette floue, puis de plus en plus précise en commençant par le visage et ses détails, puis le corps qui reprenait forme. Lorsque nous étions guéris, on nous aidait à trouver un emploi puis un logement. En échange, on s’engageait à tendre la main à notre tour à au moins deux invisibles.

Ma mission est déjà remplie pour ma part. Mais la vôtre est cruciale maintenant. Je vous prie d’aider mes frères et sœurs invisibles. Personne ne souhaite ce statut dégradant et Vous avez le pouvoir de leur tendre la main à tous.
Dans l’espoir que la présente ne reste pas lettre morte en Vos mains, Majesté, je vous prie et vous supplie de croire en l’Avenir des Invisibles.

Visiblement vôtre.

Cécile

Posté le : 12/04/2014 11:09
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Nouveau Défi !!!!!!
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Vous êtes devenu invisible, enfin, c’est ce que vous croyez…

A vos plumes !

Posté le : 11/04/2014 17:39
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Re: Les expressions
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« Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces »


On n'apprend pas la ruse ou les pièges de son métier à un homme plein d'expérience.


Ce proverbe est attesté depuis le milieu du XIXe siècle.

Le singe est un animal qui, à nos yeux d'humains un poil plus évolués que lui quoique, des fois, on puisse se demander !, est très grimacier Ne disait-on pas d'ailleurs autrefois "oncques vieux singe ne fit belle moue" ?
Il va de soi que, compte tenu de l'expérience qu'apporte l'âge, on peut parfaitement imaginer qu'un vieux singe n'a plus rien à apprendre dans l'art de faire des grimaces.

Et comme on considère que cet animal est rusé, "malin comme un singe", cette expression indique qu'une personne qui a vécu peut également, grâce à son expérience de la vie, être très rusée et qu'il peut être bon de s'en méfier.

Ces grimaces sont pour la plupart des mimiques faciales qui leurs servent à communiquer.

Posté le : 11/04/2014 11:34
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Re: Les expressions
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« Au ras des pâquerettes »


Sans intérêt, sans envergure
Désolant


On sait que la hauteur ne qualifie pas seulement une altitude élevée comme celle de l'Everest, de l'avion qui vous transporte aux Bahamas.
En effet, au figuré, elle qualifie aussi des choses importantes, considérées comme de qualité. On parlera ainsi de hauteur morale, de hauteur de vues ou d'un humour de haute tenue, comme celui qu'on peut parfois trouver dans ces pages, par exemple.

C'est pourquoi, par opposition, lorsqu'on cherche à qualifier quelque chose sans intérêt, de peu d'envergure, ou de désolant, comme l'humour qu'on peut aussi trouver dans ces pages il en faut pour tous les goûts, on va utiliser des images liées à des choses petites ou modestes.
Et justement, la pâquerette en est un excellent exemple. Outre qu'il s'agit d'une fleur simple et peu prisée pour la décoration d'un intérieur, elle est petite : personne n'a jamais vu de pâquerette de trois mètres de haut ! La nature, a créé cette plante dicotylédone, dont certaines variétés sont appelées des marguerites, de petite taille. Ce qui fait que quelque chose ou quelqu'un qui se situerait ou passerait au-dessus d'un champ à l'altitude des pâquerettes évoluerait très près du sol, faisant ainsi naître une métaphore pouvant s'appliquer, loin des hauteurs enthousiasmantes pour l'esprit, à des actes mesquins, des idées ou ambitions étriquées, entre autres.

Mais, me direz-vous à juste titre, il y a plein de choses petites qui auraient aussi mérité de figurer dans une telle métaphore.
Certes, mais il faut savoir qu'à l'origine, on trouvait "ras terre" au XVIe siècle, remplacé par " à ras de terre "au XVIIIe. Il n'est donc pas étonnant, même si le coquelicot ou la colchique auraient aussi pu faire l'affaire, qu'on se soit tourné vers une fleur omniprésente dans les champs, à ras de terre.
Notre expression est en concurrence avec d'autres formes comme" ça vole bas ", par exemple, mais comme elles, on peut s'en servir pour désigner une argumentation de piètre qualité ou un comportement méprisable, entre autres.

D'une manière moins figurée," à ras les pâquerettes ", tout comme " en radada ", se dit aussi pour les aviateurs ou pilotes d'aéronefs divers qui volent à très basse altitude.


Posté le : 10/04/2014 14:21
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Re: Petit message personnel que je voudrais vous donner à partager, remède ...
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Rassurons-nous,Kjtiti. Si Loriane lit nos textes, je suis persuadé que la première étape de sa guérison est atteinte : on l'a certainement soulée...
Si on ajoute le fait que je la soupçonne d'avoir recours à des remèdes de substitution que son médecin n'approuverait pas...mais je n'en dirai pas plus, dégustant sadiquement les hypothèses les plus débridées qui vont fleurir après ma perfide allusion, toute gratuite , au demeurant.
Courage, Loriane ! Les voies de...la guérison sont ouvertes devant toi ! Mais marche doucement.

PS pour Kjtiti : J'ai essayé le " mieux vaut tard que Fiumiciccoli ", mais ça n'a pas le même rendu.

Posté le : 09/04/2014 22:27
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Re: Petit message personnel que je voudrais vous donner à partager, remède ...
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J'aimerai ici apporter ma contribution à la recherche scientifique, du professeur Bacchus , dont nul ne peut remettre en doute les compétences sur le sujet (du remède, pas du mal !!!)

. Etant atteint depuis quelques années du même mal que notre chère Loriane : problèmes lombaires avec complications et opérations diverses. Je pense pouvoir prétendre, de ce fait et en toute modestie, au titre de poète lombaire : après tout, faire des vers, boire un verre , il n’y a que l’ orthographe qui change.

Pour mettre en parallèle le remède de Bacchus avec ma sciatique, il convient de préciser que ma première crise est survenue dans ma cave, en tentant de rattraper une bouteille de Vouvray millésimée 2003 qui tentait de m’échapper des mains, ce qui ne m’arrive pratiquement jamais, tant je prends toujours soin, du dit nectar !!!
Pour la petite histoire, malgré la douleur provoquée par cet effort impromptu, j’ai réussi à sauver la bouteille, au prix d’un plongeon sur le sol battu de la cave, ce qui vous en conviendrez était, à cet instant, l’essentiel.

‘’Boire ou souffrir, il faut choisir’’ fort de ce dicton Tourangeau, et malgré ma douleur, mais n’ayant jamais cédé devant une chopine pleine aussi rebelle soit elle, j’ingurgitai le contenu de la récalcitrante.
Curieusement, après ce traitement un peu radical je le concède, une certaine euphorie me gagna, m’incita à renouveler la médication en changeant toutefois de marque de produit pour éviter l’accoutumance, et je choisi dés lors une bouteille de Chinon 2010, mis en bouteille par mes soins, me garantissant la qualité du produit.
Mes souvenirs sur les bienfaits de ce second traitement, m’échappent encore à ce jour, et seule mon épouse serait en capacité de vous les confier, sachant que lorsque je suis remonté de la cave, la seule chose dont je souvienne sont ses paroles : »Tu es dans un bel état », j’en déduis donc que cela devait aller mieux !!!

Pour être complet sur la découverte du bienfait de cette thérapie, il faut aussi indiquer les effets nocifs de cette dernière, sachant qu’hélas tout médicament a son effet pervers. Ainsi, pour les migraineux, il convient de signaler que les lendemains de ce traitements choc les maux de tête peuvent intervenir au réveil et cela pour le reste de la journée, agrémenté de douleurs au foie pouvant provoquer des hauts le cœur. La correspondance entre les organes m’étonnera toujours !!!

Une ultime précaution, toujours basé sur mon expérience personnelle: je conseille à chacun de faire un traitement préventif, que vous pouvez commencer à l’instant, même si vous pensez qu’il est un peu tard. Un dicton médical ne dit il pas. Mieux vaut tard que Gamay.

Enfin, un dernier conseil, sachant qu’il faut savoir s’arrêter à temps, faites comme moi : ne buvez jamais le dernier verre , buvez en dernier……......….....… , celui d’avant …………. ???


Posté le : 09/04/2014 18:10
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi d'écriture du 05/04/2014
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Donald tu lis dans mes pensées !!!

https://www.youtube.com/watch?v=DdXBlH12pJQ

Posté le : 09/04/2014 14:02
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Re: Les expressions
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« Point barre ! »


Marque la fin qu'on veut définitive d'une discussion ou d'une argumentation.
Indique une décision irrévocable.


Compte tenu du nombre d'hypothèses qui, à propos de cette expression, fleurissent presque autant que les colchiques dans les prés, je ne risque pas de terminer cette explication par un point barre ! bien senti, les discussions restant ouvertes.
En effet, à propos de son origine, il n'y a point de certitude. Je vais donc faire diligence pour vous proposer les trois hypothèses qui ne paraissent pas trop tirées par les chevaux cheveux.

Lorsqu'en dactylographie en tapant un texte sur votre clavier, donc, vous terminez une phrase, vous tapez généralement un point suivi d'une espace avant de commencer la phrase suivante. Or, cette espace, s'obtient en utilisant la barre d'espace ; vous clôturez donc la phrase complètement à l'aide d'un point barre. Et c'était déjà vrai autrefois, avec les machines à écrire.

Il aurait été d'usage, principalement dans le milieu militaire, dans les télex, moyen de communication antédiluvien qui a suivi de peu les signaux de fumée et auquel a succédé le fac-similé ou fax, lui-même en voie de disparition, de marquer la fin du texte par un ./ , dit point barre. Ceci permettait un contrôle de l'authenticité du document, tout texte apparaissant éventuellement après cette marque étant un faux.
Cette ponctuation particulière aurait aussi été utilisée à la fin du texte de certains documents administratifs, également pour limiter les falsifications.

Enfin, au cours d'une promenade, à partir du point où l'on trouve une barrière en travers du chemin, on ne peut aller plus loin. C'est un exemple qui montre qu'il pourrait donc s'agir d'une métaphore indiquant une conversation qu'on ne peut pousser plus avant, barrant ainsi toute velléité de la continuer.

Quoi qu'il en soit, on peut parfaitement imaginer que ces marques de terminaison se sont répandues dans le langage courant pour marquer la fin définitive de quelque chose.
Cela dit, notre expression, qui est très récente puisqu'elle date de la fin du XXe siècle, en remplace maintenant une autre à peine plus ancienne point à la ligne ! également caractéristique de l'écriture ou de la dactylographie, à la fois moins répandue et moins péremptoire.

Oui, chez les typographes, espace est au féminin. Cela vient des lamelles de plomb étant bien un terme féminin - qui étaient autrefois utilisées en imprimerie pour séparer deux mots lorsque les textes étaient composés en juxtaposant des caractères en plomb. Mais bon, de nos jours, et dans le langage habituel, on admet aussi l'espace au masculin, puisque cette espace typographique est bien un espace entre deux mots.


Posté le : 09/04/2014 11:03
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Re: Petit message personnel que je voudrais vous donner à partager, remède ...
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Avis à tous :

Je demande à ce que toute guérison, survenue après ce vieux traitement que je tente de remettre au goût du jour, me soit communiquée afin de tenter l'expérience moi-même, en cas de sciatique.
En effet. Les multiples expériences que j'ai faites dans un but préventif, et sans chapeau, ne peuvent être considérées comme concluantes, au regard de la science.
Dans le cas où j'aurai à soigné ma propre sciatique, j'envisage de faire, au nom de la recherche, plusieurs essais faisant alterner la qualités des remèdes dont la gamme est étendue puisqu'elle va du simple rhum de soldat au plus raffiné alcool de qualité ( Bénédictine, cognac, vodka aux herbes de bison, ect...la liste n'étant pas exhaustive ).
Merci d'apporter votre soutien à la science.
Bacchus, toujours dévoué.

Posté le : 08/04/2014 22:53
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Petit message personnel que je voudrais vous donner à partager, remède ...
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Comme certain le savent, je me suis blessé le dos en voulant rattraper au vol ma petite fille qui partait sur la route, en déséquilibre sur un pied j'ai stoppé les 12 KGs de pitchounette et j'ai immédiatement ressenti une violente décharge au niveau des lombaires.
Résultat : Une sciatique complète (des lombaires au doigts de pieds) et en sus une cruralgie, la même chose sur l'avant de la cuisse, compatissant pour mon malheur notre cher Bacchus m'a adressé une recette efficace pour lutter contre cette douleur infernale.
Je tiens à la partager avec vous en espérant que son auteur n'y voit aucun inconvénient.
Pour tous ceux qui souffrent de sciatique notez :.

Meilleursoir, Loriane.

Houla ! une sciatique ma pauvre. Je compatis sérieusement en me souvenant combien cela peut être douloureux.Surtout si la douleur est également dans la cuisse.
As-tu au moins un souffre-douleur ( comme le terme est approprié ! ) qui d'aide à ne pouvoir rien y faire ?
Je sais que le conseil n'est pas d'un haut niveau thérapeutique, mais il marche, à condition de ne pas être malade trop souvent :
- La tisane des trois chapeaux. Tu te souviens en avoir entendu parler, dans ta jeunesse ? c'est un remède occasionnel et efficace
Ingrédient : Une bouteille de rhum. ( N'importe quel substitut fait l'affaire, à condition de titrer autour des 40° )
Accessoire :. Un chapeau. Peu importe la catégorie du couvre-chef. Il faut qu'il soit plutôt plaisant à regarder, compte tenue du rôle hypnotique qu'il devra jouer.
Préparation : Mettre le chapeau au pied du lit, plutôt en surélévation, par prévoyance. En effet. Les multiples observations faites en cours de déroulement du processus de traitement ont révélé qu'un glissement incontrôlable du corps en souffrance avait tendance à se produire au fil du temps nécessaire au traitement..
Le malade se couche, face à face avec le chapeau, en ayant pris la précaution de bien se caler le dos avec des oreillers Et de se munir de la bouteille; pleine, de préférence.
Déroulement et processus du traitement : Bien fixer le chapeau afin que la rétine s'en imprègne, et que s'efface du regard, petit à petit, tout détail superflu du décor ambiant. Commencer alors à déguster lentement, très lentement, le remède mentionné ci-dessus. Attention ! de grosses gorgées pourraient déclencher une toux qui nuirait à l'effet recherché. Ne pas quitter le chapeau des yeux !
Après quelques temps ( environ 30cl ), un semblant d'amélioration peut être constaté. On a l'impression que la douleur s'est quelque peu dissipée. Pas de confiance excessive ! continuer le traitement.
Ce n'est qu'aux alentours du cinquantième centilitre que le processus, que beaucoup attribuent à un miracle, doit se produire.: Le chapeau s'est dédoublé ! Bien entendu; si l'hypothèse du miracle ne peut, raisonnablement, pas être retenue, une explication plus rationnelle est tout à fait envisageable.
C'est maintenant que le but de l'acte thérapeutique prend tout son sens.
L'effet hypnotique jouant, auquel vient s'ajouter la fatigue due à l'effort de concentration fourni, seront tels qu'une forme de somnolence pourrait survenir. Soyez fort, résistez . Bien qu'il ne soit pas systématiquement nécessaire d'achever la totalité du remède, cela est conseillé afin d'atteindre l'ultime phase du processus en cours.
D'ailleurs, Hippocrate a émis une appréciation à ce sujet, c'est vous dire !
Vers la fin de votre traitement, toujours à petites gorgées, doit-on encore parler de miracle ? un troisième chapeau fait son apparition.....
A ce stade, vous devez alors n'être plus à même de vous rappeler pourquoi vous êtes couché. Ne résistez pas au tourbillon qui vous entraîne inexorablement : il est salutaire.
Il est fortement probable que le lendemain, fort tard, dès votre réveil, vous n'aurez plus à vous préoccuper de vos douleurs dorsales: d'autres soucis plus urgents auront pris la relève.
Une fois vos draps changés et la machine à laver en route, reposez-vous de nouveau. Ah...N'oubliez pas de ranger le chapeau. Son rôle est terminé.

Une légende rapporte qu'un malade serait parvenu à voir, bouteille après bouteille, quatre, puis cinq, puis six, et puis des rangées entières de chapeaux,! de toutes couleurs et de toutes tailles!
Après une enquête sérieuse, cette histoire a été démystifiée, comme toutes les autres : il s'agissait d'un chapelier qui se soignait dans sa boutique.

Voilà Loriane. A défaut de guérison, j'espère t'avoir fait passer un petit moment durant lequel j'aurais voulu que ta douleur se calme un peu.
Je te souhaite pouvoir trouver le sommeil .
De grosses bises
Bacchus

Posté le : 08/04/2014 21:48
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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