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Re: Nouveau défi du 18/04/2014 |
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Arieleffe si les plages de la réunion te dépriment, je suis disposé à te rendre service, et éventuellement à prendre ta place.....
J'ai du coté du tampon, quelques connaissances que je serai ravi de retrouver
A ton écoute !!!!
Posté le : 22/04/2014 09:13
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …
Titi
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Re: Nouveau Défi !!!!!! |
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Exem, quelle belle idée de nous présenter un homme invisible sous son aspect de souffrance. Comme il doit être pénible en effet de ne pas exister aux yeux des autres. Le pauvre scientifique ne pourra, je pense, lui apporter beaucoup de réconfort ! Et si on imaginait qu'il aille suivre une psychothérapie ... autre idée de texte, non ?
Merci pour cette belle participation Exem.
Attends-toi à ce que je te sollicite bientôt pour nous proposer à ton tour le sujet du défi. Tu as le temps de cogiter.
Amitiés
Couscous
Posté le : 22/04/2014 06:36
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Re: Les bons mots de Grenouille |
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Aimer c'est faire le don de soie
Si tout le monde était marié, il n'y aurait que des cocus sur terre.
Le cocu est un homme trompé par son meilleur ami
La vierge c'est celle qui a plus d'amants que les autres
La Vie c'est une fesse, le Paradis, c'est deux fesses, entre les deux, c'est l'Enfer
L'homme et la femme ne sont pas faits pour s'entendre, mais pour s'étendre
Les femmes qui ne portent pas de culotte sont plus culottées que les autres
Les femmes qui aiment Dieu, sont saintes. Les femmes qui aiment l'homme, sont maintes.
Celui qui a dit que le travail c'est la santé, est complètement malade !
Vous en voulez d'autres? Elles ont bêtes mais c'est pour s'amuser.
Posté le : 22/04/2014 01:55
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Re: Nouveau Défi !!!!!! |
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« Je ne peux pas vous voir... - Je suis invisible. Je vous l'ai dit au téléphone. - Oui, mais... je croyais... - Dites plutôt que vous n'avez pas crû... - Oh ! Je ne doutais pas de votre parole... Seulement... il n'est pas facile pour un homme de science, d'accepter, sans un doute inviolable, l'existence d'un phénomène dont l'impossibilité est évidente. - Ètes-vous maintenant convaincu ? » Je gardai le silence. Devant l'invisible, j'étais muet. Mes sens, vaincus d'avance, ma raison s'opposait furieusement à ma foi en la science. Hélas, ma pauvre raison, chargée du fardeau de tout démontrer, tout prouver, tout baser sur des lois infaillibles, capitula devant ma foi qui me fit accepter la fiction dans laquelle je me trouvais plongé. « Puis-je entrer ? - Oui. Passez. - Allez devant. Je vous suis. » Je traversai le hall d'entrée, sentant derrière moi le souffle de mon visiteur. J'allai m'asseoir à mon bureau, ne lâchant pas des yeux le fauteuil placé en face de moi. Je m'attendais franchement, à le voir se déplacer. J'avais renoncé à toute logique, vivant déjà dans une irréalité que mon imagination m'aidait à anticiper. Le fauteuil ne bougea pas. J'en fus bêtement surpris. En cet instant, hélas, où je ne m'attendais qu'à vivre une scène du roman « L'Homme Invisible » de H. G. Wells, je ne me doutais guère que la réalité qui ne m'avait jamais quitté, allait s'avérer être suprêmement plus grande, plus incroyable et plus impitoyable que la fiction. « Asseyez-vous, fis-je, n'ayant pas encore abandonné l'espoir de voir le meuble se mouvoir. - Merci. Je n'en ai nul besoin. » Dans le volume restreint de mon bureau, la voix de l'inconnu avait acquis plus de densité. Elle pesait sur moi comme un lourd édredon. Cette observation mesurable réveilla en moi ma connaissance des méthodes expérimentales et le souvenir de qui j'étais. Je recouvrai mon calme. L'homme était invisible, mais il parlait. Cette faculté allait m'être utile pour reconstituer au moyen de mots, l'image que je ne pouvais saisir. « Pour être franc avec vous, monsieur Habbel, lors de notre conversation téléphonique, j'avais peut-être trop vite conclu que votre invisibilité était d'ordre psychique. Mais, apparemment (bien que ce mot, dans le cas présent, semble mal choisi), vous êtes physiquement invisible. Cela dépasse le niveau de mes connaissances médicales, et franchit les limites du domaine des spéculations. Y aurait-il une possibilité de mettre en évidence votre présence ? Votre silhouette, dans certaines conditions, serait-elle saisissable à l'œil nu ? Par exemple, vous verrait-on..., du moins, verrait-on votre forme, au sein d'un épais brouillard ou d'un nuage de fumée ? - Non. Plus maintenant. C'est justement pour cette raison que je souffre tant. Vous allez m'aider, n'est-ce pas ? - Oui... naturellement... mais il me faut d'abord comprendre ce qui vous est arrivé... Si je m'approchais de vous... et si vous me tendiez la main... pourrais-je en sentir le contact ? - Voulez-vous en tenter l'expérience ? - Oui... Bien sûr... - Eh bien, je suis là , tout près de vous. J'ai posé ma main sur la vôtre. Sentez-vous quelque chose ? - Non. Absolument rien. Comment est-ce possible ? - Mon invisibilité n'est pas le résultat d'un phénomène optique. Je ne suis pas la victime d'une dépigmentation totale. Je ne vous suis pas invisible parce que vos yeux sont incapables de me voir. - Dans ce cas, comment êtes-vous invisible ? - Je ne sais pas. » Je me sentis d'un seul coup, enveloppé dans le silence de la pièce, par une vapeur glaciale qui me pénétra jusqu'aux os. Puis, un grondement ridicule se fit entendre. Je frissonnai. Peu à peu, le « bruit » diminua d'intensité, s'interrompant périodiquement, en accrocs insonores. Je demeurai perplexe. Était-ce l'augure d'autres plus déplaisantes surprises ? Mes mains étaient devenues moites, mes joues humides. Je compris enfin. L'Homme Invisible pleurait. Ses pleurs épouvantables étaient devenus, littéralement, touchants. En même temps que je les entendais, je pouvais les sentir sur ma peau, pesant sur ma conscience. Pour la première fois depuis le début de cette nuit fantastique, en dépit de ce qui m'avait poussé à penser le contraire, je réalisais que j'avais affaire à un être humain. Un être seul, désespéré, en proie à une mystérieuse et douloureuse affection inconnue sur terre.
Posté le : 22/04/2014 01:36
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Re: Le collier de perles de Couscous |
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Ce long collier de perles est sans prix et je ne doute pas que bien des Duchesses voudraient en porter un aussi beau. Bien sûr que je me suis marré et bien marré, pourtant, il y en a une ou deux (per ex. celle de la luxure et la facture) que je me souviens avoir laissé trainer.
Posté le : 22/04/2014 01:14
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Re: Les expressions |
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De Montpellier
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« A l'article de la mort »
A l'agonie, près de mourir.
En général, on ne trouve dans le journal un article sur un mort que postérieurement à son décès. Or, l'article de la mort se situe en général juste avant le décès. Comment cela se peut-il ? Comment se fait-ce ?
Eh bien parce que cet article-là ne désigne ni celui d'un journal, ni celui qui précède un mot. Cette expression qui date du XVIe siècle vient du latin "in articulo mortis" où 'articulo' vient de 'articulus' qui, dans cette locution, désigne une division du temps, donc un 'moment'. "in articulo mortis" peut ainsi se traduire par "au moment de la mort".
Pour ceux qui aiment le latin, il est intéressant de savoir que "in extremis" voulait dire littéralement "dans les derniers moments" ce qui peut aussi se dire "à l'article de la mort". Son utilisation a depuis été détournée pour devenir quelque chose comme "au tout dernier moment" mais avec le sens "de justesse". Ainsi, on peut dire "il a pris le train in extremis" ; sauf que s'il a pris le train en pleine face, sur la voie, on retrouve plutôt le sens d'origine...
Posté le : 21/04/2014 16:22
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Re: Les bons mots de Grenouille |
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De Alsace
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Merci Loriane, j'espère que les lecteurs prennent autant de plaisir à lire ces citations que moi à les trouver ...
Posté le : 21/04/2014 10:41
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Page 13/4/14La Fontaine, Kasparov, Godounov, Lacan, Reiser, Cosma, Catherine Médicis, Le Clézio |
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De Montpellier
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Posté le : 20/04/2014 18:39
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Un extrait de Danube de Claudio Magris |
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De Rivière du mât
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Celui qui écrit une page et qui, une demi-heure plus tard, en attendant son tram, s'aperçoit qu'il ne comprend rien, même pas ce qu'il vient d'écrire, apprend à reconnaître sa propre petitesse et comprend, en pensant à la vanité de sa propre page, que chacun prend ses propres élucubrations pour le centre de l'univers, mais vraiment chacun, sans exception.
Excellent livre, lu une première fois en 2002 ; une lecture tous les douze ans c'est trop peu pour en tirer la substantificque moelle chère à Rabelais.
Posté le : 20/04/2014 17:46
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Re: Les expressions |
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De Montpellier
Niveau : 63; EXP : 93 HP : 629 / 1573 MP : 3166 / 57775
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« Donner des noms d'oiseau »
Injurier, insulter.
Pauvres bestioles à plumes ! N'est-ce pas leur faire injure que d'utiliser leur nom comme des insultes ? Eh bien pourtant, l'homme ne s'est pas privé de le faire. En voici quelques exemples : Ne traite-t-on pas de 'bécasse' une femme peu intelligente car il en existe, et elles ne sont pas obligatoirement blondes Est-ce qu'un homme ignorant et sot il en existe aussi, et ils ne sont pas forcément blonds n'a pas droit au doux surnom de 'buse' ? Et puis un 'butor' , c'est un homme grossier, un goujat, un rustre un de ceux qui ne savent pas se tenir avec les blondes; On a encore l'autruche qui désigne l'hypocrite ou celui qui ne veut rien voir ; Et puis la vieille 'chouette' qui est une femme méchante et dont la couleur des cheveux importe peu; Sans oublier la 'grue' qui désigne une prostituée ; Enfin, on terminera par la poule qui, lorsqu'elle est mouillée, désigne un poltron, un trouillard. Avec cette liste non exhaustive, on comprend aisément pourquoi on considère que, donner des noms d'oiseaux à quelqu'un, c'est l'abreuver d'insultes, et cela depuis la fin du XIXe siècle.
Posté le : 20/04/2014 17:45
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