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Micheline Dax a fermé les yeux
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Micheline Dax: décès de la duchesse des Branquignols


La comédienne est décédée dimanche 27 avril, à l'âge de 90 ans. Son sourire, sa diction, son abattage ont marqué le théâtre, le cinéma et la télévision.

http://youtu.be/XiIHOIU4vAw

La comédienne et chansonnière Micheline Dax est décédée dimanche 27 avril, a indiqué son agent à l'AFP. Elle était âgée de 90 ans.
La voix, la prestance, son sourire qui signait son éternel bonheur appartiennent à la mémoire des Français. Elle aura, durant sa longue carrière, embrassé tous les genres avec un égal bonheur. Les plus jeunes se souviennent évidemment de sa place éminente dansL'Académie des 9 qui a amusé les téléspectateurs de longues années. Ses reparties, son léger zozotement laissaient souvent Jean-Pierre Foucault, l'animateur de cette émission culte, pantois.
Mais on ne peut pas résumer son incroyable carrière à quelques traits d'esprit dans un programme populaire. Son talent comique se forge avec Les Branquignols de Robert Dhéry et Colette Brosset. Son physique est remarquable. Elle est grande, elle a de l'abattage et surtout elle possède naturellement un doux mélange de gouaille et de classe aristocratique qu'elle promènera dans tous ses rôles tout au long de sa carrière.
Dans le succulent film à sketches La Française et l'amour, sous la direction d'Henri Decoin, elle joue dans une scène avec Pierre-Jean Vaillard une prostituée au grand cœur bougrement sympathique. Elle est un second rôle recherché. Sacha Guitry l'utilise dans Si Paris nous était conté. Jean Becker dans Tendre Voyou avec Jean-Paul Belmondo.
Une siffleuse d'exception

À l'époque, quand on avait de l'humour, on devenait chansonnier. Pour ses tours de cabaret, outre ses reparties de grande-duchesse zozotante, Micheline Dax possédait un don particulier: elle était une siffleuse d'exception. Les musiciens de film utilisèrent souvent cette faculté.


Les moins de 20 ans ne le savent plus, Micheline Dax fut la première Dorothée de la télé. À la fin des années 1960 les pionniers de la télé eurent l'idée de concocter des émissions pour les plus jeunes. Ils confièrent la présentation naturellement à la plus drôle et à la plus sympathique des comédiennes, Micheline Dax.
Sur une scène de théâtre, il lui suffisait d'apparaître et d'ouvrir la bouche pour déclencher spontanément le rire. Il serait quasi impossible de citer toutes les pièces où elle joua . Pour résumer, disons simplement qu'elle fut sur les planches à côté de Louis de Funès, Robert Manuel, Francis Blanche. Elle joua sous la direction de Jean-Claude Brialy, de Pierre Dux, Jacques Morel, de Michel Galabru. Elle mit fin à sa carrière théâtrale en interprétant Les Monologues du vagin en compagnie de Maïmouna Gueye et Fiona Gélin.
Inoubliable Piggy la Cochonne

Comme elle possédait une excellente diction, mélange étonnant de gouaille et de distinction, on utilisa sa voix. Elle devint une des «voxographes» les plus recherchées de la place de Paris. Pour Goscinny et Uderzo, elle prêta deux fois son timbre à Cléopâtre. Son registre était large. De Tante Figg (dans Tom et Jerry) à la méchante Morganna dans La Petite Sirène de Disney. Avant Les Guignols, le Muppet Show, célèbre émission américaine de marionnettes, créée par Jim Henson, lui offrit l'un de ses plus marquants doublages, la voix de charcutière de Piggy la Cochonne. Personnage haut en couleur (rose évidemment), qui passait son temps à poursuivre de ses assiduités Kermit la Grenouille en hurlant: «Kermitou, Kermitou!». Inoubliable.

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti lui a rendu hommage en déclarant que Micheline Dax «a fait au cinéma des débuts tonitruants, bien dans sa manière, il y a plus de soixante ans au sein des fameux Branquignols». C'est vrai, sa manière, c'était de divertir les gens.

http://youtu.be/2Fyai_7hWCU Un jour tu verras

Posté le : 28/04/2014 19:24
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Une française à New-york
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Une Française prend Richard Gere pour un SDF et lui offre sa part de pizza

Une Française, en vacances à New York, a pris Richard Gere pour un sans-abris et lui a offert sa part de pizza. En réalité, l'acteur était en plein tournage.

Karine Valnais Gombeau se souviendra longtemps de son séjour à New York. Cette touriste française se trouvait près de la gare de Grand Central, à Manhattan, lorsqu’elle a aperçu un homme, bonnet enfoncé sur les oreilles, faire les poubelles. La Parisienne, qui sortait tout juste d’une pizzeria en compagnie de son mari et de son fils de 15 ans, a alors décidé de donner ce qu’il restait de leur énorme pizza à ce SDF, qui n’était autre que Richard Gere, en plein tournage.

« Je suis désolée, but the pizza is cold »
L’acteur de 64 ans, filmé de loin par des caméras bien cachées, n’a pas dévoilé son identité à la Française, et lui a simplement demandé ce qu’il y avait dans le sac qu’elle lui tendait. « J’ai essayé de lui dire en anglais, mais c’est sorti à moitié en français. Je lui ai dit ‘je suis désolée, but the pizza is cold' » mais la pizza est froide, a-t-elle raconté au New York Post. « Il m’a répondu ‘Merci beaucoup, que Dieu vous bénisse’ ».

Au moment des faits, Karine n’avait aucune idée de la véritable identité du SDF, qui incarnait visiblement son rôle à la perfection.
Elle ne l’a découverte que deux jours plus tard, quand le quotidien américain a publié sa photo. « C’était magnifique, incroyable que quelque chose comme ça puisse arriver », a-t-elle déclaré. « Je pense qu’il est très beau, même à son âge. »

La date de sortie du film Time out of Mind, dans lequel Richard Gere joue un New Yorkais qui se retrouve du jour au lendemain dans la rue, n’est pas encore connue. On ignore également si cette saynète improvisée sera gardée au montage.

Posté le : 28/04/2014 19:03
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Un français grande gueule ou un l'histoire d'un best-seller
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Un français qui va dire aux américains qu'il n'aime pas leur politique

économique devient un best-seller

«Le Capital au XXIe siècle », de Thomas Piketty, best-seller aux Etats-Unis


New York, correspondant

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Bien sûr, il y a cette critique au vitriol du Wall Street Journal, parue lundi 21 avril, qui renvoie Thomas Piketty à la relecture de La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et du Zéro et l'Infini d'Arthur Koestler (1940), tant le livre de l'économiste français, Le Capital au XXIe siècle, représente une menace pour la démocratie telle que la bible des marchés financiers la voit. Bien sûr, il y a aussi la National Review qui parle à son égard de « nouveau marxisme ». Mais à part ces quelques notes dissonantes, ce pavé de 900 pages de l'économiste français sur la montée des inégalités paru il y a un mois aux Etats-Unis chez Harvard University Press fait l'objet d'un concert de louanges.
Paul Krugman, Prix Nobel 2008 d'économie, avait ouvert le bal des compliments il y a quelques jours : « Piketty a transformé notre discours économique. Nous ne parlerons plus jamais de richesse et d'inégalité de la même manière », affirme-t-il, parlant du livre du Français comme « le plus important de l'année – et peut-être de la décennie ». Reçu à la Maison Blanche, puis au Fonds monétaire international (FMI), M. Piketty a enchaîné ces derniers jours les conférences.

Son succès dépasse largement le cénacle des experts. Mardi 22 avril, le livre était en tête des ventes d'Amazon après avoir intégré la liste des best-sellers du New York Times. M. Piketty se dit lui-même un peu surpris par cet engouement : « C'est vrai qu'on est en train d'atteindre la borne supérieure à laquelle je pouvais m'attendre. »

« TRADITION ÉGALITAIRE TRÈS FORTE »

L'intérêt dont font preuve les Américains pour la question de la montée des inégalités n'est pas si illogique, même dans l'un des berceaux du capitalisme. « Celles-ci ont beaucoup plus augmenté aux Etats-Unis qu'en Europe au cours des trente ou quarante dernières années. Mais surtout, les Etats-Unis ont toujours une relation beaucoup plus compliquée avec cette question que ce que l'on imagine parfois en Europe », explique au Monde M. Piketty.

« Le pays a une tradition égalitaire très forte, il s'est construit autour de cette question en opposition à une Europe elle-même confrontée à des inégalités de classe ou patrimoniales. Ensuite, il ne faut pas oublier que ce sont les Etats-Unis qui, il y a un siècle, ont inventé un système de fiscalité progressive sur les revenus justement parce qu'ils avaient peur de devenir aussi inégalitaires que l'Europe », confie-t-il.

Ce succès d'estime est, en tout cas, une belle revanche pour ce livre que l'essayiste français Nicolas Baverez avait rapidement qualifié, lors de sa sortie en France en 2013, de « marxisme de sous-préfecture » dans un billet publié dans Le Point.

« C'est amusant de voir que The Economist ou le Financial Times se révèlent plus ouverts que certains journaux français, relativise M. Piketty. Cette anecdote est révélatrice de l'état du débat dans notre pays. Il y a une telle peur du déclassement en France qu'on est en permanence dans une joute électrisée, avec des gens de droite qui accusent des gens de gauche de vouloir tuer la compétitivité du pays et qui n'arrivent même plus à lire et à entendre ce que pense l'autre. » Comme dit le proverbe, « nul n'est prophète en son pays ».


Prophète hors de son pays

Thomas Piketty : « Le retour des inégalités inquiète aux Etats-Unis »
Le Monde.fr


Un mois après sa sortie aux Etats-Unis, le livre de l'économiste français Thomas Piketty, consacré à la montée des inégalités dans le monde, Capital in the Twenty-First Century (Le Capital au XXIe siècle), s'est classé, mardi 22 avril, en tête des ventes aux Etats-Unis sur le site de distribution en ligne Amazon. Il fait également partie de la liste des meilleures ventes du New York Times.
Reçu il y a quelques jours à la Maison Blanche et au ministère des finances américain, M. Piketty enchaîne les colloques et les conférences aux Etats-Unis aux côtés de Prix Nobel d'économie afin de dénoncer l'extrême concentration des richesses et plaider pour une plus forte taxation des hauts revenus.

Lire notre décryptage : L'économiste français Thomas Piketty triomphe aux Etats-Unis

La sortie de votre livre aux Etats-Unis suscite un large débat. Etes-vous surpris par son retentissement ?

C'est vrai qu'on est en train d'atteindre la borne supérieure à laquelle je pouvais m'attendre. En même temps, cela fait longtemps que notre travail, avec Emmanuel Saez, sur les inégalités, suscite beaucoup d'intérêt à chaque publication. Là, la nouveauté, c'est qu'il s'agit d'un travail plus global, il est donc normal que cela retienne plus l'attention. Mais si j'ai écrit une histoire de la dynamique des inégalités c'est pour qu'elle puisse être lue par le plus grand nombre. Je suis surpris du succès, mais en même temps le but était de toucher un maximum de gens.

Est-ce que vous vous attendiez à des critiques aussi élogieuses dans ce pays, et à la limite plus élogieuses que celles que vous avez reçues en France, alors que les Etats-Unis ont plutôt la réputation d'être moins réceptifs au thème de l'inégalité ?

La réalité, c'est que les inégalités ont beaucoup plus augmenté aux Etats-Unis qu'en Europe au cours des trente ou quarante dernières années. De ce point de vue, ce n'est pas étonnant que le problème soit très présent dans le débat américain. Le retour des inégalités inquiète ici.

Mais les Etats-Unis ont toujours une relation beaucoup plus compliquée avec cette problématique que ce que l'on imagine parfois en Europe. C'est un pays qui a une tradition égalitaire très forte, qui s'est construit autour de cette question en opposition à une Europe elle-même confrontées à des inégalités de classe ou patrimoniales. Ensuite, il ne faut pas oublier que ce sont les Etats-Unis qui, il y a un siècle, ont inventé un système de fiscalité progressif sur les revenus justement parce qu'ils avaient peur de devenir aussi inégalitaire que l'Europe.

Par rapport aux tendances longues que vous décrivez dans votre livre, celui-ci aurait pu être écrit il y a cinq ans voire dix ans. Pensez-vous qu'il aurait eu autant de retentissement aux Etats-Unis ? Finalement, n'arrive-t-il pas à un moment propice, au lendemain de la crise financière ?

Ce livre arrive effectivement à un moment où la question est particulièrement prégnante aux Etats-Unis, même s'il reste de difficile de savoir comment il aurait été reçu il y a dix ans. Mais ce dont on parle moins, mais qui me fait autant plaisir, c'est que la traduction en anglais a permis également d'ouvrir le débat au niveau européen.

On doit reconnaître aux Etats-Unis la capacité de s'emparer de débats qui dérangent. En même temps, on n'a pas le sentiment que les politiques publiques sont vraiment prêtes à bouger, même si Barack Obama fait preuve de volontarisme dans son discours. Est-ce que cela veut dire qu'il n'est pas déjà trop tard pour renverser cette tendance aux inégalités et que l'argent influence déjà la politique de manière irréversible ?

Ça, c'est la vision sombre du problème. Je me méfie de ce pessimisme. Toute l'histoire de la répartition des richesses et de l'impôt est pleine de surprises et les choses peuvent évoluer beaucoup plus vite qu'on ne l'aurait imaginé. Aux Etats-Unis en particulier. Qui, il y a un peu plus d'un siècle, aurait dit que l'impôt fédéral sur le revenu serait un jour créé ou qu'on aurait instauré une très forte progressivité à partir des années 1920 ? Pas grand monde, certainement. Pourtant, l'argument était déjà de dire qu'une grande partie de notre processus démocratique était capturé par une minorité. Mais les institutions démocratiques ont fini par répondre à ce constat.

Vous apportez une contribution majeure au débat sur les inégalités. Quelles peuvent être les retombées concrètes en termes de décision politique ?

Ce livre n'est qu'un élément dans un débat plus large qui contribue à s'interroger sur la concentration excessive des revenus et des patrimoines. Maintenant, il faut que les mesures qui pourraient être prises soient renouvelées : l'impôt progressif que j'appelle de mes vœux n'est pas le même que l'impôt sur les revenus ou sur les successions mis en place au XXe siècle. Par exemple, l'impôt sur le patrimoine est à repenser. Mais ce n'est pas un livre qui va changer le cours de l'histoire.

Même si le Prix Nobel d'économie Paul Krugman dit que c'est certainement le plus important de la décennie ? Ça finit par vous gêner, ce concert de louanges ?

Non, ça fait plaisir, même si c'est un peu tôt pour évaluer l'impact de ce livre.

On lit beaucoup moins de critiques virulentes sur votre travail. Comment interprétez-vous ce silence de façade alors que les contempteurs de votre théorie sont sans doute nombreux et ont un accès à la parole publique relativement facile ?

On les entend peu parce que mon livre n'est pas un ouvrage de théorie ou de spéculation. A la fin, je tire des conclusions avec lesquelles on peut ne pas être d'accord, mais la grande majorité du livre est constituée d'exposés sur l'évolution historique des inégalités du patrimoine. Je pense que c'est quelque chose qui n'est pas facile à écarter d'un revers de main. Il s'agit avant tout d'un livre d'histoire qui met sur la table des faits historiques. Après, les gens peuvent en tirer d'autres conclusions pour la suite, mais le constat est difficilement contestable. C'est d'ailleurs l'intérêt du livre de remettre l'histoire au centre d'un débat qui est souvent idéologique.

Pensez-vous qu'aux Etats-Unis le fait d'être Français relativise la portée de votre de travail, la France étant parfois caricaturée sur le plan idéologique ?

Cet argument n'est pas trop utilisé ici. Globalement, je crois que les commentateurs ont compris que je ne suis pas un atroce anti-Américain. Encore une fois ce sont les Etats-Unis qui ont inventé le système de l'impôt progressif sur les revenus et les successions et non pas la France ou l'Allemagne. J'essaye d'en appeler à cette tradition progressiste américaine et je pense que c'est ce message qui passe bien et évite d'être caricaturé comme le Français qui vient donner des leçons aux Etats-Unis.

Certains en France avaient qualifié votre théorie de « marxisme de sous-préfecture ». Maintenant que ce « marxisme de sous-préfecture » rencontre une certaine résonance aux Etats-Unis, qu'avez-vous envie de leur répondre ?

C'est sans doute toujours mieux de lire avant d'écrire. C'est amusant de voir que The Economist ou le Financial Times se révèlent plus ouverts que certains journaux français. Ce qui me gêne, c'est que, d'une certaine façon, cette anecdote est révélatrice de l'état du débat dans notre pays. Il y a une telle peur du déclassement en France qu'on est en permanence dans un débat électrisé entre des gens de droite qui accusent des gens de gauche de vouloir tuer la compétitivité du pays et qui n'arrivent même plus à lire et à regarder ce que pense l'autre.



Posté le : 28/04/2014 18:42
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Re: Qui suis-je ?
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Tu es arrivée au bon endroit.
Prend ton temps pour découvrir le site et nous faire partager les rêves de ta muse.
Merci

Posté le : 28/04/2014 16:40
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Re: Les expressions
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« Porter la culotte »


Assumer le rôle de l'homme dans un couple.


Dans tout couple digne de ce nom, l'homme porte une culotte ou un pantalon et la femme une jupe ou une robe. Dans ce même couple, la tradition des sociétés machistes pense que la femme doit obéir aux ordres de son homme et satisfaire tous ses désirs...

En tous cas, il y eut des époques où il en était ainsi, comme, par exemple, à la fin du XVIIIe siècle, lors de l'apparition de cette expression.
L'homme dirigeant le ménage et étant en partie vêtu d'une culotte, porter la culotte s'est donc très naturellement dit de celui qui avait l'autorité dans le couple.

Mais comme il faut toujours des exceptions confirmant la règle, il y a aussi des couples où c'est la femme qui dirige, qui mène tout son monde à la baguette.
Et, en réalité, c'est uniquement dans ce cas que l'expression s'emploie, lorsqu'on dit de la femme qu'elle porte la culotte ici considérée comme le symbole de l'autorité masculine au foyer.

On disait aussi "porter le pantalon" ou "porter les braies", ces dernières étant, un "vêtement en forme de culotte ou de caleçon, ajusté ou flottant, porté par plusieurs peuples de l'Antiquité et encore en usage dans les campagnes au Moyen Âge".


Posté le : 28/04/2014 15:14
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Le ministère nouveau, est arrivé...
Et par la même occasion, bien " sûr" son ministre





"Chères", "cons"citoyens, mes" biens ", heureux "cols"lègues
Je suis très heureux
Que ce ministère" biens" pesant...
Ai enfin, vu le jour
Et je ne vous remercierais "jamais" assez, par la même occasion
De m'en avoir donné la tête
Que dis-je !
J'ai le cœur , remplis de joie
Qu'un rayon de soleil, par sa gaieté et sa" purée"té
Baigne à présent, ce triste gouvernement
Notre "tâche", ne sera pas aisé
A rendre ce monde, bien plus heureux, qu'il ne l'est...
Mais nous, les biens portants
Nous saurons, multiplier le vin
Redonner, le goût du "pain"
Et feindre l'espoir...
Pour s' "offrir" à tous, plein, plein, de courage
"Nôtre" "rôle", ne se "borner"a pas, seulement
A "dormir", tard
Mais "veillez", à bien "fesse"toyer, sur le dard...

Mes "chères" "cons"citoyens, et "biens" pensants "cons"frères
Nous voulons retrouver, surtout "moi", et vous...
Un monde, plein de fêtes et de cotillons
Un monde plein de chimères
Où l'utopie ne serait pas, une "étrangère"...
Je "compte" "spécial"ement, "sur" vous
Mes "chères", "cons"pognons
Pour déconner, et mettre joyeusement le feux...
Dans ce monde "nouveau"...



J'ai essayé, autre chose
L'ORée, soyez pas trop, indulgents!!!

Amitiés, Maurizio


























Posté le : 28/04/2014 09:32
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Re: Qui suis-je ?
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bienvenue parmi nous, Martine
laisse parler ton cœur, et que l'encre de ton inspiration coule à flot et inonde le site
amicalement
Dumont

Posté le : 27/04/2014 21:16
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Re: Les expressions
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« Un vieux de la vieille »


Un vieux soldat sous le Ier Empire.
Une personne très âgée ayant acquis une sérieuse expérience dans un domaine précis.


Un vieux, on sait ce que c'est, même si l'âge à partir duquel on le devient reste imprécis
On peut assez logiquement supposer qu'un vieux est marié avec une vieille.
Mais s'agit-il bien de la vieille du vieux dont il est question dans cette expression ?
Eh bien s'il n'y a aucun doute sur le 'vieux', il est certain que la 'vieille' ne désigne pas ici sa moitié.

Cette locution, qui date du XIXe siècle, est en effet une version courte de "un vieux de la vieille garde", car c'est bien de soldats d'une garde qu'il est question ici.
Mais quelle garde, me dira à juste titre celui qui a suivi jusqu'ici ? Car la France en a connu de nombreuses.

Il s'agit en fait de la garde impériale créée par Napoléon Ier en 1804. Composée d'environ 100 000 hommes, c'était une troupe d'élite divisée en une vieille, une moyenne et une jeune garde.
Vous souvenez-vous de Waterloo et de son fameux "la garde meurt mais ne se rend pas", attribué à Cambronne ? Eh bien c'était à propos de cette garde-là que cette phrase avait été prononcée.
Une fois l'empereur déchu, les anciens qui racontaient leurs exploits aux plus jeunes étaient appelés "les vieux de la vieille garde".
Avec le temps, ces soldats ayant été oubliés, les vieux de la vieille a fini par désigner des vétérans ayant beaucoup d'expérience dans leur profession ou un domaine particulier.
D'autant plus que, comme l'a dit John Barrymore si justement : "Un homme n'est vieux que lorsque ses regrets prennent la place de ses rêves".

Sauf, éventuellement, s'il s'agit d'un milliardaire ou d'une personnalité du show-biz, gens qui ont la fâcheuse habitude d'échanger leur femme de 70 ans contre deux de 35, voire contre trois de 23 ans et 4 mois, s'ils sont un peu présomptueux à propos de leur résistance physique.

Posté le : 27/04/2014 19:35
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Re: Qui suis-je ?
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Bonjour Symphonie.

Tu es la bienvenue parmi nous. Nous écrivons tous en raison d'une faille, d'une sensibilité. L'essentiel est le partage ici.

Au plaisir de se croiser lors d'un texte, d'un commentaire ou d'un défi d'écriture.

Couscous

Posté le : 27/04/2014 18:37
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Qui suis-je ?
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Bonjour ,

Je m'appelle Martine ...ma retraite n'est pas loin ...pour ne pas dire mon âge :)

J'écris depuis un certain nombre d'années sans aucune prétention mais en toute simplicité avec l'encre de mon cœur .
J'écris mes peines et mes joies en toute discrétion, avec des mots simples .
J'écris ce que je ressens , je puise au fond de moi mes mots , mes maux mais je ne suis pas là pour gémir .

J'ai découvert ce site par hasard et j'ai osé m'y poser .

Ne m'en voulez pas si je ne réponds pas très vite à votre commentaire mais je tâtonne sur le site .

Je vous découvre au fils du temps .

Symphonie


Posté le : 27/04/2014 11:16
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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