| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 ... 55 56 57 (58) 59 60 61 ... 956 »


#571 Re: Défi du 29/04/2017
jgiorgetti Posté le : 01/05/2017 21:47
Zoom au zoma.

Alors que je zoomai sur les tentes du zoma
Abritant tant et tant d’étals aux épices,
Je vis zabres et zébus, en colonne par trois
Suivis des antandroys, zagaies collées en cuisse.

Tandis que les pique-bœufs, chassaient la fine mouche
Sur le zdek des bossus aux allures de zany
Les zanakas, guidant leur jante tiges en bouches,
Zigzagaient en courant, faisant fuir les Makis.

Les odeurs de zamal, et de vanille mélées,
Attiraient les fauvettes et les mésanges bleues.
Survolant les rizières, les belles zinzinulaient
La beauté de leurs vols, écarquillait mes yeux.

Si le monde est un zoo, l’homme en est pensionnaire,
Zélé, docile, complice. Portant en bandoulière,
Son statut de terrien, comme les coléoptères,
Les passereaux, les lémuriens, les mammifères.


2017



#572 Re: Défi du 29/04/2017
Donaldo75 Posté le : 01/05/2017 20:02
Devant un tel sujet, et au vu des réponses de kjtiti et couscous, je ne pouvais pas rester neutre.

Le blues du zoo

Se lever le matin, tirer la langue aux gens,
Partir au déjeuner et lécher ma gamelle,
Devant des milliers d'yeux mais aucune femelle,
Est-ce bien une vie ? Ah non je le démens.

Pourtant j'habite ici, tapez moi si je mens,
Entouré d'animaux, tel un polichinelle,
A singer les humains en me grattant l'aisselle,
Dans ma cage de bois qui fleure peu l'encens.

Pourquoi suis-je damné, dans le rôle du pitre,
Devant des petits d'homme et nul droit au chapitre,
Alors que j'étais roi dans ma jungle d'antan ?

Il est temps de briller à grands coups de grimaces,
Dans une comédie, un triste jeu de faces,
Où des deux le moins dupe est bien l'ourang-outan.


#573 Re: Défi du 29/04/2017
Titi Posté le : 01/05/2017 09:39
Bravo pour ce joli conte pour enfants, ma chère Couscous, qui ne pouvait germer que dans le cerveau d'une personne attentionnée et attentive aux autres, à la nature et aux êtres qui là composent.

En lisant ta jolie histoire, j'extrapolais en rêvant à une situation analogue avec les êtres chers qui nous ont quitté.
Avoir la possibilité de les revoir, même au travers de leurs ombres, fournissant cette impression qu'ils seraient toujours là, un peu présents parmi nous............

Je corrigerai juste ce petit détail: je leur interdirai de venir me voir quand je fais pipi!!!!!!

''L'art des contes aide à sourire, à combattre les malheurs'' disait le poète.

Alors merci pour ce tés joli conte, délicieuse Delphine.


#574 Re: conseils techniques Publier, corriger, mettre des illustrations
bElhirch Posté le : 01/05/2017 00:27
Bonsoir Loriane
Prière m'aider à corriger un petit imbroglio. À cause sûrement d'un disfonctionnctionnement de la connexion mon texte "méditation inquiète" à été publié 3 fois. Ce n'était pas ma volonté. A chaque fois qu'il ne s' effectuait pas la publication j'avais recommencé l'opération sans me rendre compte de ce qui allait se passer. Merci de me montrer comment m'y prendre
Mes salutations à toute l'équipe


#575 Re: Défi du 29/04/2017
couscous Posté le : 29/04/2017 20:02
Le jardin

Je viens de faire l’acquisition d’une belle demeure située un peu en retrait de la ville, sur les hauteurs. La maison est modeste mais possède un charme certain. Et le terrain est étendu : un hectare de pelouse, de chemins qui serpentent entre des bosquets et des arbres divers. Je suis littéralement tombée sous le charme et la vente s’est conclue plus vite que je n’aurais pu l’espérer. L’ancien propriétaire est un homme âgé, obligé de rentrer en maison de retraite. Le notaire paraissait soulagé de trouver un acheteur. Apparemment, son client avait refusé de nombreuses offres d’achat avant la mienne. Le jour de la remise des clés, il était très ému. Il m’a remis son trousseau en chuchotant : « Prenez bien soin d’eux ! ». J’ai répondu par l’affirmative en pensant qu’il évoquait la multitude d’arbres.
Après un bon nettoyage des diverses pièces de la maison, mes meubles ont pu être installés. J’ai ajouté par ci par là, ma petite touche personnelle : des tableaux de peinture abstraite, des sculptures psychédéliques, des rideaux bariolés et ma vaisselle dépareillée. Très vite, je me suis sentie chez moi. Toutes ces années à vivre dans un appartement deux pièces ! Vétérinaire depuis deux ans, j’ai pu économiser et m’acheter ce petit nid douillet.
Première nuit, le vent se déchaîne dehors et les fenêtres ont tendance à claquer. Il va falloir que je regarde à cela demain. Des ombres se promènent sur mon plafond. Les arbres sont malmenés par la tempête. J’observe ce ballet étrange et je croirais même parfois reconnaître des silhouettes d’oiseaux. Au moment de sombrer dans le sommeil, je sursaute au bruit de ma fenêtre qui s’ouvre brutalement. Un cri strident proche de celui d’un singe résonne et une ombre passe en vitesse la porte de ma chambre pour pénétrer dans le couloir.
Je saute de mon lit et referme la fenêtre battante. La lampe du corridor allumée, j’observe les lieux en tendant l’oreille. Aucun bruit dans la maison. Je me recouche et passe une nuit agitée, entrecoupée par divers cauchemars. Je ne vous raconte pas ma tête au réveil.
La météo prévoit un temps plus calme pour la nuit prochaine. Après ma journée de travail, je profite du jardin et me promène dans ses allées de verdure. Il sera parfait pour un jeu de cache-cache avec ma nièce cet été. Le soir tombe et j’improvise un souper sur la terrasse. Le jardin est peu à peu plongé dans la pénombre et les oiseaux cessent leurs chants mélodieux. Je continue à observer mon jardin désormais peuplé d’ombres diverses, formées sous la lumière de la lune. Le vent ne s’est pas invité ce soir et pourtant il semble y avoir du mouvement. Curieuse, je me munis de la lampe à pétrole, héritée de mon arrière-grand-père, avant de pénétrer entre les bosquets et autres buissons.
Au détour d’un sentier, je me retrouve face à une ombre blanchâtre qui a l’air d’une… non ce n’est pas possible… une tortue géante ? Je la contourne pendant qu’elle tente de se frayer un chemin vers un massif de fleurs. Il y a bien une tête qui sort d’une carapace imposante. Mais elle n’est pas réelle car je tente de la toucher et ma main ne trouve aucune matière solide. C’est alors qu’un son très particulier détourne mon attention. Je me dirige à l’oreille pour arriver dans une zone moins boisée, presque une clairière. Et devinez ce que je vois ! Non, plus gros que ça ! Hé oui, un éléphant d’Afrique, du moins son fantôme, avec ses énormes oreilles si caractéristiques. Il erre, tourne en rond dans cet espace jusqu’à ce qu’il soit perturbé dans son activité par deux chimpanzés vaporeux qui lui grimpent sur le dos. Cette scène me paraît si réelle que je m’approche. Ma présence les effraie : l’éléphant s’engouffre entre deux arbres et les singes sautent dans un buisson en poussant un cri, le même entendu hier soir dans ma chambre.
C’est alors que les paroles du vieil homme résonnent dans ma tête : « Prenez bien soin d’eux. ». Il savait ! Il a sûrement accepté mon offre en voyant que mon métier est de soigner les animaux. Mais ceux-là n’ont plus besoin de moi ! Mais pourquoi errent-ils sur cette propriété ? Demain, je prends congé et je vais tirer cela au clair.
À l’entrée de la maison de retraite, je demande à rencontrer Monsieur Leloup. Une infirmière avec une coiffe à l’ancienne me mène dans une salle commune où l’homme joue au solitaire.
– Bonjour, vous me reconnaissez ?
– Bien sûr. Je m’attendais à vous voir très vite.
– Vous auriez pu me parler des animaux dans le jardin.
– M’auriez-vous cru ?
– Non, en effet ! Ils sont combien ?
– Il y a Auguste l’éléphant, Léo et Léa le couple de chimpanzés, Alberta la tortue géante, Philibert le vautour, William le lion et Gustave le gorille.
– Je ne les pas encore tous rencontrés. Pourquoi hantent-ils ce jardin ?
– Suivez-moi !
Nous nous rendons dans sa chambre et il me remet un prospectus jauni où je peux lire : « Venez passer une journée en famille dans le parc zoologique de la colline ». Je reconnais la maison située juste à côté de l’entrée du zoo.
– Vous avez toujours habité là ?
– J’étais le gardien. Ces animaux étaient un peu mes enfants.
– Qu’est-il arrivé ?
– Le propriétaire du zoo est décédé. Il a légué le parc à son fils et la maison à moi. Mais très vite, j’ai compris qu’il n’était intéressé que par l’argent facile. Il a abandonné le zoo, les animaux et moi-même pour s’exiler aux Etats-Unis. Je n’avais pas les moyens d’entretenir cette ménagerie. J’ai pris contact avec les autres zoos qui ont accepté de reprendre les animaux les plus jeunes. Les autres sont restés sur le site avec moi. J’ai hypothéqué la maison et le terrain pour les nourrir jusqu’à leur mort naturelle. Le dernier fut Auguste il y a cinq ans. Leurs dépouilles sont enterrées là-bas. J’ai détruit les cages et aménagé un joli jardin. Mais chaque soir, ils venaient me voir, sûrement pour me remercier de les avoir soignés.
– C’est fou ! Vous avez enterré un cadavre d’éléphant ?
– Ce ne fut pas une mince affaire.
– Et moi qui culpabilisais de mettre les dépouilles de mes poissons rouges dans mes jardinières de balcon… Bon, et qu’est-ce que je dois faire avec ses fantômes ?
– Ils ne sont pas féroces. Parfois Léo entre dans la maison mais c’est tout.
– Oui, il est entré par la fenêtre lors d’une tempête.
– Il est très peureux.
– Tant qu’Auguste ne décide pas de faire de même…
– Vous êtes, plus que quiconque, apte à les aimer. Ils ne demandent que cela.
– Je vois. Il me faut les apprivoiser en quelque sorte. L’avantage est que je ne dois pas les nourrir.
Je quitte le vieux monsieur qui semble rassuré par notre conversation. Voilà que j’ai acheté un ancien zoo hanté. Je pourrais faire payer l’entrée le soir d’Halloween, succès et frissons garantis ! Non, ces animaux ont suffisamment été exploités de leur vivant.
Depuis lors, à la nuit tombée, je parcours les allées à la rencontre de mes animaux de compagnie un peu particuliers. J’ai tout de même été effrayée la première fois que j’ai croisé William, le lion, surtout lorsqu’il m’a bondi dessus. Je me suis recroquevillée pendant qu’un souffle glacial me traversait. Mes préférés sont les chimpanzés. Ils pénètrent souvent dans la maison et je croise alors Léo en allant dans la salle de bain la nuit. Il aime m’observer de ses yeux vides pendant que je fais pipi, ce qui est un peu perturbant mais on s’habitue à tout !


#576 Re: Défi du 29/04/2017
couscous Posté le : 29/04/2017 20:02
Mon Titi,

Je te sens préoccupé et ces animaux me semblent si proches de nous. Alors la coup de la girafe au ski ! Je suis pliée !

Merci pour ta participation malgré tes cogitations.

Je prie pour que le 7 mai, les français ne se trompent pas....

Bises

Couscous


#577 Re: Défi du 29/04/2017
Titi Posté le : 29/04/2017 18:50
Salut à tous les amis, je suis actuellement, un peu plus discret que d'habitude, mon inspiration étant anémiée par la le contexte électoral, qui laisse planer de biens sombres incertitudes....
Toutefois, le défi de Delphine, m'a inspiré ce petit poème, en relation direct avec mes inquiétudes.....


Il était au zoo, des animaux futés
Qui discutaient entre eux, au moment du diner,
Cette année disait l’Ours blanc, pour les vacances,
Notre destination est toujours en errance

Sachant que mon épouse déteste la chaleur,
Plutôt que vers le sud on irait vers le nord,
J’ai un oncle logeant quelque part en Norvège,
Et en été construit des bonshommes de neige !!!

Il se prénomme Paul, est plutôt solitaire,
Son plaisir absolu, il le trouve quand il erre ??
Aussi dans le quartier, pour le trouver c’est clair
On dit: ‘’ou loge l’ours, que l’on nomme Paul erre….. ???’’

La girafe plutôt discrète et effacée,
Dit alors: ‘’voyez-vous, chez nous c’est décidé,
Cette année les vacances ce sera en Afrique,
Pas tant pour le climat, c’est plutôt pour le fric !!

L’an dernier nous étions partis à la montagne
Et avions négligé qu’en fringue c’est le bagne :
Pour combattre le froid, vu la taille de nos cous,
Le budget cache-col, ça représente un cout !!

Moi, dit le crocodile, j’ai posé mes vacances,
Pendant avril et mai, et vais rester en France,
Vous avez bien noté que c’est les élections,
Et serai candidat à la haute fonction.

Comme les candidats promettant l’impossible,
Mes promesses seront en fonction de mes cibles:
Pour ceux voulant bosser je triple les salaires !!!
Plus le mensonge est gros, plus il est populaire…

Vous ‘’les gens’’ comme nomme un tribun, l’électeur,
Qui n’avaient pas d’ouvrage, vous cuisin’rez au beurre,
Une paie chaque semaine, vous sera accordée,
La promesse n’engage, ……... qui veut bien là gober…. !!!

Comme une plus rouée, digne fille du père,
Promettait une France moins colorée, plus fière,
J’avancerai: ‘’ haro sur l’establishment !!!’’
Ainsi, elle ne sera, pas la seule qui mente !!!!

Le croco ajoutant: j’aurai toutes mes chances,
Jamais je n’ai fait montre d’une intègre conscience,
Je suis un cumulard et peut me monter veule,
Et comme ces prétendants j’ai une très grande gueule !!!!


#578 Défi du 29/04/2017
couscous Posté le : 29/04/2017 14:17
Bonjour les amis,

Voici la fête du travail qui se profile au bout de ce week-end et pour bien fêter cela, on est en congé ! C'est un paradoxe, non ? Pourtant je ne m'en plains pas.

Je vous propose un défi qui n'a rien à voir mais qui m'a été inspiré par une conversation avec une grande amie.

"J'habite au zoo".

Ah ah, je me demande ce qui vous allez me proposer...

Au plaisir de découvrir vos productions.

Bises

Couscous


#579 Re: Défi de Pâques
Boris Posté le : 24/04/2017 21:32
Je n'ai qu'un seul regret ! ...

Aucun dilemme me concenant, aucun plaisir coupable comme ma collèque de travail qui a prise du cousinet après avoir acccouché de trois magnifiques enfants, de l'enrobage avec des poignées d'amours ...

Lorsqu'elle se dilate la rate, une courbe fuyante au lieu de sa taille de guêpe du début de sa relation ...

Elle est rendu dodu, loin d'être dramatique, tu passes toujours dans la porte de face et non de côté, lui ai-je dis un jour maladroitement à la vue de sa réaction ....

Je n'ai qu'un seul regret en regardant le bol de friandises vide de pâques, la bouche enduit de chocolat de ma collègue et ses doigts tachetés, ce de n'être pas venu lui souhaiter bonne jounrée, plutôt !




#580 Re: Défi de Pâques
couscous Posté le : 16/04/2017 16:18
J’arrête !

C’est décidé, demain j’arrête ! Je viens de tomber sur une émission télévisée qui m’a fait sérieusement réfléchir. Si je ne veux pas mourir d’un AVC ou d’une crise cardiaque, je dois rester ferme. Ce ne sera pas facile mais tout est question de volonté ! Si on veut, on peut, comme me le disait souvent mon grand-père.
Nous sommes lundi matin, je prends mon café noir et tout de suite l’envie me prend. Ma main a ouvert le tiroir de la cuisine, comme une automate. Je les vois… j’en veux. Non ! Je le referme d’un coup sec et pars au boulot. Le téléphone n’arrête pas de sonner, il y a de nombreux dossiers à traiter, pas de temps de cogiter. L’horloge affiche dix heures. Je suis mes collègues jusqu’à la salle de pause. Voyant que je n’ai rien amener, Michèle propose de partager. Je refuse poliment en reprenant d’un ton dramatique les arguments avancés dans l’émission d’hier.
– Oh, tu sais, ce genre de programme essaie toujours de nous faire peur. Si c’était mortel, on n’en vendrait plus. Tu ne risques rien si tu n’exagères pas. C’est ainsi pour tout. Même le sport !
– Pour le sport, ça ne risque pas chez moi ! Mais j’ai réfléchi : autant arrêter que de se dire que l’on se fait du mal. Et puis c’est un budget aussi. S’il faut se tourner vers des produits économiques mais mélangés à des cochonneries, c’est pire.
Je suis si fière de moi ; j’ai résisté à la tentation. Pourtant, après le repas de midi, ça se complique. Mes synapses me crient « Vas-y ! On en veut ! Ne résiste pas. Tu nous as habituées à notre dose quotidienne. Ne nous en prive pas, ce serait cruel. » J’ai l’impression de me battre contre mon propre corps. De l’autre côté, mon esprit y ajoute son grain de sel et un horrible sentiment de frustration m’envahit. Je ronchonne toute l’après-midi. Michèle le remarque et me lance : « Toi tu es déjà en manque ! ». Je l’ignore en silence.
En effectuant mes courses, j’en vois à la caisse. C’est comme si je les entendais me crier « Achète-nous ! Fais-toi plaisir ! Ce n’est pas grave ! ». Quelle horreur ! Je deviens folle ? Je paie mes achats et me dirige vers la sortie en courant, attirant l’attention du vigile qui m’interpelle.
– Bonjour Madame, vous avez l’air très pressée.
– Oui, je… (je ne vais pas lui avouer que je fuis les cris de produits, il va appeler l’asile) je vais rater mon bus.
Il insiste pour voir mon sac et mon ticket. Comme il n’y a rien à redire, il me laisse partir en me disant « Je suis très physionomiste, je vous aurai à l’œil si vous revenez ». Me voilà cataloguée criminelle potentielle alors que je tente juste de me désintoxiquer.
Le lendemain, j’évite certaines rues avec leurs publicités aguicheuses affichées dans les vitrines des magasins, allongeant mon trajet de vingt minutes. Mes nuits deviennent courtes, émaillées de cauchemars de manque. Je vois l’objet de mon désir me poursuivre alors que je suis incapable de courir, faute de jambes, et qui finit par m’écraser et m’étouffer. Je me réveille en nage et essoufflée.
Nous sommes vendredi soir et je fais le bilan de cette semaine : j’ai des cernes violacés, un teint terne et je viens de me disputer avec ma meilleure amie pour des broutilles. Il faut se rendre à l’évidence : je suis plus heureuse avec que sans. Je pénètre dans le supermarché sous le regard méfiant du vigile. Là, je fais littéralement le plein sans restriction. Avant de sortir, je lui ouvre mon sac en affichant un sourire jusqu’aux lèvres. J’ai presque envie de lui en proposer. Non, ce sera tout pour moi.
Toute la soirée, je fais une orgie… de chocolat. C’est si délicieux ! Dès la première bouchée, mes synapses se mettent à danser la Macarena, mes papilles à chanter « O sole mio », un sentiment de bien-être me submerge. Je ne m’arrête que lorsque je suis au bord de la crise de foie. Que cela fait du bien ! Je ne suis finalement pas celles qui peuvent s’en passer.
Bon, ben il faut bien mourir de quelque chose alors autant se faire plaisir avant ! Moi, je suis très chocolat, et vous ?



 Haut
« 1 ... 55 56 57 (58) 59 60 61 ... 956 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
84 Personne(s) en ligne (49 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 84

Plus ...