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Re: Les expressions
Administrateur
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De Montpellier
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« La carotte ou le bâton »


L'incitation ou la menace.
La récompense ou la punition.


Pour commencer, posez un âne devant vous et tentez de le faire avancer. Bien entendu, il refuse.

Munissez-vous alors dans la main gauche, d'une carotte une friandise pour l'animal et dans la main droite, d'un bâton.
Pour le faire avancer, vous avez alors le choix entre :
Lui mettre la carotte sous le nez et la faire reculer au fur et à mesure que l'âne avance pour essayer de la croquer dans ce cas, c'est l'incitation ou la tentation que vous choisissez ;
Lui donner des coups de bâton dans ce cas, c'est la menace ou punition que vous utilisez
Cette expression est donc une métaphore. Elle est récente en France 1966 et n'est autre qu'une traduction littérale de l'anglais "the carrot or the stick" dont l'Oxford English Dictionary dit qu'elle date de 1948.

Il ne faut pas confondre avec "la carotte et le bâton" "the carrot and the stick" qui, cette fois, fait simplement référence à cette image de la carotte suspendue à un bâton et maintenue devant le nez de l'animal par la personne qui le monte et tient le bâton, image qu'on a souvent vue dans des dessins animés américains, par exemple.

Posté le : 02/07/2014 09:33
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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COUSCOUS , ton texte est trop mignon... Je trouve ça vraiment adorable le déroulement de leur histoire ; mon côté romantique et attendri ?

EXEM, ton texte dégage d'une part des effluves sulfureuses de deux âmes perdues dans leur relation mais il y a quelque chose de maladroit également, ces défauts qui els rendent humains et les transforment en esprits que l'on désire sauvé d'eux-mêmes. Bref, c'est très étrange comme texte mais j'adore !

Posté le : 02/07/2014 00:10
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Le soleil n'est qu'une étoile du matin.
H.D Thoreau
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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Couscous : Pauvre Cécile ! Une gestation de 12 mois ! Remarque, elle aurait pu attendre un éléphant et ça aurait duré 2 ans !

Posté le : 01/07/2014 15:52
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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Alexis : quelle histoire triste, mais haletante. J'adore le parallèle que tu fais entre les deux, le goût amer des cigarettes, le goût de framboise. Puis la fin, qui vient logiquement. J'adore les bons polars, tu as le style des très bons auteurs d'histoires policières. j'imagine déjà le détective qui s'y collerait. J'ai beaucoup aimé.

Posté le : 01/07/2014 15:41
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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J'adore la rencontre de ces deux personnages.

Un "crapaud" : Une beauté pornographique
Un "chéri-bibi" : Un pervers vicieux

C'est la rencontre de deux personnages cyniques qui vont se "frotter la panse" dans cet hôtel des rêves, réputé pour ces bidets qui lavent le déshonneur.

J'aime ce texte ou règne une odeur malsaine.
Je sens des relents de sexe dans ces chambres ; les amours illicites ne sont pas toujours affriolantes

EXEM, merci,

Encore une fois, je suis conquis.


Posté le : 01/07/2014 11:39
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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Bacchus, tu m'as bien eu, je ne l'avais pas vue venir celle-là.
Beau retour sur les défis; ton humour décapant m'a manqué.
Frère Donald.

Posté le : 01/07/2014 08:11
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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Couscous fait de la science-fiction !
Parce que, Bruxelles en capitale de l'amour, il fallait oser.
Je vois que ce thème t'a inspiré pour que tu remettes le couvert aussi vite.
Jolie histoire.
Bises
Donald

Posté le : 01/07/2014 08:06
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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Mes chers amis, pardonnez si j'ai beaucoup commenté et pas très savamment, mais comme c'était mon tour de presenter le défi, je crois avoir joint l'utile à l'agréable. Bref. Bravo à tous. Vous êtes tous bourrés de talent.
Voici ma contribution. Je sais (je vous connais tous) que vous serez plus qu'indulgent avec moi. Merci. Bises à tous.



Poussée par le brûlant et volatil délire que provoque le désir sur le point d'être assouvi, elle lança un cri.
Trois heures plus tôt, elle avait attendu dans un état d'excitation grandissant, l'heure de se rendre au Dream Motel, le lieu habituel de leurs rendez-vous. Durant ces rencontres, dans une chambre minable, ils passaient leur temps à satisfaire leur vice. « Vice » était bien le mot qui décrivait ce à quoi ils s’adonnaient ensemble. Lui, avait les instincts d'un animal qui le transformait en une brute quand il la possédait. Elle, ceux d'une nymphomane que ses sens avaient détraquée. Le plaisir n'était jamais, ni suffisant, ni suffisamment grand. Entre eux, rien n'existait d'autre que le cycle durant lequel ils se joignaient et se séparaient au rythme du battement puissant de leur sang.
La beauté d’Edwina Edwards était de celles qui font écarquiller les yeux des hommes avant de leur faire perdre la tête. Sa physionomie, cependant, contenait une impureté, semblable à celle que certaines roches cristallines portent en leur cœur, une impureté que les gens du métier nomment un « crapaud », et qui fait d’un diamant un vulgaire morceau de verre. Le vide reflet d’Edwina devait être en quelque sorte, la cause de son dérèglement, supposition basée sur la possibilité que le profil génétique responsable de ce type de beauté - trésor sans valeur -, puisse aussi participer à l'exacerbation des sens. " La beauté du diable " n'est certainement pas une expression vaine : derrière les chefs d'œuvres de la nature se cachent les démons surgis du tréfonds de la terre, et cette femme en était la parfaite illustration.
Dès le début, elle avait su qu'elle allait se donner à lui. Elle avait vu sur son visage les scènes luxurieuses qui devaient suivre, comme si elles eussent été gravées sur sa peau en scarifications sataniques. Quand il était descendu de voiture, et avait ajusté avec une calme affectation son chapeau de cow-boy - la jugulaire pendant sur sa nuque de taureau -, elle avait, dans un mouvement inconscient, écarté imperceptiblement les genoux. Elle l'avait tout de suite reconnu : Bob Markham, le deputy sheriff de Lousym. Elle fit descendre la vitre de sa Cadillac et le regarda sans rien dire. Les yeux de Markham, derrière ses lunettes noires, étaient tombés sur les jambes découvertes de la conductrice. Il en fut troublé mais n'en laissa rien paraître afin de conserver son autorité.
« Hello, sheriff. Y a-t-il un problème ?
- Deputy sheriff, ma'am…seulement deputy. Vous rouliez à quatre-vingt. Cette route est sinueuse, vous risquez d'avoir un accident…
- Je m'excuse, sheriff, je n'ai pas réalisé… Je n'ai pas senti la vitesse… »
En disant cela, elle s'entendait ajouter en elle-même, « Je n’ai pas senti la vitesse mais je sens ton désir. " En fait, Markham était debout si près de la portière qu'elle pouvait le sentir à travers le métal.
« Madame Edwards, je devrais vous dresser contravention. »
Elle lui jeta un coup d'œil. Sa forte taille et sa tête rasée le faisait ressembler à un forçat. Ses petits yeux noirs réfléchissaient une lâcheté qu'il tentait de dissimuler sous des airs arrogants. Son nez trop fin pour un homme de sa corpulence ne pouvait que respirer la bêtise. Enfin sa bouche sans lèvres, au dessus d'un léger double menton, indiquait une nature faible et brutale. Elle nota tout cela mais elle ne vit en lui que ce qu'elle désirait voir et qu'elle imaginait déjà. Elle lui dit sur un ton aguichant :
« Vous pouvez m'appeler Edwina. »
Si Markham était lent d'esprit, il y avait certaines choses qu'il comprenait rapidement. L'ouverture d'Edwina Edwards ne l'avait pas éludé. L'occasion était trop belle pour la laisser échapper. Il retira ses lunettes noires, et sourit.
« C'est bon… Edwina… Un avertissement suffira… »
Ainsi, tout avait commencé par… un " avertissement ". La suite eut lieu dans ce même Dream Motel où elle venait de laisser échapper un cri d'anticipation avant d'être transportée dans l'enfer que son esprit grisé par les sens prenait pour un paradis sur terre.
Les amours illicites éclosent, et se fanent en ces hôtels borgnes où un concierge aveugle est toujours prêt à louer une chambre pour la nuit, la journée, ou n'importe quelle fraction de vingt-quatre heures. Le Dream Motel était l'endroit rêvé pour y venir passer un moment en galante compagnie. Situé dans un coin discret, à environ cinquante kilomètres au nord de Lousym, sa clientèle était surtout formée de femmes mariées, épouses autrement parfaites en dehors de ces écarts de conduite au détour d'un chemin écarté. Elles y trouvaient là un lit, une télévision où passaient des films pornographiques, et un bidet où elles effaçaient, à la fin, le DNA, preuve scientifique de leur faute sans conséquences.

Posté le : 01/07/2014 04:47
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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COUSCOUS,
to histoire m'a transporté dans l'espace. Une forte impression s'en dégage. Le style simple et ferme nous aide à admettre tout ce que tu nous racontes sur des planètes que je n'aurai certainememt pas le temps de visiter. Tu nous conduis jusqu'à la fin, et l'on comprend que certaines amours illicites sont parfois simplement des amours. Bravo. Merci. J'ai passé un bom moment de lecture.
Bises.

Posté le : 01/07/2014 04:38
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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Alexis,
j'ai adoré ton texte. Tu as le don de créer une atmosphère qui enveloppe et nous attire. Encore un auteur "Noir". En fait ton écriture est si puissante que le fond n'.importe presque pas car on vit avec les personnages et le ressenti est tellement fort qu'on ajoute sa propre conclusion à la tienne. Alex, je te l'ai déjà dit tu as un grand talent d'auteur. Merci de ta contribution.

Posté le : 01/07/2014 04:30
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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