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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Bacchus, petit coquin. Choisir la plus petite tente pour dormir bien collés !!! On trouve le bonheur dans des choses qui ne nécessitent pas de casser sa tirelire.

Bon retour à la réalité et merci pour cette (presque) tranche de ta vie trépidante de tombeur de ces dames.

grosses bises

Couscous

Posté le : 24/07/2014 19:41
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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C'est sur la plage du Ricanto que je l'ai trouvée. Une affreuse petite lampe à bec en métal, avec des motifs à prétention orientale du plus mauvais goût .
Déjà, l'ayant aperçu de loin, je me demandais si elle mériterait le coup de pompe que j'envisageais pour elle. Et puis vous savez ce que c'est: depuis la dernière coupe du monde de foot, qui hésite devant un objet ayant le malheur de se trouver au sol, susceptible de se transformer en ballon ?
Il faudrait toujours réfléchir, avant toute chose : j'étais pieds nus, l'objet était en métal et mon enthousiasme foot-ballistique encore vivace.
Je poussais un grand ' ouille ' de douleur et un autre ' ouille ' me revint instantanément en écho. Tiens...bizarre. La lampe, que je n'avais réussi à propulser qu'à quelques mètres, se mit à sautiller nerveusement sur le sable pendant qu'une voix coléreuse, dont je ne comprenais pas les paroles, semblait s'e échapper.
Me sachant dans une histoire inventée dont j'étais maître du déroulement, je m'emparais de la lampe et la portait à mon oreille :
- Bougre de couillon ! avoir fait tant de distance, moi qui ne supporte pas la mer, pour te trouver et être reçu à coups de pompe ! J'ai bien envie de bouder et de t'ignorer.
- Hé ! ho ! qui t'es, toi, pour m'engueuler ? et puis, qu'est-ce que tu me veux ?
- Ouaih, t'as raison. Faut que je t'explique: Tu as été choisi en haut lieu, va savoir pourquoi, afin d'être celui qui, cette année, pourra passer les vacances de ses rêves, où que ce soit, sans aucune limitation de budget.
- Des vacances ? Et comment tu crois que je passe mon temps, depuis quinze ans que je suis à la retraite ? On est à la plage, il fait beau et j'allai justement au bar du ' Tahiti ' me boire quelque chose de frais en admirant les jolies touristes.
- Oh qu'il est obtus.... le rêve ! je te propose le rêve ! Tu as bien quelque chose en tête qui te paraît hors de ta portée ? et bien moi, j'ai le devoir de réaliser ce que tu voudras souhaiter.
J'ai réfléchi un long moment.
- Tout ce que je veux ?
- Tout.
- Je pourrais le faire, jeune et en pleine forme ?
- Comme tu le souhaiteras.
- Et comment je dois faire ?
- Facile : tu me serres bien contre toi, tu penses fortement au lieu que tu désires et, en une fraction de seconde, on s'y trouve.

C'est ce que j' ai fait.....

Waouh ! c'était ça ! c'était exactement l'endroit !
Deauville, un quinze août, sous un chaud soleil. J'étais devant ma tente, en train de terminer d'installer mon matériel La lampe, que je serrais toujours contre ma poitrine, se mit à bégayer d'incompréhension :
- Qu'est-ce qu'on fait ici ? Laisse-moi t'emmener ailleurs ! ce ne sont pas les grands hôtels qui manquent, à Deauville !.
- A l'hôtel ? tu rigoles ! j'ai tout ce qu'il me faut, sur ce camping. Absolument tout ce qu'il me faut .
J'entendais, à l’intérieure de la tente, ma toute récente petite copine qui rangeait, en chantonnant, le contenu de son sac à dos. Elle avait raconté à ses parent que cette sortie, organisée par ' Les Jeunes Filles de France ', était fortement encadrée et que les garçons étaient exclus de cette sortie.Elle m'avait demandé, en me regardant bien au fond des yeux, de lui promettre d'être sage durant nos quelques jours sous la même tente. L'indignation m'ayant étouffé, je ne suis pas parvenu à proférer la promesse .

-Tu veux que je te fasse apparaître un repas de grand luxe, pour ce soir, avec les mets les plus délicats, les plus rares, les plus chers ? me demanda la lampe .
- Ah non, surtout pas . Ma copine est toute excitée à l'idée de me faire des nouilles, ce soir. Avec du jambon, je crois. Et après, on ira manger une glace au bar du camping.
- La tente ? tu n'en veux pas d'une grande, comme celles des princes du désert ?
- Mais t'es louf, toi ! j'ai loué la plus petite que j'ai trouvé, justement, pour qu'on y soit serré.
Ma lampe commença alors à paniquer et frémit d'incompréhension:
- Mais alors...mais alors...tu ne vas pas profiter de tous les avantages qui te sont proposés ?
Je jetais, agacé, la vilaine petite lampe derrière un buisson proche.
- Décidément, pour une lampe savante, tu n'es pas un génie...

Je n'avais que quatre jours, mais, cette fois, je les ai savouré.

Posté le : 24/07/2014 16:12
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Re: Les expressions
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« Tirer ses grègues »


S'enfuir rapidement.


Voilà une expression ancienne, autrefois familière mais pratiquement plus utilisée de nos jours.
Tirer a ici le sens de 'aller vers, s'en aller', toujours utilisé en argot comme dans "se tirer ailleurs".

Les grègues, étaient au XVIe et XVIIe siècles des hauts-de-chausses ou culottes dites "à la grecque".
Ce nom vient du provençal "grega" qui signifiait "grecque".

Celui qui "tirait ses grègues" au sens propre, les relevait. Au sens figuré, il les retroussait pour pouvoir courir plus vite.

Et bien entendu, c'est encore notre ami Jean de la Fontaine qui utilise cette expression dans sa fable "Le coq et le renard" .

Posté le : 24/07/2014 11:03
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Re: Les études, la vie, la famille...
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Ma belle Loretta,
Pardon pour le retard, les vacances ont un peu vidé le site, mais ton interrogation est très intéressante.
Comment choisir, comment s'orienter ??
Le problème n'est pas simple mais il faut avant tout, ne pas perdre de vue, que dans la société actuelle on ne part plus dans une profession pour la vie en attendant de décrocher la médaille du travail, les chiffres disent qu'un étudiant actuel changera 2 à 3 fois d'emploi dans sa vie. Moi-même qui appartiens à une époque où la société était plus stable j'ai changé 5 fois d'orientation, sans compter les extras ponctuels que j'ai fait pour rendre service à des amis ou par opportunité (gestion d'immeuble, pigiste occasionnelle, création d'association, importation, organisation de voyage, rédaction de plaquette de tourisme, animation radio animation télé ...)
Je te dirais donc ce que j'ai dit à mes enfants, ne vous laissez jamais enfermer dans une orientation qui n'offre pas de passerelles sur d'autres choix.
Privilégie les langues, (Anglais, espagnol, chinois ou autres ... ) elles te serviront à peu près dans toutes les sections, et puis comme en amour, laisse toi guider par ton instinct, ouvre les yeux, pose des questions, fais des tentatives ..; jusqu' à la rencontre que tu ne soupçonnes même pas.
La littérature n'est pas du tout un mauvais choix, tu peux accéder, à l'architecture, à l'histoire de l'architecture, à des chantiers de restaurations, à l'étude de l'art, à l'école du Louvre, à l'édition, à la traduction, à l'enseignement, à la recherche, à la psychologie, au droit judiciaire ou des entreprises, aux assurances, à un emploi de cadre administratif ...à la politique, au métier de plume ( écritures des discours), au journalisme, pigiste ou sous contrat, documentaliste, au commerce, au tourisme...etc ... etc ..; la liste est loin d'être exhaustive.
Dans cette cuisine, la littérature est le produit de base auquel tu pourras ajouter une spécialisation et tu auras un choix d'emplois énorme.
Reste l'esprit ouvert, une discussion, une rencontre, viendront qui seront une opportunité, un simple job d'étudiant peut parfois susciter une envie ou une idée.
Tu es jeune, il n'y a pas le feu. et n'oublie pas on ne se marie plus pour la vie, et surtout sache que ce que tu exècres aujourd'hui peut te passionner demain, celle que tu seras dans 5, 10, 20 ans est encore une inconnue.
Poutous

Posté le : 24/07/2014 10:47
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Ah les fantasmes Donald ! Ils font les mêmes vacances pour femme ?

Posté le : 24/07/2014 10:03
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Je te reconnais bien là mon Donald : du psychédélique et une once de science-fiction. Me LI et Mme Du, ils ont des noms pas compliqués ces asiatiques. On connaît bien leur grande facilité a utiliser les plantes et leurs vertus pour soigner mais pour offrir des vacances, c'est u e idée révolutionnaire.
J'ai passé un bon moment dans ton paradis.

Merci

Couscous

Posté le : 24/07/2014 06:36
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Psychedelia


Monsieur Li resta stoïque quand je lui expliquai mes vacances de rêve ; il semblait avoir l'habitude des exigences excentriques des gars comme moi, les fondus du bulbe en quête d'absolu.
— Oui, nous pouvons vous envoyer sur une île psychédélique, peuplée de gens pacifiques et d'artistes, loin du matérialisme occidental.
— J'en veux pour trois jours, à fond la caisse, du lourd.
— Vous l'aurez. Vous êtes en bonne santé et encore assez jeune pour supporter le voyage.
— Je signe.

Madame Fu, son associée, me dirigea vers la pièce du fond, à l'endroit dédié aux voyageurs de l'extrême. Je revêtis la combinaison adéquate, m'allongeai sur la couchette et absorbai le liquide orange prévu pour me détendre avant le grand bond.

Mon réveil fut progressif ; je ressentis une atmosphère de calme, un peu de vent et une odeur de fleurs coupées. Une jeune femme noire à la coupe Afro me prit la main et m'invita à me lever.
— Je m'appelle Angel.
— Moi c'est Donald.
— Viens avec moi Donald, nous allons déjeuner.
— Où sommes nous ?
— Dans le jardin mythique.
Angel posa délicatement sa bouche sur ma joue et ce geste m'apaisa.

Sans savoir comment, je me retrouvai au milieu de gens parés de tuniques multicolores, assis à même le sol pour certains, attablés pour d'autres. Nous étions entourés d'arbres fruitiers, dans une sorte de champ infini sans bâtiment ni mur. Angel choisit une table ronde occupée par un couple en train de déguster des plats inconnus.
— Donald, je te présente Liv et Sven. Ils sont en vacances, comme toi.
J'appris que les deux vacanciers venaient de Malmöe, en Suède, et qu'ils étaient arrivés la veille pour un séjour de deux semaines. Angel s'arrangea pour couper court à chacune de mes questions quand elles avaient trait à notre passé ; c'était la règle pendant cette période et personne n'y dérogeait. Liv et Sven l'avaient bien intégré aussi je m'inclinai devant la majorité.

Tandis qu'Angel m'expliquait chacun des mets proposés, je ne pouvais m'empêcher de fixer Liv ; Sven s'en aperçut et décida de me taquiner un peu.
— Je crois que Donald craque pour Liv, lança-t-il à la cantonade.
Angel et Liv rirent de bon cœur ; je me sentis ridicule et rougis comme un adolescent.
— Donald n'est pas habitué, précisa Angel. Il ne sait pas qu'ici l'amour est libre et que s'il veut courtiser Liv, il le peut sans briser un tabou.
Liv me sourit. Jamais de ma vie je n'avais rencontré une aussi belle femme ; elle représentait la perfection nordique et je la désirais ardemment. Sven était également superbe. Angel aussi. Je me dis que Monsieur Li m'avait gâté dans le choix de la destination.

Liv me prit la main et la passa sur sa joue puis elle me caressa délicatement les cheveux.
— Maintenant que Donald est décontracté et qu'il sait que je veux de lui, nous pouvons entamer le déjeuner et discuter de la soirée qui nous attend, dit-elle.
— Quel genre de musique aimes-tu, Donald ?
La question d'Angel me détourna des pensées érotiques engendrées par la promesse d'une nuit torride avec Liv et me força à recentrer mes neurones sur la partie réfléchie de mon cortex cérébral.
— Aérienne, psychédélique, à l'instar des groupes californiens des années soixante, ceux qu'écoutaient nos ancêtres sur le campus de Berkeley, répondis-je.
— Tu vas être servi, dit Sven. Ce soir, ici même, a lieu un concert de ce genre.
— En plein air, demandai-je ?
Ma remarque déclencha une joyeuse salve de rires ; Angel vit à ma tête qu'il était nécessaire de m'affranchir du comique de la situation.
— Dans le jardin mythique, il n'y a aucune limite, barrière, bordure ou enceinte. Nous vivons en extérieur car il ne pleut jamais et que tout le monde est pacifique.
— Tu me décris le Paradis, répliquai-je.
— Mieux, rétorqua Liv. Mangeons, buvons, dansons, chantons et faisons l'amour ; ainsi tu sauras pourquoi nous n'avons rien à envier au monde des anges.

Je n'eus aucun mal à respecter le programme ainsi énoncé par la sculpturale Suédoise. La nourriture était exquise, les breuvages coloraient ma vision et l'ambiance générale incitait à la bonne humeur. Sans que je m'en aperçoive, nous étions rejoints par d'autres vacanciers et discutions joyeusement de concepts abstraits. Je notai à cette occasion que la beauté plastique semblait être la norme en ces lieux et que la population déclinait la perfection de Liv et Sven en noir, jaune, brun, roux, blond, petit ou grand. A aucun moment, je ne me demandai si mon propre physique soutenait la comparaison avec celui de mes interlocuteurs ; je m'en foutais royalement parce que ce n'était pas le sujet.
La journée se déroula sur le même mode festif ; certains dansaient sur une mélodie imaginaire, bercés par le vent et charmés par les parfums fleuris, tandis que d'autres ingurgitaient des fruits exotiques. Pour ma part, je débattais en toute liberté des notions de temps et d'espace avec de parfaits inconnus, sans me soucier de mon image ou d'un quelconque marqueur social. Liv discutait de la conscience collective avec un groupe assis sur l'herbe ; quant à Sven et Angel, ils avaient disparu dans le flot des arrivants et je ne me préoccupais pas de leur absence.
Le concert clôtura le premier jour de ces vacances idylliques. Nous avions mangé, bu, dansé, chanté et il ne restait plus qu'à faire l'amour.

J'ouvris un œil et madame Fu m'apparut. Elle me sembla subitement bien désirable dans sa combinaison en plastique et ce malgré ses grosses lunettes et son stéthoscope.
— Buvez le liquide blanc placé sur votre droite, m'ordonna-t-elle. Il va vous aider à revenir à notre réalité et à résorber les derniers effets hallucinogènes de votre traitement lysergique.
Je compris alors que mes trois jours étaient consommés et que les vacances avaient pris fin. J'ingurgitai la boisson plâtrée, d'un coup sec, en regrettant déjà Liv, Angel et Sven. Je savais désormais que la prochaine fois, je prendrais le forfait de quatre semaines psychédéliques.

Posté le : 23/07/2014 22:30
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Nous sommes des bactéries hybrides mutantes
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Nous sommes des bactéries hybrides mutantes, nous sommes des

descendants des bactéries


Pour ceux que cela intéressent, la science nous remet gentillement à notre place, les dernières communications et publications scientifiques démontrent que l'étude des eucaryotes et procaryotes ( familles de bactéries ) apportent la preuve que nous avons été crée par les bactéries.

Sur le net :
http://tomroud.owni.fr/2008/05/07/com ... teries-hybrides-mutantes/

http://sweetrandomscience.blogspot.fr ... -jacking-sommes-nous.html

La plus vilaine, la plus méchante des bactéries :
Wolbachia

Les Wolbachia constituent un genre bactérien qui infecte essentiellement des arthropodes, environ 60 % des espèces1, ainsi que certaines espèces denématodes2. Cette large répartition en fait donc un des symbiotes les plus répandus du monde animal. Ces bactéries au mode de vie intracellulaire sont localisées au sein du cytoplasme des cellules de leurs hôtes. Elles se retrouvent en proportion importante dans l'appareil reproducteur (principalement lescellules germinales) et l’épithélium du système génital des arthropodes et nématodes.
Sommaire [masquer]
1 Modes de transmission de cette bactérie
2 Effets de Wolbachia sur ses hôtes
3 Applications médicales
4 Liste des espèces
5 Notes et références
6 Liens externes
Modes de transmission de cette bactérie
La transmission des Wolbachia est essentiellement verticale : elles sont transmises de mère à descendants via le cytoplasme des ovocytes. Lespermatozoïde, ne transmettant que son noyau lors de la fécondation, les mâles sont incapables de transmettre les bactéries à leur descendance. C'est pour cette raison que les Wolbachia ont pour particularité de manipuler la reproduction de leurs hôtes : afin de maximiser leur transmission, la fitness des femelles infectées est augmentée par différents effets.
Wolbachia pourrait également, dans certaines conditions, se transmettre de manière horizontale, d’une espèce à une autre. Par exemple, des drosophilesinfectées par Wolbachia pourraient transmettre le parasite aux larves de la guêpe parasitoïde Nasonia vitripennis. Celle-ci dépose ses œufs dans une pupede mouche, et la larve se contaminerait à l’intérieur de la mouche. Chez les crustacés isopodes terrestres, des études ont montré que les transferts horizontaux de Wolbachia peuvent s'effectuer par contacts infectieux. Via une blessure, l'hémolymphe d'un individu infecté peut être vecteur de Wolbachia et entraîner la contamination d'un individu auparavant sain.

Effets de Wolbachia sur ses hôtes

Wolbachia est connu pour 4 effets principaux de manipulations de la reproduction.
Le plus connu : l'incompatibilité cytoplasmique a été définie en 1952 par Ghelelovitch chez Culex pipiens. Elle se caractérise dans sa forme la plus simple par une réduction totale ou partielle du nombre de descendants viables lors du croisement entre un mâle infecté et une femelle non infectée. C’est l’incompatibilité cytoplasmique unidirectionnelle. Cet effet tend à diminuer la capacité de reproduction des femelles non-infectées, ce qui permet l’invasion des populations. L’incompatibilité cytoplasmique bidirectionnelle se caractérise par deux souches distinctes de Wolbachia qui vont être incompatibles entre elles, lorsqu’elles sont présentes dans des individus différents4. Cela va diminuer la capacité de reproduction des femelles se reproduisant avec un mâle infecté par une autre souche.
Selon les espèces qu’elle infecte, la présence de Wolbachia peut entraîner la dégénérescence des embryons mâles (male killing, par exemple chez certaines espèces de coccinelles), les féminiser en transformant les mâles génétiques en femelles fonctionnelles (par exemple chez le cloporte Armadillidium vulgare).
Chez les hyménoptères à développement haplo-diploïde, la présence de Wolbachia entraîne une parthénogenèse thélytoque. En l'absence de "Wolbachia", les oeufs, issus d'oocytes fécondés, diploïdes, se développent en femelles tandis que les oocytes non fécondés, haploïdes, donnent des individus mâles. Chez les individus infectés, Wolbachia entraîne une diploïdisation du matériel génétique des oocytes non fécondés : la stratégie de Wolbachia est d’augmenter le nombre de femelles infectées car les mâles ne transmettent pas le parasite.
En rendant certains croisements stériles et en limitant ainsi le brassage génétique de ses hôtes, la bactérie Wolbachia pourrait participer à des phénomènes de spéciation (apparition de nouvelles espèces).

Applications médicales

En dehors des insectes, Wolbachia est capable d’infecter des acariens et des crustacés, mais également des nématodes (elle est même indispensable à leur survie) et notamment ceux responsables de l’onchocercose (Onchocerca volvulus) et de l’éléphantiasis (Wuchereria bancrofti) chez l’Homme. Une large part des symptômes de ces maladies sont dues aux nématodes parasites, mais la bactérieWolbachia semble jouer un rôle dans ces maladies, notamment de par la réponse immunitaire qu’elle entraîne chez l’homme infecté par le couple nématode/bactérie. Des études récentes montrent qu’un traitement antibiotique permet d’éliminer la bactérie et de stériliser le nématode hébergeant la bactérie.


Le cerveau et l’intestin communiquent
Le cerveau et l’intestin communiquent

C’est l’histoire d’un dialogue resté longtemps secret, entre notre cerveau et… notre intestin. Avec les récents progrès en matière de génomique, ce dernier dévoile une intimité composée – nous le savions – de milliards de bactéries, mais pas seulement.

Le microbiote (ou flore intestinale) se forme dès la naissance par la colonisation progressive de milliards de bactéries. En deux jours, leur nombre atteindrait même le cap de 100 000 milliards ! C’est un organe à part entière avec la particularité d’être impalpable. Il renferme 200 millions de neurones. Et le plus inattendu étant que ces derniers communiquent avec notre cerveau.

« Notre tube digestif n’est pas isolé », explique le Pr Bruno Bonaz, chef du service de gastro-entérologie du CHU de Grenoble. « Il est relié à notre cerveau par le système nerveux autonome. Il s’agit d’une relation bidirectionnelle, c’est-à-dire que l’échange d’informations s’effectue dans les deux sens ». Cette communication est rendue possible grâce au nerf vague. « Il est composé de fibres spécifiques, qui informent et relient notre cerveau à notre tube digestif ».

La piste des probiotiques…

Plusieurs études réalisées principalement sur la souris ont mis en évidence cet échange. Bruno Bonaz lui, travaille sur le syndrome de l’intestin irritable (SII), et sur le rôle potentiel du stress. « Un dysfonctionnement de ces relations peut être à l’origine de pathologies digestives telles que le SII voire de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) ». A l’image de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique.

Le médecin fait notamment référence à un épisode de stress. « Il va augmenter la perméabilité intestinale et favoriser la pénétration de bactéries dans la paroi. Lesquelles peuvent déclencher des poussées inflammatoires. Et d’une manière générale, comme chacun peut s’en rendre compte, le stress ralentit la motricité de l’estomac et accélère le transit au niveau du colon ».

Notre cerveau serait donc fortement influencé par des bactéries hébergées au sein de notre système digestif. Et comme nous le souligne le Dr Laurence Benedetti, diplômée en nutrition et micronutrition « Notre deuxième cerveau joue avec nos émotions et nous ne connaissons encore que la partie émergée de l’iceberg. Nous sommes au tout début d’une nouvelle ère ». De là à imaginer qu’une supplémentation en probiotiques puisse par exemple diminuer les niveaux de stress ? « Pourquoi pas », rétorque-t-elle. « Une récente étude publiée dans la revue Biological Psychiatry l’a d’ailleurs montré. Les probiotiques pourraient représenter une nouvelle stratégie thérapeutique prometteuse pour lutter contre le stress et la dépression ». Pour en savoir davantage, rendez-vous sur http://www.iedm.asso.fr.


A lire :

Le grand Roman des bactéries de Martine Castello, Vahé Zartarian

Ignorées jusqu'au XVIIe siècle, on les a longtemps prises pour des « petites vies » amusantes avant de les rendre responsables de tous nos maux. Aujourd'hui, les bactéries font rêver les marchands qui voient en elles les robots vivants du XXIe siècle. Chacune de ces visions est partielle. Pour les auteurs de ce livre, la saga des bactéries mérite infiniment plus de respect.
Le saviez-vous ? Il y a quatre milliards d'années, elles ont lancé l'immense chantier de la vie. Sans elles, la Terre serait restée un caillou stérile. Elles sont partout : dans les fosses océaniques, les glaciers des pôles, et même dans les volcans.
Chacun de nous en porte cent mille milliards dans l'intestin et mille milliards sur la peau. Elles ont créé l'air que nous respirons, la couche d'ozone protectrice, l'humus, mais aussi le charbon, le pétrole, le gaz, les minerais. Sans elles, nous ne pourrions pas vivre. Elles peuvent nous aider à fabriquer aujourd'hui de nouveaux médicaments et de nouveaux produits bons pour la santé humaine et animale. Elles peuvent nous aider aussi à résoudre nos problèmes d'environnement, en nous débarrassant de nos déchets et en produisant de l'énergie propre. Enfin, ces êtres minuscules démontrent la supériorité de la coopération sur la compétition.
Un message de sagesse qui nous invite à suivre de près leur sublime création.

Posté le : 23/07/2014 19:58
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Ah ces Bretons !!!!

Posté le : 23/07/2014 15:37
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Tu n'as pas choisi le voyage le plus simple, Arielle.
Il va falloir améliorer ton breton parce que le Yvon n'a pas l'air commode.
Kenavo
Donald

Posté le : 23/07/2014 14:02
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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