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Re: Les expressions
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De Montpellier
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« Le haut du pavé »


Une situation sociale, hiérarchique...élevée.


Bien avant l'apparition du tout-à-l'égout et des trottoirs, les rues et ruelles qui étaient pavées, n'étaient pas plates. Elles avaient une forme en creux, le haut du pavé contre la facade des habitations et le creux, au centre de la rue, servant d'égout à l'air libre pour évacuer les eaux de pluies mais aussi toutes les eaux usées qu'y déversaient les habitants.

En l'absence de trottoir, les piétons marchaient le plus près possible des maisons pour éviter de s'approcher du cloaque situé au milieu.
Lorsque des nobles ou aristocrates, ou des gens respectables, ne seraient-ce que par leur âge, croisaient des gens du peuple mais c'était souvent simplement l'apparence ou la richesse des vêtements qui servait de repère, ces derniers devaient se décaler vers le centre et laisser le haut du pavé aux gens supposés être de la haute société.

C'est ainsi que les gens qui tiennent le haut du pavé sont des personnes qui ont une situation sociale élevée ou qui en dominent d'autres.

Posté le : 27/07/2014 13:14
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Re: Défi du 26 juillet
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Il avait tant couru, tant donné de lui-même
Travaillé trop longtemps, jusqu'à en perdre haleine
Que la vie lui pesait, qu’il voulait mettre fin
À ces journées sans but, crainte du lendemain

Dans sept jours se dit il je partirai là haut
J’irais rejoindre ainsi, mes copains, mes potos
je m’attribue sept jours pour profiter encore
Du soleil, du ciel bleu, de la nuit à l’aurore

Ainsi pour commencer, j’irai voir à confesse
Dire au Bon Dieu, pourquoi le monde entier s’agresse
Pour des Divinités qui prônent en leurs chapelles
En jurant que chez eux la mort sera plus belle

Puis j’irai au bistrot, boirai jusqu'à plus soif
Pourtant j’éviterai le verre qui vous casse
A savoir le dernier, lui je l’éviterai
Je prendrai le suivant, il y a moins de danger

J’irai voir mon patron, je lui dirai tout haut
Tout le mal que j’en pense, et pas avoué plus tôt :
Pourquoi habitez-vous depuis peu en Belgique
Pour voir Couscous ou bien, aux impôts faire la nique?

Je ma dirigerai, ensuite, vers l’assemblée
Sans trop faire de bruit pour ne pas réveiller
La gente politique qui pendant les débats
Discrètement roupille, au mieux n’écoute pas

Je dirai aux édiles dites moi comment faire
Pour bouffer décemment, avec pour seul salaire
A peine mille Euros, ainsi quand vous avez
Acquitté le loyer, il reste des navets

Enfin, pour terminer, j’irai voir le bon sage
Qui saura conseiller ma colère et ma rage
il saura sans nul doute, me donner bon avis
En me disant : ‘’il faut toujours croire à la vie’’

Dés lors, ma décision, elle sera sans appel
Car si je peux,qui sait, choisir le jour d’appel,
De la triste faucheuse de la camarde, eh bien
Je choisirai bien sur : le jour…. du lendemain !!!





Posté le : 27/07/2014 10:18

Edité par kjtiti sur 28-07-2014 01:33:41
Edité par kjtiti sur 28-07-2014 01:44:00
Edité par kjtiti sur 28-07-2014 01:50:46
Edité par kjtiti sur 28-07-2014 14:13:02
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Les bons mots de Grenouille
Plume d'Or
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L'ironie est surtout un jeu d'esprit. L'humour serait plutôt un jeu du coeur, un jeu de sensibilité. Jules Renard


L ' HUMOUR DE NOS REGIONS :
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LA BRETAGNE : ( avant la reforme territoriale... )
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La Bretagne n'est pas la France…. c'est une nation limitrophe comme le Pays Basque , l'Alsace, ou encore la Corse.

La Bretagne est peuplée de Bretons, de Trolls et de Korrigans. On y trouve aussi des Druides cueillant du gui dans les arbres de Brocéliande….. paraît-il !

Contrairement à la Corse ou au Pays Basque il n'y a plus le moindre attentat indépendantiste en Bretagne, juste des attentats alter-mondialistes de José Bové dans des Mc Donald's pleins.

Ce sont pourtant les Bretons, à qui l'État fait le moins de concessions.
Le terrorisme payerait-il ?
Pas toujours, la preuve la plus parlante en est fournie par l'attentat du FLB en 1974 contre l'antenne de Roc'h Trédudon. La sanction du gouvernement de l'époque est sans appel : quelques mois plus tard, les Bretons se voient imposer la création et la diffusion sur tout leur territoire d'une décrochage télévisuel totalement subliminal baptisé "France 3 Bretagne". Plongés dans une ambiance orange-mécanicienne, les Bretons, une heure et demi par jour, après une journée de labeur particulièrement harassante (car les Bretons étaient de gros bosseurs à l'époque) doivent désormais se farcir des programmes abscons, présentés par des speakerines en col roulé. Après une telle répression, aussi féroce que chafouine, les Bretons n'ont plus jamais osé revendiquer ouvertement leur indépendantisme, de peur de voir la case horaire de France 3 Bretagne étendue à toute la sainte journée. On n'est jamais trop prudent...

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En Bretagne, le vent souffle très fort et vient presque toujours de l'Ouest pour permettre aux campings-cars de rentrer plus vite chez eux ou d'arriver plus lentement dans la région car deux mois par an, la Bretagne se peuple de petits êtres bêtes, frêles et nerveux que l'on nomme "Parisiens", mot qui se prononce en breton : "Casse-burne", "l'autre Mickey", "Les Guignols", "Les Grattes-caisses", "Les Pignoufs", etc... Ces individus ont une tendance manifeste à payer leur galette 10 euros pièce, ce qui explique pourquoi les Bretons ne les exterminent pas de façon systématique.




LA BRETAGNE C'EST :
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- Les cirés jaunes (tenue traditionnellement portée par les touristes, essentiellement des Parisiens, durant la mousson qui commence le 10 septembre et se termine le 9 septembre)

- Les binious et les bombardes

- Les biscuits très lipidiques, qui ont longtemps permis de recycler les excédents de beurre qui sinon devaient partir pour Bruxelles, ce qui est quand même assez ballot.

- Le Kouign-Amann : Un gâteau fait avec du beurre, du beurre et encore du beurre. Ah oui et du sucre aussi, mais pas trop.

- Une chanson très régionaliste: Nous les Bretons on est pas les rois des cons, quand il faut torcher, on est les premiers

- "Lambé" : un bourg joli mais furieusement ennuyeux dont les habitants souffrent depuis des lustres de la condescendance des Brestois.

- Le triskell, symbole des trois éléments, l'air frais de la mer, la terre de leurs nations, l'alcool.

- Le chou-fleur (dont le fameux proverbe hippie chou-fleur power)

- Le cidre (créé par les Bretons mais que l'on a gentiment refilé aux Normands car ce n'était pas assez alcoolisé)

- Le beurre salé !(Ou "mi'sel" pour les bigoudens)

- Le pétrole (sur les plages), importé par les Français

- La pluie
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- Les ronds-points: le rond-point a fait son chemin dans toute la région avant de contaminer des pays étrangers comme la France.

- L'hermine du drapeau breton

- Le chouchen : boisson traditionnelle de Bretagne, le chouchen est une boisson liquoreuse alcoolisée (14° environ) comparable à l'hydromel. Boisson aux effets très violents, quelques verres suffisent pour tomber à la renverse. Cela n'aide en rien à tenir debout quant-on connaît les forts vents en Bretagne.

- La Rue de la Soif : mondialement célèbre, située en plein centre de Roazhon.( Nom français : Rennes ) On peut y trouver des bars, des bars ou encore des bars. Cependant il est souvent très difficile d'y accéder à cause du nombre infini de Bretons s'y trouvant.

- Les menhirs et dolmens


LA FRANCE VUE PAR LES BRETONS :
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Les bretons sont originaires de Bretagne … oui … mais l'impérialisme généalogique breton a depuis longtemps dépassé les frontières de la Loire-Atlantique : environ 60% des Français - et fiers de l'être - revendiquent une vieille tante bretonne, un arrière-grand-oncle breton ou une copine de leur grand-père qui serait bretonne.
Il faut bien le dire : être breton, ça sonne bien, ça en jette, ça fait toujours mieux que d'être savoyard, landais ou ariégeois. D'ailleurs on n'entend jamais personne dire "Je suis ariégeois", et encore moins, "ma grand-mère est ariégeoise". Tout simplement parce que le bon beurre ariégeois, le bon cidre ariégeois, les bonnes crêpes ariégeoises", ça n'impressionne personne.

L'engouement pour l'Armorique est-il un effet de mode ?

NON, parce qu'on ne peut pas sérieusement aller se geler sur les plages du Finistère en plein mois d'août pour la frime quand d'autres bronzent à Hossegor ou Biarritz (à quand la reconnaissance par l'OMS de la contribution bretonne à la lutte contre le cancer de la peau ?).

NON, parce qu'on ne peut pas sérieusement aller écouter le Festival Interceltique de Lorient juste pour épater la galerie. Se coltiner des instruments tous aussi étranges les uns que les autres (biniou, cornemuse, bouteille de bière...), endurer Tri Yann et admirer les coiffes en dentelle des trois Mamies Tipiak ("Piraaaates !"), tout ça, rien que pour la frime ?

NON, parce qu'on ne peut pas sérieusement appeler son fils Romarick, Brieuc ou Malo juste pour avoir un faire-part original.



Prénoms bretons que toute la France s'approprie en 2014 :
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C'est seulement dans les années 1960 que le gouvernement français reconnu les prénoms bretons, suite à la détermination d'un père de famille, Jean-Jacques Ar Goarning, Auparavent, les familles " rebelles " ne touchaient pas les allocations familiales car ces enfants n'avaient pas d'existence légale….

Garçons :
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1. Arthur
Du celte "arzh", ours. Arthur est une figure légendaire de la littérature médiévale et le roi légendaire des Bretons au VIème siècle. Arthur rencontre un vif succès depuis 2007, il est très prisé à Paris et dans tout l'Hexagone. Il est le 14ème prénom masculin le plus donné en France. Stéphanie Rapoport estime qu'il sera attribué à un garçon sur 91 en 2014.
Caractère: énergie, découverte, audace, originalité, organisation.

2. Nolan
Ce prénom est tiré du celte "nuall" qui signifie "célèbre" ou "renommée". Selon d'autres, il serait dérivé du patronyme irlandais O'Nuallan qui signifie "champion". "Nolan est un prénom récent en France. C'est en Bretagne que ce prénom celte a grandi avant de se répandre dans l'ensemble des régions françaises", indique Stéphanie Rapoport. Il fait aujourd'hui partie du top 50 et sa côte de popularité est en hausse.
Caractère: bonté, sociabilité, réceptivité, loyauté, diplomatie.

3. Maël
Du celte "mael", chef, prince. Ce prénom fait également partie du Top 50 et sera attribué à un garçon sur 122 en 2014. Saint Maël est le neveu de Saint Patrick, il participe à la christianisation de l'Armorique et meurt saintement au 5ème siècle.
Caractère: efficacité, persévérance, structure, sécurité, honnêteté.

4. Mathéo
Forme bretonne de Matthieu qui vient de l'hébreu "matithi et yâh" signifiant "don de Dieu". Mathéo est le 23ème prénom le plus donné en France depuis le début des années 2000 alors qu'il était quasiment inconnu il y a 20 ans. On peut estimer qu'il sera donné à un garçon sur 128 en 2014.
Caractère: ambition, force, caractère, habileté, attention.

5. Evan
Dans la tradition bretonne, l'origine de ce prénom associé à Yves signifie "if" en celte. En vieil irlandais, il veut dire "jeune guerrier". Il pourrait également être la version galloise de Jean. Ce prénom a fait une percée récente dans l'Hexagone. En 2012, Evan s'est hissé aux portes du top 20 et il est le 33ème prénom le plus donné en France depuis le début des années 2000.
Caractère : famille, équilibre, éthique, influence, exigence.

5. Titouan
"Malgré ses racines occitanes (diminutif d'Antoine), Titouan est principalement attribué en Bretagne aujourd'hui", précise Stéphanie Rapoport. Beaucoup de parents choisissent ce prénom en hommage au navigateur et artiste Titouan Lamazou. Ce prénom fait partie du top 100 mais sa cote de popularité décroît de façon modérée.
Caractère: direction, dynamisme, audace, raisonnement, détermination.

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Filles :
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1. Léna
Vient du grec "helê" qui veut dire "éclat du soleil". La Lena que les Bretons connaissent est le diminutif d'Elena. "Soutenue par la vague des sonorités en "a" et son identité bretonne, Léna devrait occuper le 9ème rang du palmarès 2014" estime Stéphanie. Il est le 20ème prénom le plus donné en France depuis le début des années 2000 et il devrait être attribué à une fille sur 99 en 2014.
Caractère: dynamisme, courage, curiosité, indépendance, charisme.

2. Maëlys
Prénom breton grâce à Maëlle (prince, chef en celte) et basque grâce à Maylis (Marie à la fleur de lys). Il est dans le top 20 français depuis 2007 et le 27ème prénom le plus donné en France. On peut estimer qu'il sera donné à une fille sur 138 en 2014.
Caractère: optimisme, réalisation, communication, pragmatisme, sympathie.

3. Louane
Un dérivé d'Elouan -en celte "el" et "lou", richesse et lumière- et une contraction de Lou et Anne. Louane est dans le top 40 et le 58ème prénom le plus donné en France.
Caractère: dynamisme, curiosité, charisme, courage, indépendance.

4. Maëlle
Ce féminin de Maël a pris son essor dans les années 1980, émergeant en Bretagne, avant de se répandre dans le reste de la France. Depuis 2010, Maëlle évolue dans les 60 premières places du classement mais sa cote de popularité décroit modérément.
Caractère: optimisme, créativité, pragmatisme, communication, sociabilité.

5. Enora
Vient du celte "enor" qui signifie "honneur". Enora est la forme bretonne d'Eléonore ou d'Honorine. Il fait partie du top 200 et sa cote de popularité est stable.
Caractère: vitalité, stratégie, ardeur, achèvement, détermination.




REGIME ALIMENTAIRE :
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Le repas de fête du Breton se compose, de sardines, pour les plus douarnenistes d'entre eux, et de galette saucisse, notamment pour les nombreux supporteurs du Stade Rennais. Néanmoins, contrairement à une idée reçue très répandue mais dont l'origine semble douteuse, le Breton et la Bretonne ne finissent pas systématiquement leurs repas ivres en dansant la gavotte.
Et pour en finir, hélas, avec cette réputation de joyeux alcooliques, voici la cartographie de l'alcoolisation de 2013


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Le beurre : élément indispensable à la survie du Breton : "Bretons sans beurre, Bretons qui meurent". Celui-ci est salé …. car les vaches de Bretagne boivent de l'eau de mer.
Mais certains Bretons sont végétariens et ne supportent pas la moindre viande, même 1mg, dans leur nourriture ou sous forme dérivée de viande. La cuisine bretonne végétarienne est en plein essor d'ailleurs et les communautés bio augmentent. Les spécialités bretonnes végétariennes sont les crêpes au sucre et à la confiture, les galettes aux légumes voire avec du tofu ou encore les salades au tofu, et bien entendu, les spécialités à base d'algues.
Les Bretons végétariens et carnivores s'opposent souvent, d'ailleurs ils ont rompu.




LANGUE :
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En Bretagne le dialecte utilisé ne comporte qu'un seul mot, le fondement de la culture bretonne : kenavo.
Ainsi en Bretagne le mot kenavo s'utilise exactement comme le mot Schtroumpf dans la très célèbre bande dessinée connue de tous.
Quelques exemples:
"Jkénaverai bien une petite kénave" : "J'me mangerais bien une petite crêpe" qu'on peut aussi traduire par "J'sauterais bien un petit Breton" petit sablé au beurre connu dans le monde entier.
A noter que kenavo veut dire au revoir en breton traditionnel (mais aussi bon débarras pour les Parisiens et autres assimilés).





LES BRETONS AIMENT …
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- Dire qu'ils sont bretons.

- Faire de la voile.

- Donner des prénoms improbables à leurs gosses.

- Dire que le Mont Saint-Michel est bien entendu breton (et non normand !)

- Être royaliste pendant la Révolution Française.

- Dire aux étrangers que si on enfermait tous les cons dans un placard il ne resterait qu'eux pour fermer la porte.

- Dire aux étrangers qu'en Bretagne il ne pleut que sur les cons.

- Dire aux étrangers qu'il y a pas mieux que la Bretagne.

- Jouer avec leurs beaux cheveux bouclés

- Dire qu'ils ne sont pas têtus mais déterminés.



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LES CITATIONS :
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" En Bretagne on est tous orphelins on a Quimper "

" En Bretagne on est des gitans on se déplaçait en car à Vannes"

" En Bretagne on est pas plus Concarneau "

" Breton en colère, la bière est trop chère"

" En Bretagne, c'est pas la main qui tremble, c'est le verre qui a peur."

" En Bretagne, il ne pleut que sur les cons, normal….. les autres sont au bistrot"

" Quand la France baisse les bras, la Bretagne lève le coude !"

" En Bretagne, on n'a pas de montagne, mais on a une bonne descente"

" Trois choses sont impossibles à acquérir : le don de poésie, la générosité, un rossignol dans la gorge"

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" Le vent n'est pas plus rapide que le choix d'une femme entre deux hommes.

" Que vous portiez chapeau ou bonnet, mine de cocu vous garderez."

" Venez à mon secours, grand Dieu : ma barque est si petite et la mer est si grande! "

" Quand votre oreille gauche Grand éloge de vous on fait. Quand bourdonne votre oreille droite Votre éloge est mis de côté"

" Mieux vaut porter sa croix que la traîner."

" Chaque souillon trouve son mauvais ragoût bon."

" Même ridée, une bonne pomme ne perd pas sa bonne odeur"

" Entre le vieillard et l'enfant, il n'y a que la vie. Et la vie est si peu "




CITATIONS DE MARINS :
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" Horizon pas net, reste à la buvette "

" .Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot."

" Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer"

" Goëland qui s'gratte le gland, mauvais temps ! Goëland qui s'gratte le cul, pas bon signe non plus "

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" Si tu sens la pluie sur ta tête c’est que tu n’es pas à la buvette."

" En rentrant au port, le rouge est à bâbord, le vert est à tribord, le verre de rouge est à ras bord."

De Olivier de Kerssauson :
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« Pour savoir qu'un verre de vin est de trop, encore faut-il l'avoir bu ! »

" Faire rire quelqu'un,c'est une formidable complicité.Quand quelqu'un me fait rire,je prends ça comme un cadeau."

" Une actrice sait qu'elle est très vieille lorsque c'est une infirmière qui lui remet son cachet."

" Parfois je me demande comment est le cerveau de quelqu'un qui n'a jamais vu la mer."

" La terre, c’est un accident de l’océan "

" Il ne faut jamais perdre de vue que le voyageur est un corps étranger."

Il ne faut pas se méprendre : la terre commence là où la mer s'arrête - et pas l'inverse.

" Quand vous rencontrez un homme politique vous êtes toujours le plus intelligent qu'il
ai vu,les femmes c'est pareil vous êtes le plus merveilleux,mais quand vous rencontrez
l'océan vous êtes le premier homme,car les sillons s'effacent la mer ne garde pas de
traces."

BZH ce n'est pas Bretagne Zone Humide, mais Bretagne Zone Heureuse.




VIEUX PROVERBES BRETONS :
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An douar zo kozh met n’eo ket sot
(La terre est vieille mais elle n’est pas folle)


An hini a zo mestr d’e sec’hed
zo mestr d’e yec’hed
(Celui qui est maître de sa soif
est maître de sa santé)

Arabat gwerzhañ ar vioù e revr ar yer
(Ne pas vendre les Å“ufs dans le cul des poules)

Goude ma vezer skuizh ec’h aer c’hoazh pell
(Après être fatigué on va encore loin)
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Magit mat ho korf
hoc’h ene a chomo pelloc’h e-barzh
(Nourris bien ton corps
ton âme y restera plus longtemps

N’eus gouañv ebet
a gement zo chomet ’ba kof e vamm
(Il n’y a pas d’hiver
à qui est resté dans le ventre de sa mère)

Pelloc’h e vimp marv eget paour
(Nous serons plus longtemps morts que pauvres)

Poan ar re all zo skañv da zougen
(La peine des autres est légère à porter)





MENHIRS, DOLMENS ET AUTRES …
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Les plus hauts menhirs
Pour admirer les plus hauts menhirs, direction Plouarzel : le menhir de Kerloas avec ses 10 mètres est l’un des plus élevés de France tandis que celui de Men Marz à Brignogan avec ses 8,50 mètres et ses 80 tonnes est l’un des plus hauts de Bretagne.


Petit lexique :
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- Le menhir est un terme breton qui signifie pierre dressée : elle est érigée seule, en alignement ou en cercle.

- Le dolmen est aussi un terme breton qui signifie pierre couchée : il s’agit d’une tombe constituée de pierres debout et de dalles formant une allée couverte ou un tumulus.

- Une allée couverte est constituée d’une double rangée de pierres dressées recouvertes de dalles.

- Le tumulus est une tombe recouverte de terre, formant un monticule.

- Le cairn est un terme irlandais signifiant tas de pierre : il s’agit d’une chambre funéraire ouverte et composée de plusieurs dolmens.






ILS ONT DE LA REPARTIE:
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Nicolas Sarkozy lors d'une visite en Bretagne commente la météo : "Je vous amène le beau temps".
Un pécheur s'écria : "Il pleut que sur les cons." ( proverbe breton )
Sarkozy : "il doit pleuvoir souvent alors."

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Une dame avec son mari.

Un été, une dame se faisant piquée par un moustique sur la veine du pied droit.
Elle dit à son mari : tu m'enlèveras pas de l'idée qu'il faut être sacrément vicieux pour piquer à un endroit où il n'y a pas de graisse.
Et le mari répondit : je dirai qu'il faut surtout être précis !

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Le général de Gaulle ne pardonna jamais tout à fait au général Juin de ne pas avoir rallié la France Libre dès 1940 mais d'avoir attendu 1942 pour se décider. A Jean-Raymond Tournoux qui lui demandait innocemment :
- Mon général, que pensez-vous du général Juin ?
De Gaulle répondit, goguenard :
- Juin ? De quelle année ?


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Emile Littré ne fut pas seulement un grammairien hors pair. Il eut l'occasion de montrer à nouveau que le bon usage de la langue peut servir de paravent aux plus délicates situations.

L'illustre auteur du Dictionnaire se trouve dans le lit conjugal avec sa servante. Son épouse entre sans prévenir :
- " Ah, monsieur, vous me surprenez", s'exclame l'honnête femme.

- " Non, madame, corrige alors Littré, c'est nous qui sommes surpris. Vous, vous êtes étonnée."


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Une dame très forte monte dans un bus. Un jeune goujat commente :

-- "Je ne savais pas que c'était un bus pour éléphants….!"
Sans se départir, ni se mettre en colère, la dame visée lui a immédiatement rétorqué :
-- " Je ne vous dis pas. C'est une vraie Arche de Noé ce bus. Il y a des éléphants, des cochons, des ânes.."





PETIT JEU ( pour cerveaux en vacances ) :
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Vingt huit noms d'animaux à trouver …

Ne pas tenir compte de la ponctuation ou des accents.
Le nom d'un animal ne doit pas être relevé deux fois dans le texte.
Exemple :
AveC HATE et jOIE, Jean VA CHErcher la crèCHE, VA La déposer au PIEd de l'arbre.
( chat - oie - vache - cheval - pie )


Avec hâte et joie, Jean va chercher la crèche, va la déposer au pied de l'arbre.
Très ému, le père, qui arrive au salon, donne au garçon un sou. "Risque-toi à orner l'arbre" Puis après avoir longtemps réfléchi, enfin il dit " il a le tronc mou ton arbre. Apporte la pince et fixe-le."
À ce moment, la fillette coquette demanda pour cadeau une ardoise au papa qui répondit
Loulou, pour cela il faudra, tu sais, que je gagne au moins cent dollars."
À sa bouche, un pli, on devine bien, marque sa tristesse. "C'est fou, inexplicable même, mais j'ai un père qui ne gagne pas cher pour tout ce qu'il fait. C'est à ne rien comprendre."
Il est en Abitibi, son patron," dit Jean. "Il est allé voir un moine au monastère." " Pour combien de jours," demanda Loulou. "Seize", bredouilla Jean, incertain. "Non, huit" répondit le père. " Les gros salaires sont pour autrui" enchaîna Jean.



DOUBLE VISION :
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LA PHOTO :
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Dessin sur trottoir, à la craie, de Julian Beever


Bonne semaine

Grenouille

Posté le : 27/07/2014 02:06

Edité par Grenouille sur 27-07-2014 15:30:07
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 15:40:25
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 15:51:15
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 15:55:38
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 15:57:34
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 16:00:23
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 16:09:44
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 16:12:34
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 17:29:38
Edité par Grenouille sur 27-07-2014 17:30:46
Edité par Grenouille sur 28-07-2014 10:19:33
Edité par Grenouille sur 28-07-2014 10:22:12
Edité par Grenouille sur 28-07-2014 10:27:05
Edité par Grenouille sur 28-07-2014 10:28:35
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Des copines comme cela, on les garde à vie !

Je préfère tout de même la Suisse et l'Allemagne.

Reprise du boulot en douceur, merci mon Bacchus.

Bises

Couscous

Posté le : 26/07/2014 18:54
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Bravo Couscous !
Tu as des copines super sympas, mais elles ne comptaient pas trop sur ta propre initiative !
Je crois que tu n'es pas prête à oublier tes vacances en Espagne.
Pas trop dure, la reprise du boulot ?
Bises de Bacchus

Posté le : 26/07/2014 18:45
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Vacances, j’oublie tout !

Je regarde à travers le hublot de l’appareil et observe le sol humide de l’aéroport de Bruxelles Sud s’éloigner. Les bâtiments grisâtres disparaissent rapidement dans la brume matinale. Je pars en vacances ! Mes copines m’ont payé un séjour dans un club en Espagne.

Ce sont de véritables amies. Il y a Céline, la romantique. Elle connaît un coup de foudre par semaine. Très fleur bleue, elle se laisse embarquer par le premier beau parleur qui passe. Mais dès que ce dernier a obtenu ce qu’il attend de la belle jeune femme, il se montre moins affable et celle-ci se détourne rapidement de son prince pour en quérir un autre, qui lui contera fleurette, rose entre les dents. Ensuite il y a Anémone, l’artiste. Tout suscite son intérêt. Il lui arrive de prendre des photos de choses tout à fait incongrues ou insignifiantes telles un chewing-gum collé sous la banquette du bus, une fiente de pigeon sur le PV posé sur un pare-brise. Je la trouve étonnante. Elle est en couple avec une sorte de hippy prénommé Joey. Ils semblent faits l’un pour l’autre. Et puis il y a Daisy, la calculatrice, c’est ainsi qu’on la surnomme, incapable de poser un acte spontané. Toute sa vie doit être programmée dans le moindre détail. Il y a quelques mois, elle s’est amourachée d’un comptable mais son obsession pour l’organisation et l’ordre a découragé le malheureux. Je suis étonnée qu’elle ait participé financièrement à mon cadeau. Je suppose qu’elle avait programmé cette dépense dans son agenda électronique avec la date de mon anniversaire. Personnellement, je suis d’un naturel assez timide et les deux relations que j’ai connues se sont soldées par un échec. Le premier était un gentil gars affublé d’un nez hors norme, dès que je lui parlais, je ne pouvais m’empêcher de regarder son énorme tarin, comme toutes les personnes qui le croisait. La première fois qu’il m’a embrassée, j’ai cru qu’il allait me crever un œil ! Le second était encore plus timide que moi. C’est Céline qui nous a mis en relation. Comme il ne s’est jamais décidé à tenter de poser ses lèvres sur les miennes, je n’ai plus donné suite à ses SMS.

Quelle chance j’ai d’avoir de si bonnes copines ! Elles m’ont dit de me laisser aller, de profiter un maximum. Je n’aurai à me préoccuper de rien car c’est une formule « all in ». À la sortie de l’aéroport de Barcelone, une chaleur suffocante m’assaille. Le chauffeur du minibus qui est venu me chercher embarque ma valise dans son coffre et nous nous mettons en route. Le club est situé face à la Méditerranée dont les flots scintillent sous le soleil cuisant. Un groom en minishort orange et marcel moulant m’amène jusqu’à ma chambre. Celle-ci est située dans un petit bungalow entouré par une végétation luxuriante. Deux cocotiers immenses sont plantés de part et d’autre du bâtiment, semblant être les gardiens de ce petit paradis. Suis-je toujours sur Terre ? Je ne trouve rien qui me soit familier. Ici la mer est d’un bleu intense, celle de la côté belge a la couleur d’une soupe de cresson. Le personnel est bronzé et avenant, rien à voir avec mes collègues à la Poste.

Je prends une douche revigorante avant d’enfiler mon petit bikini rose décoré de petits ananas. La serviette posée nonchalamment sur l’épaule, des tongs aux pieds, je pars en quête d’une chaise longue libre au bord de la piscine. Bien installée sous mon chapeau de paille, j’observe des femmes faire la crêpe sous le soleil de plomb. On peut facilement reconnaître les nouvelles venues à la couleur pâlotte de leur peau. Il y a quelques hommes aussi qui effectuent des plongeons ou des longueurs en crawl. Autant les femmes arborent un physique et un âge très variables, autant les hommes sont assez stéréotypés : aucun ne possède une stature inférieure au mètre quatre-vingt ni un poids supérieur à septante-cinq kilos, des abdos en tablettes de chocolat et évidemment aucun chauve, balafré ou au visage disgracieux.

Pendant que je récupère après avoir effectué quelques longueurs en brasse, un jeune homme au teint halé s’approche et me lance une phrase en espagnol. Je lui réponds par un sourire gêné. Il fronce les sourcils en demandant :

« English ? Italiano ? Français ?
– Belge !
– Oh ! J’aime la Belgique : Bruges, les frites, les bières.
Il a un petit accent croustillant.
– La pluie, le froid !
– Oubliez tout ici ! Il y a une soirée dansante à vingt-deux heures.
– Chouette, j’ai envie de m’amuser. »

Nous discutons au bord de la piscine jusqu’à ce que je décide d’aller me préparer pour le buffet du soir. Ce dernier est gargantuesque. Les plats semblent tous meilleurs les uns que les autres. Je me régale à goûter à tout. Un air de musique endiablée attire les clients vers une piste de danse installée à l’extérieur, éclairée par des lampions multicolores. Un DJ à la coupe afro s’occupe de mettre l’ambiance et nous invite à nous trémousser aux côtés des beaux jeunes hommes qui étaient à la piscine. Mon bel Apollon vient à ma rencontre et nous commençons une salsa « caliente ». Entre deux danses, nous nous désaltérons de sangria. Mon corps brûle autant sous l’effet de l’alcool que du désir qui vient m’émoustiller. Mon cavalier s’appelle Luis et il a tous les atouts physiques de mon homme idéal : une stature de colosse, une chevelure brune et dense, des yeux noisette et une peau dorée. Après la dixième sangria, je cesse de les compter car mon esprit s’embrouille.

J’entends des oiseaux chanter sur le palmier posté devant ma fenêtre. J’ouvre les yeux et me retourne sur le flanc. Je constate que Luis est assis sur le bord de mon lit en bataille. Il me lance un regard amusé, m’adresse un clin d’œil avant de s’éclipser en silence. À travers mon mal de crâne, je tente de retrouver quelques souvenirs de ma nuit, sans succès. L’emballage d’un préservatif traîne sur ma table de chevet. Mon GSM se met à vibrer et des messages apparaissent :

Céline : « As-tu enfin trouvé ton Roméo ? »
Anémone : « N’oublie pas de faire des photos ! »
Daisy : « J’espère que c’était un bon coup car Luis était le plus cher. »

Ah, les copines ! Elles avaient vraiment tout prévu !

Posté le : 26/07/2014 18:23
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Re: Les expressions
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« Avoir la tête dans le cul »


Être très mal réveillé.
Ne pas se sentir bien, un lendemain de veille ou de fête.


Voilà une expression d'une rare finesse, Ce qui veut dire que l'explication ne pourra pas vraiment faire dans la délicatesse. Si vous êtes un temps soit peu coincé ou que vous êtes choqué par certains détails de l'anatomie humaine, merci de vous cacher les yeux avant de la lire.

Cette expression est très récente. Elle serait apparue à la fin du siècle dernier sans que sa source semble vraiment connue.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, il n'est pas question d'aller mettre sa tête dans l'arrière-train du voisin, même si le résultat serait identique quant à la perception de l'entourage. Sans compter que, pour commencer, il faudrait trouver un voisin consentant, ce qui est peu probable.

Non, ce qui est évoqué ici, c'est bien une auto-intromission impossible car elle nécessite à la fois une souplesse rare et une extrême capacité de dilatation de l'orifice visé.

Une chose semble sûre c'est qu'une fois la tête là-bas dedans, la vue doit être 'légèrement' brouillée et la perception des sons plutôt étouffée et déformée, exactement comme quand on a du mal à refaire surface, ce qui suffit à expliquer pleinement la métaphore.

Mais, plus simplement, peut-être n'y a-t-il dans cette expression qu'une allusion à ces animaux qui, lorsqu'ils sont endormis, sont en boule, la tête dans le cul ?

Pour ceux qui sont claustrophobes, il y a la variante "avoir la tête dans le gaz" et on peut aussi dire "avoir la tête dans le pâté".

Posté le : 26/07/2014 14:05
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Je vois que les poètes ont été inspirés.
Kjtiti: ton voyage me fait penser à un site littéraire que j'ai fréquenté naguère.
EXEM: la chute est rude.
Donald.

Posté le : 26/07/2014 13:42
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Re: Défi du 26 juillet
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Salut Alexis,
Je sens que ce défi va inspirer du monde.
A nos plumes, donc.
Donald.

Posté le : 26/07/2014 13:39
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Commencer à, commencer de ???
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Quelques tentatives de réponses :


D'après l'Académie, on doit se servir de continuer à quand il
s'agit d'une action commencée et que l'on continue, et de
continuer de quand il s'agit d'une action qu'on a l'habitude de
faire. Cet homme, tenant son verre, continue à boire ;
c'est-à-dire il achève ce qu'il avait commencé ; mais cet homme
est un ivrogne, et, malgré ses promesses, il continue de boire,
c'est-à-dire il persiste dans ses habitudes d'ivrognerie.»
extrait de http://groups.google.fr/group/fr.lettre … 06faa503f
Il est vrai que Girodet mentionne aussi cette distinction, mais sans vraiment s'arrêter dessus. À mon avis, plus personne ne la respecte ; mais vous saurez qu'elle a existé .
------------------------

La structure "continuer à/de" est équivalente. On peut utiliser indiféremment les deux prépositions après le verbe. Je te renvoie à cet extrait de définition tirée du TLFI :
2. [Le compl. d'obj. est un verbe à l'inf. précédé d'une prép.] Continuer à/de. Nous avons commencé à reconstruire la république, vous continuerez de le faire (DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1959, p. 643) :
8. ... il vit par hasard, dans la loge en face de lui, Madame De Kerich et sa fille qui le regardaient. Il s'y attendait si peu qu'il en fut étourdi et qu'il faillit manquer sa réponse à l'orchestre. Il continua de jouer d'une façon mécanique, jusqu'à la fin du concerto.
R. ROLLAND, Jean Christophe, Le Matin, 1904, p. 178.
9. Il attendait, espérait qu'elle parlerait. Mais elle continuait à se frotter les paupières, doucement, parce qu'elle avait les yeux las de pleurer.
VAN DER MEERSCH, L'Empreinte du dieu, 1936, p. 164.
P. ext. [Le compl. d'obj. désigne une action que le suj. a déjà faite précédemment] Faire encore. [Le] « delirium tremens » ton seul ami, si tu continues à boire (MALRAUX, La Condition humaine, 1933, p. 373).
Rem. Ds la docum., continuer à est un peu plus fréq. que continuer de (environ 60 % contre 40 %).

-------------------------------------

Littré, Girodet, Thomas se font l'écho d'une distinction que les grammairiens ont essayé d'établir entre commencer à et commencer de suivis d'un infinitif, ainsi qu'entre continuer à et continuer de, distinction qui serait fondée sur le principe que à indiquerait une intention dirigée vers un but (visée prospective, dans le jargon linguistique), quand de serait privilégié en présence d'une action de durée déterminée (visée rétrospective) ou en l'absence de toute intention.
Si nos spécialistes ne s'accordent pas sur la formulation de cette différence sémantique, voici néanmoins les tendances qu'il est possible de dégager.
Commencer à, commencer de (+ infinitif)
Commencer à se dirait d'une action qui n'est pas renfermée dans des limites précises, qui est susceptible de progrès. L'accent est mis sur l'action exprimée par l'infinitif.
Cet enfant commence à parler, à écrire (il entame un processus de longue haleine, qui aboutira au fait de savoir parler, de savoir écrire).
Il commence à s'intéresser à la Bourse, afin de faire fructifier son argent.
Le temps commence à changer.
Commencer de se dirait d'une action circonscrite, qui ne suppose pas de développement, qui ne tend pas à un but. L'accent est mis sur le fait de commencer.
L'orateur commençait à peine de parler quand on lui coupa la parole.
Je n'ai pas encore commencé de prendre des notes.
Quand le tonnerre commence de gronder, il faut s'attendre à un orage.
Continuer à, continuer de (+ infinitif)
Sans doute la logique aurait-elle voulu, par analogie, que l'on continuât à faire ce que l'on a commencé à faire et que l'on continuât de faire ce que l'on a commencé de faire. C'est, du reste, ce que préconisait Roubaud au XVIIIe siècle : « On continue à faire ce qu'on fait d'habitude, ce qu'on a coutume de faire, tant qu'on n'y renonce pas ; on continue de faire ce qu'on fait actuellement, ce après quoi l'on est, tant qu'on ne discontinue pas. On continue à jouer tant qu'on est adonné au jeu ; on continue de jouer tant qu'on reste au jeu. » Las ! les académiciens de l'époque, sous l'influence de Marmontel (si l'on en croit Lafaye), décidèrent précisément le contraire.
Continuer à indiquerait donc la persistance d'un acte commencé, d'une durée déterminée. L'accent est mis sur le fait de mener l'action à son terme.
Ils ont continué à parler sans se préoccuper de moi (c'est-à-dire ils achèvent ce qu'ils ont commencé).
Je vais continuer à lire mon journal.
Continue à bien travailler, et tu seras reçu à ton examen.
Continuer de indiquerait la persistance d'une action que l'on a l'habitude de faire ou dont la fin n'est pas envisagée. L'accent est mis sur l'action exprimée par l'infinitif.
Il continue de parler grossièrement (= il persiste dans ses habitudes grossières).
Je continue de lire des romans policiers.
La rivière continue de couler.
Force est de reconnaître que ces distinctions sont subtiles, mal cernées par les spécialistes eux-mêmes... et donc rarement respectées dans l'usage.
De nos jours, l'Académie s'en tient désormais au constat suivant : « Commencer à ou, littéraire, commencer de, suivi d'un infinitif, sert à marquer le début d'une action. » Même marque d'usage avec continuer : « Continuer à ou, littéraire, continuer de, suivi de l'infinitif, persister à, ne pas cesser de. » Voilà qui a le mérite d'être beaucoup plus simple (sans pour autant rendre compte des occurrences des deux constructions) : commencer à et continuer à ressortiraient au langage courant, quand commencer de et continuer de appartiendraient à un registre plus soutenu (voire archaïsant, selon Dupré).
Encore plus simple : pour Grevisse et Hanse, les deux constructions sont correctes et de sens équivalent. Ouf, on commençait à/de s'inquiéter.
Remarque 1 : Dans la pratique, le choix entre à et de relève le plus souvent d'un souci d'euphonie, à en croire Thomas, Girodet et Grevisse. C'est donc l'oreille qui aurait le dernier mot.
Il commença d'apprendre l'anglais (pour éviter l'hiatus – frottement entre voyelles – commença à apprendre).
Il continue à demander la même chose (pour éviter la répétition de demander).
Reconnaissons que tout cela semble très subjectif, tant on perçoit mal la différence de traitement entre il persista à avancer (où l'hiatus ne semble guère incommoder nos spécialistes) et il continua à avancer (où il offenserait subitement leurs oreilles délicates).
Remarque 2 : On ne peut s'empêcher de sourire en constatant que certains spécialistes parviennent à illustrer des positions contraires – continuer de « se dit pour insister sur l'absence d'interruption dans une action », selon Péchoin & Dauphin (2001), alors qu'il suppose « une action répétée par intervalle », selon Marmontel (1819) – avec des exemples où la valeur sémantique dudit verbe est pourtant la même : Ils ont continué de l’aider jusqu’à la fin de leur vie. Quoique je n'aie pas à me louer de cet homme-là, je continuerai de le voir. Dans les deux cas, il est bien question d'une habitude.
Remarque 3 : La construction commencer par (faire quelque
chose) sert à préciser la première étape d'une action et ne doit pas être confondue avec commencer à (faire quelque chose) .

Posté le : 26/07/2014 10:34
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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