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Re: Défi du 26 juillet
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Hou hou, Donaldo ! N'oublie pas de dire que j'y suis, parmi les huit. L'habitude de m'incarner dans les personnages de mes lectures...
Merci pour ce bon texte .
Amitiés de Bacchus

Posté le : 29/07/2014 18:23
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Re: Défi du 26 juillet
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Tu as raison Kjtiti, et pour cette dernière tournée des grands ducs, il est bien possible que l'on se rencontre !
On en aura, des gens à voir pour une dernière mise au poing !

Posté le : 29/07/2014 18:19
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Les dernières heures de Dame Jeanne
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Les dernières heures de Dame Jeanne

Mon ami François arriva un vendredi soir , avec son épouse Ginette, pour passer le week-end avec nous.
C'était devenu une coutume : dès qu'ils revenaient de déplacement, ils venaient passer quelques jours chez nous. Ils laissaient leur longue caravane sur le terrain où ils résidaient en attendant un nouveau départ et ils arrivaient peu après.
Ils avaient coutume d'amener, à chaque visite, quelque chose de bien particulier à la région d'où ils venaient. C'est ainsi que nous avons goûté à moult charcuteries de divers terroirs, à de bons foie-gras, à de moins bons, aussi,à d'étonnants produits en conserve, et à divers pinards aux origines douteuses .
Ce jour-là, leur attitude altière laissait présager du nanan. Ils portaient, chacun par une poignée, une assez imposante dame-Jeanne pour laquelle la galanterie ainsi que la suite de mon histoire m'empêchera de vous livrer le volume de la dame.
François m'expliqua avec un enthousiasme fébrile qu'ils arrivaient d'un chantier près de Chateauneuf-du-Pape, qu'ils avaient trouvé un emplacement pour leur caravane dans la cour d'une ferme d'un viticulteur de la région et qu'ils s'étaient liés d'amitié avec le dit viticulteur, ce qui ne m'étonnait pas,mes amis étant extrêmement attachants.
Au moment de leur départ, le brave paysan leur avait offert cette splendide dame-Jeanne en les informant qu'elle contenait un pur joyau de la production locale et qu'il les engageait à le déguster avec respect et occasionnellement. Du bon vin comme celui-là, leur avait-il dit, ils n'auraient pas l'occasion d'en boire souvent.
L'enthousiasme de François, ajouté au fait que le niveau haut de la bonbonne n'était plus visible, m'incita à penser qu'il savait déjà de quoi il parlait.
La dame-Jeanne trouva d'emblée une place privilégiée et à bonne hauteur sur un coin de buffet . Comme disaient nos femmes, elle faisait bien dans le décor, ça faisait rustique.Sa position idéale nous a permis, avec une facilité réjouissante, de transvaser un bon litre du nectar dans un récipient à large col, prudence oblige.
La première dégustation, sitôt la dernière bulle d'air remontée du récipient disparue, fut doublement satisfaisante.
Tout d'abord, nous fûmes, François et moi, tombés d'accord pour déclarer avec solennité que pour du bon vin, c'était du bon vin. Et puis, réalisant la pauvreté de notre définition, nous avons puisé dans nos souvenirs les adjectifs, en vrac, qui pouvaient convenir à un bon cru. On a alors décrété qu'il avait du corps et une belle robe et que la pourriture noble qui se balançait au fond de nos verres avait le parfum du terroir. Vous pensez bien qu'une telle analyse a exigé plusieurs dégustations qui nous ont permis d'apprécier la facilité de basculement de la dame-Jeanne.
La deuxième raison de notre satisfaction se manifesta à l'instant même où nos épouses, à peine les lèvres ayant effleuré leur verre, déclarèrent avec une moue de dégoût que cela avait un goût de vinaigre, comme tous les vins . François et moi, nous avons manifesté notre déception de ne pas pouvoir partager un tel plaisir avec nos épouses qui ne virent pas le clin d’œil de satisfaction que nous nous sommes adressé.François et moi, et puis nous sommes tombés d'accord qu'un tel nectar trouvait toute sa force lorsqu'il accompagnait un authentique camembert; mais attention ! du VRAI camembert ! celui qu'on est plutôt obligé de tartiner que de découper. Et il se faisait, justement, que je savais où en trouver. J'avais découvert, en déconsignant mes bouteilles au Géant-Casino de La Valentine ( Marseille ),qu'on pouvait acheter, pour un prix dérisoire, des lots de camemberts déclassés à cause de leur fluidité et de leur odeur. Exactement ce qu'il nous fallait.
Nous avons insisté pour décharger nos épouses de la corvée de commissions : l'homme sait souvent alléger les tâches de sa compagne. Nous en sommes revenus avec un doute fortement ancré: serions-nous capables de consommer le volume de camembert que nous avions acheté avant que leur odeur nous fasse repérer dans mon quartier ? L'inquiétude nous fit commencer la consommation dès notre arrivée . Nous ne trouvions pas les mots pouvant qualifier le subtile mélange de la Normandie dans toute sa violence et du jus du meilleur terroir vinicole de notre beau pays . Quelques larmes d'émotion durent être contenues: nous connaissant, nous savions qu'elles pourraient déferler sans beaucoup d'efforts. Déjà que nous étions en train de refaire le monde....
C'est fou ce que, lorsque nous sommes entre bons amis, les heures des repas semblent être rapprochées.
N'étant pas sectaires, nous avons voulu comparer la valeur du châteauneuf-du Pape avec tout ce qui pouvait être susceptible de le mettre en évidence, mais nous tombions toujours d'accord sur le fait que rien n'égalait le subtile mélange de ce vin et du camembert ça tombait bien: il nous en restait encore un sacré volume.
Finalement, dès le dimanche matin (les Normands ne renâclent pas sur des tartines de camembert dans le café au lait. Authentique! ça m'arrive encore ), notre réserve de camembert commença à s'affaiblir.
C'est à l'occasion du repas de midi que, François et moi, chacun tenant une poignée de la dame-Jeanne pour en déverser son précieux contenu, nous nous sommes jeté un regard inquiet. Une telle part des anges n’étant pas envisageable, il nous sembla hors de doute que nous devions être les seuls responsables de l'étonnante légèreté du contenant. Nous avons agité la bonbonne et avons pu décréter que le repas du soir ne serait pas un repas de lapin ( qui, paraît-il, font des repas sans boire ) .
Ce fut le cas, nous en avions largement assez...
Nos amis devaient repartir retrouver leur caravane et vint l'instant de régler le sort du restant de vin dans la dame-Jeanne. ce fut vite régler : en secouant un peu la bonbonne retournée, nous sommes parvenus à en extraire les deux verres du coup de l'étrier.
Je me souviens du départ de la dame-Jeanne ; François, l'air dégagé, la portait négligemment, d'une seule main, au coin de son épaule.

Posté le : 29/07/2014 18:11
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*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*La pensée de la semaine de Grenouille


 " La vie c'est comme la bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre  "

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Le  27  Juillet  1675  meurt  René TURENNE
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Le  27   juillet   1447   victoire  politique  de  Jacques  
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Le  27  Juillet  1784  naît   Georges ONSLOW
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Le  27  Juillet  1824 naît  Alexandre
DUMAS FILS
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*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
   

      
     




Posté le : 29/07/2014 17:39

Edité par Loriane sur 02-08-2014 14:43:10
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Re: Les expressions
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« Trois (quatre) pelés et un tondu »


Dans une assemblée ou une réunion, très peu de monde, et que des personnes peu considérées, inintéressantes.


Cette expression contient deux informations sur lesquelles il faut se pencher : le nombre de personnes est très réduit et ces personnes sont sans intérêt.

Pour ce qui est du nombre, la compréhension est facile : trois plus un font quatre, ce qui est très peu pour un endroit ou une réunion où l'on s'attend à trouver du monde.

Mais pourquoi ce dédain pour les pelés et le tondu ?

Avant d'avancer dans l'explication, il est bon de savoir que Rabelais, au XVIe siècle, utilisait "trois teigneux et un pelé" et que, si notre expression est apparue à la fin du XVIIIe, on utilisait aussi avant "trois tondus et un pelé", donc toujours des gens mal considérés.

En ancien français, un pelé est, dans un sens métaphorique péjoratif, un avare, une canaille, un miséreux, c'est-à-dire quelqu'un de peu fréquentable.

A ces sens, il faut aussi ajouter plus tard celui qui est pelé parce qu'atteint de 'pelade', affection du cuir chevelu faisant craindre aux autres, à tort, un risque de contamination.
Quant au tondu, s'il l'était, c'est parce qu'il avait la teigne, dermatose parasitaire du cuir chevelu d'où les 'teigneux' de Rabelais.

Nous avons donc affaire ici à des gens qui étaient considérés comme malsains ou malpropres et ce sont eux qui ont été choisis autrefois pour, dans notre expression, désigner des personnes sans intérêt, à éviter.
Mais l'histoire ne dit pas pourquoi ce sont ceux-là et pas d'autres comme les pestiférés, les cholériques ou, plus simplement, les pouilleux ou autres 'morpionneux' qui ont été retenus.


Posté le : 29/07/2014 14:36
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Re: Défi du 26 juillet
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EXEM, je suis comme le soleil épouvantée !!!!! Tu décris bien l'horreur.

Posté le : 29/07/2014 14:20
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Re: Défi du 26 juillet
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Chère Couscous, ce fameux, bien trop fameux d'ailleurs à mon gout, Gérard est non seulement un compatriote (mais je n'y suis vraiment rien!!)mais c'est aussi un pays, puisque natif d'à peine 100 km de ma commune.

Il n'empêche depuis qu'il est parti s'installer auprès du démocrate Poutine, via ton si cher pays :l'accueillante Belgique, au moins on n'entend beaucoup moins parler de lui, et de ses excès, et cela ne nous manque pas !!!

Sachant qu'il venait régulièrement en Touraine dans le meilleur restaurant du coin, tenu par un de ses compatriotes de Châteauroux, pour consommer moult mets et boissons locales, avec en autre l'acteur Jean Carmet, réputé lui aussi pour son coté épicurien!!!



Concernant, ce clin d’œil dans mon poème à ton attention, pour tout dire , j'en étais fort content !!! Il est vrai que l'on a plaisir à évoquer ceux que l'on apprécie!!

De passage à Montpellier sur le retour des vacances, au cours d'une délicieuse rencontre, nous avons parlé de toi !!!...........en bien, je te rassure!!!


Remets toi bien de tes périples estivaux


Bisous de Touraine

Posté le : 29/07/2014 13:45
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 26 juillet
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Kjtiti, ton texte est une douce dénonciation des travers de notre société. Boire pour oublier et poser un lapin à la grande faucheuse, une belle idée.

Merci pour le petit clin d'oeil. Ton compatriote Gérard me dit qu'il te salue. Il habite d'ailleurs à mois de 30 km de mon patelin..

Très contente de ton retour dans nos défis.

Bises Couscous

Posté le : 29/07/2014 12:53
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Re: Défi du 26 juillet
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Voici désormais la première partie de mon récit :

Le Monde s'Effondre,
Ou les Derniers Jours de l'Amour


Cric, la flamme s’allume, une bouffée, haleine âcre, la nicotine ancrée dans ses veines, fumée propulsée dans sa bouche, locomotive rutilante sur les rails de ses poumons. Eclaboussures de sang sur son visage, lèvres pulpeuses, rosâtre, visage de porcelaine et chevelure ténébreuse. Deux perles de pluies au creux de ses yeux, maléfice sur son cœur. Serait-ce…Un sourire. Un éclair, puis la foudre et le néant… L’amour ?
J’ai le sida, tu dois l’avoir aussi, murmure-t-elle. Le chaos est si proche (peut-être déjà-là ?), pourquoi m’en soucierai-je, lui répond-il. Elle sourit à nouveau. Le café porté à ses lèvres, tendre amertume sur sa bouche incendiaire. Une goutte brunâtre dévale son menton, s’écrase sur son haut blanchâtre. Merde ! Si belle lorsqu’elle est en colère. Le monde s’effondre, ne te soucie pas d’un simple débardeur, il est trop tard pour ce genre de futilité. Elle serre sa main, si douce. Elle a peur, un frisson parcourt sa peau embrasée, odeur de chaire putréfiée, de viande séchée. Il cache sa peur. Quelle tristesse : l’amour n’épargne donc pas la mort, ou l’inverse ?

Sa main arrache son visage, déforme sa joue, sa bouche, son menton. Sourire crispée. Pleurs aux bords des yeux verdâtres. Rupture. Son cœur se déchire. Sanglots. Le banc est si dur et la brise si fraiche, les feuilles crépitent, mais point de feu si ce n’est l’amour qui s’évapore, fureur charnelle emportée par les bourrasques acérées. Tranchante sensualité, aura sexuelle qui anéantit leurs corps, désormais ruines, poussière…
Re-mords sa chaire et goûte sa peau de velours. Re-mords sur son esprit, leurs esprits. Pourquoi nous sommes nous quittés ? Je ne sais pas, je ne sais plus, ai-je un jour su ? Pourtant, il y avait tant d’amour en moi, en nous, répondit-il. Et bientôt, il n’y aura plus d’amour, nulle part… Ses dents grincent, les siennes aussi. Je t’aime toujours mais… Je ne veux pas finir ma vie dans ce… Les voix se désaccordent, s’écorchent. Le monde s’effondre et leurs timbres s’éteignent, s’envolent, glissent sur les lettres et les mots nasillards. Sa langue nettoie ses lèvres, les pleurs se mêlent à la salive. Sel sur ses papilles. Nous étions si jeunes…

Posté le : 29/07/2014 11:59
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Le soleil n'est qu'une étoile du matin.
H.D Thoreau
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Re: Défi du 26 juillet
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Donald, je me suis laissé emporter par ton histoire et son côté angoissant, cette dérive spatial. J'attendais impatiemment de redécouvrir notre Terre mais il était déjà trop tard... L'oppression du narrateur est très bien transmis !
Exem, j'ai également beaucoup apprécié l'image du soleil épouvanté. Il y a à la fois beaucoup de tristesse et de beauté dans ce poème...
Arielle, je me suis bien marré en te lisant, pleine crise de désintoxication du chocolat avant 2020. La folie guettait ton héroïne cacaoté (sniffe-t-elle la poudre de cacaoyer ?) et ce rêve dément fini très bien cette histoire drôle et aussi addictive que le chocolat.

Posté le : 29/07/2014 11:57
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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