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Re: Les expressions
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« Ça ne mange pas de pain »


Ça ne coûte rien, même si ça n'a aucun intérêt
Ça ne provoque rien de désagréable, même si ça n'apporte pas grand chose


Vous vous souvenez du XVIIe siècle, date de l'apparition de cette expression ?
Alors vous savez qu'à cette époque, le pain était une des bases de l'alimentation et que, par conséquent, il occupait une part importante du budget nourriture.

Comme, du coup, toute consommation abusive de pain grevait ce budget, si quelque chose n'avait aucun impact sur le stock de miches, alors il n'y a avait pas de raison de s'en passer, tant que ça n'avait pas de conséquences désagréables et même si ça n'avait pas grand intérêt.


Pour la petite histoire, le pain avait autrefois une telle importance dans une famille, que "mettre hors de pain" voulait dire 'émanciper' et "être au pain menu", c'était être dans une situation financière très difficile.

Posté le : 31/07/2014 11:54
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Re: Le tour
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Merci Marco de me consoler, mais ce tour parti, c'est comme un ami qui me manque, ce sport, si proche, populaire, cette grande fête à Neu-Neu ambulante, et qui se fait sur le plus stade du monde : notre belle France !

Posté le : 31/07/2014 10:58
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Re: Les dernières heures de Dame Jeanne
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Quelle descente !!!! Du camembert dans du café au lait, parles en à Delphine, Bacchus, c'est son quotidien.

Vous auriez pu le tremper dans du vin rouge !

Posté le : 31/07/2014 09:56
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Re: Défi du 26 juillet
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Ah le mariage ! C'est aussi le début d'une belle histoire !

Posté le : 31/07/2014 09:50
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Re: Défi du 26 juillet
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Alexis, le coté morbide et fin d'un monde, le leur, donne toute sa force à ta narration. Les petits mots sans phrases nous captent et rendent tes personnages vivants, du moins pour quelques jours encore.

On a vraiment plombé l'ambiance...

Merci

Couscous

Posté le : 31/07/2014 06:59
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Re: Le tour
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Ne pleure pas, le tour revient 2015.
Peut-être que si tu avais demandé une prolongation d'une semaine,
étant une grande fan, il aurait fait un effort.

Dans un mois, tu as la Vuelta.
Courage Loriane, courage !

Marco

Posté le : 30/07/2014 21:41
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Re: Les expressions
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« Demain, on rase gratis ! »


Faire des promesses que l'on ne tient pas.


"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient/les écoutent". Voilà une phrase qui a été mise dans la bouche de nombreux élus ou en passe de l'être.
Il faut dire que l'activité favorite de nos hommes politiques de tous bords, c'est de faire des promesses inconsidérées, travail qui leur est facilité parce que l'Homme est faible et qu'il préfère entendre des fausses promesses de bonheur que des promesses de temps difficiles, même s'il sait que leur venue ou réalisation est bien plus probable.
L'avantage pour les politiques, c'est que c'est un sport qui ne fatigue que leur langue et pas trop leurs méninges.

Cette expression viendrait d'un barbier qui aurait mis à l'entrée de son échoppe une grande pancarte proclamant : "demain on rase gratis". Mais notre artisan, pas totalement idiot et près de ses sous, l'y laissait tous les jours.
Par conséquent, le benêt qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit".

Pourquoi cette histoire dont la véracité reste à prouver met-elle en scène un barbier ?
C'est peut-être bien parce qu'autrefois il existait une corporation qui englobait les dentistes, les chirurgiens et les barbiers, et qui n'avait pas vraiment une bonne réputation. Ce qui explique qu'on disait : "menteur comme un arracheur de dents".

Posté le : 30/07/2014 11:44
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Re: Défi du 26 juillet
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Bon, bon, bon. Mon texte à un peu foutu le cafard à certains... Je poste ici la version, surement finale, légèrement modifiée en partie une et deux, plus une troisième partie. Un jour y aura-t-il peut-être une suite mais pas cette semaine je pense.

I.


Cric, la flamme s’allume, une bouffée, haleine âcre, la nicotine ancrée dans ses veines, fumée propulsée dans sa bouche, locomotive rutilante sur les rails de ses poumons. Eclaboussures de sang sur son visage, lèvres pulpeuses, rosâtres, visage de porcelaine et chevelure ténébreuse. Deux perles de pluie au creux de ses yeux, maléfice sur son cœur. Serait-ce…Un sourire. Un éclair, puis la foudre et le néant… L’amour ?
J’ai le sida, tu dois l’avoir aussi, murmure-t-elle. Le chaos est si proche (peut-être déjà-là ?), pourquoi m’en soucierais-je, lui répond-il. Elle sourit à nouveau. Le café porté à ses lèvres, tendre amertume sur sa bouche incendiaire. Une goutte brunâtre dévale son menton, s’écrase sur son haut blanchâtre. Merde ! Si belle lorsqu’elle est en colère. Le monde s’effondre, ne te soucie pas d’un simple débardeur, il est trop tard pour ce genre de futilité. Elle serre sa main, si douce. Elle a peur, un frisson parcourt sa peau embrasée, odeur de chair putréfiée, de viande séchée. Il cache sa peur. Quelle tristesse : l’amour n’épargne donc pas la mort, ou l’inverse.

II.

Sa main arrache son visage, déforme sa joue, sa bouche, son menton. Sourire crispée. Pleurs aux bords des yeux verdâtres. Rupture. Son cœur se déchire. Sanglots. Le banc est si dur et la brise si fraiche, les feuilles crépitent, mais point de feu si ce n’est l’amour qui s’évapore, fureur charnelle emportée par les bourrasques acérées. Tranchante sensualité, aura sexuelle qui anéantit leurs corps, désormais ruines, poussière…
Remords sa chair et goûte sa peau de velours. Remords sur son esprit, leurs esprits. Pourquoi nous sommes-nous quittés ? Je ne sais pas, je ne sais plus, ai-je un jour su ? Pourtant, il y avait tant d’amour en moi, en nous, répondit-il. Et bientôt, il n’y aura plus d’amour, nulle part… Ses dents grincent, les siennes aussi. Je t’aime toujours mais… Je ne veux pas finir ma vie dans ce… Les voix se désaccordent, s’écorchent. Le monde s’effondre et leurs timbres s’éteignent, s’envolent, glissent sur les lettres et les mots nasillards. Sa langue nettoie ses lèvres, les pleurs se mêlent à la salive. Sel sur ses papilles. Nous étions si jeunes…

III.


La couverture caresse ses épaules nues et son corps s’abandonne sur les draps plissés, nuage soyeux. La chaleur de l’être aimé suffit à les nourrir. Survivre. Deux mainates à la fenêtre, ou peut-être des passereaux ? N’a jamais été doué en ornithologie. Ailes fuselées, suave mélodie dans leurs becs orangés. Il les pointe du doigt et elle l’enlace tendrement. Tu es un homme sinistre, parfois. Je sais, mais l’heure n’est-il pas au sinistre tandis que s’effondre notre monde ? Il a toujours été comme cela, sinistre ; aussi sinistre que l’amour peut l’être…
Caresse le long de son ventre. Frisson. Une mèche brunâtre dans ses yeux, délicatement relevée derrière son oreille. J’aimerais que cette seconde soit éternelle. Le chaos guette leur chair pourrissante. Elle se trouble. Tu te souviens lorsque… Eclat de sa mémoire oubliée. Oui, je me souviens. Le passé défile si vite au creux de leurs prunelles tremblantes. Serre-moi, juste une dernière fois. Leur peaux roule l’une contre l’autre. Passion. Ne t’inquiète pas, je… Je ne suis plus inquiet. Moi non plus, désormais.

Posté le : 30/07/2014 10:12
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Re: Défi du 26 juillet
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Bacchus, en lisant ton titre, je ne m'attendais pas du tout à cela, mais camembert et bouteille de vin m'ont agréablement surpris. Ton texte se lit tout seul, il est très sympathique et il y règne un esprit de bon vivre ma foi fort sympathique.

Couscous, ton texte est si court mais bien trop triste et bien trop véridique pour tant de femmes... J'ai foutu le bourdon à plusieurs personnes, mais toi aussi, dans le bon sens du terme.

Kjtiti, ton texte m'a remonté le moral ! Très drôle, bourré de jeux de mots autour de ce vicomte, c'est très drôle, et au petit déjeuner, ça se mange sans faim. Super texte pour commencer ma journée !

Posté le : 30/07/2014 10:11
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Re: Défi du 26 juillet
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Je le disais bien, ce défi a mobilisé les neurones des loriens.

Arielle: l'addiction décrite de façon marrante, preuve à l'appui, tout ce que '60 millions de consommateurs' ne nous dit pas quand nous achetons notre plaquette hebdomadaire.
Bacchus: j'ai mal au foie maintenant; je crois que ce sont ses derniers jours. Je t'imagine bien parmi les huit de la mission ESPERO; tu serais bien capable de faire pousser des vignes sur Kepler199x et de créer le premier camembert normand extra-solaire.
Couscous: j'ai eu mal pour la jeune fille de dix-sept ans et j'imagine bien que c'est encore d'actualité dans nos sociétés supposées avancées.
Kjtiti: tu es plus qu'inspiré, on ne te retient plus, ce ne sont pas les derniers jours de ta plume en tout cas.
Alexis: une fois n'est pas coutume, ton texte m'a foutu le bourdon.

Bon, sur ces quelques mots, je m'en vais profiter de ce RTT que Dame Aubry m'a accordé il y a quelques années et déguster une boisson chocolatée dans le bar en face de chez moi.

Donald

Posté le : 30/07/2014 09:13
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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