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Edition ParadoXe
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Bonjour, bien grand mot, mais il en est besoin : de mots

Bien, depuis 2011, je m'occupe d'une revue qui tient plus du FanZine, même si cet été je mets le paquet pour améliorer cette dernière.
C'est que trouver des plumes pour des articles ne semble pas simple: c'est une revue " généraliste", qui porte le nom de ParadoXe, de la présentation d'un sport, à la méditation Zen en passant par un débat.
Vos articles sont toujours " welcome" sorry pour ces deux termes anglais

En même nous Editons des livres. Attention nos services sont limités, mais nous avons fait au moins trois heureux

C'est un peu de savoir faire, un logo, une protection de vos textes dont vous restez propriétaire, c'est une simple collaboration

Sans histoire d'argent de plus, pour le plaisir

Envie d'en savoir plus ?

Joindre Farnemesis ..yahoo.fr

ou parlons-en ici, merci de votre attention


Posté le : 02/08/2014 19:08
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Bonjour, je suis Bruxellois, j'ai 50 ans ( déjà)
J'écris depuis 1996, surtout pour des revues à exemplaires limités, et je possède aussi une carte de journaliste, même si pourtant, je ne prétends pas du tout bien écrire
Mon écriture est plutôt synthétique et assez sèche
Mais j'aime exprimer mes idées et les partager avec autrui

Posté le : 02/08/2014 18:57
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Fulgence Bienvenue
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Le 3 août 1936 à Paris, à 84 ans, meurt Fulgence Marie Auguste Bienvenüe

né le 27 janvier 1852 à Uzel en Côtes-du-Nord, inspecteur général des Ponts et il se forme à l'école polytechnique, École nationale des ponts et chaussées, il sera distingué : une station de métro porte son nom : Montparnasse - Bienvenüe métro de Paris, Place Bienvenüe à Paris, Légion d'honneur dès 1879, chevalier de la Légion d'honneur le 2 mars 1881, officier de la Légion d'honneur en 1900, en 1909 grand prix Berger de l’Académie des sciences, Grand-Croix de la Légion d'honneur en 26 janvier 1929, timbre postal en 1987. Il est, avec Edmond Huet, le père du métro de Paris.

En bref

Ingénieur au corps des Ponts et Chaussées, il est nommé en 1875 ingénieur au service ordinaire du département de l'Orne, où il s'occupe des chemins de fer de l'État. Après un très grave accident de service, à la suite duquel il perd le bras droit, il entre en 1886 au service municipal de la Ville de Paris.
Ingénieur en chef en 1891, il dirige le service d'adduction des nouvelles eaux de source, construisant notamment les aqueducs des dérivations dites de l'Avre et du Loing, crée à Gennevilliers un port de Paris et établit, en amont de Paris, sur la Marne et sur l'Yonne, des réservoirs de régularisation.
En 1896, il reçoit la mission d'établir l'avant-projet d'un réseau urbain de lignes de chemin de fer à traction électrique et destiné au transport des voyageurs Métropolitain. Déclarée d'utilité publique en 1898, la construction de l'infrastructure de ce chemin de fer est exécutée par la Ville de Paris, sous la direction de Bienvenüe. Ce dernier fut surnommé le Père du métro.
Les travaux du chemin de fer métropolitain de Londres, le premier au monde, commencèrent en 1853.
Dix ans plus tard, l'Inner Circle, dont les deux extrémités – Bishop's Gate et Mansion House – sont situées dans la City, était achevé. La ligne de 17 kilomètres et comptant vingt et une stations était gérée par deux compagnies : le Metropolitan Railway et le Metropolitan District.
Le métro londonien, initialement à vapeur, fut électrifié en 1890. À Paris, les premiers chantiers ne s'ouvrirent qu'en 1898, deux ans après la mise en service du premier métro sur le continent, à Budapest.
Les projets français, conçus par Brame et Flachat, remontaient cependant à 1855, mais leur réalisation buta sur un antagonisme fondamental entre la Ville et l'État.
L'ingénieur Fulgence Bienvenüe (1852-1936) devait vaincre toutes les difficultés et devenir le véritable père du métro parisien : inaugurée le 19 juillet 1900, la première ligne, allant de la porte de Vincennes à la porte Maillot, était prête à fonctionner pour l'ouverture de l'Exposition universelle.

Sa vie

Il est le treizième et dernier enfant d'une famille bretonne Côtes-du-Nord.
Son père notaire très cultivé consacrait son temps libre à l'histoire et l'archéologie, se passionnant en particulier pour les monuments antiques de la région. Il a transmis son goût pour les auteurs grecs et latins à son dernier fils, et eu sans doute une influence importante sur ses brillantes études. Son grand-père, magistrat, juriste, écrivain, polémiste est l'auteur d'une œuvre considérable, et fut député à la Chambre des représentants en 1815. Son cousin Édouard Bienvenüe 1901-1980 était notaire à Mayenne de 1934 à 1965, et conseiller municipal de cette ville de 1940 à 1958.
Sa famille est apparentée notamment au maréchal Foch, ce dernier ayant épousé le 5 novembre 1883 en l'église Saint-Michel de Saint-Brieuc Julie Bienvenüe, petite-cousine de Fulgence, et aux Mazurié de Keroualin de Segré.

Fulgence Bienvenüe rentre à l’âge de dix ans au collège des Eudistes de Valognes et obtient à quinze ans un baccalauréat de philosophie. L’influence de Pascal et Descartes devait le marquer durablement. Son désir d’action le conduit à entreprendre des études en vue de devenir ingénieur, au lycée Sainte-Geneviève tenu par les jésuites, rue Lhomond à Paris, où il prépare le baccalauréat scientifique, puis le concours d’entrée de l’École polytechnique. Il perd sa mère en 1868. Après un échec en 1869, il est reçu au rang 55 sur 151 en 1870.
La rentrée a lieu en janvier à Bordeaux, en raison de la guerre puis de la Commune. Le général Riffault, qui commande l’École, renvoie les élèves chez eux sauf une trentaine, mis à la disposition de Thiers, notamment pour la diffusion de messages.
Parmi eux, se trouve Bienvenüe, qui est pris à partie, le 24 mai 1871, par des fédérés et associé à un groupe d’otages, sauvé in extremis par Clemenceau.
De retour à l’École, Bienvenüe devient l’ami de Foch, qui épousera par la suite sa nièce, et de Joffre.
Classé neuvième à la sortie de l’École, il est admis 5e sur 18 au Corps des Ponts le 1er novembre 1872 et entre à l'École nationale des ponts et chaussées.
Il a l’occasion de donner des cours de mathématiques à Charles de Foucauld, avant d’être nommé Ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées de 3e classe le 26 octobre 1875.
Cette même année voit le décès de son père.
Il souhaite retourner en Bretagne, mais comme celle-ci est inaccessible aux débutants, il est affecté à l’arrondissement du centre du service ordinaire des Ponts et Chaussées du département de l’Orne à Alençon.
Chargé de l’exploitation de 197 kilomètres de routes nationales et d’un système hydraulique de 1 400 kilomètres, ainsi que de l’administration de la pêche et des prévisions météorologiques, il s’attache à améliorer la desserte du territoire par les lignes de chemin de fer.
Il s’attelle tout d’abord à la construction du chemin de fer de Fougères à Vire, dont le passage à Mortain est particulièrement difficile à réaliser.
Pour son succès, ainsi que la réalisation de la ligne entre Alençon et Domfront, il est proposé pour la Légion d'honneur dès 1879.
Il travaille ensuite sur le tracé de la ligne de Pré-en-Pail à Mayenne, rendu délicat par les contreforts tourmentés qui bordent la région. Trois inventions aident à atteindre l’objectif de desservir tous les villages : la dynamite, le détonateur et le perforateur à percussion.
Le 25 février 1881, alors qu’il s’assure de la sécurité des ouvriers lors d'une visite d'expropriation assez mouvementée, un démarrage intempestif le projette sur la voie. Il est amputé de son bras gauche, faisant preuve d’un stoïcisme impressionnant. Il disait avoir été exproprié de son bras. Le 2 mars 1881, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.
La ligne ouest est établie en mai et la transversale en octobre.

Paris

Pris d’amour pour la capitale, il se rapproche de Paris. Affecté en février 1884 au 1er arrondissement de la 1re section du contrôle de l’exploitation des chemins de fer de l’Est 900 kilomètres de voies, il fait construire la ligne Paris - Strasbourg jusqu’à Épernay, et contrôle également les 247 kilomètres des chemins de fer du Nord. Il préfère agir plutôt que surveiller l’action des autres.
Souhaitant être affecté au service municipal, il devient en février 1886 responsable de la 8e section du service municipal de la voie publique dans les 19e et 20e arrondissements, des quartiers populaires. Il poursuit l’équipement en égouts des différents quartiers, fait percer l’avenue de la République jusqu'à la limite du 20e arrondissement boulevard de Ménilmontant et aménage le parc des Buttes-Chaumont.
Il s’intéresse également au problème des transports pour les quartiers en hauteur, comme Belleville, les ouvriers devant y remonter après leurs journées de travail. C’est ainsi qu’il conçoit le tramway funiculaire, pris en charge par le conseil municipal et inauguré en septembre 1890.
En 1891, il est promu Ingénieur en Chef, en service spécial sous l’autorité de l’Inspecteur Général Humblot pour résoudre un certain nombre de problèmes d’alimentation en eau potable. Il dirige notamment la construction de l'aqueduc de l'Avre de 1891 à 1893, et réalise l’étude de la dérivation des sources du Loing et du Lunain.
Après des apports à la dérivation de la Dhuis et de la Vanne, il devient responsable du service de la dérivation, puis Ingénieur en chef de 2e classe. En 1894 apparaît la loi qui exige le raccordement de tous les bâtiments aux égouts.

Le métro

En 1895, il réalise avec Edmond Huet l’avant-projet d’un réseau de chemin de fer métropolitain pour la Ville de Paris, à voie étroite et à traction électrique, en s'inspirant des études de Jean-Baptiste Berlier.
Le premier projet de métro remontait à 1851, avait été repris en 1871, puis rediscuté en 1877 et 1883. Le conseil municipal, qui souhaite un service local, adapté aux attentes de la population de la ville, se heurte jusqu’en 1894 à l’opposition des grandes compagnies de chemin de fer soutenues par l’État, qui souhaitent le simple prolongement de leurs lignes. Cependant, l’exposition universelle de 1900 nécessite la concrétisation rapide de ce projet.
Fin 1895, une dépêche ministérielle reconnaît enfin à la ville de Paris le droit de réaliser une desserte orientée par les intérêts urbains. Bienvenüe présente un projet définitif que le conseil municipal adopte le 9 juillet 1897, et le 30 mars 1898, une loi déclare d’utilité publique l’établissement dans Paris du Chemin de Fer Métropolitain.
Les travaux sont lancés le 4 octobre suivant afin d'être prêts avant l'exposition universelle de 1900. En 1899, Bienvenüe est déchargé de ses autres fonctions pour se consacrer exclusivement à cette tâche. Cette première ligne, "Porte de Vincennes -> porte Maillot" ligne N° 1- est inaugurée le 19 juillet 1900 par M. Bienvenüe. La même année, il est nommé officier de la Légion d'honneur.
En cinq ans, les 42 kilomètres des lignes 2 et 3 sont établis. Adopté en 1903, le tracé de la ligne 4 nécessite la traversée sous-fluviale de la Seine, ce qui représente un important défi technique2, même si le passage sous la Tamise avait été couronné de succès à Londres. Commencés en 1904, les travaux sont rendus possibles par la méthode inédite de Résal mise en œuvre par Chagnaud, dite de fonçage, qui consiste au forage vertical de caissons préfabriqués en béton armé, formant les tronçons du futur souterrain, ainsi que par une méthode de construction d’un souterrain en zone inondable par congélation du sol. La mise en œuvre de la ligne intervient finalement le 9 janvier 1910.
Le 28 avril 1909, Bienvenüe épouse Jeanne Loret. Cette même année, le grand prix Berger de l’Académie des sciences lui est décerné. À partir de 1911 et pendant une durée de dix ans, Bienvenüe assume, en plus de ses autres fonctions, celle de directeur du Service de la Voie publique, de l’Éclairage et du Nettoiement.
Bien qu’ayant soixante-deux ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il obtient sa mobilisation le 3 août 1914, en tant que colonel du Génie, pour participer à la mise en état de défense du camp retranché de Paris.
Une fois la menace allemande éloignée, le préfet de la Seine négocie le maintien des chantiers du métropolitain, toujours sous la direction de Bienvenüe, démobilisé le 26 août 1914, qui assume également celle du service du port de Paris à partir de 1917. S’en suivent la création du port de Gennevilliers, l’aménagement du canal Saint-Denis et l’élargissement du canal de l'Ourcq.
En 1924, la ville de Paris lui décerne sa Grande Médaille d’or. Le décret du 26 janvier 1929 l'élève à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur. Il choisit, comme l'usage le veut, un parrain pour être promu et ce fut le maréchal Foch qui mourut quelques semaines plus tard. Cette distinction lui est décernée en récompense des services rendus auprès de la ville de Paris.
Bienvenüe demeure Ingénieur Conseiller de la Ville jusqu’à sa retraite, le 6 décembre 1932, à l'âge de 80 ans. L'année suivante, le Conseil municipal de Paris décide de donner son nom à la station de métro et à la place du Maine.
Un jour après Louis Blériot, Fulgence Bienvenüe meurt dans la capitale le 3 août 1936 à 84 ans, et est inhumé le 7 août au cimetière du Père-Lachaise division 82 dans l'indifférence générale. En janvier 1987, un timbre a été édité en sa mémoire.

Pensée

Agissant dans une tradition de sérieux et de travail, il n’accorde aucune importance au confort domestique. À propos du métro de Paris, il déclare : « L’artiste imprime à son œuvre un sceau de personnalité alors que l’ingénieur est amené à se considérer comme l’artisan d’une œuvre impersonnelle.
Car si, dans l’ordre technique, toute œuvre précise et concrète est bien le fruit de la méditation individuelle, la forme qu’elle revêt résulte de la synthèse d’un grand nombre d’efforts différents. »
Son goût pour le latin et le grec nous vaut cet hexamètre symbolisant sa réalisation majeure
Jovis erepto fulmine, per inferna vehitur Promethei genus.
" Par la foudre ravie à Jupiter, la race de Prométhée est transportée dans les profondeurs ".

Objet commémoratif

Une médaille a été éditée en souvenir de l’ouverture au public de la première ligne de métro de Paris sur laquelle figure un portrait de Fulgence Bienvenüe6.
Le nom de Bienvenüe a été donné à l'ex-station de métro qui, située derrière l'ancienne gare de Paris-Montparnasse, assurait la correspondance entre les lignes numérotées aujourd'hui 6 et 13.
La station Bienvenüe et la station Montparnasse ont fusionné en 1942 sous le nom de Montparnasse - Bienvenüe.
Un lycée porte son nom à Loudéac, dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne : le lycée Fulgence-Bienvenüe.

Liens

http://youtu.be/1ml8flC7lgMreportage
http://youtu.be/uEbUV2V4Ptk Fulgence Bienvenue chanson
http://youtu.be/96Yw8o42VeE?list=PL-D ... kKPSuq__lneOBOsDCsRaQj3Td histoire du métro parisien


[img width=6*00]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8d/Bienvenue.jpg/220px-Bienvenue.jpg[/img]

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Posté le : 02/08/2014 18:39
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Re: Défi du 2/08/2014 de Kjtiti
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Un homme qui compte

Si je devais citer une personne qui a marqué mon existence, ce serait sans hésitation le gourou Kajitichy. Que de leçons il m’a enseignées !

Je l’ai croisé lors d’une conférence dans la salle paroissiale de mon petit village breton. Le thème en était « Améliorez votre vie. ». Son discours était simple, plein de bon sens et de valeurs universelles comme le respect, le travail, le partage. J’étais suspendu à ses lèvres, ce qui n’était pas le cas de la femme blonde à côté de moi qui n’arrêtait pas de pianoter sur son GSM. À l’issue de son allocution, on pouvait rencontrer le conférencier afin de le solliciter pour une dédicace de son ouvrage intitulé « Vous êtes formidables ! ». Qui n’aurait pas envie de découvrir une façon de redorer son blason, de se trouver exceptionnel, de devenir LA personne à côtoyer et dont il faut s’inspirer. Il m’invita alors à visiter son ashram perché dans un vieux monastère abandonné, posté sur un flanc de colline en Touraine.

Curieux de nature, je m’y rendis. Le gourou me reçut avec enthousiasme en me proposant de trinquer avec un délicieux nectar de sa composition et dont chaque verre consommé allongeait la vie d’une heure. Difficile à vérifier ! Cette boisson était un véritable délice. J’en repris cinq fois. Dans un état de béatitude, le maître me fit visiter les lieux. Ses disciples avaient tous le même sourire que moi. Tout le monde semblait heureux ici.

Après une longue discussion avec Kajitichy, je pris ma décision. J’en avais raz-la-casquette de ma petite vie de pianiste de concerto et je décidai de prendre une année sabbatique, le temps de me ressourcer. Je mis mon petit chien en pension chez ma voisine et je me rendis dans l’ashram avec une valise très légère, ne contenant que des sous-vêtements car les robes de bure étaient fournies par le maître des lieux. Ce dernier m’accueillit à bras ouverts. Un petit verre de nectar et j’emménageai dans ma chambre, ou plutôt ma cellule de méditation de deux mètres sur trois. Heureusement que je ne suis pas claustrophobe. Il me présenta les commodités : des toilettes à la turque et une douche fraîche à l’eau de pluie, idéale pour avoir des cheveux vigoureux et brillants.

Prônant la futilité de l’argent, Kajitichy m’avoua qu’il y avait des frais à régler pour le quotidien de la communauté et me sollicita. Dans une optique de don désintéressé, à part l’abattement fiscal, et pour le bien de tous, j’allégeai mon compte épargne de ses provisions.

Nous vivions une existence simple et spartiate, proche de la nature. Du nectar en guise de petit-déjeuner était suffisant. Notre repas de midi comportait les baies cueillies la veille, le lait que notre unique vache daignait nous donner, le pain rassis offert par le boulanger du village en contrebas, et ce, pour autant que les animaux n’avaient pas tout dévoré, le tout arrosé par le précieux nectar. Le souper du soir se résumait à une longue médiation.

La robe de bure était bien pratique pour toutes nos activités quotidiennes et elle nous servait aussi de pyjama. Au début, j’ai eu quelques démangeaisons car elles étaient fabriquées avec la laine de nos moutons qui venaient de sortir d’une infestation de puces.

Notre maître nous enseignait chaque jour ses préceptes. Mais il devait donner des cours particuliers aux femmes de notre communauté car il disait qu’elles étaient plus limitées dans la compréhension de la doctrine. C’est bien connu, les femmes, il faut tout leur répéter dix fois ! Généralement, ceux-ci avaient lieu le soir et se prolongeaient tard dans la nuit.

Nous cultivions et élevions des animaux pour notre propre consommation. La première fois que l’on me demanda d’égorger une poule, je m’évanouis. La fois suivante, je ne réfléchis pas et tranchai dans le vif. Il faut dire que je sortais d’une diète de sept jours dans un but de purification de nos corps. La faim justifie les moyens, dit-on ! Mais le poulet m’échappa et je restai avec sa tête dans la main pendant que son corps prenait la poudre d’escampettes en direction de l’étang. Nous le rattrapâmes juste à temps avant qu’il ne se noie. Mais le pouvait-il encore ?

Un jour, je me suis blessé aux doigts en moissonnant le blé à la serpette. Notre maître prônant une médecine naturelle, il m’appliqua des onguents à base de plantes et tripla ma dose de nectar. Je ne ressentais plus de douleur lancinante après quelques jours mais j’eus la drôle de surprise de retrouver, un beau matin, mes deux doigts au fond de ma couche. Pas de quoi paniquer ! Il n’y avait plus de risque de gangrène et de toute façon notre corps entier est voué à disparaître, mes doigts juste un peu plus tôt que le reste. Nous leur organisâmes une célébration d’enterrement digne de ce nom. Notre gourou officiant la cérémonie revêtit pour l’occasion sa robe de bure immaculée, en laine de lamas de l’Himalaya. Son discours était touchant. J’en eus les larmes à l’œil.

Un jour, il fallut se décider à réparer la toiture car le ciel risquait de nous tomber sur la tête au prochain orage. En bon breton, j’étais effrayé. Je décidai de vendre ma petite maison, qui de tout façon, ne me servait plus. Le toit fut rénové mais depuis lors, Kajitichy s’absentait de plus en plus, prétextant des conférences dans des contrées lointaines, comme la Belgique et la Suisse. Il fut alors remplacé dans ses tâches de supervision et de distribution de nectar par Bacchusty, le plus ancien disciple de la communauté qui était devenu son bras droit.

Quelques semaines plus tard, la police débarqua dans notre havre de paix. Les hommes en uniforme nous annoncèrent triomphalement : « Vous êtes libres maintenant. Nous avons un mandat d’arrêt contre celui qui vous détient. » Nous ne comprenions rien. Voyant nos regards hagards et nos pupilles dilatées, nous fûmes conduits dans un centre de désintoxication.

On me plaça dans une chambre nettement plus spacieuse et lumineuse que ma cellule de médiation. Les premiers jours furent terribles. Je tremblais, transpirais à seaux, je suffoquais tellement que je crus mes derniers jours arrivés. Apparemment, nous avions été drogués. Le nectar, servi généreusement, nous transformait en moutons obéissants et béats. Une fois mes esprits retrouvés, j’appris que notre gourou, ou plutôt notre geôlier, s’appelait Serge Bonnesanté. Il s’était apparemment exilé sur une île paradisiaque, achetée avec les deniers de ses fidèles, amassés au fil des ans.

Je me retrouve donc sans toit, fauché comme les blés que je moissonnais, même mon chien ne me reconnaît plus. Il me faut envisager une autre carrière car qui engagerait un pianiste à huit doigts ?

Sacré Serge ! On peut dire qu’il aura bouleversé mon existence mais l’aura-t-il prolongée…

Posté le : 02/08/2014 17:56
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Re: Défi du 2/08/2014 de Kjtiti
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Cher Kjtiti,

Merci pour cette belle leçon de vie. Nos jeunes générations ont perdu ce type de valeurs !

Bises à toi et ton cher papa

Couscous

Posté le : 02/08/2014 17:23
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Re: Les bons mots de Grenouille
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L' humour est une idiotie intelligente. David Katan



SIMON JACQUES EUGENE BERRYER :
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Sim, de son vrai nom Simon Jacques Eugène Berryer, né le 21 juillet 1926 à Cauterets (Hautes-Pyrénées) et mort le 6 septembre 2009 à Saint-Raphaël (Var), est un acteur, comique, chanteur, parolier et écrivain français, connu entre autres pour sa participation à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes.

Il passe son enfance à Ancenis, dans la Loire-Atlantique, ville dans laquelle ses parents tiennent un cinéma, L’Eden, où il fait ses premiers pas d'ouvreur. Puis, peu avant la guerre, la famille Berryer s'intalle à Nantes, pour y prendre la gérance d'une autre salle, le Majestic, Place Jean-Macé dans le quartier de Chantenay. Le jeune Simon suit alors ses études au lycée Leloup-Bouhier de la ville. Sim débute sa vie professionnelle en 1946, comme opérateur de cinéma à Rennes au cinéma Le Royal. Il présente à partir de 1953 un tour de chant comique dans des cabarets parisiens, souvent en travesti, comme chez Madame Arthur à Montmartre. Cette époque de sa carrière sera évoquée dans Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause de Michel Audiard, où il incarne un curé obligé de se travestir en "Libellule" pour envoyer des orphelins en colonie de vacances.

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Dans les années 1960, il fait partie de l'équipe animant les émissions télévisées pour la jeunesse organisées le jeudi après-midi par Jean Nohain, puis interprète la baronne de la Tronche-en-Biais dans une émission de Guy Lux.

Il participe à plusieurs feuilletons télévisés, ainsi que, dans les années 1970, avec l'humoriste Édouard Caillau, à des duos de chansons et des sketchs comiques pour Chansons à la carte sur la RTBF. C'est dans ces sketchs que Sim incarne son personnage de la baronne de la Tronche-en-Biais. En France, il intervient régulièrement pour de courts sketches comiques, souvent déguisé, dans les émissions de Guy Lux.

Les années 70 sont pour lui les plus riches cinématographiquement. Sim participe aussi à l'émission radiophonique (et plus tard télévisée) des Grosses Têtes, dès sa création en 1977, ainsi qu'au jeu télévisé L'Académie des neuf dont il est un invité régulier.

Il participe à la rédaction de scénarios pour la série Louis la Brocante, dans laquelle il joue, en outre, le rôle de Théodore dans plusieurs épisodes.Publie des livres...

Il meurt le dimanche 6 septembre 2009, à l'âge de 83 ans, d'une embolie pulmonaire, à Saint-Raphaël, dans le Var.


Cliquez pour afficher l Sa femme Marie-Claude


CITATIONS DE SIM :
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« Quand j’étais jeune, je voulais être ministre ou clown. J’ai choisi la deuxième option car je suis un garçon sérieux. »


« Les paresseux ont au moins une qualité : ils ont le courage de ne rien faire. »


« A part les singes, tous les animaux refusent de faire l'amour face à face. Ils doivent pressentir que le derrière se ride moins vite que le visage. »


" Ah! que j'aimerais vivre le jour de ma mort! "


" Certains culs sont tellement beaux qu'il est bien dommage de s'asseoir dessus."

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" De nos jours, les gangsters font de la politique. Il est vrai qu'il est plus facile de braquer les gens avec des lois qu'avec un revolver."



" Donner un coup de main est tout à fait inutile à quelqu'un qui n'a besoin que d'un coup de pouce. "


" En amour, je resterai amateur de soupirs jusqu'à mon dernier souffle."


" En amour, pour prendre son pied, il faut parfois des chaussures neuves."



" Etre gentil avec tout le monde demande beaucoup de sacrifices. C'est une preuve de méchanceté envers soi-même."


" Il est moins coûteux de partager quand on ne possède rien."


" Il est très maladroit de pleurer devant quelqu'un qui est en train de mourir. Ca peut lui mettre le moral à zéro."


" Il n'y a rien de plus reposant que de parler avec un muet."


" Il ne fume plus, ne boit plus, ne baise plus. Il lui reste la santé mais il ne sait plus quoi en faire."

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" Quand on n'est pas adroit de ses mains, on s'y prend comme un pied."


" Quand on aime, ça n'empêche pas de compter."


" Quand je pense que ma présence ici-bas n'est due qu'à deux personnes qui se sont envoyées en l'air, je deviens philosophe."


" Plus on truande dans les hauteurs, moins on court de risques de se faire prendre "


" Plus la femme est légère, plus ses dépenses sont lourdes."


" On parle beaucoup plus souvent des gens dont on dit du mal que de ceux dont on pense du bien."


" On dira ce qu'on voudra, mais c'est une sacrée veine d'avoir de la chance."


" On devrait offrir à certaines femmes un aspirateur, quand elles vous disent pendant des années qu'elles ont quarante ans... et des poussières."


" Ne soyons pas égoïstes: il ne faut pas penser qu'aux autres."


" Ne battez pas une femme, même avec une rose. Au prix où sont les fleurs! "


" Les pauvres qui vivent comme des riches sont plus riches que les riches qui vivent comme des pauvres."


" Les vies de chacun de nous sont identiques au début et à la fin. Il n'y a que le milieu qui change."


" Lorsqu'on a décidé de rire aux dépens de quelqu'un, autant s'assurer que la fâcherie avec l'enquiquineur vous apporte l'avantage de ne jamais le revoir."


" Les paresseux ont au moins une qualité: ils ont le courage de ne rien faire. "


" Les larmes sont les crues du chagrin."

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" Les gens qui n'ont rien à dire parlent souvent beaucoup pour le faire savoir."


" Le regard permet aux timides de se toucher avec les yeux."


" Le philosophe cherche des solutions aux problèmes et ne trouve que des problèmes sans solution"


" Le petit jardin potager que j'ai dans le coeur me console de la grande culture que je n'ai pas dans la tête."




DES PLURIELS MECONNUS :
=========================



Un rat ? Des goûts

Un cas ? Des colles

Un pont ? Des râbles

Un flagrant ? Des lits

Une voiture ? Des mares

Un évier ? Des bouchers

Un scout ? Des brouillards

Un bond ? Des buts

Une dent ? Des chaussées

Un air ? Des confits

Un beau ? Des cors

Un mur ? Des crépis

Un vrai ? Des dalles

Un valet ? Des curies

Un drogué ? Des foncés

Une jolie ? Des gaines

Un crâne ? Des garnis

Un frigo ? Des givrés

Une moue ? Des goûters

Un brusque ? Des luges

Un ministre ? Des missionnaires

Un propos ? Des placés

Une cinglante ? Des routes

Un fâcheux ? Des agréments

Un patron ? Des spots

Un délicieux ? Des cerfs

Une bande ? Des cinés

Un sirop ? Des râbles

Un argent ? Des tournées


Et bien sûr :

Une bière ? Des haltères





ON REVISE NOS CLASSIQUES ?
========================



DE YVES DUTEIL
------------------------------


Avoir et Être

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
"Avoir" et "Être" étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'"Avoir" aurait voulu être
"Être" voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe "Être" s'est fait avoir.
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Son frère "Avoir" était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu"'Être", toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu"'Être" apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
"Avoir" apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'"Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

"Avoir" était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
"Être" en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

"Avoir" voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'"Être" est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe "Être" est tout en pudeur
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.





L ' ALPHABET …..
==============



A: Lettre qui obtient la note parfaite

B. Lettre qui s'est distinguée au cinéma, en désignant les films qui ne se sont pas distingués

C. Lettre qu'on retrouve surtout dans «orange»

D. «O» qui s'est fait rentrer dedans
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E. Lettre née du mariage de «F» avec «L»

F. "E" pris dans la neige

G. Lettre qui, comme le «J» majuscule, a un point qu'il faut deviner...(Le point...)

H. Trait d'union avec de très grandes oreilles (comme un président qu'on connaît)

I. Lettre qui perd la boule aussitôt qu'elle devient majuscule

J. Vieux «I» qui se berce

K. Lettre particulièrement intéressante pour le psychologue

L. Partie féminine du mot «lui»

M. Lettre qui, si on l'écrit comme elle se prononce, devient une lettre d'amour (autre version: un "V" avec des béquilles)

N. «Z» qui s'est couché pour dormir

O. Seule lettre qui se forme sur les lèvres de la personne qui la prononce

P. Traduction française de «S» sur l'étiquette d'un vêtement

Q. Lettre qui, si elle était un chiffre, s'écrirait sûrement «69»
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R. Un «P» en train de faire pipi

S. Signe de $ libéré de ses barreaux

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T. Dernière lettre de «alphabet»

U. «C» en érection..(comme c'est cochon...)

V. «W» qui est resté célibataire

X. Lettre qui n'a jamais voulu dire son vrai nom

Z. Lettre qu'on ne voit pas vraiment très souvent, sauf dans les tests de la vue (où très souvent on ne la voit pas vraiment)

Michel Lauzière




ILS ONT DE LA REPARTIE :
========================



L'actrice Sophie Arnoult disait, en parlant de sa franchise, qu'elle avait le coeur sur les lèvres.
- "Je ne suis pas surpris, lui répondit Champcenetz, que vous ayez l'haleine si perfide"

----------------

Toujours coquin malgré ses 74 ans, Marcel Achard musarde avec un collègue académicien sur le quai Conti.
Passe une jolie femme :

- Je lui ferai bien l'amour, soupire Achard.
- "Bien" ? rectifie son collègue. Tu veux sans doute dire : "Volontiers"...

-----------------

Durant sa campagne présidentielle de 1956, une femme lança à Adlaï Stevenson :

« Sénateur, vous avez le vote de toutes les personnes qui pensent »
« Ce n'est pas suffisant, madame, nous avons besoin de la majorité » lui répondit-t'il.

------------------

Répondant à une question sur sa profession, Picasso déclara :

« Je voulais être peintre, et je suis devenu Picasso. »


-------------------

Sept ans après avoir perdu la présidentielle, François Mittérrand candidat affronte de nouveau son rival Valéry Giscard d'Estaing, qui 7 ans plutôt l'avait traité d'homme du passé faisant référence à sa carrière politique entamée depuis la deuxième moitié des années 40.

Il lui lance alors :

« Vous avez tendance à reprendre le refrain d'il y a sept ans : l'homme du passé. C'est quand même ennuyeux que, dans l'intervalle, vous soyez devenu, vous, l'homme du passif »

--------------------

A son arrivé à New York en 1882 pour sa grande tournée Américaine. Oscar Wilde est interrogé par un fonctionnaire des douanes, qui lui demande s'il avait quelque chose à déclarer :

« Je n'ai rien à déclarer excepté mon génie. » lui répondit le célèbre écrivain.

-------------------

Nicholas de Chamfort à l'un de ses amis misanthrope qui lui avait présenté un jeune homme de sa connaissance : "Votre ami n'a aucun usage du monde, ne sait rien de rien. −oui, dit−il ; et il est déjà triste comme s'il savait tout."

--------------------

Le président français François Hollande interpellé par des étudiants de Grenoble Ecole de Management (GEM) :

" Monsieur le président, un mot pour l'Ecole supérieure de commerce de Grenoble, GEM (ndlr: prononcée gème) "

Réponse de François Hollande :

" J'aime l'Ecole supérieure de commerce de Grenoble "

----------------------



DOUBLE VISION :
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LA PHOTO :
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Bonne semaine
Grenouille

Posté le : 02/08/2014 17:05

Edité par Grenouille sur 03-08-2014 09:27:32
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Re: Les expressions
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« Donner de la confiture à un cochon »


Donner quelque chose à quelqu'un qui ne le mérite pas, qui ne sait pas l'apprécier ou qui n'en a aucune reconnaissance.
Gâcher quelque chose.


" Ne jetez pas vos perles aux porcs, de peur qu'ils ne les piétinent et que, se retournant, ils ne vous déchirent "
Voici, paraît-il, ce que disait le Christ, lorsqu'il recommandait à ses fidèles de ne pas transmettre les paroles sacrées à ceux qui s'en moquent.
Autant dire que l'expression remonte à loin.

Cela veut dire que les animaux à la queue en tire-bouchon ne valent vraiment pas qu'on se décarcasse pour eux :
Ils ne sauraient en aucun cas apprécier des perles
Ils pourraient même se retourner contre celui qui vient les leur donner, ah ces cochons !
Avec le temps, le porc est resté et les perles se sont transformées en confiture, c'est moins coûteux et plus digeste, mais la métaphore reste la même : il est inutile d'offrir une bouteille de Pommard 59 à celui qui n'apprécie pas le vin un bon litron de Kiravi ou de Préfontaines suffira ou, si vous avez le portefeuille vraiment bien garni, un Picasso à celui pour qui 'peinture' est obligatoirement synonyme de 'monocouche'.
Tout comme il est stupide de vouloir faire du bien à quelqu'un qui ne saura pas apprécier votre geste.

Exemple d'utilisation dans notre vie d'aujourd'hui :
Vous savez que les adorateurs du Macintosh vouent Windows aux gémonies. Or, sur les nouvelles machines Apple qui sont depuis peu à base de processeurs Intel (comme les PC), il est maintenant possible d'y faire démarrer Windows à la place de MacOS.
C'est pourquoi j'ai récemment pu lire dans un forum de 'Macophiles', donc de 'Windowsophobes', la phrase suivante :
"Faire démarrer Windows sur une aussi belle machine, c'est comme donner de la confiture à un cochon".

Posté le : 02/08/2014 13:34
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Re: Défi du 2/08/2014 de Kjtiti
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-D’abord il faut que tu saches que dans cette profession, c’est comme dans la vie: rien n’est jamais acquis, les choses que tu désires il te faudra te battre pour les obtenir, et si tu le mérites, alors, mais alors seulement, tu les apprécieras à leurs justes valeurs !!!
Ouf !!!, pour un gamin de 14 ans, ce discours me semblait totalement hermétique, mais il avait été prononcé avec une telle force de conviction, aujourd’hui encore il résonne en ma mémoire.

C’est ainsi, qu’après des études secondaires, voir très secondaires à mes yeux, je me retrouvais dans cette boucherie ancienne, fermée uniquement par des grilles, et ouverte totalement sur la rue, permettant ainsi à l’hiver de pénétrer dans le magasin pour convaincre ses occupants que la température extérieure n’était en rien jalouse de celle de la boutique: -5° dehors, -5° dedans !!!

Ainsi, en janvier 1963, on enregistre -12° à Tours et …….-12° dans le magasin ou, dés lors, pour éviter que la lame d’acier du couteau né gèle sur la viande, il fallait tremper celui ci dans l’eau chaude, avant de trancher le morceau, que nous laissions d’ailleurs au frigo pour lui éviter de se transformer en glaçon !!!

Février de la même année, tempête de neige sur l’ensemble du pays. Dans la rue Colbert à Tours, rue ou était située la boucherie René, on mesure jusqu'à 15 cm de neige, et cela ne doit en rien m’empêcher de livrer le beefsteak de la clientèle située à 15 km à la ronde, malgré le froid et le verglas qui lui avait succédé.
‘’Mais pourquoi, je n’ai pas bossé au collège’’ combien de fois ai je prononcé cette phrase, alors que, dans l’impossibilité de prendre le vélo de livraison sur les rues enneigées et verglacées, il me fallait aller livrer les clients avec le triporteur à pédales, soit environ 50 km par jour.

Pourtant, chaque jour qui s’égrenait, mes regrets s’estompaient, je finissais par trouver de l’intérêt à ce métier ou mon maitre d’apprentissage, en très bon pédagogue, me faisait toucher du doigt l’importance d’une découpe efficace du morceau, de la qualité de sa présentation, de l’accueil de la clientèle qui, me rappelait-il, n’étant pas dans l’obligation de venir faire ses achats dans notre échoppe, se devait, de fait, d’être remerciée, et accueillie avec un bonjour souriant, un merci plaisant, un au revoir aimable, bien des choses oubliées aujourd’hui dans bon nombre de nos commerces traditionnels ou l’on a bien souvent l’impression d’ emm…le commerçant , en faisant ses emplettes chez lui!!!!

En embauchant chaque matin à 6 H, j’appréciais ce moment matinal, ou la mise en place de la vitrine s’effectuait. Une grande partie de celle ci était déjà réalisée par le patron boucher qui, lui, était déjà présent depuis 5 h, et comme nous n’étions à cette heure que tous les deux, il prenait le temps de m’apprendre, de comprendre et de m’expliquer que c’était un privilège d’avoir une activité dans laquelle le plaisir était, au quotidien, présent. (J’ai pu vérifier, dans d’autres activités qui ont jalonné ma vie professionnelle, combien ce précepte était déterminant pour notre équilibre).
Il m’accueillait à l’embauche par ces mots : il te faut apprécier cet instant ou la ville se réveille en silence, c’est le meilleur moment de la journée !!’’

Le meilleur moment, le meilleur moment, il est ‘’lonbéme le louchébéme ‘’(il est bon le boucher, en argot du boucher), à quinze ans, à cette heure là on roupille !!!, mais pourtant, oui, c’était vrai qu’il était bon cet instant de promiscuité et d’échange qui se prolongeait, à 7 h, au zinc d’à coté par le casse croute.

J’avais alors droit à ses confidences, il se laissait aller à évoquer le plaisir de ce métier qu’il adorait plus que tout, mais aussi de sa vie: la guerre, le maquis, les copains disparus, le retour difficile à une vie normale après 5 années de fureur, sa rencontre avec celle qui lui avait donné 8 enfants, et l’admiration qu’il lui portait toujours, après 23 ans de vie conjugale.

En 3 ans d’apprentissage, j’ai grandi de 10 ans !!!

C’est également, dans un de ces moments là que j’ai compris son obsession absolue, impérieuse, presqu’obsessionnelle de ne jamais gaspiller le moindre petit morceau de viande, quand il m’expliqua les 110 grammes par semaine et par personne, qu’il se devait, pendant ces années de guerre, de distribuer à chaque client et ceci, quand il y avait de la viande à distribuer !!!
C’était, j’imagine, le besoin d’exorciser une époque qu’il ne souhaitait pas connaitre à nouveau, et dont il espérait que les générations suivantes ne verront jamais……..

Formidable moment de confidence, dont j’appréciais chaque mot, ayant malgré mon jeune âge, l’impression que ces instants resteraient à jamais marqué dans ma mémoire. Un de ces instants magiques ou le temps s’arrête, en allongeant les minutes pour le faire durer encore un peu plus longtemps !!!

L’ado que j’étais, pensait : certains hommes doivent être immortels et celui-ci est un des leurs, pour être passé entre les gouttes de toutes ces épreuves, en ayant gardé cette foi en l’existence.
C’est sans doute au cours de ces discutions matinales, et roboratives, que j’ai appris à adorer mon métier, et plus encore, à apprécier cet homme dur au mal, bossant plus de 80 heures la semaine, du lundi au dimanche inclus, 12 mois par an, sans jamais émettre une plainte. Une école de vie, qui aujourd’hui encore, me sert de référence.

J’ai intégré bien plus tard, que pour cette génération d’hommes, la souffrance qui justifie la plainte, il l’avait connu quelques années plus tôt, et qu’à ce jour les difficultés rencontrées n’étaient en rien comparables avec celles connues pendant cette terrible époque…..
Aujourd’hui, à plus de 60 balais, j’ai depuis longtemps cessé le métier, et toutes mes autres activités qui ont suivi, mais je ne remercierai jamais assez cet homme, aujourd’hui âgé de 94 ans, de m’avoir permis de donner : une véritable valeur aux choses, le respect du travail bien fait, l’écoute de l’autre, la nécessité de transmettre, et le merveilleux et gratifiant gout de l’effort.

Merci Papa.

Posté le : 02/08/2014 10:15
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Défi du 2/08/2014 de Kjtiti
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Chers amis,

Voici le défi proposé par notre Kjtiti national. Il m'a demandé de le poster pour lui :

Dans votre jeunesse, vous avez rencontré une femme ou un homme qui vous a marqué à vie, positivement ou négativement, et qui vous a néanmoins permis de grandir.( un prof, un voisin, une rencontre fortuite, ect…)

Contez nous cette rencontre, drôle ou pathétique, étonnante ou singulière mais surtout marquante.

« Quand on possède le goût des gens exceptionnels, on finit toujours par en rencontrer partout. »
disait Pierre Mac Orlan ; un instant mettez vous dans les pas de cet auteur aux multiples facettes


A vos plumes !

Couscous

Posté le : 02/08/2014 08:40
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Etienne Dolet
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Le 3 août 1546, naît à Orléans, Étienne Dolet


mort, à 37 ans, le 3 août 1509, écrivain, poète, traducteur, philologue, imprimeur, humaniste et philologue français, formé à l'université de Toulouse.

En bref

Après avoir fait à Paris des humanités classiques très soignées, Étienne Dolet entreprend le traditionnel tour des universités européennes, notamment à Padoue, qui est l'un des centres les plus réputés de l'humanisme italien avec une forte coloration épicurienne. Après un passage à Toulouse droit, où son éloquence fait des ravages dans les milieux estudiantins, il se fixe à Lyon auprès de l'un des plus grands imprimeurs du siècle, Gryphius Sébastien Gryphe. Dès lors, il mène conjointement un travail de philologue érudit et d'imprimeur, correcteur et lecteur d'épreuves. Il rédige les Commentaires de la langue latine, énorme compilation d'étymologies, de racines et d'élucubrations parfois saugrenues, constituant l'un des premiers lexiques étymologiques pour le latin. Bourré de notes et de digressions, c'est un livre de travail, à lire à loisir, et qui ne manque pas d'intérêt.
Cependant, la vie agitée de Dolet semble mal s'accorder avec le métier austère et calme qu'il s'est choisi : à Lyon, il commet notamment, de manière semble-t-il accidentelle, arrêté pour le meurtre d'un peintre qui l'avait attaqué dans la rue, meurtre qui inaugure la longue série de ses déboires avec l'autorité, il aurait tué un homme ; il s'enfuit à Paris, obtient sa grâce de François Ier lui-même, retourne à Lyon, où il n'en est pas moins jeté en prison, pour ne retrouver sa liberté qu'après nombre de requêtes auprès du cardinal de Tournon. Il s'installe alors imprimeur à son compte et publie, outre Galien, Rabelais et Marot ; ce qui ne manque pas d'attirer sur lui l'attention de la censure ecclésiastique : après la publication du Manuel du chevalier chrétien d'Érasme, livre convaincu d'hérésie, il est incarcéré à la demande de l'Inquisition. Il passe quatre années, de 1542 à 1546, à s'évader pour être repris ; enfin, il est conduit à la Conciergerie, où il écrit en vers le Cantique d'Estienne Dolet, l'an 1546, sur sa désolation et sa consolation ; le 3 août 1546, ce curieux homme est brûlé vif avec ses livres place Maubert à Paris. On raconte qu'en allant au bûcher Dolet aurait fait le jeu de mots suivant : Non dolet ipse Dolet, sed pro ratione dolet Dolet ne s'afflige pas sur lui-même, mais s'afflige pour la raison.
À côté des Carmina, recueil de vers latins contenant notamment de virulentes épigrammes sur les moines et les superstitions, l'un des textes les plus clairs et les plus courts que Dolet ait écrits s'intitule La Manière de bien traduire d'une langue en autre 1540, et constitue, avant la Défense et illustration de Du Bellay, un vibrant appel à tous les écrivains pour qu'ils utilisent leur langue maternelle plutôt que le latin, afin que les étrangers ne nous appellent plus barbares.

Sa vie

Une tradition douteuse fait de lui le fils illégitime de François Ier, mais il est certain qu'il est issu d'une famille de haut rang. Il vit à Orléans jusqu'à l'âge de douze ans, puis part en 1521 pour Paris où il étudie pendant cinq ans auprès de Nicolas Bérauld, professeur de Coligny.
En 1526, il se rend à Padoue. La mort de son maître et ami Simon de Villanova l’amène à accepter en 1530 le poste de secrétaire de Jean de Langeac, évêque de Limoges et ambassadeur de France à la République de Venise. Il s’est cependant arrangé pour assister aux conférences du maître vénitien Battista Egnazio et a trouvé le temps d'écrire des poèmes d’amour en latin à une Vénitienne du nom d’Elena.
À son retour en France, il étudie le droit et la jurisprudence à l’université de Toulouse, mais il est impliqué, par son humeur turbulente, dans de violentes disputes entre groupes d'étudiants. Il est emprisonné et, malgré la protection de Jean de Pins, finalement banni par un décret du parlement en 1534.
En 1535, il participe aux listes contre Érasme dans l'affaire de la controverse sur Cicéron et, grâce à l’imprimeur Sébastien Gryphe, publie le Dialogus de imitatione Ciceroniana, suivi des deux volumes du Commentariorum linguae Latinae. Cet ouvrage est dédié à François Ier, qui lui accorde pour dix ans le privilège d’imprimer tout ouvrage en latin, grec, italien ou français, de sa plume ou sous sa supervision. Il obtient aussi une grâce lors de l'homicide accidentel le 31 décembre 1536 d'un peintre nommé Compaing qui, dit-il, voulait l’assassiner. Il alla s'établir imprimeur à Lyon.
Il peut ainsi se mettre au travail et il édite Galien, Rabelais, Marot. Il n’ignore pas les dangers auxquels il s'expose. Cela se voit non seulement par le ton de ses textes, mais également par le fait qu’il a essayé d’abord de se concilier ses adversaires en éditant un Christianus de Caton, dans lequel il faisait sa profession de foi. Cette catholicité de façade, malgré son ultra-cicéronisme, transparaît dans les ouvrages sortis de ses presses, antiques et modernes, religieux ou laïcs, depuis le Nouveau Testament en latin jusqu'aux textes de Rabelais.
Mais avant que son autorisation d’imprimer n’expire, il s'attire à Lyon de nouvelles difficultés par son caractère satirique et par la publication d'ouvrages entachés d'hérésie. Son travail est interrompu par ses ennemis qui le font emprisonner en 1542 sous l’accusation d’athéisme.

Après un premier séjour en prison de quinze mois, il est relâché grâce à l’intervention de l'évêque de Tulle Pierre Duchatel. Emprisonné une seconde fois en 1544, il s’échappe par ses propres moyens et se réfugie dans le Piémont.
Mais il revient imprudemment en France en pensant qu’il pourrait imprimer à Lyon des lettres pour en appeler à la justice du roi de France, de la reine de Navarre et du Parlement de Paris. Il est à nouveau arrêté et jugé athée évadé par la faculté de théologie de la Sorbonne.
François Ier, qui l'avait d'abord protégé, l'ayant abandonné, il est amené de Lyon à Paris pour y subir le supplice. Puis il implore le pardon de Dieu, ce qui lui vaut de ne pas avoir la langue coupée avant la mise à feu du bûcher. Le 3 août 1546, il est étranglé puis brûlé avec ses livres sur la place Maubert. Cette place est réservée aux bûchers des imprimeurs : quatre y sont étranglés puis brûlés en 1546. Il aurait composé ce pentamètre sur le chemin du bûcher : Non dolet ipse Dolet, sed pia turba dolet, "Ce n’est pas Dolet lui-même qui s’afflige, mais la multitude vertueuse ".
Son crime était, selon les uns, d'avoir professé le matérialisme et l'athéisme, selon les autres, de s'être montré favorable aux opinions de Martin Luther.

Dolet et la religion

On ne sait si Dolet doit être classé parmi les représentants du protestantisme ou parmi les défenseurs d’un rationalisme antichrétien. Cependant, on sait qu’il n'était pas reconnu par les protestants de son temps et que Calvin l’avait formellement condamné, tout comme Théodore Agrippa d'Aubigné et son maître Simon de Villanova, pour blasphèmes à l’encontre du Fils de Dieu. Mais, à en juger par le caractère religieux de nombre de livres qu’il a publiés, une telle condamnation est certainement déplacée. Sa défense perpétuelle de la lecture des Écritures en langue vulgaire est particulièrement notable.

Étienne Dolet, symbole de la libre pensée

Statue d'Étienne Dolet, sur la place Maubert photographie prise en 1899 par Eugène Atget.
Une statue en bronze d’Étienne Dolet fut érigée sur la place Maubert à Paris, et inaugurée le dimanche 19 mai 1889 à 14 heures1. Elle représentait l'humaniste debout, les mains liées avec une presse d'imprimerie à ses pieds. Cette statue, lieu de ralliement des dreyfusards, anti-cléricaux et libre penseurs fut enlevée et fondue en 1942 pendant l'occupation et jamais remplacée malgré quelques tentatives. La veille de son inauguration, la Société de la Libre-Pensée du 5e arrondissement groupe Étienne Dolet avait organisé à la mairie du 5e arrondissement de Paris une conférence intitulée Étienne Dolet, sa vie, son œuvre son martyre, par le citoyen Bourneville, député de la Seine.
Un buste à son effigie fut inauguré dans le jardin Hardouineau à Orléans, en 1933, enlevé et fondu en 1942, et reconstitué en pierre par le sculpteur Van Den Noorgaete en 1955. Il se trouve dans les jardins de la Mairie d'Orléans. Il a été inauguré en présence de nombreuses associations laïques.

Å’uvres

De re navali, Lyon, 1537
Ses principaux ouvrages sont :

Stephani Doleti orationes duæ in Tholosam. Eiusdem epistolarum libri II. Eiusdem carminum libri II. Ad eundem Epistolarum amicorum liber 1534
Stephani Doleti Dialogus de Imitatione Ciceroniana adversus Desid. Erasmus Roterdamum pro Christophoro Longolio 1535, où il combat Erasme.
Commentarius Linguæ latinæ, livre I 1536 ; livre II 1538, Lyon, 2 volumes in-folio.
De Re navali liber ad Lazarum Bayfium 1537
St. Doleti Gallii Aurelii Carminum libri quatuor 1538
Formulae latinarum locutionum, 1539
Manière de bien traduire d’une langue en l’autre 1540
Le Second Enfer 1544
Cantique d’Estienne Dolet, l’an 1546, sur sa désolation et sa consolation.
Dolet a aussi laissé des poésies latines et françaises, des traductions françaises de quelques écrits de Platon et de Cicéron, des pamphlets de circonstance, dont deux sur son emprisonnement, intitulés le Premier et le Second Enfer 1544, et un autre où il demande qu'il soit loisible de lire la Bible en langue vulgaire, et qui fut brûlé.

Hommages

Jeton Maçonnique de la Respectable Loge Etienne Dolet, Orient d'Orléans, Grand Orient de France - 110 ans de la Loge 1902-2012.
Médaillon représentant Étienne Dolet situé à l'entrée de la Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Périgord, à Toulouse.
À Paris et en Île-de-France
Sur la place Maubert à Paris, une statue d'Étienne Dolet avait été érigée à l'endroit même de son bûcher. Elle a été immortalisée par André Breton dans son roman Nadja. Cette statue a été détruite pendant l'Occupation. À la fin de la guerre, il ne restait que le socle, aujourd'hui disparu.
La rue Étienne-Dolet se situe dans le 20e arrondissement, près de la station de métro Ménilmontant.
La station de métro Malakoff - Rue Étienne Dolet sur la ligne 13 du métro.
Outre Malakoff, d’autres communes de petite couronne parisienne ont une rue à son nom : Saint-Ouen, Issy-les-Moulineaux, Alfortville, Cachan, Montreuil et Rosny-sous-Bois notamment.
À Orléans
Étienne Dolet est le nom d'une des loges du Grand Orient de France.
À Orléans un buste d'Étienne Dolet se trouve dans les jardins de la mairie.

Liens

http://youtu.be/96mhcqDZ47U Martyr de la liberté



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Posté le : 01/08/2014 22:32
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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