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#491 Re: Défi du 3 juin
Donaldo75 Posté le : 10/06/2017 20:23
J'ai composé ce petit poème, inspiré par une histoire de poupées tracas guatémaltèques, et revisité à l'aune des chaudes soirées parisiennes. Je m'excuse auprès d'Estelle, et certifie qu'aucune icône religieuse n'a été maltraitée durant l'écriture de ce sonnet.

Équateur, mon amour

Le sommeil m'a quitté pour le Guatemala.
On raconte là-bas l'histoire des poupées
Mangeuses de tracas, au dire des ainées,
Une légende urbaine au gout de favela.

Si je veux m'endormir sans tout le tralala
De boissons chaudes et de pilules dorées,
Il me faut traverser océans et marées,
Braver Quetzalcoatl à coups de tequila.

J'entame ce voyage avec la grande Estelle,
Ma compagne d'antan, au gout de mirabelle,
La seule assez tordue pour passer l'Équateur.

J'explore ses forêts, ses belles latitudes,
Ses fleuves et vallons, toutes les longitudes,
Devenues le terrain du boa constricteur.


#492 Défi du 10 juin 2017
couscous Posté le : 10/06/2017 10:59
Bonjour à tous !

Je suis en retard sur le défi d'Istenozot mais je vous propose le mien, le temps que je cogite...

Voici :"Les nouveaux voisins", des personnes viennent d'acheter l'immeuble juste à côté de chez vous et ils se mettent à faire des choses étranges...

Racontez-moi cela...

Au plaisir de vous lire les amis.

Je vous embrasse.

Couscous


#493 Re: Défi du 27 mai
couscous Posté le : 05/06/2017 19:17
Bon, je suis à la bourre mais mieux vaut tard que jamais !!


Un air en tête

Tout a commencé subitement. La secrétaire m'appelle en me déclarant :
– Ton rendez-vous est là !
– Merci.
Je raccroche et dans ma tête résonne « Rendez-vous, rendez-vous au prochain règlement, rendez-vous, rendez-vous aux prochaines règles » de Stromae. J'invite un homme grisonnant à entrer dans un bureau d'entretien. Il s'assied et sort ses documents en me disant :
– J'ai plein de papiers !
Et là, Régine me crie dans l'oreille « Laissez parler les petits papiers ». L'homme enchaîne :
– Et plein de problèmes !
« J'ai un problème je sens bien que je t'aime » me susurre Sylvie Vartan. Mais je ne l'aime pas ce gars.
– J'ai acheté ma maison…
« Dans sa maison un grand cerf regardait par la fenêtre… » et vous connaissez la suite de cette chanson enfantine. Qu'est-ce qui se passe ? Tous ces airs m'empêchent d'écouter cet homme. Je le scrute mais dès qu'il parle, ses mots sont transformés en paroles qui résonnent dans ma tête comme si les musiciens et l'interprète avaient installé leur studio entre mes deux oreilles. Je suis incapable de mener à bien mon entretien. Je prends rapidement les justificatifs de ce pauvre homme et m'enfuis dans le local de la photocopieuse. Là, il n'y a aucun bruit, ni dans ni hors de ma caboche. Je souffle un peu.
Je retourne voir mon client. Dès qu'il ouvre la bouche, ça recommence. Je ne peux que mettre un terme à notre conversation en m'excusant d'un malaise passager, prête à lui crier « Je suis malaaaade, complètement malaaade ».
J’évoque une vilaine migraine à ma chef afin de pouvoir partir plus tôt.
Dans la voiture, je coupe de suite la radio, il ne faut pas aggraver mon mal. Je me rends directement chez mon médecin. La salle d'attente est comble ! Je me pose sur le dernier siège libre, à côté d’une maman et son jeune enfant qui lui dit doucement :
– Le docteur va regarder ton bobo.
« Allô maman bobo, qu’est-ce que t’as fait ? J’suis pas beau. » chante Souchon. Je sens que l’attente va être pénible. En face de moi, un homme lit un magazine qui titre : « Torremolinos, destination préférée des belges »… « Tous tous tous à Torremolinos ! » m’exhorte Sttellla. Je finis par baisser le regard et me boucher discrètement les oreilles. Je le fais si bien que lorsque c’est mon tour, une dame me touche discrètement le bras pour me le signifier. Je la remercie sèchement avant de me précipiter vers le praticien qui me fait entrer dans son cabinet.
– Comment ça va ? Me demande-t’il naturellement.
« Comment ça va, comment ça va, Comment ça va pour vous ? Parce que pour moi, oh oui pour moi, Ça va pas, mais pas, mais pas du tout. » Patrick a si bien résumé la situation.
– J’en peux plus ! Vous devez m’aider !
– Bien sûr. Quel est votre problème ?
– Je sens bien que je t’aime… Mais non ! Je deviens totalement folle. J’ai toujours des chansons et des paroles qui m’envahissent la tête. Je ne parviens plus à me concentrer.
– Je vois. Vous êtes atteinte d’un mal assez rare.
– Vous avez eu des cas similaires ?
– Un seul dans toute ma carrière.
– Et comment a-t’il guéri ?
– Jamais !
– Pardon ?
– Il vit avec. Mais il y a moyen d’atténuer les symptômes.
– Comment ?
– En participant à des karaokés.
– C’est une blague ? Cessez de vous moquer.
– Je ne me moque pas. D’ailleurs, la victime de ce mal dont je vous parlais, c’est moi !
– NON ! Et comment s’appelle-t-il ?
– Je m’présente. Je m’appelle Henri. J’voudrais bien réussir ma vie, être aimé !
– Ah je vois. Sinon le mal, il s’appelle comment ?
– La chansonite aigüe.
– Cela ne fait pas très sérieux.
– Est-ce que ce monde est sérieux ? vous dirait Francis (en mimant un jeu de guitare)
Je fonds en larme.
– Ne pleure pas, non, ne pleure pas. Tu as toujours les yeux d'autrefois. Ne pleure pas, non, ne pleure pas.
– Merci Hugues. Mais que dois-je faire ?
Le médecin scribouille sur un papier qu’il me remet.
– Voici ma prescription. Rendez-vous ce soir à vingt heures au Hiboux Hurlant. Je vous ai noté l’adresse.
Je trouve l’établissement indiqué. C’est une ancienne boîte de nuit transformée en karaoké. Le parking est rempli et l’intérieur est bondé. Dans un coin, je remarque mon médecin qui m’invite à sa table.
– Qu’est-ce que vous buvez ?
– Une menthe à l’eau.
Et d’une même voix, nous chantons : La fille aux yeux menthe à l'eau, Hollywood est dans sa tête, Tout' seule elle répète.
– Maintenant va falloir vous lancer pour combattre le mal par le mal.
– Mais je suis trop timide !
– Je vais vous accompagner. Je suis malaaade !
– OK, on y va.
Nous entamons alors un duo sur « Besoin de rien, envie de toi ». Je commence avec pudeur puis je gesticule, prise par la chanson puis terminer par embrasser fougueusement mon partenaire.
Voilà ! Vous l’aurez compris. Plusieurs fois par semaine, je me rends au Hiboux Hurlant pour ma thérapie. J’y suis obligée, c’est prescrit pas mon médecin et il surveille si je suis bien mon traitement.


#494 Re: Défi du 3 juin
Istenozot Posté le : 04/06/2017 14:45
Chère Athéna,

Qui que nous soyons il faut tout oser,
A cela il ne faut pas s'opposer.
Nous sommes dans l'âge pour s'exposer
aux appels de l'audace à apprécier.
Alors pourquoi vouloir tout nous cacher
Des beaux franchissements de l'équateur
Qui feraient de nous des admirateurs.

Ose nous raconter les beaux bizutages!

Bon dimanche à toi parmi les oiseaux.

Jacques


#495 Re: Défi du 27 mai
couscous Posté le : 04/06/2017 14:42
Cher Jacques,

Quelle belle chanson ! Je ne la connaissais pas. Tu as rendu un vibrant hommage à celle qui t'a donné la vie et plus encore.

Merci

Cher Donald,

Je ne te savais pas fan de cette chanteuse. Elle m'évoque aussi ma jeunesse mais apparemment pas de la même manière... ;)

Merci

Cher Serge,

La chanson du grand Georges reste imtemporelle, comme toi !

Merci


Je vous embrasse tous !

Couscous


#496 Re: Défi du 3 juin
Athéna Posté le : 04/06/2017 09:09
Bonjour chers défieurs,

Ah! L'équateur!
Tu sembles toujours autant prisé.
Je t'ai passé maintes fois,
Sans jamais me lasser.
Tu m'as laissé de sacrés souvenirs.
Qu'ici je n'ose dire.

Doux dimanche à chacun d'entre vous!

Athéna


#497 Re: Pierre Teilhard de Chardin
Istenozot Posté le : 03/06/2017 20:04
Bonsoir Lydia,

J'ai lu avec un grand intérêt l'article que tu nous proposes au sujet du Père Teilhard de Chardin. Je dois t'avouer que je suis très attaché à ses écrits.
Sois remerciée encore pour tous les articles que tu nous proposes. Ils nous éclairent et nous font grandir.

Bises.
Amitiés.

Jacques


#498 Re: Défi du 27 mai
Donaldo75 Posté le : 03/06/2017 19:58
Sacré Serge,

Encore une fois, ta verve m'a bien fait marrer; je devrais plus souvent balancer ce genre de défi à la noix (de pécan, mmm) parce qu'ils semblent inspirer les poètes.



Bon, je vais aller voir ce que nous a pondu l'ami Bourguignon dans le défi du 3 juin; je sens qu'on va toucher un collector.

PS: quelqu'un a revu Arielle, depuis son passage par le Triangle des Bermudes ?

Donald, ôh !


#499 Défi du 3 juin
Istenozot Posté le : 03/06/2017 19:02
Chères amies et chers amis.

Nous sommes toutes et tous très occupés et "un peu à l'ouest" en matière de suivi des défis.
Je vous propose de retrouver le nord ou plutôt d'aller vent debout sus à l'équateur.

Allez, racontez nous ce que vous feriez si vous passiez l'équateur, seul, ou en compagnie de l'une ou l'un d'entre nous, ou avec celle ou celui qui vous est le plus cher.
Une action d'excellence pour un moment très intense. Ce n'est pas tous les jours que l'on passe l'équateur!

A vos plumes, à la barre, moussaillons !


Amitiés.

Jacques


#500 Re: Défi du 27 mai
Titi Posté le : 30/05/2017 20:32
A l’instant où Donald, ce défi, nous posât
Dès lors c’est Maitre Georges qui de suite s’imposa
Avec ce doux cantique, destiné aux plus cons
Que moi, et c’est peu dire !!!!!, tant j’ai l’esprit abscons :

Quand on n'est pas d'accord avec le fort en thème
Qui, chez les sorbonnards, fit ses humanités,
On murmure in petto : "C'est un vrai Nicodème,
Un balourd, un bélître, un bel âne bâté."
Moi qui pris mes leçons chez l'engeance argotique,
Je dis en l'occurrence, excusez le jargon,
Si la forme a changé le fond reste identique :
"Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

Depuis j’ai ce refrain qui trotte dans ma tête,
Et joignant les paroles aux actes, je m’entête
A contester quiconque s’oppose à mes idées,
Qui bien souvent sont creuses…., mais c’n'est pas le sujet !!!

Ainsi quant au bistro un ‘’érudit’’ avance :
‘’Les gens ne parlent plus, entre eux c’est le silence’’
Je dis :’’ Pourtant si tous les cons voulaient se taire
Tu s’rais le mime Marceau, un muet salutaire

Si un quidam m’affirme avec juste raison,
Qu’une femme président ce serait de saison,
Je rétorque :’’ Henri IV avec sa poule au pot
L’avait fort bien compris, il n’y a rien de nouveau !!!

Et le con qui évoque un cancer du poumon,
Pour le réconforter je lui dis:’’ pas d’mouron
Sait tu que certains ont la tumeur au cerveau ??
Toi tu ne risques rien, car c’est vide là-haut !!!

Pour ce mauvais écrit recevez mes excuses
D’enfreindre cette pensée au final je m’accuse :
‘’Mon exquise grand-mère, quand elle se taisait
Les mots tus, pour autant, respiraient la bonté’’




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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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