| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 ... 480 481 482 (483) 484 485 486 ... 956 »


Toute petite histoire du maquillage
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
La symbolique et l'Historique du maquillage.


Le maquillage selon certains peuples et son développement au fil des siècles
.Cliquez pour afficher l


Déjà lors de la préhistoire, il semblerait que les hommes et les femmes aient commencé à utiliser la peinture corporelle, composée de plantes, de terre broyée, mélangée avec de l’eau…
Après de nombreuses recherches, il semblerait que les premières traces écrites dans la Bible, permettraient de retrouver des accessoires et des cosmétiques remontant à 5000 ans avant Jésus Christ...
Avec l'appartion des religions, une nouvelle philosophie apparaît, certains prédicateurs du Moyen Âge auraient fait du maquillage "L'arme du diable" destinée à faire perdre les femmes et les époux. En effet, il semblerait que le maquillage soit un signe d'orgeuil, entrainant la luxure constituant un péché envers dieu car il donne une apparence différente, fausse de celle que notre créateur a donné à l'Homme.
Pour ces prédicateurs, le maquillage est considéré comme diabolique, comme un subterfuge, une ruse qui dissimulerait la puanteur réelle, ainsi que l'horreur de l'âme et du corps de la personne.
Il mènerait à la débauche. Cependant, une seule couleur était tolérée par ces hommes, "Le rouge de la pudeur". D'après Tertullien, écrivain de langue latine, comme dans le livre d'Hénoch (écrit p seudépigraphique de l'Ancien Testament, le maquillage et les soins auraient été enseignés aux Hommes par les anges déchus.

Le maquillage chez les Egyptiens.
Cliquez pour afficher l

Depuis toujours, les Egyptiens sont, notamment dans l’Antiquité, caractérisés par la beauté de leurs couleurs, de leurs biens, de ces magnifiques tombeaux décorés dans lesquels reposaient les dieux et les rois et reines du pays, de ces hommes et femmes maquillés, sublimés, par des maquillages divers et variés.
C’est environ 3000 ans avant notre ère que les Egyptiens utilisaient toutes sortes d’huiles parfumées et maquillaient leurs visage et corps à l’aide de nombreux colorants, notamment avec des rouges à lèvres à base de rouge minéral, de khôl à base d’antimoine ou de suie, sur les paupières supérieures et les cils ou encore des colorations au henné sur les ongles !
Cependant, cette pratique était à l’origine réservée aux prêtres, lors de cérémonies. Les cosmétiques étaient aussi davantage liés aux fonctions thérapeutiques, utilisés ici aussi par les prêtres.
Cela prouve que la pratique du maquillage était tout d’abord considérée comme un rituel, une symbolique.
Les couleurs utilisées pour le maquillage avaient pour certains une symbolique bien particulière en Egypte ancienne.
Le vert et le noir ont été des couleurs à la base du maquillage pendant longtemps.

• Le vert, par exemple, était la couleur de la nature, de la renaissance, mais il était aussi la couleur d'Osiris, le Dieu de la terre, de la végétation. Osiris est d'ailleurs toujours représenté avec un visage vert.

• La couleur noire représente le limon noir, très fertile, laissé par le Nil. Dans la culture égyptienne, il symbolise la vie, la renaissance, le renouvellement. Les divinités tel qu'Horus, le dieu du Ciel, représenté par une tête de faucon, est caractérisé par son oeil prolongé d'une "goutte". L'oeil noir d'Horus, est le symbole même de l'abondance, de la lumière et de la connaissance.

• Le jaune était représenté par la couleur or, associé à la chair des Dieux, aux masques funéraires ou encore à l'immortalité...

La Reine Cléopâtre, porte la couleur verte très symbolique de son maquillage, ainsi que la "goutte" de son oeil noir. Une référence ici aux dieux cités.
Le maquillage des femmes égyptiennes avait souvent un but hygiénique.
Le maquillage utilisé par les populations égyptiennes,il y a quatre mille ans, avait des vertus contre les infections et les maladies. Les femmes ne se maquillaient pas simplement pour s'embellir et séduire, mais aussi pour des raisons médicales.
D'un autre côté, le maquillage a aussi contribué à améliorer, à sublimer la beauté des Égyptiens et Égyptiennes, telle que le pharaon Ramsès ou la reine Cléopâtre, d'autres personnages importants, rois et "dieux vivants".
De plus, ces hommes et femmes pratiquaient déjà tous les rites de beauté que nous utilisons aujourd’hui ainsi que des soins du corps.
Certains ingrédients comme le limon du Nil s’utilisaient comme substance saponifiée, que les hommes et les femmes frottaient sur leur corps, pour obtenir une desquamation de la peau, en s’enduisant ensuite d’une huile, généralement parfumée.
Ces techniques et produits ont vite été transformés en fards et toutes sortes de produits de beauté, ce qui a permis de les commercialiser en les négociant dans certains pays d’Asie mineure et d’Afrique du Nord.
Finalement, nous pouvons conclure qu’à cette époque, chez les Égyptiens, la cosmétique et le maquillage étaient importants, d’une manière symbolique avant tout, mais aussi et surtout d'une manière très naturelle.
Il existe depuis toujours une forte croyance, chez les Égyptiens, ainsi que chez d'autres populations du monde antique...
En effet, il paraitrait qu'à l'origine, le maquillage sur les lèvres permettait d'empêcher le diable d'entrer dans le corps de l'individu par la bouche. De la même façon, le Khôl des yeux avait pour but de protéger du mauvais oeil.
En effet, les Égyptiens appliquaient ce khôl en cercle autour de leur yeux. Nous savons de manière plus scientifique qu'un cercle sombre dessiné autour de l'oeil absorbe la lumière du soleil et, en conséquent, minimise le reflet dans l'oeil.

Le maquillage en Grèce et à Rome.

En Grèce et dans l’Empire romain, les produits de maquillage se sont fait connaître progressivement, un peu plus tard… C’est en effet des caravanes amenant de la soie, et des épices en Europe, qui ont fait connaître l’existence de ces produits cosmétiques et de beauté.
En Grèce antique, notamment à Athènes et Sparte, la pratique du maquillage et de la cosmétique était à l’origine interdite aux femmes, à l’exception des courtisanes.
En Grèce seul les religieux et les hommes avait le droit de se maquiller.
Dans l’Empire romain, les femmes des familles nobles, appelées les patriciennes, consacraient énormément de temps à leur toilette, à leur coiffure et maquillage.
Un personnage important de l'Histoire a lui aussi étudié certains aspects du maquillage.
Effectivement, Ovide, un poète latin italien, qui a étudié à Rome, a écrit un Traité en IV avant Jésus Christ, sur la coquetterie, "Les Cosmétiques". Il y a fournit de nombreux conseils, ainsi que de nombreuses "recettes" de beauté, aux femmes de son époque.
"Que votre amant ne vous surprenne pas avec vos boites étalées sur la table : L'art n'embellit la figure que s'il ne se montre pas".
Depuis toujours, la mode existe, change, est suivie par de nombreuses femmes…
A cette époque, au 1er siècle, cette mode voulait que la peau soit pâle, éclaircie, avec de la céruse et de la craie. Les femmes se soulignaient aussi le regard d’un trait de Khôl, et leur teint était rehaussé avec du rouge, ainsi que les lèvres.
La symbolique de cette pratique de la peau pâle, demeure depuis des décennies dans de nombreuses civilisations pour l'aspect de blancheur, donc de richesse.

Le maquillage tribal
Cliquez pour afficher l

D'après de nombreuses études, et depuis longtemps, de nombreuses ethnies d'Afrique comme le Congo, l'Ethiopie, ou encore Madagascar, n'acceptent pas leur couleur de peau.
En effet, nous connaissons tous les peintures extravagantes que ces hommes et femmes utilisent pour se maquiller la peau et le visage, encore aujourd'hui. Outre l'aspect traditionnel de ces peintures et symboles, leur maquillage servait aussi et beaucoup à cacher la couleur noire de leur peau.
Les peuples de l’Omo vivent au pied du fleuve de l’Omo, à cheval entre l’Ethiopie, le Soudan et le Kenya, dans la grande vallée du Rift.
C’est une grande région volcanique, fournissant une immense palette de pigments, ocre rouge, kaolin blanc, ou encore vert cuivré, jaune lumineux, ou gris de cendre… Ces peuples sont le génie de la peinture sur corps. Leur taille de deux mètres de hauts est une toile potentielle immense !
Ils dessinent à mains nues, du bout des doigts. Ils se décorent généralement afin de séduire, d’être beau.
C’est un art libre, éphémère et gratuit, étant donné l’immense réserve de tous ces colorants et ingrédients naturels, qui leur servent pour se maquiller.
Dès leur plus jeune âge, les membres de plusieurs de ces tribus se peignent le corps et les cheveux à base de tous ces produits naturels, qu’ils trouvent dans la nature.
Que ce soit toutes les plantes ou les colorants naturels, tous peuvent permettre aux tribus de se peindre le corps. Ils accompagnent très souvent leur peinture avec des plantes, des bouts de bois, certaines feuilles afin de se décorer le corps et la tête.

L'évolution du maquillage à travers les siècles
.
Cliquez pour afficher l


Ce que nous ignorons, c’est que beaucoup de femmes, à la Renaissance, utilisaient de nombreuses techniques afin de sublimer leur visage, cheveux…
La mode voulait que ces femmes aient les cheveux dorés. Pour cela, elles enduisaient leurs cheveux d’un mélange de citron et de safran puis, exposaient leurs chevelures au soleil afin que celles-ci dorent.
De plus, l’idéal de beauté consistait à avoir le teint très pâle, tandis que les joues, les lèvres et les ongles, devaient être rouge. Pour cela, les femmes utilisaient de la teinture de cochenille, notamment pour leurs lèvres.
Par ailleurs, leur visage était poudré à la céruse et à l’ocre rouge.
En Europe le maquillage apparait tardivement, Ce sont les Croisés Pèlerins au Moyen Age qui ont rapporté le maquillage en Europe du nord, aux alentours du XIIème siècle environ.
Avant cette époque, le maquillage et la cosmétique ne servaient généralement qu’aux nobles.
C’est justement au 17ème siècle que le maquillage s’est étendu dans toutes les classes sociales.
Un siècle plus tard, les nobles utilisaient déjà le fond de teint, de la teinture pour les cheveux et du parfum.
Par exemple, nous connaissons tous les hommes et femmes du 18ème coiffés de leurs longues perruques poudrées et leur teint si pâle !
Les femmes du 18ème abusaient souvent du rouge et dormaient très souvent fardées.
Il faut savoir aussi qu’à cette époque, et jusqu’au 19ème siècle, les produits utilisés étaient très toxiques, car ils contenaient du plomb et du mercure. Notamment le blanc de céruse.
Le blanc de Céruse est un pigment blanc à base de plomb
C'est un ingrédient qui a été interdit à partir de 1948, étant qualifié de trop dangereux.


C’est à partir du 19ème siècle que l’on retrouve un certain retour au naturel quant au maquillage.
Cliquez pour afficher l

Les progrès scientifiques et l’industrialisation ont eu une grande importance dans l’évolution des cosmétiques au XXème et au début du XXIème siècle.
Il y a eu de grands bouleversements comme l’apparition de parfums de synthèse ou parfum fabriqué.
Le parfum traditionnel est conçu par des procédés moins coûteux et inovants, par l'emploi de nouveaux composés tels les tensioactifs qui modifient
la tension superficielle entre deux surfaces, par l'utilisation de conservation
C’est par tout cela que nous comprenons que le maquillage que nous utilisons aujourd’hui ne date pas d’hier !
Toutes ces techniques se retrouvent en général dans les produits d’aujourd’hui, cependant les ingrédients, la palette de couleurs ainsi que les marques de produits se sont beaucoup accumulées et diversifiées...

Posté le : 14/08/2014 13:48
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les plus beaux sites abandonnés du monde
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne

Cliquez pour afficher l





La mine de diamants de Mirny, dans l'est de la Sibérie, en Russie
Ce trou, le deuxième plus gros au monde creusé par l'homme, a été fait à la demande de Staline pour satisfaire les besoins de l'URSS en diamants. La mine a été abandonnée quand les difficultés de creuser davantage se sont révélées trop insurmontables.



Posté le : 14/08/2014 13:04
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
« Bon an, mal an »


En moyenne, avec une notion de durée.
Selon les années ou d'autres périodes de temps, maintenant.


Employée au moins depuis le XVIIe siècle, cette expression se comprend aisément.

Elle a d'abord été associée à des activités répétitives sur une longue durée ; la 'moyenne' tient compte des bonnes et des mauvaises années qui se succèdent.
Ainsi en est-il dans un vignoble, par exemple, de la production de vin dont la qualité et le volume varient au fil des ans mais qui, bon an, mal an, restent sans grandes surprises, si les techniques n'évoluent pas, ni les surfaces cultivées.

Elle s'utilise maintenant beaucoup plus largement, même si la durée n'est plus un multiple d'années.

Il ne faut pas oublier que 'an' vient du latin 'annus' qui désignait l'année mais aussi la récolte. La variabilité de la qualité et du volume des récoltes dans le temps, a un très probable lien avec la naissance de l'expression.

Posté le : 14/08/2014 12:19
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les plus beaux sites abandonnés du monde
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l



Pripyat, Ukraine
La ville de Pripyat, qui comptait 49 360 habitants à la veille de l'accident, a été complètement abandonnée après la catastrophe de Tchernobyl.
Pripiat fut construit à l'origine dans les années 1970 afin d'héberger les employés de la centrale nucléaire. Pripiat était alors considérée comme une ville modèle de l'architecture soviétique, possédant des logements de bonne qualité, une voirie dans un état correct, ainsi que des équipements culturels : jardins publics, installations sportives, cinémas, théâtres et un parc d'attractions qui devait être inauguré 4 jours après la catastrophe. C'est ainsi que l'on pouvait lire en 1976 :

« C'est la centrale atomique de Tchernobyl, actuellement en construction, qui a donné naissance à la ville. […]

Le matin du 26 avril 1986, à 1 h 23, une explosion se produit à la centrale, le réacteur n°4 explose. L'explosion fait voler de nombreux débris radioactifs en l'air. Le lendemain, les habitants de Pripiat ne sont pas mis au courant de l'accident.

Posté le : 13/08/2014 16:04

Edité par Loriane sur 14-08-2014 13:02:42
Edité par Loriane sur 14-08-2014 13:08:27
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
« Prendre le large / mettre les voiles »


S'éloigner, s'éclipser, s'enfuir.


Voilà deux expressions de même sens dont personne ne pourra nier l'origine maritime.

Le 'large', même un montagnard sait qu'il s'agit de ce qui est loin d'une côte maritime du côté mer, bien sûr !. Et prendre le large, c'est aller vers le large, donc s'éloigner de la côte et des gens qui y sont en train d'agiter leur mouchoir pour dire adieu à celui qui a pris la mer et s'en va vers l'aventure au galop avec une possibilité de non retour, tellement la mer peut être capable de faire disparaître qui elle veut.

Et, lorsque c'est à bord d'un voilier qu'on quitte le plancher des vaches, pour prendre le large, il faut d'abord hisser ou mettre les voiles.

Nous avons donc ici affaire à deux métaphores maritimes qui illustrent un départ, un éloignement et, par extension, une fuite.
La première des deux date du XVe siècle.
La seconde, dans sa forme actuelle, est beaucoup plus récente puisque attestée vers 1900, mais elle existait déjà sous la forme "bander ses voiles" au XVIIe.

Posté le : 13/08/2014 15:38
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
« Faire devenir chèvre »


Faire enrager.


Savez-vous que la chèvre est un bovidé ? De la sous-famille des caprins, certes, mais un bovidé quand même, comme la vache.
Animal très tôt apprivoisé, 8000 avant J.C. car capable de fournir du lait, de la viande, du cuir et des outils en corne, il s'est aussi rendu célèbre en tant qu'instrument d'une torture très particulière : le pédilingus .
Mais quel peut être son lien avec ce qui habite un bonhomme en rage ?

Au XVIIe siècle, "devenir chèvre" voulait dire "se mettre en colère", l'expression succédant à "prendre la chèvre" utilisée auparavant.
Cette expression vient simplement du comportement de l'animal qui est réputé être brusque et avoir des accès de violence soudaine comme s'il était en colère, comme notre bonhomme devenu chèvre.

[1] Le mot chèvre est d'ailleurs issu du latin 'capra' duquel nous arrivent aussi les mots 'cabriole' et 'caprice'.

Posté le : 12/08/2014 12:51
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 9/8 de EXEM
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 35559
Hors Ligne
Marco,

Tu as choisi l'approche pleine de tendresse. On ressent une vraie tristesse à travers chaque mot.

Exem,

Tu as pris ta plume mutine et cela crée un dialogue coquin. La Baron va se retourner dans sa tombe.

Merci

Couscous

Posté le : 12/08/2014 07:39
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Surnaturel, mais vrai
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Conscience après la mort


Eben Alexander : un neurochirurgien raconte sa propre expérience de mort imminente

Au-delà, Conscience, EMI, mort, NDE

Cliquez pour afficher l


Dr Eben Alexander, La preuve du Paradis ou Voyage d’un neurochirurgien dans l’après-vie…, Guy Trédaniel éditeur, 2013.

Le 10 novembre 2008, le Docteur Eben Alexander, neurochirurgien et chercheur de renommée internationale, ayant enseigné notamment à la Faculté de médecine de Harvard et en exercice dans les plus grands hôpitaux américains, est plongé dans un coma qui se prolongera durant sept jours.

La cause en sera diagnostiquée quelques jours plus tard ; il s’agit d’une maladie rare puisque moins d’un adulte sur 10 millions la contracte spontanément chaque année, à savoir une méningite liée à la bactérie Escherichia coli.

Il est probable que le docteur Alexander avait été contaminé quelque mois auparavant lors d’une visite au Centre Médical de Tel Aviv, en Israël, où le docteur s’était rendu afin de coordonner un programme de recherche sur la chirurgie du cerveau par ultrasons.

Dans un tel cas de méningite bactérienne, la bactérie attaque d’abord la couche externe du cerveau, le cortex. Nous savons que ce dernier est responsable de la mémoire, du langage, de la sensibilité visuelle et auditive et du raisonnement logique.

Or pendant toute cette période de coma subi par le docteur Alexander, l’ensemble de son néocortex – la surface externe du cerveau, considérée comme essentielle à la production de la conscience – était éteint. Inopérant.

Il ne s’agissait pas, nous dit-il, d’une inactivation temporaire liée à un arrêt du cœur intervenu pendant quelques instants. Dans ce cas, explique-t-il, « mon néocortex n’était plus dans le coup ».

Or, contre toute attente, et alors que les médecins envisageaient de le « débrancher », devant la dégradation majeure de son état clinique sans espoir de guérison, le docteur Alexander est revenu à un état de conscience normal en ne présentant au final, fait incroyable, aucune séquelle neurologique.

Guérison miraculeuse, certes ! Mais ce qui interroge le plus, c’est le récit que nous fait le docteur Eben Alexander de cette expérience. Parce que ce qu’il a pu « vivre » à l’occasion de cet événement, « c’est que la mort du corps et du cerveau n’est pas la fin de la conscience », mais « que l’expérience humaine continue au-delà de la tombe ».

Ce qu’il résume sous cette forme : « J’ai rencontré la réalité d’un plan de conscience qui existait totalement indépendamment des limitations de mon cerveau ».

Ce récit me paraît intéressant parce que provenant d’un homme de science et justement spécialiste de cette matière que constitue le fonctionnement du cerveau. Parce que provenant d’un homme informé des expériences de NDE intervenues à l’occasion d’arrêts cardiaques. « Des histoires extraordinaires, sans conteste. Mais tout cela était, de mon point de vue, du pur fantasme ».

Telle était sa vision des choses : « si on ne dispose pas d’un cerveau en état de marche, on ne peut pas être conscient … Quand la machine est cassée, la conscience s’arrête »

Or voilà que libéré de son identité corporelle, et de tout souvenir terrestre, il vit une expérience étrange, un voyage au-delà de notre monde, non pas voyage onirique mais ultra réel, aussi loin nous dit-il et l’a-t-il ainsi senti « de l’illusoire que l’on puisse se trouver ».

Son livre est le récit de cette expérience dont il s’est senti obligé de rendre compte bien qu’il n’ignore pas qu’elle soit tellement étrangère à notre compréhension ordinaire qu’elle fera nécessairement l’objet d’un grand scepticisme, semblable à celui dont il faisait preuve lui-même à l’écoute des récits de NDE dont il prenait connaissance.

Il nous décrit ainsi les étapes de ce voyage. L’immersion profonde dans un monde souterrain sous la forme d’un « point de conscience solitaire », conscience sans mémoire et sans identité. « Repensant à cet endroit, j’en suis venu à l’appeler » nous dit-il, « le Monde Vu du Ver de terre ». Puis émergence dans un monde lumineux à la réalité mille fois plus intense que notre monde terrestre pour accéder à des mondes supérieurs à la vibration plus haute, des espaces où questions et réponses ne font qu’un, au « cœur », à la matrice du système !

C’est donc à un grand panorama de l’invisible et de la face spirituelle de l’existence que le docteur Eben Alexander nous dit avoir eu accès et qu’il essaie de nous faire percevoir via des mots insuffisants pour transmettre la réalité vécue. « Un peu comme essayer d’écrire un roman en utilisant seulement la moitié de l’alphabet »

« Nous sommes loin de la réflexion scientifique ? » questionne-t-il ; « Eh bien, je ne suis pas d’accord. Je reviens de cet endroit et rien ne pourrait me convaincre qu’il ne s’agit pas là de la plus grande vérité émotionnelle de l’univers, mais également de la plus importante vérité scientifique »

Et de conclure : « Dans mon ancienne vision du monde, “spirituel” n’était pas un mot que j’aurais employé au cours d’une conversation scientifique. Je pense désormais que c’est un mot dont nous ne pouvons pas faire l’économie ».

Il me semble personnellement que nous avons tous pu expérimenter, sous une forme atténuée et de manière plus ou moins obscure, plus ou moins floue, certaines des réalités exprimées par le docteur Alexander dans son livre. Par exemple, ce sentiment irrationnel d’être à la fois dérisoire mais néanmoins relié, protégé. Cette conviction que la vraie pensée est pré physique ; que notre effort est souvent celui de la ramener en termes de déduction linéaire ou d’analogie pour lui donner vie vis à vis des autres et parfois en nous-mêmes. Que notre Moi véritable est libre.

Je me dis que ce savoir que le docteur Alexander est allé chercher via ce grand voyage, peut-être existe-t-il en nous mais que, plongés dans la rumeur de ce monde matériel, nous ne savons plus l’entendre. À nous alors de descendre dans notre guide intérieur pour prêter l’oreille aux enseignements que couvrent les bruits et l’avidité de l’instant.

À regarder : http://vimeo.com/63574743



Posté le : 11/08/2014 20:42
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les plus beaux sites abandonnés du monde
Semi pro
Inscrit:
16/04/2014 23:11
De France, enfin, je crois
Messages: 135
Niveau : 10; EXP : 66
HP : 0 / 241
MP : 45 / 7210
Hors Ligne
Je vois que mes paroles ont été entendues, Merci !
Au plaisir !

Posté le : 11/08/2014 20:15
_________________
Le soleil n'est qu'une étoile du matin.
H.D Thoreau
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 9/8 de EXEM
Plume d'Or
Inscrit:
23/10/2013 18:00
Messages: 1480
Niveau : 32; EXP : 86
HP : 0 / 796
MP : 493 / 24878
Hors Ligne
Voici donc ma contribution. C'est une petite farce. Ne la prenez pas au sérieux. Le peronnage d'Alphonse, ce n'est pas moi. Moi, je joue le rôle du défun mari.


ALPHONSE : - Ah ! Chère Madame ! Je ne connaissais pas de meilleur homme que celui que vous pleurez et de meilleur ami que celui que je regrette avec tant de douleur !
AMÉLIE, : - Merci. Si vous saviez quelles heures cruelles, je viens de traverser !
ALPHONSE : - Je partage votre deuil.
AMÉLIE, : - Merci, mon ami. Mais ce deuil m'appartient et je le veux porter seule. C'est le prix que je dois payer pour l'avoir tant aimé.
ALPHONSE : - Le prix d'une mort si chère, doit être partagé.
AMÉLIE, : - Le partager, serait lui ôter la valeur que je lui voue.
ALPHONSE : - Non ! Madame. La valeur demeure ! Seul le coût diminue. Laissez-moi supporter avec vous le poids de cette perte.
AMÉLIE, : - Je n'en ai pas le droit.
ALPHONSE : - Vous en avez le devoir.
AMÉLIE, : - Mon devoir est de le pleurer jusqu'au jour, désormais tant attendu, où nos âmes seront réunies.
ALPHONSE : - Vous ne méritez pas un devoir si cruel !
AMÉLIE, : - Chacun tient son sort écrit sur son front.
ALPHONSE : - Mes yeux peuvent y lire encore de beaux moments.
AMÉLIE, : - Je n'en désire point.
ALPHONSE : - Comme cela se comprend ! Le Baron était un grand homme.
AMÉLIE, : - C'était un saint homme.
ALPHONSE : - Il faut, en effet, être un saint pour épouser un ange !
AMÉLIE, : - Et, il faut être, comme vous, un véritable ami, pour trouver des mots si consolants.
ALPHONSE : - Pour chaque larme que je vois sécher sur votre visage, j'en verse une discrète, que vous ne voyez pas.
AMÉLIE, : - Il avait tant d'amitié pour vous.
ALPHONSE : - Et moi, je l'adorais, Madame.
AMÉLIE, : - Il me le disait.
ALPHONSE : - Est-ce vrai !?
AMÉLIE, : - Oui. Il me parlait souvent de vous.
ALPHONSE : - Et de vous, à moi !
AMÉLIE, : - Tiens ! Et que disait-il ?
ALPHONSE : - Il me disait que vous étiez bonne et charitable, tendre et sincère, pure et honnête…
AMÉLIE, : - Le cher homme ! Et quoi encore ?
ALPHONSE : - Il disait qu'il vous aimait beaucoup…
AMÉLIE, : - Si peu ?
ALPHONSE : - Évidemment, beaucoup, c'est peu.
AMÉLIE, : - N'est-ce pas ?
ALPHONSE : - Aussi, lui répondais-je que, moi, je vous aurais aimée avec tant de passion que les « beaucoup » et les « énormément » se seraient écrasés à vos pieds pour y fondre en un seul « je t'aime ».
AMÉLIE, : - Contentez-vous, s'il vous plaît, de me relater les propos de mon mari…
ALPHONSE : - Oui, Madame. Ah ! Baron me disait souvent que vous étiez d'une grande beauté...
AMÉLIE, : - Tiens ! C'est tout ?
ALPHONSE : - C'est tout ce qu'il trouvait dans son cerveau qu'il n'avait, hélas, pas très développé, mais, il avait du moins, le mérite de me le répéter.
AMÉLIE : - Et vous… que lui répondiez-vous ?
ALPHONSE : - Madame, ne venez-vous pas, à l'instant, de m'ordonner…
AMÉLIE - De me dire ce que vous lui répondiez….
ALPHONSE : - Eh bien, moi, Madame, je lui répondais que ce n'était pas d'une grande beauté que vous étiez…
AMÉLIE : - Oh !
ALPHONSE : - … Mais que votre beauté était encore plus grande que grande, plus infinie que l'infini ! Qu'elle irradiait tant de lumière qu'elle devait être sûrement perçue au-delà des nuages. Qu'elle devait même servir aux voyageurs des autres planètes pour guider leurs pas dans la nuit, comme Vénus, guide ceux de l'homme perdu dans la nature….
AMÉLIE : - Vous êtes drôle.
ALPHONSE : - Vous souriez ?
AMÉLIE, : - Tristement. Un premier rayon de soleil est toujours pâle
ALPHONSE : - Ah ! Mais, Madame, vous êtes plus qu'un rayon ! Vous êtes le soleil tout entier, avec ses feux, ses flammes, ses combustions, ses réactions chimiques et nucléaires …
AMÉLIE, : - Taisez-vous ! Je vous défends !…
ALPHONSE : - Pardonnez-moi, si je vous ai offensée, c'est par amitié ! Votre défunt mari, lui, souvent ne comprenait pas mes bons sentiments !
AMÉLIE : - Vraiment?
ALPHONSE : - Oui, Madame.
AMÉLIE, : - Parlez-m ‘en !
ALPHONSE : - C'est inutile.
AMÉLIE, : - J'insiste.
ALPHONSE : - Laissons-le reposer… Il a tant souffert…
AMÉLIE, : - Tant souffert ?! De quoi ? Je l'ai toujours cru heureux !
ALPHONSE : - Il ne l'était pas souvent, allez !
AMÉLIE, : Mais que me dites-vous ? Parlez ! Vous m'en avez trop dit, ou, plutôt, pas assez, pour vous arrêter en chemin.
ALPHONSE : - Eh bien, Madame, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement que le baron souffrait de votre manque d'affection envers lui…
AMÉLIE : - Comment ! Mais je l'aimais plus que tout au monde !
ALPHONSE : - Mais oui ! Il me le disait ! Elle m'aime, elle m'aime et c'est ce qui me tue !
AMÉLIE, : - Oh ! Mais que désirait-il ?
ALPHONSE : - Je n'ose le dire…
AMÉLIE, : - Mais dites ! Mais dites ! Je vous en prie !
ALPHONSE : - Vous m'en voudrez !
AMÉLIE, : - Je vous l'ordonne !
ALPHONSE : - Enfin, je vous l'ai dit, il avait votre amour tandis qu'il se consumait d'« affection ».
AMÉLIE, : - Que voulez-vous dire avec toute cette affection ?
ALPHONSE : - Vous savez bien… « l'affe2ction »…
AMÉLIE, : - Il l'avait aussi !
ALPHONSE : - Pas celle-là ! L'autre.
AMÉLIE, : - N'y en a-t-il pas qu'une ?
ALPHONSE : - Pas vraiment. Il y en une autre… peut-être porte-t-elle un autre nom que je n'ose…
AMÉLIE, : - Ah ! Mais vous me tuez avec votre manque d'audace !…
ALPHONSE : - C'est que… votre deuil… et… mon cher ami Baron qui doit me regarder de là-haut……
AMÉLIE : - Mon deuil n'est pas le vôtre, il m'appartient et je vous somme de parler.
ALPHONSE : - Bien. Alors je parle. Vous me disiez, Madame, que je manque d'audace, eh bien je dois avouer que vous avez raison. Cependant…
AMÉLIE : - Oui ?
ALPHONSE : - C'est que je vous vois, moi, avec des yeux différents, plus précis, qui transmettent à mon cerveau une image de vous qui est, si j'ose dire, plus fidèle au modèle que je contemple et que le baron, lui, ne voyait pas..
AMÉLIE : - Comme vous y allez ! Je ne sais, si je dois vous croire.
ALPHONSE : - Si vous ne me croyez pas, je suis perdu !
AMÉLIE, : - Si je vous crois, c'est moi qui le suis !
ALPHONSE : - Si vous l'êtes, je vous sauverai !
AMÉLIE : - Je suis confuse. Vous me semblez changé. Soudain, j'ai peine à vous reconnaître.
ALPHONSE : - Puisqu'il me faut parler, j'obéirai mais, au fur et à mesure des minutes qui passent, une étrange folie grandit en moi, agitant mon sang jusque dans les capillaires de mes narines qui arrivent maintenant à détecter une odeur de cuisine….
AMÉLIE : - Tout cela a-t-il un rapport avec mon pauvre baron et l'affection qu'il désirait ?
ALPHONSE : - Oui et non. Voici. Je partageais tout avec lui, jusqu'à ses pensées les plus… j'allais dire profondes, en oubliant de qui et à qui je parlais…, disons donc, pensées " tout court". Je sais tout de vous. Depuis longtemps, j'évite de vous voir afin de mieux vous regarder... en mon esprit. Si je me suis si longtemps noyé dans le travail, c'est afin d'arriver à flotter sur le courant léger et lourd de la vie. Oh ! Rassurez-vous, d'abord, je ne pensais à vous qu'en relation avec le baron et son désir de vous posséder par derrière …
AMÉLIE, : - Vraiment ! Quel bonheur ! Je veux dire… quelle horreur !
ALPHONSE : - Il est trop tard pour cela, s'il est raide, il ne peut pourtant, hélas, plus bouger !
AMÉLIE : - Mais il était tellement occupé à scribouiller ! Comment pouvais-je savoir qu'il nourrissait de tels sentiments ?
ALPHONSE : - Peu importe ! Ne parlons plus de lui. Il est mort.
AMÉLIE, : - Oh ! Baron, reviens !
ALPHONSE : - Il est mort ! Écoutez-moi ! J'ai des visions qui me rapprochent de vous et que je me reproche avec une intolérance, que vous-même, eussiez-vous connaissance de ce que je ressens, que vous ne trouveriez pas en votre cœur assez de sévérité pour m'infliger un blâme.
AMÉLIE, : - Baron ! Viens à mon secours !
ALPHONSE : - Je vous répète qu'il est mort ! Crevé ! Kaput ! Mer-de ! Pardon ! Pardon ! J'ignore quelles idées vous avez sur ma conduite ou si même vous en avez, votre tête est si petite ! Il est, en tout cas, probable que quel que soit le débordement de votre imagination de bécasse, vous vous tromperiez sur mon compte. Ah ! si vous saviez comme je suis différent depuis un moment !
AMÉLIE, : - Taisez-vous !
ALPHONSE : - Cette soudaine métamorphose doit vous surprendre en vous étonnant, ou, vous étonner en vous surprenant…. Permettez-moi de vous sentir telle que vous êtes, et je vous offrirai la clef du Paradis où nous attend ce cher disparu. De sensible, je vous ferai sensuelle, de passionnée, je vous ferai perverse : il n'y a pas de limite à mon pouvoir !
AMÉLIE, : - Ah ! Je fonds !
ALPHONSE : - Je vis dans un monde, loin de vous. Vous, qui représentez pour moi ce que c'est que d'être heureux. Votre parfum, oui ! j'ose le dire votre senteur, votre odeur de femme me fait ressentir ce que je n'avais jamais jusque-là ressenti : un désir passionné, effréné, déchaîné de vous posséder par derrière, moi aussi.
AMÉLIE, : - Ah ! C'est trop fort ! Je n'en peux plus ! Sauve-moi Baron !
ALPHONSE : - Oh ! Non pas vous posséder comme un homme possède une femme mais comme moi, je posséderais en vous, la femme au cent sexes que vous êtes !
AMÉLIE : - Je ne les ai vraiment pas comptés !
ALPHONSE : - Cela vous paraîtra n'être que des fantasmagories.… Ah ! Je sais bien, allez, que votre mariage fut un bien lourd fardeau que vous devez porter encore. Baron n'était pas jojo !»
AMÉLIE, : - Vous avez bien deviné ! Je pleure encore mes maux…
ALPHONSE : - « Les maux que vous pleurez sont de vieux maux passés
« Il est temps d'enterrer ces pauvres trépassés.
« Tout au fond de l'oubli, ils y dormiront mieux
« Et vous, dans votre lit, ayant fait vos adieux,
« Ce soir, et pour toujours, des regrets délivrée,
« Vous pourrez, librement, par le cul vous livrer. »
AMÉLIE : - Ah ! Je suis à vous ! Pardonne-moi Baron ! Aphonse va récolter ce que tu as semé ! »


FIN.

Posté le : 11/08/2014 18:28
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut
« 1 ... 480 481 482 (483) 484 485 486 ... 956 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
44 Personne(s) en ligne (21 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 44

Plus ...