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Re: Les expressions
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« Se mettre martel en tête »


Se faire du souci, se laisser obséder par une inquiétude.


Vous avez certainement tous entendu parler du Grand Charles.
Non, pas De Gaulle ! Mais Martel, cet homme de guerre, accessoirement grand-père de Charlemagne, et qui a stoppé l'invasion arabe à Poitiers en 732. Si vous avez étudié l'histoire de France, cela doit vous rappeler quelque chose !
Dans le cas contraire, ça n'a pas grande importance, car ce n'est pas de ce martel qu'il s'agit dans cette expression, même si cet homme utilisait un martel comme arme dans ses combats.

Martel est en effet une ancienne forme de marteau, cet outil servant à planter des clous.
Dès le XVIe siècle, "avoir martel", c'était "avoir du souci" ; "marteler le cerveau de quelqu'un", c'était "le peiner, le tourmenter".

C'est à partir du XVIIIe siècle que l'expression prend la forme d'aujourd'hui.
C'est une métaphore aisément compréhensible qui compare les préoccupations permanentes à des coups de marteau qui résonneraient dans la tête.

Posté le : 09/10/2014 22:27
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Re: Les expressions
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« Chercher midi à quatorze heures »


Compliquer inutilement une chose très simple.


Certes, Einstein nous a appris que le temps est très relatif, mais de là à vouloir chercher une heure particulière à un emplacement qui n'est pas le sien, c'est quand même un peu stupide.

Sous sa forme actuelle, cette expression date du XVIIe siècle, mais on a utilisé auparavant "chercher midi à onze heures" et "chercher midi si loin".
Si l'utilisation de midi est compréhensible par sa position très repérable en milieu de journée, il n'y a pas d'explication satisfaisante pour justifier le quatorze, ou le onze auparavant.

Le sens de l'expression qui montre la bêtise de vouloir chercher une chose à un endroit où elle ne peut pas être à rapprocher du "va voir là-bas si j'y suis !" a évolué de manière compréhensible vers celui d'aujourd'hui.

Posté le : 09/10/2014 22:24
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Re: Reflets de pensées enflammées
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khalidbkl ce texte n'est pas à sa place. Merci de le déplacer dans les textes avec la rubrique "nouvelles " . Je te laisse le déplacer et je le supprimerai Samedi.

Posté le : 08/10/2014 08:42
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Re: Défi du 20-09-2014
Plume d'Or
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Arielle,

C'est un cauchemar, rassure moi.
Être suivi par un ange tout le temps, c'est pire que le programme ECHELON.
Enfoncées la CIA et la NSA !
Je te conseille un petit cocktail lysergique, avec une variante dite 'de Mouscron' et composée de houblon du Hainaut. C'est roots mais ça fait du bien. Et puis si tu te promènes nue sur la place de ton quartier, tu feras aussi des heureux.

A bientôt,

Donald.

PS: J'ai appris plein de trucs sur les anges, ceci-dit.

Posté le : 07/10/2014 18:38
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Reflets de pensées enflammées
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Quelque part dans une galaxie lointaine ou se réalisent toutes les utopies humaines ou plutôt surhumaines, des vies multiples appellent le voyageur à bien s’initier. Alors, on s’élance vers le sublime pour retrouver de justes sens à toutes les interrogations existentielles. Effectuer un pareil déplacement est vraiment un bonheur. Une sorte de joie cérébrale c'est-à-dire mentale, en dépassant toutes les barrières psychologiques. L’esprit s’active tout en s’émerveillant du vu, du su et du non découvert encore.
Quelque part dans le lointain, on vivra sans doute avec le dernier messager qui fera régner justice dans tout le cosmos. Tout est éblouissant et scintillant, cet écoulement va à un rythme harmonieux sans perturbation par le temps ; car on devient atemporel. On se dirige vers des horizons plus ouverts avec de nouveaux points de repères apportant de nouvelles convictions .Celles de la paix, de la cohabitation, et de l’amour sincère.
Toujours bien disposé à cueillir des mots nouveaux dans le but d’enrichir le vocabulaire parce qu’en lisant des textes variés, une nouvelle production voit le jour. Ainsi la pensée suit des chemins longs et pleins d’embuches. Mais en dépassant les obstacles intellectuels de grandes interrogations affluent pour remettre en question toutes les connaissances acquises. Et le savoir livresque peut-il sauver l’homme de son égocentrisme et aussi de ses semblables ? Lire pour envahir d’autres univers pluridimensionnels qui s’ouvrent sur des événements enrichissant l’existence humaine réelle et fictive. Ce qu’on vit réellement, qui fait parti de notre quotidien, peut être muté vers l’imaginaire ou se passe une certaine élévation onirique. Ce voyage virtuel emporte la personne aux rivages lointains de la pensée. Cette dernière peut parfois être équilibrée, positive, optimiste et rêveuse ; ou bien, elle peut être malheureuse, capricieuse, obscure et inutile. Ces deux faces maintiennent des rapports très forts entre elles lesquelles ressemblent à une boussole qui nous guide sous le graphisme de deux pôles totalement opposé l’un à l’autre. Et pour vivre paisiblement, il faut opter pour la médiane. C’est au centre de ce segment que l’épanouissement s’installe. La lecture procure à l’individu un énorme plaisir individuel et dans la solitude. Même esseulé, le livre te soutient et t’appelle à côtoyer d’autres univers de la pensée constructive. Ainsi tu te forges une personnalité capable de critiquer sans blesser l’autre même celui qui est différent. Parfois, il nous arrive de blesser un tiers sans le vouloir, c’est une forme de gaucherie involontaire. Et même si on veut revenir sur ce qu’on a dit en essayant d’expliquer sous des paroles adoucissantes, on n’y arrive pas parce que l’irréparable a été commis. Nous pouvons nous contenter de cet exemple léger pour approuver le silence et de le prendre au sérieux car le bavardage avec excès devient soupçonnable et accusé. Il faut savoir bien mesurer ses paroles parce que la société a une mémoire collective capable de qualifier la personne de manière dépréciative tout au long de sa vie. Dans notre quotidien, nous ne sommes pas à l’abri de la violence, il est fort probable qu’on soit victime d’une violence verbale ou plus. La cruauté n’a pas de visage propre ou d’empreintes qu’on peut identifier. La lecture fait appel au dialogue et à la tolérance. Cette cohabitation sociale dont jouit notre nation prouve l’harmonie en dépit de toutes les divergences. Toujours nous sommes à la recherche de facteurs communs avec l’autre pour s’engager sur des voies de la solidarité, de l’hospitalité et de la respectabilité mutuelle. Le rythme cérébral s’accélère et la vie de même, on n’a pas devant nous le temps suffisant pour méditer, réviser et juger lentement les événements qui s’imposent et s'infiltrent dans les vies des mortels. Pour agir, on se trouve obligé d’investir l’utilité de l’expression comme sorte d’extériorisation .Et par conviction, on sait que la lecture mène automatiquement à l’écriture.

Posté le : 07/10/2014 00:38
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Re: Défi du 04/10/2014
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Ouh ouh, je rougis sous tes bisous tout doux et sucrés...

Merci, j'ai eu peur de faire plus Mickey que Donald, tu me rassures !

J'attends ton texte avec impatience...

Bisous aussi

Couscous

Posté le : 05/10/2014 19:12
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Re: Défi du 04/10/2014
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Salut Couscous,
Je suis sur le cul tellement c'est réussi. Tu as facilement endossé mon style, le magnifiant de ta finesse féminine, mettant en exergue mes thèmes favoris et surtout le récit est très visuel.
Tu vois, la SF ne demande pas de connaissances techniques.
Bravissimo ma belge amie.
Bisous sucrés et lysergiques.
Donald
PS: Je n'ai pas encore écrit la réponse au défi en version 'à la mode de Couscous' mais c'est prévu.
PS2: Je te refais un bisou parce que vraiment tu as trop assuré.

Posté le : 05/10/2014 18:37
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Re: Défi du 20-09-2014
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COMMENT !!!!!!

Posté le : 05/10/2014 15:17
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Re: Défi du 20-09-2014
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Arielle,

Tu as bien fait de prendre ton temps pour nous proposer un texte recherché, caustique et drôle.

Non, ne vient pas me rendre visite ! Oui, j'avoue, je ne trie pas TOUS mes déchets...

Merci !

Couscous

Posté le : 05/10/2014 13:55
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Re: Défi du 04/10/2014
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Voici mon défi à la sauce Donald :

Paradis éphémère

Je me réveille doucement, bercé par le chant d’un oiseau exotique dont j’ignore le nom et même l’apparence. Une légère brise marine vient caresser mon corps encore marqué par la chaleur de la nuit. Mes mouvements réveillent celle qui a partagé mon lit cette nuit. Elle se tourne vers moi et je peux détailler ses fins traits de blonde suédoise. Sa peau ne présente aucune imperfection et son visage aucun signe de fatigue malgré la nuit mouvementée que nous venons de passer. Je ne suis pas du genre à me vanter mais je crois qu’elle n’est pas prête d’oublier ma prestation cinq étoiles avec un menu quatre services.

Je me souviens l’avoir repérée alors qu’elle sirotait un Bloody Mary au bar de l’hôtel Alizé. Sa longue robe sombre et son chignon serré me susurraient que j’avais affaire à une meneuse d’hommes, une femme de pouvoir et pas une gratte-papier de bas étages. Son décolleté profond et son rouge à lèvres écarlate me signifiaient, quant à eux, qu’elle était à la recherche d’un homme, un mâle, un vrai, pour la soirée. C’était son soir de chance car je postulai pour cet emploi en CDD dès que mes fesses se sont posées sur le tabouret à côté d’elle. Mon intuition ne m’avait pas trompé. Je découvris donc qu’elle avait un prénom, même s’il m’échappe maintenant, originaire de la patrie des grands constructeurs de meubles en kit, qu’elle était chef consultante dans une grosse boîte américaine et surtout qu’elle était libre et ouverte à toute proposition équitable. De verres en verres, nos échanges se firent plus grivois, ce qui ne fut pas pour me déplaire. Juste avant le coma éthylique, nous décidâmes de rejoindre une chambre, la mienne en l’occurrence. Nous testâmes ainsi la résistance de la literie et l’insonorisation des murs.

Ma conquête s’éveille enfin, me sourit et susurre un merci. Une douche efface les dernières traces de fatigue, de sueur et de toutes productions corporelles. Un groom classieux, avec un badge « Igor » sur le sein droit, entre avec un plateau garni de viennoiseries, fruits, produits lactés, café et thé. Le petit déjeuner nous est servi sur la terrasse de la chambre qui offre une vue sur la plage privée.

Tout en sirotant mon café, mon regard se pose sur le visage de cette femme dont je n’ai plus osé demander le prénom. Elle grignote un croissant à la façon d’un mannequin famélique. La mer qui nous fait face est d’un bleu acier dont les vagues invitent à une délicieuse baignade. L’estomac calé, ce qui est vite fait dans le chef de ma suédoise de compagne temporaire, nous décidons de répondre favorablement à cette invitation. Nous nous ébattons joyeusement dans les flots, tels deux adolescents, lorsque soudain, l’eau se met à bouillonner comme si un géant avait subitement allumé le gaz sous nos pieds. Effrayé, je rejoins la plage. Mais la blonde sculpturale reste étonnamment immobile dans les flots remuants. Son regard devient livide, sa peau se met à se craqueler. Une fissure naît au milieu de sa poitrine nue et s’étend vite jusqu’en haut de son crâne. D’un seul coup, son cuir, tel un manteau usé jusqu’à la corde, se détache de son corps. Elle n’est plus qu’un amas de chair d’un rouge brunâtre tenant à des os d’un blanc brillant sous le soleil dardant de l’été.

Mon attention est détournée de cette vision d’horreur par un bruit assourdissant. Je découvre que les cocotiers qui bordent la plage se mettent à se coucher les uns après les autres, comme si une boule de bowling invisible les avait percutés. Des oiseaux, éjectés violemment de leurs perchoirs naturels, se mettent à tournoyer dans les cieux maintenant obscurcis par de gros cumulus noirs. Les volatiles semblent soudain décider de concert de cesser leur ronde psychédélique pour fondre en ma direction.

Mes vacances paradisiaques viennent subitement de se transformer en film d’Hitchcock. Je me mets à courir en direction de ma chambre, ne m’occupant plus du corps meurtri de Madame ou Mademoiselle X, ni des cocotiers devenus simples quilles. Je ressens les premiers coups de bec lorsqu’une main vient violemment gifler ma joue. Mes yeux, que je protégeais jusque là de la crevaison, s’ouvrent et je découvre une salle à la pâle luminosité. Un homme, ressemblant étrangement au groom, me fait face. Il tient dans ses mains une sorte de casque intégral qu’il place délicatement sur un support métallique.

– Désolé Monsieur, avec un fort accent russe, nous avons dû arrêter votre programme plus tôt que prévu.
– Vous avez bien fait. Ça devenait affreux. J’avais demandé « île paradisiaque pour célibataires » et non « île de l’horreur pour sado-maso ». Que s’est-il passé ? J’ai payé assez cher pour le savoir…
– Un virus a été introduit dans l’unité centrale par un groupe d’activistes qui se fait appeler « vacances virtuelles pour tous. »
– Il vous reste encore des places quelque part, même Disneyland ?
– Non, toutes les destinations sont atteintes. Il ne reste que les vacances par injection.
– C’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes. Les anciennes méthodes, y’a que ça de vrai ! Envoyez la sauce, jeune homme des Carpates, et projetez-moi au septième ciel encore deux jours.
– Le client est roi !

Posté le : 05/10/2014 13:12
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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