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Re: Défi du 17 octobre 2014
Plume d'Or
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Je comprends mieux pourquoi je n'ai pas eu de cadeau au dernier Noël.
Moi qui croyais que c'était parce que je n'avais pas été sage. Je suis rassuré.
Comme dirait une Hurlue de mes relations: ça va, alors !

Posté le : 17/10/2014 23:51
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Happiness is a warm gun - 1968 - The Beatles
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Re: Les bons mots de Grenouille
Plume d'Or
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L'humeur n'est rien si on ne la nourrit pas. Ben Jonson



JACQUES DUTRONC :
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Jacques Dutronc né le 28 avril 1943 à Paris, est un chanteur, compositeur et acteur français.
IL est le fils cadet de Madeleine et Pierre Dutronc, famille d'intellectuels artistes. C'est son père ingénieur aux Charbonnages de France et pianiste amateur qui l'initie à la musique

Il épouse le 30 mars 1981 la chanteuse Françoise Hardy avec laquelle il vivait depuis 1967. Il vit en Corse sur les hauteurs de Monticello. Leur fils Thomas, né le 16 juin 1973, participe désormais à la conception de leurs disques.

Il obtient en 2005 le César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
Selon une étude faite par la SACEM³, la tournée de Jacques Dutronc est le 5e spectacle musical ayant généré le plus de droit en France en 2010. Il est cette année là, la 40e personnalité préférée des Français, tous métiers confondus.

Acteur hors pair, il a souvent été appelé, paradoxalement, « le dilettante » de la chanson, la faute probablement à son air indolent et à ses yeux bleus ironiques qu’il cache désormais derrière de perpétuelles lunettes de soleil, vissées juste au-dessus d’un sempiternel cigare.
Plusieurs décennies d’une carrière florissante où chacun de ses disques et de ses films est désormais considéré comme un événement, ont également contribué à consolider le mythe.

Il aime beaucoup les chats, et récupère tous les chats abandonnés qui viennent chez lui. Il en hébergerait une quarantaine dans sa propriété de Monticello. Il raconte souvent lors de ses concerts qu'il passe parfois le réveillon de Noël uniquement avec eux. Et pour leur faire plaisir, il décore le sapin avec des morceaux de poulet .

Collectionneur de couteaux, il en possède plus d
e 500 exemplaires rares.

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LES CITATIONS :
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« La télévision, on ne peut pas la regarder. Quand on est debout, on ne la regarde pas. Quand on est assis, on s'endort. »


« La vie, c'est faire semblant de ne pas être mort. »


« Il y en a qui contestent qui revendiquent et qui protestent moi je ne fais qu'un seul geste, je retourne ma veste. »
Paroles de la chanson L’opportuniste


« Il ne faut pas croire, en Corse, aussi les coqs chantent. Tous les jours. Vers seize heures. »


« Fouiller dans un grenier, c'est toujours très beau, même si on y trouve des chaussettes sales. »


« Le cancer guérit du cigare. »

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« La télé, c'est un compagnon fidèle comme un chien mais moins salissant, sauf si on l'allume souvent. C'est le feu de bois, quoi. »



« Le succès aujourd'hui, c'est plus proche du hold-up que de la fiche de paie. »


« Pour connaître l'âge d'une femme, il faut la voir avant son petit déjeuner. »



« La sieste, c'est comme une anesthésie. Tu te réveilles, tu ne sais plus où tu es... C'est un métier, la sieste. »


« Ce qui manque dans le couple, c'est une loge, comme à la scène. »


« Avec l'âge, les maladies ne deviennent pas plus nombreuses, elles deviennent plus précises. »


« La cravate, c'est le passeport des cons. »


« L'alcool, il y a deux versions. Soit c'est un ennemi qui te veut du bien mais qui te fait du mal, soit c'est un ami qui te veut du mal, mais qui te fait du bien. »


« Certes, il peut y avoir des accidents dans le couple, mais ce n'est pas parce qu'on crève un jour qu'il faut jeter la voiture. »



« L'avantage qu'il y a d'entretenir une réputation de feignant, c'est que ça évite même la peine de faire semblant de travailler. »


« Souvent, plus on te demande de chanter, moins on t'écoute. »


« Tout le monde peut séduire. La preuve, il y a des enfants partout… »


« Les mecs qui roulent moins vite que toi, ce sont des cons, ceux qui roulent plus vite, des cinglés. Bizarre, non ? »

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« Dans les hôpitaux, ce sont plus les visiteurs que les malades qui font des gueules d'enterrement. »



« Le problème de certaines femmes, c'est qu'elles portent des robes qui laissent entendre qu'elles vont se mettre à chanter. A chanter faux évidemment. »



« Les boîtes de nuit, c'est une salle d'attente. »



« La fidélité ? Il ne faut pas oublier que le mariage a été institué à une époque où l'espérance de vie ne dépassait pas trente ans. »


« Le travail paie dans le futur, la paresse elle paie comptant. »


« Faire moins bien qu'avant, c'est la seule façon de voir si on a encore un impact. »


« Il ne faut pas confondre les pessimistes et les déçus. Les déçus, eux, ont des preuves. »


« Moi aussi on m'a dit : fais pas ci fais pas ça et j'en suis arrivé là. »
Paroles de la chanson Fais pas ci, fais pas ça



« Les femmes laides doivent sûrement en savoir un peu plus sur les hommes que les belles femmes. »


« Opium ! Poison de rêve Fumée qui monte au ciel C'est toi qui nous élève Aux paradis artificiels. »
Paroles de la chanson Opium


« En amour, il faut garder ses distances pour éviter l'accrochage. »



« Beaucoup meurent à trente ans. Et sont enterrés quarante ans plus tard. »



« L'astrologie ? La science désastre. »



« La timidité est une forme de politesse. »


« Beaucoup de gens boivent, très peu savent être bourrés. »

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« Le monde entier est un cactus Il est impossible de s'asseoir. »
Paroles de la chanson Les cactus

« Adam avait-il un nombril ? »
Paroles de la chanson On nous cache tout, on nous dit rien


« Tout est mini dans notre vie. »
Paroles de la chanson Mini, mini


« Les gens qui croient que tout est facile, Ce sont toujours de vieux fossiles. »
Paroles de la chanson Le plus difficile


« Je n'ai vraiment qu'un seul regret De ne pas être universel A l'école des demoiselles. »
Paroles de la chanson La Publicité






Paroles de la chanson « On nous cache tout, on nous dit rien "

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Adam avait-il un nombril ?
On nous cache tout on nous dit rien
Socrate a-t-il bu sa cigüe ?
L'aventure est-elle au coin de la rue ?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur Dagobert
Quel était son manager ?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

La vérité sur La Palice
Quand c'est rugueux c'est pas lisse
On nous cache tout on nous dit rien
Et l'affaire du masque de fer
Est-ce que Louis Quatorze était son frère ?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur l'Obélisque
A-t-il été déclaré au fisc ?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Savoir pourquoi Napoléon
Mettait la main dans son giron
On nous cache tout on nous dit rien
L'affaire trucmuche et l'affaire machin
Dont on ne retrouve pas l'assassin
On nous cache tout on nous dit rien
On nous cache-cache et cache-tampon
Colin-maillard et tartempion
Ce sont les rois de l'information

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien







L' ILE DES FAISANS :
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L'île des Faisans (en espagnol : Isla de los Faisanes) ou île de la Conférence (en basque : Konpantzia) est une petite île fluviale (6 820 m2), située sur la Bidassoa, près de son embouchure dans la baie de Chingoudy, sur la frontière franco-espagnole. Ayant le statut de condominium, elle est gérée alternativement par la France et l'Espagne avec un changement d'administration tous les six mois. Il s'agit du seul exemple dans les relations internationales contemporaines d'une souveraineté alternée sur un même territoire1. Son accès est interdit au public.
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Entre autres nombreux faits historiques qui se sont produits sur cette île, le plus important a été la
signature du Traité de Paix des Pyrénées à la suite de 24 conférences organisées entre Luis de Haro et le Cardinal de Mazarin en 1659; le Traité a été ratifié par l’engagement pris entre Louis XIV et l’infante Marie Thérèse. Au centre de l’île se dresse un monolithe avec une inscription qui commémore divers évènements. En outre, l’île a été le théâtre d’échange d’otages, de remises d’infantes à marier, etc
.
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LE DICTIONNAIRE DE BIERCE :
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ADMIRATION : Façon polie que nous avons de reconnaître que quelqu’un nous ressemble.

ADORER : Vénérer dans l’espoir de quelque chose.

AIR : Substance nutritive généreusement fournie par la Providence afin d’engraisser les pauvres.

ALLIANCE : En politique internationale, union de deux voleurs qui ont la main si profondément enfoncée dans la poche l’un de l’autre qu’ils ne peuvent s’en prendre séparément à un troisième.

AMBIDEXTRE: Qui peut prendre avec autant d’habileté dans une poche droite que dans une poche gauche.

AMBITION : Désir irrépressible d’être diffamé par ses ennemis de son vivant et d’être ridiculisé par ses amis une fois mort.

AUDACE : L’une des qualités les plus remarquables d’un homme en sécurité.

AUTREMENT : Pas mieux.

CANNIBALE : Gastronome de l'ancienne école qui conserve des goûts simples et s'en tient à l'alimentation naturelle de l'époque pré-porcine.

CHAT : Automate moelleux et indestructible fourni par la nature pour recevoir des coups de pied quand les choses vont mal dans le cercle familial.

HABILETE : Qui tient lieu de cervelle à un imbécile.





LES INVENTEURS TUES PAR LEUR INVENTION / DECOUVERTE :
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.Alexander Bogdanov, la transfusion sanguine

Médecin russe du début du 19ème siècle, Alexander Bogdanov développe un intérêt soudain pour le rajeunissement humain. Selon lui, il serait possible de rajeunir grâce à des transfusion sanguines. Il s'injecte alors plusieurs poches de sang, notant à chaque fois l'effet de chaque poche sur son corps. Il croit y déceler une amélioration de sa vue ainsi qu'une réduction de sa calvitie. Durant deux ans, les transfusions dépassent la centaine. En mars 1928, à cinquante-cinq ans, Bogdanov tente l’échange de son sang avec celui d’un étudiant atteint de malaria et d’une forme bénigne de tuberculose. Quinze jours plus tard, après une longue agonie qu'il observe et qu’il enregistre scrupuleusement, Bogdanov meurt.

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Jean Francois de Rozier, le vol en ballon au dessus de la manche

Professeur de physique et chimie, Jean Francois de Rozier se découvre une passion pour le vol en ballon en assistant au premier vol des frères Montgolfier, en 1783. Après avoir envoyé avec succès un mouton, un poulet, et un canard dans les airs, il prend part au premier vol habité. Il atteint même l'altitude de 3.000 pieds à l'aide d'un ballon à air chaud. Ne s'arrêtant pas là, De Rozier prévoit une traversée de la Manche avec François Laurent d'Arlandes.. Malheureusement, après avoir atteint 1500 pieds, le ballon se dégonfle à quelques centaine de mètres du rivage et chute, tuant le physicien sur le coup. Il est la première victime d'une catastrophe aérienne.



Rosalind Franklin, l’ADN

Biologiste moléculaire britannique, elle participe à la découverte de la structure de l'ADN. Elle réalise plusieurs radiographies aux rayons X de l'ADN, qui seront déterminantes pour la compréhension de la fameuse structure à hélice de la molécule. Elle meurt prématurément en 1958, d'un cancer de l'ovaire, suite aux expositions aux rayons X. La découverte de la structure de l'ADN permet à Watson, Crick et Wilkins, avec qui elle travaillait, d'obtenir le Prix Nobel de médecine en 1962. Un prix Nobel ne pouvant être attribué à titre posthume, Rosalind Elsie Franklin, décédée quatre ans auparavant, ne fait pas partie des lauréats. Dommage.

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Cowper Coles, la tourelle défensive rotative

Capitaine dans la Royal Navy Britannique, Cowper Coles était aussi inventeur à ses heures perdues. Il invente un système de tourelle défensive rotative qu'il installe sur son navire. Cette invention lui permet de remportée de nombreuse bataille notamment lors de la guerre de Crimée entre 1854 et 1855. La Royal Navy sembla porter un certain intérêt à ce concept, et sur la demande de Cowles, fabrique un navire un navire de guerre à toute épreuve, avec des bas côtés, sur lequel des armes lourdes sont montées sur une structure faible. Malheureusement, le navire était tellement chargé, avec ses structures blindées, qu’il chavire le 6 septembre 1870, emportant avec lui Cowper Coles et 500 marins.



William Bullock, l'imprimerie rotative.

William Bullock est un inventeur américain, l’invention a contribué à révolutionner l’industrie de l’imprimerie. En avril 1867, il souhaite installer une nouvelle imprimante dans une de ses presses. La machine connait quelques ratés et l'imprimeur souhaite effectuer quelques réglages. Dans une tentative d’ajustement, il lance une courroie reliée à une poulie, son pied est pris dans l'engrenage et se retrouve écrasé. Sa blessure s’infecte méchamment et sa jambe finit par gangréner. Bullock décède lors de l’amputation de son pied.







LES MOTS POUR NOS MAUX :
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Néphophobie
Peur des nuages.

Nosophobie
Peur de la maladie.

Nyctophobie
Peur de l'obscurité (trouvé aussi : peur de la nuit).

Ochlophobie
Peur des foules.

Ochophobie
Peur des véhicules.

Odonthophobie
Peur des atteintes des dents.

Oesophobie
Peur de l'aube.
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Oicophobie
Peur des maisons.

Oïkophobie
Peur de la maison.

Olfacophobie
Peur de l'odorat.

Ommétaphobie
Peur des yeux.

Onéirophobie
Peur des rêves.

et ...
hexakosioihexekontahexaphobie', qui signifie la peur du nombre 666 (29 lettres).



PARLONS INFORMATICIEN :
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Si, au restaurant, il réfléchit trop longuement devant la carte :
« Tu as fait un timeout, ou quoi ?"


"Bizarre, ma télé ne s'est pas allumée !"
"Bizarre, ma télé n'a pas booté !"

"Tu devrais tasser le contenu de ce sac poubelle"
"Tu devrais zipper la trashcan"


"Ce mec est vraiment pointilleux (ou perfectionniste)"
"Ce mec il est vraiment pixel"


"C'est vraiment écrit en tout petit !"
C'est de l'Arial 4, ça !

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« Je vais me coucher"
" Je vais faire un shutdown"


"J'ai reconnu son écriture"
« J'ai reconnu sa fonte"


« Combien de fois faudra-t-il que je te le répète ?"
"T'as un buffer de 16 caractères, ou quoi ?"



"Il va falloir se dépêcher"
« il va falloir burster (ou booster)"


"J'ai agrandi la cuisine le plus possible"
"J'ai maximizé la cuisine"



"Tu me tiendras au courant de ce que tu lui diras ?"
"Tu me feras un cc : de ce que tu lui diras ?"



"Bon, on a tout ce qu'il faut comme informations ?"
"Bon, on a toutes les datas ?"


"Mon fils est un fainéant de première"
"Le module 'travail' n'a pas encore été implémenté chez mon fils"


'il ne vous répond pas :
"Hohééé ? T'as fait un reset ?"
ou encore : "Ton cerveau a fait un GPF ?"


"Pas trop vite, je ne comprends plus rien de ce que tu me dis !"
"Ho, stop, y'a overflow !"


"As-tu fermé la porte à clef ?"
"T'as locké la porte ? »


"J'ai les yeux en compote ! »
« Mes yeux sont complètement overloadés !"
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"Je l'ai cherché partout, mais en vain"
"J'ai scanné partout, mais je ne l'ai pas trouvé"


"Je te contacterai par téléphone"
"Je t'appellerai en voice"


"Recommence"
"Fait un retry"


"Arrête tout !!!"
"Cancèle tout !!! »


'il ne vous répond pas :
"Hohééé ? T'as fait un reset ?"
ou encore : "Ton cerveau a fait un GPF ?"



Pour finir, à la fameuse question :" Comment je suis né ? »
La fameuse réponse:
" - Papa et maman se sont copier/coller dans un Chat sur Internet. Papa a fixé un rancard par E-mail à maman et ils se sont retrouvés dans un cybercafé. Après, maman a fait quelques downloads du memory stick de papa. Lorsque papa fut prêt pour l'upload, nous n'avons pas eu le temps d'installer un firewall. Comme il était trop tard pour faire delete, neuf mois plus tard, tu te manifestait, mon p'tit virus..."


Une Traduction :
"Après avoir checké le patch que j'ai mis sur le pot de ma mob', le flic m'a affiché un warning en blink"
"Après avoir vérifié le pot d'échappement trafiqué de ma mobylette, le gendarme m'a donné un avertissement sévère »






DE TOUT …UN PEU …..
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Le terme "geek" (qui se prononce "guik") vient de l'allemand "geck" qui désignait au Moyen Age un fou, une personne étrange.


Le père du créateur des Simpsons, Matt Groening, s'appelle Homer, sa mère Marjorie ("Marge"), et ses soeurs ont pour noms Lisa et Margaret ("Maggie").


45% des Américains ne savent pas que le soleil est une étoile.


Les tigres ont également la peau rayée, pas seulement la fourrure.


Au Nebraska, il est illégal de vendre de la bière sans avoir une marmite de soupe en train de cuire.


A l'équateur, tout le monde pèse 1 % de moins.


Il est estimé qu'à chaque instant, environ 0.7% de la population mondiale est saoule.


Vous avez environ une "chance" sur 20 000 d'etre assassiné.


C'est Hugo Boss qui a confectionné les uniformes nazis.


En moyenne l'homme va manger environ 50 kilos de poussière dans sa vie.






DOUBLE VISION :
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LA PHOTO :
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Bonne semaine à tous
Grenouille

Posté le : 17/10/2014 19:35
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Henry Michaux
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Le 19 octobre 1984, à 85 ans, meurt, à Namur Henri Michaux

l naît le 24 mai 1899 à Paris, écrivain, poète et peintre d'origine belge d'expression française. naturalisé français en 1955. ses Œuvres principales, Cas de folie circulaire en 1922, Un barbare en Asie en 1933, Plume en 1934
Henri Michaux passe son enfance dans une famille de chapeliers aisés, à Bruxelles, au 69 rue Defacqz. Après avoir séjourné dans un pensionnat de la région de Malines, il poursuit ses études à Bruxelles au Collège Saint-Michel, où il a pour condisciples Norge, Herman Closson et Camille Goemans.

En bref

Adolescent angoissé, ses premières expériences littéraires sont marquées par la fréquentation de Tolstoï et Dostoïevski. Même s'il lit beaucoup pendant ses études chez les jésuites, il ne s'oriente pas tout d'abord vers l'écriture mais vers la médecine, qu'il abandonnera assez vite pour s'engager comme matelot. Il navigue en 1920 et 1921, mais doit débarquer, son bateau étant désarmé. À peu près à la même époque, la découverte de Lautréamont le pousse à écrire. Il en sortira Cas de folie circulaire en 1922, premier texte qui donne déjà une idée de son style. Ensuite les écrits se succèdent Les Rêves et la Jambe en 1923, Qui je fus en 1927… et les styles se multiplient.
Dans les années 1920, il collabore activement à la revue d'avant-garde Le Disque VERT fondée par Franz Hellens.
Pendant cette période, il émigre à Paris. Dès lors, il ne cessera de renier tout ce qui le rattache à la Belgique. En revanche, il gardera jusqu'à la fin de sa vie une réelle affinité avec la France et avec Paris en particulier — même s'il ne cessera pas de voyager dans le monde entier.
À Paris, il se lie rapidement avec le poète Jules Supervielle avec qui il restera ami jusqu'à la mort de ce dernier. En 1936, ils voyagent en Uruguay chez Supervielle puis à Buenos Aires en Argentine pour le Congrès International du Pen Club International. Au cours de ce voyage, Michaux rencontre Susana Soca, femme de lettres uruguayenne avec qui il sera très lié. Il retrouve également Victoria Ocampo, la directrice de SUR.
À Paris, Michaux fut ami avec plusieurs personnes qui jouèrent un grand rôle dans le monde artistique, comme Brassaï, Claude Cahun, Jean Paulhan son éditeur à la NRF, le libraire-éditeur Jacques-Olivier Fourcade son ami le plus proche et correspondant, il l'embauchera comme conseiller littéraire, publiera Mes propriétés en 1929, et Nous deux encore en 1948 ; il favorise par ailleurs l'émergence d'une jeune génération de poètes dont Vincent La Soudière.
Outre les textes purement poétiques, il rédige des carnets de voyages réels, Ecuador en 1929, Un barbare en Asie en 1933 ou imaginaires, Ailleurs en 1948, parmi beaucoup d'autres, des récits de ses expériences avec les drogues, notamment la mescaline, Misérable Miracle en 1956 et le cannabis, Connaissance par les gouffres en 1961, des recueils d'aphorismes et de réflexions, Passages en 1950, Poteaux d'angle en 1971…, etc.
Bien que ses ouvrages les plus importants aient été publiés chez Gallimard, de nombreux petits recueils, parfois illustrés de ses dessins, ont été publiés à un faible tirage chez de petits éditeurs

Sa vie

Henri Michaux est né le 24 mai 1899 à Namur dans une famille bourgeoise ardennaise et wallonne. Enfant et adolescent maladif, rêveur, révolté contre son milieu familial, il boude la vie, existe en marge, s'évade dans la lecture. Il découvre les mystiques. À vingt ans, refusant toute intégration sociale, il renonce à poursuivre ses études de médecine et s'embarque comme simple matelot. Au bout d'un an d'aventures maritimes, il revient à Bruxelles. Il semble être définitivement un raté.
La lecture de Lautréamont lui révèle sa vocation d'écrivain. Il débute par des essais et des textes poétiques en prose où l'imagination cocasse et le style percutant révèlent déjà sa profonde originalité. Poète et peintre, Henri Michaux n'a quitté définitivement sa Belgique natale qu'à vingt-cinq ans et n'a été naturalisé français qu'à cinquante-cinq ans. Venu à Paris, il se lie avec Jean Paulhan, qui est le premier à comprendre et à apprécier son génie. Son premier livre, Qui je fus 1927, passe à peu près inaperçu. Un voyage en Amérique du Sud lui inspire Ecuador en 1929 ; quelques années plus tard, il rapporte d'un grand voyage en Inde et en Chine un autre journal de bord, Un barbare en Asie en 1932. Entre-temps, il a écrit ses premiers chefs-d'œuvre : Mes Propriétés en 1929 et Un certain Plume en 1930 ; repris sous le titre de Plume en 1938, nom d'un personnage falot, éternelle victime des hommes et des événements, qui incarne l'angoisse de vivre.
Dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale, l'inspiration de Michaux s'approfondit. Il commence la description de ses pays imaginaires et il fixe les images du Lointain intérieur en 1938. En même temps, il se consacre de plus en plus au dessin et à la peinture et commence à exposer des aquarelles et des gouaches aussi étranges, pour le grand public, que ses poèmes. La publication, en 1941, d'une conférence de Gide, Découvrons Henri Michaux, marque le début de la notoriété. Mais c'est seulement après 1955, au moment où il entreprend d'expérimenter sur lui-même les effets des drogues hallucinogènes, notamment de la mescaline, qu'il obtient la consécration définitive. Cependant, fidèle à sa vocation de poète réfractaire, jaloux de son autonomie, soucieux d'échapper à toutes les aliénations, même celle de la gloire, il refuse, en 1965, le grand prix national des lettres.

De la révolte à L'aventure

Contemporain des surréalistes, Henri Michaux a cherché comme eux dans la poésie et dans l'art une aventure spirituelle comparable à certains égards à l'expérience mystique. Mais il se distingue nettement d'eux par le climat angoissé de son univers intérieur, par son esprit critique, sa curiosité intellectuelle, son refus de toute agitation tapageuse et de tout engagement idéologique. Il donne l'exemple de la plus grande liberté d'esprit dont un homme soit capable. Tenté, au début, de refuser la réalité pour s'évader dans l'imaginaire, il a finalement entrepris d'explorer le plus complètement possible, en tentant sur lui-même des expériences d'un caractère presque médical, le domaine mental de l'homme.
Qu'il s'agisse d'exprimer ses sentiments d'angoisse et de révolte, de raconter ses rêves, d'imaginer des histoires fantastiques, ou de rendre compte d'expériences psychologiques, Michaux le fait dans un style immédiatement reconnaissable et inimitable, sec, nerveux, haletant, saccadé, vibrant, qui traduit à la fois l'émotion et l'humour. Longtemps desservi par son originalité même, il est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands écrivains français. Il fut aussi un remarquable peintre, un des initiateurs du tachisme en France. L'évolution de son œuvre graphique, depuis les figures monstrueuses du début jusqu'aux signes, aux taches et aux dessins mescaliniens, sans être absolument liée à celle de son œuvre littéraire, va dans le même sens : de l'angoisse paralysante à l'ivresse de la découverte.

L'espace du dedans

Michaux se désintéresse de ce qui est extérieur : paysages, objets, réalités économiques, relations sociales, devenir historique. Son regard plonge à l'intérieur de lui-même, dans ce domaine incirconscrit et obscur où naissent les pensées, les rêves, les images, les impressions fugitives, les pulsions. Aucun écrivain peut-être n'a jamais porté une telle attention aux mouvements les plus ténus de la vie intérieure. Il dit de l'art de Paul Klee, avec qui il a d'incontestables affinités, qu'il nous communique le sentiment d'être « avec l'âme même d'une chrysalide.
Sa faculté maîtresse est l'imagination, mais une forme d'imagination qui refuse le pittoresque et la narration. Ce domaine de l'imaginaire, c'est ce qu'il appelle ses propriétés. Il est à la fois tout entier enclos dans son esprit et à la mesure de l'universel, puisqu'il est riche de millions de possibles. Ce que Michaux invente, ce n'est jamais une action, une intrigue il n'est pas un conteur, même dans Plume, mais des êtres et surtout des manières d'être. Au pays de la Magie ou dans celui des Meidosems (êtres filiformes et évanescents, il fait l'inventaire de nouvelles manières de vivre, d'aimer, de souffrir, de mourir.
L'imagination est source de trouble et d'angoisse, puisque c'est elle qui provoque les images obsédantes, sécrète les monstres, doue les objets et les êtres d'un pouvoir d'agression, fait du monde une perpétuelle menace pour le corps et la conscience de l'individu, également fragiles. Une grande partie de l'œuvre de Michaux exprime la terreur d'être envahi par les puissances environnantes du monde hostile. Mais l'imagination, qui est une force de destruction du moi, est en même temps un instrument de défense et une force de restructuration. Toute une autre partie de l'œuvre de Michaux montre les divers procédés d'intervention qui permettent au rêveur endormi ou éveillé de prendre sa revanche sur la réalité hostile, de corriger ou de compléter le monde dans le sens de ses plus secrets désirs. Dans cette perspective, la poésie et la peinture sont moins des moyens d'expression que des exorcismes.

La recherche de l'absolu

Michaux écrivait déjà dans son premier livre : Je ne peux pas me reposer, ma vie est une insomnie .... Ne serait-ce pas la prudence qui me tient éveillé, car cherchant, cherchant et cherchant, c'est dans tout indifféremment que j'ai chance de trouver ce que je cherche puisque ce que je cherche je ne le sais. Son entreprise consiste donc à tenter d'atteindre quelque chose qui se dérobe sans cesse et à quoi il ne lui est pas possible de renoncer sans que sa vie perde toute signification. Cette ferveur perpétuellement frustrée, ce désir qui aboie dans le noir, les mouvements de ce cerf-volant qui ne peut couper sa corde définissent la situation spirituelle de l'homme contemporain, à qui sa pensée analytique et sa culture désacralisée ne permettent plus de participer à l'Être. L'activité littéraire et artistique de Michaux, comme d'ailleurs toutes ses autres activités, est une entreprise de salut.
Dans sa jeunesse, la solution de la mystique chrétienne l'avait attiré. Plus tard, il a découvert la pensée de l'Inde et celle de la Chine, qui lui offrent des modèles et des techniques de méditation plus efficaces. Mais c'est finalement dans la poésie et dans l'art qu'il trouve la voie d'une réconciliation avec le monde et la vie. Il ne s'agit pas de trouver des solutions ou des réponses, mais de s'éveiller à la vraie vie, d'accéder au sens véritable du monde, qui est son mystère et son inépuisable nouveauté. Il faut retrouver l'esprit d'enfance : elle est l'âge d'or des questions et c'est de réponses que l'homme meurt. C'est encore à propos de Paul Klee que Michaux explique à quelles conditions l'art et la poésie permettent de dépasser la muraille de signes qui nous sépare du réel : Il suffit d'avoir gardé la conscience de vivre dans un monde d'énigmes, auquel c'est en énigmes aussi qu'il convient le mieux de répondre.

L'expérience de l'infini

Michaux avait jadis été tenté de recourir à la drogue notamment l'éther comme à un moyen de s'évader, de se retirer du monde, de vivre de l'autre côté. Plus tard, ce n'est plus l'évasion qu'il recherche, mais l'expérience. Il ne s'agit pas pour lui d'échapper à la condition humaine, mais d'en explorer toutes les possibilités. La drogue, qui donne des hallucinations et permet d'accéder à l'état second, est l'une des voies de l'aventure mentale dans laquelle le poète s'est engagé et qui consiste à se parcourir, à faire l'occupation progressive de tout son être en exploitant toutes ses facultés.
À partir de 1955, une partie de l'œuvre de Michaux va être consacrée à l'exploration de l'univers prodigieux que lui a révélé l'usage de drogues comme l'opium, le haschich, le L.S.D. et surtout la mescaline. Il montre que le drogué fait l'expérience de l'infini, mais aussi qu'il existe deux catégories, deux modalités de l'infini, dont l'une est le mal absolu et l'autre le bien absolu. Les titres des ouvrages qui décrivent les effets de la drogue : Misérable Miracle en 1956, L'Infini turbulent 1957, Paix dans les brisements, 1959, Connaissance par les gouffres en 1961, rendent compte du caractère essentiel de l'hallucination par le haschich ou de l'ivresse mescalinienne, qui est l'aliénation. Le drogué, comme le fou, est délogé de ses positions, chassé de lui-même, pris dans un « mécanisme d'infinité. Avec la perception juste de son corps, il a perdu sa demeure. Il ne retrouve plus le château de son être. L'expérience de la folie mescalinienne enseigne à la fois que l'infini est l'ennemi de l'homme et que, pourtant, l'homme est vulnérable à l'infini, qu'il y est poreux, parce que ça lui rappelle quelque chose et qu'il en vient. La finitude est conquise sur l'infini et la vie humaine normale est une oasis, une hernie de l'infini .
Il existe pourtant une autre forme de l'infini, dont Michaux a fait parfois, d'une manière inattendue, l'expérience bouleversante : un infini non plus de désorganisation et de turbulence, mais de complétude, de transcendance, l'unité retrouvée. C'est l'extase, semblable à celle des mystiques, par laquelle il se sent remis dans la circulation générale, rentré au bercail de l'universel et qui lui donne enfin accès à une démesure qui est la vraie mesure de l'homme, de l'homme insoupçonné.

Humour et poésie

L'originalité de l'art de Michaux, dans ses ouvrages littéraires comme dans ses peintures, tient à la fusion de deux éléments en apparence contradictoires, l'émotion et l'humour. D'un bout à l'autre de son œuvre, il n'y a guère de phrase ou de trait qui n'exprime l'émotion la plus intense. Souffrance, terreur, ou au contraire ferveur, l'émotion se traduit par des images fulgurantes, des cris, des rythmes haletants, des répétitions. Mais l'émotion apparaît rarement à l'état brut, et Michaux, en règle générale, ne la prend pas entièrement au sérieux. Il y a chez lui un refus d'être dupe, un besoin d'observer et de comprendre qui établissent une distance entre lui et ses propres sentiments. Placé dans une situation difficile, il utilise l'humour comme un moyen de prendre du recul et de se protéger. Il ne s'agit pas de rire ou de faire rire, mais de neutraliser l'émotion, soit par un détail ou un tour saugrenu, soit par un flegme apparent. L'exemple d'humour le plus connu et le plus caractéristique de Michaux, c'est le personnage de Plume, à qui il arrive toutes sortes de mésaventures surprenantes sans que cela modifie jamais sa résignation attristée et sans qu'il ose intervenir pour détourner le cours du destin.
Que ce soit dans les récits de voyages réels ou imaginaires, dans les rêves de vie plastique, où il invente la mitrailleuse à gifles ou la fronde à hommes, dans les réflexions et les aphorismes sur les sujets les plus divers, le ton de Michaux unit presque toujours la gravité et la fantaisie, la tension et la désinvolture.
De toute manière, écrire ou peindre n'est jamais pour lui un acte gratuit ou un divertissement, mais une sorte d'épreuve ascétique : Écrire, écrire : tuer, quoi. Il crée, dit-il encore, pour questionner, pour ausculter, pour approcher le problème d'être. En cela, il incarne la tentation la plus forte de l'art contemporain et se rattache à la tradition des poètes voleurs de feu. Il est l'un de ceux qui ont le mieux pressenti ce que pourrait être une nouvelle culture, intégrant à la pensée occidentale des éléments empruntés à l'Orient, et une nouvelle mesure de l'homme, plus vaste que la nôtre.

Sagesse et contemplation

Un dernier massif est venu, dans la vieillesse, compléter l'œuvre. Tout ce qui précédait se trouve repris et dépassé sur chacun des deux versants, dont l'un est tourné vers la sagesse, l'autre vers la contemplation.
On trouvait déjà, çà et là, dans les ouvrages de l'âge mûr, des aphorismes, qui étaient d'un moraliste. Poteaux d'angle (1981 est un recueil de préceptes que le poète s'adresse à lui-même ; et la sagesse qu'ils contiennent se situe au-delà de toute sagesse. Michaux se défend d'être un gourou : Quoi qu'il arrive, ne te laisse jamais aller – faute suprême – à te croire maître, même pas un maître à mal penser. Il te reste beaucoup à faire, énormément, presque tout. La mort cueillera un fruit encore vert.
Comment le poète réfractaire pourrait-il enseigner autre chose que la liberté ? Les principes de sa morale sont l'authenticité et l'autonomie : être soi, être à soi. Mais cela conduirait au blocage du moi si cette sagesse n'était pas aussi un mouvement d'ouverture au monde et d'élan vers l'inconnu. Comment conserver quelque chose du prodigieux foisonnement des possibles, sinon en gardant une totale disponibilité ? Si tu ne t'es pas épaissi, si tu ne te crois pas devenu important..., alors peut-être l'Immense toujours là, le virtuel Infini se répandra de lui-même.
Dans Face à ce qui se dérobe 1975, Michaux décrivait la survenue de la contemplation. Elle ne peut naître que dans le silence. Une fois repoussés les variations et ce qui nourrit les variations : les informations, les communications, le prurit de la communication... on retrouve la Permanence, son rayonnement, l'autre vie, la contre-vie. Il est significatif que l'un de ses derniers textes soit la suite de poèmes intitulée Jours de Silence, recueillis dans Chemins cherchés, chemins perdus, transgressions, 1981. Il ne décrit plus la contemplation mais la chante, la célèbre, avec la ferveur retrouvée des mystiques d'Occident et d'Orient.
Parallèlement au poète, parfois en discordance avec lui, le peintre Henri Michaux a connu lui aussi, dans sa vieillesse, l'accomplissement. Il a utilisé de nouvelles techniques pour jeter dans l'espace les lignes, les taches et les signes qui forment ce que Jean Grenier a appelé une architecture de l'impermanence.

Le peintre

Il est particulièrement difficile de donner à voir, à l'aide des mots, ce que Michaux, contre les mots, invente, de traduire sa vision au moyen d'un langage qu'il a voulu, justement, fuir dans l'image. Et il ne saurait être question de retracer, en quelques lignes, un itinéraire aussi sinueux que le sien, à travers tant de techniques diverses : huile, lavis, gouache, aquarelle, dessin, encre, acrylique. Tout au plus pourra-t-on s'interroger sur la nature de l'expérience plastique, chez Michaux, et indiquer les principales directions dans lesquelles elle s'est engagée.

Michaux nous apprend que, jusqu'en 1925, il haïssait la peinture, et le fait même de peindre. C'est qu'il n'y voyait encore qu'une façon de reproduire, de répéter le réel, l'abominable réalité ; il n'avait pas encore découvert qu'elle pouvait être, aussi, l'inventaire de l'invisible. Le recours à la peinture procède, chez lui, d'une instinctive méfiance à l'égard de l'énorme machinerie du langage, de ce que sa préexistence à toute démarche créatrice a de cruellement contraignant, pour l'homme des mots. Sans doute les images elles-mêmes tendent-elles à se constituer en système de signes, mais ce système n'est pas aussi strictement codifié, hiérarchisé ; il ne nous emprisonne pas dans un réseau aussi serré d'habitudes, de mécanismes, de structures. Il semble donc plus facile de rejoindre, à travers l'expérience picturale, le primitif et le primordial, d'entrer en contact, avec ce qu'on a de plus précieux, de plus replié, de plus vrai, de plus sien.
Si, en passant de la poésie à la peinture, Michaux change de gare de triage, s'il regarde le monde par une autre fenêtre, les motivations profondes de la démarche créatrice demeurent les mêmes. Peinture et dessin peuvent être tour à tour – ou à la fois – agression et exorcisme, approche tâtonnante de l'être et tentative de se parcourir ; ils partent, eux aussi, du même refus de toute imitation, du même projet de donner forme à l'informe.

L'une des voies qu'emprunte la recherche picturale devait tout naturellement conduire l'auteur du Voyage en Grande Garabagne au pays des monstres. Des monstres dont ne surgit souvent que le visage ou même des fragments de visage : inachevés, vacillants, blêmes, en proie à d'obscurs tropismes, présents-absents toujours en quête d'un ancrage, ils sont la projection d'un moi ou d'un non-moi que le peintre malmène avec une hargneuse impartialité – figures d'un monde hostile ou fantômes intérieurs.
L'une des premières tentatives de Michaux allait dans le sens d'une peinture calligraphique : une main aventureuse dessinait inlassablement, d'une ligne continue ou rarement interrompue, le simulacre d'une écriture inconnue. Michaux se lassa. Mais, bien plus tard, il devait reprendre, sous une forme un peu différente, sa recherche. De l'encre de Chine jaillissent alors, une à une, des créatures minuscules, à mi-chemin entre l'homme et la racine, qui s'égrènent, au fil des pages, en un alphabet de ténèbres. Un peu plus tard, elles s'avanceront deux par deux, prêtes pour le ballet du rut ou du duel. Puis elles se multiplieront, proliféreront, noircissant la feuille blanche de leur fourmillement innombrable, s'agglutinant en groupes compacts, mais toujours mobiles, toujours en train de se défaire, parcourus de mouvements rageurs, scandant des rythmes. Du combat du peintre contre le sale flot noir ont surgi, en foule, des visions de combat.
De l'expérience mescalinienne, du formidable spectacle optique qu'elle constitue, de l'envahissement total, sans rémission ni recours, qu'elle inaugure, procède un graphisme qui ne pouvait que se réduire à une série de sismogrammes : sans commune mesure avec l'immensité de l'événement qu'il enregistre, le dessin n'est plus alors, nous dit Michaux, qu' une sorte de traduction graphique du vibratoire auquel j'ai assisté ; de l'ampleur de l'invasion subie, son espace surpeuplé témoigne – de façon parfois terrifiante. Le dessin mescalinien se trouve constamment confronté à l'impossibilité de rendre le lieu sans lieu, la matière sans matérialité, l'espace sans limitation. Une inépuisable prolifération d'entrelacs, de brisements, de franges, de spirales, de zébrures, instaure le règne d'une infinie répétition, défiant tout effort du langage pour apposer un nom sur ce qui n'est jamais être ou objet, mais seulement flux et passage, ou, plus exactement, trace – simple trace et rien de plus – d'un flux et d'un passage.

Parallèlement à l'écriture, dès 1925, il commence à s'intéresser à la peinture et à tous les arts graphiques en général. Exposé pour la première fois en 1937, il ne cesse ensuite de travailler, au point même que sa production graphique prend en partie le pas sur sa production écrite. Durant toute sa vie, il pratiquera autant l'aquarelle que le dessin au crayon, la gouache que la gravure ou l'encre. Il s'intéresse également à la calligraphie qu'il utilisera dans nombre de ses œuvres.
En 1948, Henri Michaux perd sa femme Marie-Louise Termet de façon tragique, à la suite d'un accident domestique ; ce deuil lui inspirera la même année son texte Nous deux encore.

La pratique de l'écriture et du dessin se sont conjugués, notamment, lors de son expérimentation de la mescaline commencée en janvier 1955, à l'âge de 55 ans, alors que Michaux n'avait auparavant consommé aucune drogue mis à part de l'éther. En effet, la correspondance entre Jean Paulhan et Michaux montre déjà un intérêt pour la drogue hallucinogène dans le courant 19548; mais c'est au début du mois de janvier 1955 que Jean Paulhan et la poétesse suisse Edith Boissonnas se retrouvent chez Michaux pour faire l'expérience de la mescaline8 : cette expérience sera renouvelée à trois reprises et fera l'objet de publications chez chacun des participants : Rapport sur une expérience de Paulhan publié dans ses œuvres complètes, Mescaline de Boissonnas La NRF, mai 1955 et Misérable Miracle de Michaux Éditions du Rocher, 1956, dont le récit est complété par une quatrième expérience, qu'il mène sans ses deux acolytes, dans le courant 1955. Cette expérimentation, qui se prolongera jusque vers 1966 avec la parution des Grandes Épreuves de l'esprit, permet aussi de retrouver l'attrait de Michaux pour la médecine et en particulier la psychiatrie il a assisté de nombreuses fois et dans de nombreux pays à des présentations de malades dans des asiles. Ces expérimentations se déroulaient parfois sous la surveillance d'un médecin, en calculant précisément les doses ingérées, en tenant un protocole d'observation médical10 et en dessinant. Il s'agit d'une approche scientifique – l'auto-observation11 – de ces substances psychotropes Michaux expérimenta également le LSD et la psilocybine et de la création artistique qui peut en découler.
À la fin de sa vie, Michaux était considéré comme un artiste fuyant ses lecteurs et les journalistes, ce qui contraste avec les nombreux voyages qu'il a faits pour découvrir les peuples du monde, et avec les nombreux amis qu'il compta dans le monde artistique.
Henri Michaux fait partie des peintres réunis pour l'exposition L'envolée lyrique, Paris 1945-1956 présentée au Musée du Luxembourg Sénat, avril-août 2006 Sans titre, 1948; Six dessins pour 'Mouvements' , 1949; Sans titre, 1951, Dessin mescalinien, 1955 -

L'une de ses citations les plus connues est : Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers.

Å’uvres

Cas de folie circulaire, 1922
Les Rêves et la Jambe, 1923
Fables des origines, Disque vert, 1923
Qui je fus, 1927
Mes propriétés, Fourcade, 1929
La Jetée, 1929
Ecuador, 1929
Un barbare en Asie, 1933
La nuit remue, 1935
Voyage en Grande Garabagne, 1936
La Ralentie, 1937
Lointain intérieur, 1938
Plume, 1938
Peintures. GLM, 1939
Au pays de la Magie, 1941
Arbres des Tropiques, 1942
L'Espace du dedans, 1944
Épreuves, exorcismes, 1940-1944
Ici, Poddema, 1946
Peintures et dessins. Le point du jour, 1946
Meidosems. Le point du jour, 1948.
Ailleurs, 1948
Nous deux encore.7 Lambert, 1948
La Vie dans les plis, 1949
Poésie pour pouvoir. Drouin, 1949
Passages, 1950
Mouvements, 1952
Face aux verrous, 1954
L'Infini turbulent, 1957
Paix dans les brisements, 1959
Connaissance par les gouffres, 1961
Vents et poussières, 1962
Postface à Plume et Lointain intérieur" "On est né de trop de mère..."1963
Désagrégation, 1965
Les Grandes Épreuves de l'esprit et les innombrables petites, 1966
Façons d'endormi, façons d'éveillé, 1969
Poteaux d'angle, 1971
Misérable Miracle La mescaline, 1972
En rêvant à partir de peintures énigmatiques, 1972
Émergences, résurgences, 1972
Bras cassé, 1973
Moments, traversées du temps, 1973
Quand tombent les toits, 1973
Par la voie des rythmes, 1974
Idéogrammes en Chine, 1975
Coups d'arrêt, 1975
Face à ce qui se dérobe, 1976
Les Ravagés, 1976
Jours de silence, 1978
Saisir, 1979
Une voie pour l'insubordination, 1980
Affrontements, 1981
Chemins recherchés, chemins perdus, transgressions, 1982
Les Commencements, 1983
Le Jardin exalté, 1983
Par surprise, 1983
Par des traits, 1984
Déplacements, dégagements, 1985 posthume
Rencontres (avec Paolo Marinotti), 1991posthume
Jeux d'encre. Trajet Zao Wou-Ki, 1993 posthume
En songeant à l'avenir, 1994 posthume
J'excuserais une assemblée anonyme..., 1994 posthume
À distance, 1996 posthume

Bibliographie

Collectif, Cahier Henri Michaux, dirigé par Raymond Bellour, L'Herne, coll. Cahiers de L'Herne, Paris, 1966, 528 p.
Chang-kyum Kim, Poétique de l'aphasie chez Henri Michaux, Éditions Visaje, Paris, 2007.
Serge Chamchinov, Henri Michaux : signes, gestes, mouvements(écriture et peinture, 1 ill., Éditions ANRT, Lille,
Raymond Bellour & Ysé Tran, Œuvres Complètes, Gallimard, coll. «La Pléiade », Paris, 1988,
Raymond Bellour, Henri Michaux ou Une mesure de l'être, Gallimard, coll. Essais
René Bertelé, Henri Michaux, Seghers, coll. Poètes d'aujourd'hui
Robert Bréchon, Michaux, Gallimard, coll. La Bibliothèque idéale
Per Bäckström, Enhet i mångfalden. Henri Michaux och det groteska, Lund: Ellerströms förlag, 2005.
Per Bäckström, Le grotesque dans l’œuvre d’Henri Michaux. Qui cache son fou, meurt sans voix, Paris: L’Harmattan, 2007.
Llewellyn Brown, L'Esthétique du pli dans l’œuvre de Henri Michaux, Caen: Lettres modernes Minard, 2007, 235 p.
Jean-Philippe Cazier :
Notes pour Henri Michaux, in Chimères no 17 ;
Peinture liquide , in Chaoïd no 6.
Odile Felgine, Henri Michaux, collection Polychrome, Ides et Calendes, Neuchâtel, 2006
Alain Jouffroy, Henri Michaux, éd. Georges Fall, coll. Le Musée de Poche, Paris, 1961, 102 p.
Maurice Imbert :
Henri Michaux. Les livres illustrés, La Hune éditeur, 1993 ;
Correspondance Adrienne Monnier et Henri Michaux, La Hune éditeur, 1999.
Jean-Pierre Martin, Henri Michaux, Gallimard, Paris, 2004, 746 p.
Jean-Pierre Martin, Henri Michaux, ADPF-Publications, Éditions des Affaires Étrangères, 1999, 62 p.
Jean-Pierre Martin, Henri Michaux, écritures de soi, expatriations, Éditions José Corti, 1994, 585 p.
Jean-Michel Maulpoix, Michaux, passager clandestin, Champ Vallon, coll. champ poétique , 1984, 207 p.
Jean-Pierre Giusto, Maurice Mourier, Jean-Jacques Paul, Sur Henri Michaux, coll. Parcours, Presses Universitaires de Valenciennes, 1988
Ezéchiel Saad, Yi King, Mythe et Histoire, frontispice de Henri Michaux, couverture de Zao Wou-Ki, Édition Sophora, Paris 1989.
Farid Laroussi, Écritures du sujet : Michaux, Jabès, Gracq, Tournier, Éditions Sils Maria, 2006,
Claire Stoullig, Henri Michaux, le langage du peintre, le regard du poète, Galerie Thessa Herold Paris, 1994,
Claude Frontisi, Henri Michaux, le regard des autres, Galerie Thessa Herold Paris, 1999,
Rainer Michael Mason, Henri Michaux, les années de synthèse, 1965-1984, Galerie Thessa Herold
Anne-Christine Royère, Henri Michaux : voix et imaginaire des signes, Presses Sorbonne Nouvelle,
Pierre Vilar, Françoise Nicol et Gwénael Boutouillet, Conversations avec Henri Michaux, Cécile Defaut,

Posté le : 17/10/2014 19:34
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Défi du 17 octobre 2014
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Noël est dans 2 mois et le père Noël, qui a pris de la bouteille, ne se sent plus en mesure d’assumer seul les livraisons du 25 décembre.
.
Il fait alors appel à vos services.

Raconter nous les aventures de cette nuit extraordinaire.

Peut être conseillerez vous au père Noël de déplacer le 25 décembre au 15 août, afin d’éviter de descendre dans des cheminées allumées !!!

A vos plumes, à vos souvenirs……….…, en devenir !!!

Amitiés de Touraine

Posté le : 17/10/2014 14:03
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Les expressions
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« Faire l'âne pour avoir du son »


Faire l'imbécile ou le naïf pour obtenir quelque chose ou un avantage.


Voilà un animal qui, depuis longtemps, symbolise la stupidité et l'entêtement.
Donc, pour commencer, faire l'âne c'est bien faire l'imbécile.

Mais en quoi le son serait-il un avantage pour cet équidé ?
Je ne sais pas si vous vous êtes déjà trouvé à côté d'un âne en train de braire, mais si c'est le cas, vous avez pu constater que c'est un animal qui a énormément de coffre et que du son, il en produit, sans économiser les décibels.
Notre son ici, ce n'est pourtant pas le bruit qu'il émet, mais la pitance qu'il attend. Ce son-là n'est autre, en effet, que la céréale, très prisée de l'âne et qu'il avale avec gourmandise.

Cette expression était utilisée au XVIe siècle par Rabelais qui écrivait, en vieux français : " Gargantua faisait de l'âne pour avoir du bren " le bren étant le son, bien entendu

Rabelais, toujours, utilisait avec l'âne une autre expression qui n'est malheureusement plus utilisée de nos jours : pour dire "obtenir une chose impossible", il écrivait "tirer un pet d'un âne mort".
Je compte sur vous pour la réintroduire dans vos conversations !

Posté le : 17/10/2014 09:16
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Re: Les plus beaux sites abandonnés du monde
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La station de métro City Hall, New York, Etats-Unis



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Cette station a été construite en 1904 et fermée en 1945, car trop peu utilisée par les usagers du métro. City Hall ou encore City Hall Loops, c'est à dire boucle, est une ancienne station souterraine du métro de New York qui constituait le terminus sud de la première ligne souterraine de la ville construite par l'Interborough Rapid Transit Company et inaugurée le 27 octobre 1904. Elle est construite sous un espace public en face du City Hall et fut conçue comme un espace de démonstration du nouveau métro. Ses plans furent conçus par l'architecte espagnol Rafael Guastavino. La station bénéficia donc d'un traitement architectural particulier dans un style néoroman, unique parmi les stations de l'IRT. Le 31 décembre 1945, la station fut fermée aux passagers, devenant une station fantôme. Elle reste cependant utilisée par les métros 6 pour repartir dans l'autre direction, terminus en boucle. Depuis 2004, elle est inscrite au National Register of Historic Places.



Posté le : 16/10/2014 13:55
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Oui, quel gâchis !

Posté le : 16/10/2014 13:52
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Re: Les expressions
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« La montagne accouche d'une souris »


Par rapport aux attentes ou à l'ambition d'un projet, le résultat est extrêmement décevant.


Cette expression peut s'utiliser lorsqu'un gouvernement quelconque, qu'il soit de gauche ou de droite, promet des réformes d'envergure destinées à redresser l'économie du pays ou une institution quelconque, et ne produit que des réformettes, ou bien lorsqu'un rapport ou un livre censé faire des révélations explosives ne s'avère être qu'un pétard mouillé.

L'image de cet accouchement très disproportionné, une montagne n'accouche-t-elle pas dans la fureur de lave et de cendres ?semble très ancienne puisque Horace la cite déjà sous une forme légèrement différente, mais c'est encore une fois Jean de la Fontaine qui l'a popularisée dans la "montagne qui accouche" avant qu'elle soit également utilisée par des auteurs comme Boileau ou Mme de Sévigné.
La fable se moque d'un poète qui annonce un sujet ronflant et qui ne produit qu'une oeuvre très médiocre.


La portée de l'expression dépasse largement la simple littérature. Elle s'applique maintenant à presque tous les domaines.
Exemple : quand, dans un restaurant, le menu vous annonce "Emincé de suprême de porc sur son lit de verdure" et qu'on vous amène une vulgaire et fine tranche de pâté industriel accompagnée d'une feuille de salade flétrie, expérience vécue, malheureusement.



Posté le : 16/10/2014 08:50
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Re: Devinettes
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Tu es trop forte Loriane !

Merci d'avoir participé...

J'en posterai d'autres.




Posté le : 15/10/2014 06:18
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Re: Devinettes
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Réponse I
J'ai un gros doute, mais je pense à ..;



Réponse 2 (pardon mais la réponse ne veut pas se placer sous l’énigme !!, ( encore un bug à revoir )
J'ai trouvé, et oui, je suis une femme alors, je connais, il fut parfois mon ami, parfois mon ennemi.


Réponse 3
Trouvé.


Merci Couscous

Posté le : 14/10/2014 23:02
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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