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Re: Les expressions
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« Il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ! »


Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles.
Il ne faut pas se moquer des gens.


Qu'appelle-t-on les enfants du bon dieu ? Certaines personnes croient qu'il s'agit des anges !
Les enfants du bon dieu, ce ne sont certainement pas des anges, puisque ce sont les hommes. C'est-à-dire vous, moi.

Dans l'expression, les enfants du bon dieu, ce sont les hommes 'dignes de ce nom', donc intelligents, honnêtes et respectueux de leur prochain, qui sont opposés à des volatiles, supposés être de fieffés imbéciles.
Son origine exacte étant inconnue, le choix du canard sauvage au lieu du piaf, du macareux moine ou de l'albatros à sourcils noirs reste inexpliqué.

Mais si son histoire n'est pas connue, cette expression a tout de même été utilisée par des personnes relativement célèbres comme Antoine Blondin, Michel Audiard ou le Général de Gaulle.


Posté le : 23/10/2014 05:36
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Re: Défi du 17 octobre 2014
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Cher Alexis,

Tu te mets aux jeux de mots ! J'adore cela.
La petite Alice attend toujours son lapin blanc. Ne sois pas cruel !
Tu avais partagé un bon verre de vin avec Kjtiti ou des substances illicites avec Donald ?

Essai réussi en tout cas.

Merci !

Couscous



Posté le : 22/10/2014 20:03
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Re: Défi du 17 octobre 2014
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Cher Donald,

Elle me plaît bien cette tornade Delphine. Elle est rangée, carrée et range ton bordel. Une ancienne collègue du CPAS sûrement...

Arielle comme kidnappeuse de petits vieux en vue de remplir son compte en banque en Suisse, j'en étais sûre.

Bon, je salue Hector de ta part. Il est très heureux d'être rentré au bercail grâce à toi.

Je constate que le défi de Kjtiti inspire doublement les auteurs de l'Orée.

Un grand merci pour m'avoir mise en scène de la sorte ! J'en suis flattée à chaque fois.

Bises

Couscous

Posté le : 22/10/2014 19:44
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Re: Défi du 17 octobre 2014
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Kjtiti en pleine forme qui nous fait perdre des calories grâce au rire qu'il provoque avec ses délires.

Merci.

Un troisième pour la route ?

Posté le : 22/10/2014 19:31
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Re: Défi du 11/10/2014
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Tu as bien fait de remettre les pendules à l'heure ! Fini les femmes dans la cuisine à récurer et Mr qui se prélasse dans le fauteuil !

C'est une jolie façon de croquer les défauts de notre société un peu macho sur les bord. On sent l'expérience vécue !

Merci pour cette participation, même tardive. Ce fut long mais ce fut bon.

Couscous

Posté le : 22/10/2014 19:28
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Re: Défi du 11/10/2014
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Qui est le chef de famille ?


Je suis née fille dans les années 60. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Pour un enfant c’était plutôt bien, très bien même. Je considérais que les filles étaient plus belles que les garçons, elles avaient tous les droits : elles pouvaient avoir les cheveux courts ou longs, s’habiller avec toutes les couleurs, en robe ou en pantalon, elles pouvaient faire tous les sports et jouer avec tous les jeux. En comparaison les garçons étaient condamnés aux couleurs tristes, le vert foncé, le marron et le bleu marine. Ils étaient tous habillés pareil : pantalon et pull ou chemise. Ils avaient toujours les cheveux courts, même ceux qui avaient des supers boucles brunes comme mon copain Éric, et si ils avaient les oreilles décollées ça virait à la catastrophe ! Les filles pouvaient travailler ou pas. Ma mère avait été serveuse avant de se marier, maintenant elle restait à la maison, s’occupait de ma sœur et moi, et buvait du café avec ses copines. L’été on allait à la plage. Mon père faisait un travail dur, il partait loin de la maison pendant des mois pour travailler sur un pétrolier. Ensuite, il passait des semaines à se reposer et ne voyait personne parce que ses copains travaillaient ou qu’il les avait perdus de vue. Les filles n’allaient pas à la guerre non plus, elles ne faisaient pas de service militaire. A la maison, nous étions souvent seules, sans mon père, c’est donc ma mère qui gérait le quotidien et l’intendance, c’est elle qui prenait les grandes décisions. Mon père semblait toujours complètement inadapté à la vie de famille, et à la vie à terre tout simplement.

Petit à petit je me suis pourtant rendue compte que cette suprématie supposée des filles n’était qu’un leurre.

Ma première déconvenue a eu lieu quand j’ai voulu faire du judo. Je voyais à la télévision des personnages en kimono se rouler par terre et se bagarrer en « pyjama ». Quelle chance ! Ils avaient le droit de faire tout ce qui était défendu, ils étaient même pieds nus.

- Faire du judo ? Mais tu n’y penses pas ! C’est un sport de garçon !

Je voyais pourtant quelques filles sur le tatami.

- Mais ce sont des garçons manqués ! Les danseuses sont quand même plus jolies ! Tu ne voudrais pas porter un beau tutu rose ?

Bien sûr que j’avais envie d’un beau costume de ballerine, mais je ne voyais pas où était la contradiction. Il a fallu que j’attende d’être adulte pour enfin réaliser mon rêve, et pouvoir faire des chutes en kimono blanc sur un gros tapis vert. Entre temps je suis passée par deux cours de danse où je me suis faite humiliée à cause de ma grande taille et de ma carrure de nageuse Est Allemande pas du tout féminine !

Pour les études, nouvelle déception. Mon père était mon premier admirateur et il semblait toujours très fier de moi. Pourtant un jour il m’a dit :

- L’idéal pour toi serait de devenir secrétaire trilingue.

Ma mère a tout de suite renchérit :

- Ou infirmière, il y a toujours du travail dans cette branche-là. Tu passes ton brevet et tu rentres à l’école.

Je voyais des secrétaires et des infirmières à la télévision. Et oui ! Encore la télévision ! Dans les familles d’ouvriers c’est une sacrée ouverture sur le monde ! Les secrétaires dans les films ou les séries étaient toujours en train de faire du café pour un patron bête et prétentieux qui leur faisait aussi prendre ses rendez-vous chez le coiffeur, ou mentir à sa femme quand il avait envie d’aller voir sa maîtresse. Quant aux infirmières, elles faisaient fantasmer des médecins qui les imaginaient nues sous leurs blouses et elles faisaient tout le sale boulot qu’ils ne voulaient pas faire. Comment mes parents pouvaient-ils me voir comme ces filles-là ? Moi je voulais être chef, je voulais être docteur ! Mes parents pensaient-ils que je n’en étais pas capable ?

Je me suis dit que je poursuivrai mes études le plus loin possible, et ils verraient bien que j’étais capable de faire beaucoup mieux ! Nous regardions souvent des émissions littéraires (et oui toujours la télé !), et je trouvais que les gens les plus intelligents étaient les écrivains et les journalistes. Les scientifiques avaient toujours l’air un peu bornés. J’étais bonne en français et en langues, je me suis donc passionnée pour les livres. Malheureusement, je me suis vite rendue compte, que dans les sections littéraires, il n’y avait pratiquement que des filles. Pour faire un bon métier et gagner beaucoup d’argent, il fallait être bon en math. Autre déconvenue, les grandes écoles telle Science Po était beaucoup trop chère pour ma famille.

Je serais donc professeur d’anglais, ce qui n’était déjà pas si mal par rapport à ce que gagnait mon père.

- C’est bien, tu pourras t’occuper de tes enfants, c’est un beau métier pour une femme.

Je fusillais ma mère du regard. Pourtant, je devais bien l’avouer, il est bien agréable de passer du temps avec sa famille, je me suis rendue compte que c’était un vrai luxe de passer toutes les vacances avec mes enfants.

Le plus gros désenchantement est arrivé dans ma vie de couple. Je vivais avec un étudiant en architecture qui n’avait pas du tout, mais alors pas du tout le temps de passer l’aspirateur ou de nettoyer les poussières. Un jour il m’a même dit :

- Moi je ne suis pas comme toi, tu as arrêté tes études. Moi je dois finir mon diplôme !

J’étais sciée ! Je préparais ma maîtrise, je travaillais comme surveillante dans un collège à plein temps, et il considérait que j’avais « arrêté mes études » ! J’aurais dû fuir immédiatement. Pourtant je suis restée. En voyant les autres couples autour de moi, les schémas étaient tous plus ou moins les mêmes. Je pensais qu’il fallait faire des concessions, pourquoi en faire autant ? Je me pose encore la question. Plus tard, il a aussi considéré que je ne faisais pas un vrai métier et que j’étais toujours à la maison. Il fallait jongler entre les heures de cours, les préparations des leçons, les enfants à aller chercher à l’école, à la crèche, à la danse, au solfège, au judo (et oui ça a continué), et les réunions qui pouvaient se terminer à 20 heures passées. Tout cela en faisant le ménage, le repassage, les courses et la cuisine. Un jour, j’ai décidé de faire un planning avec les horaires de chacun, et les tâches ménagères que l’un ou l’autre pouvions faire. J’ai tracé deux colonnes, et nous avons déterminé ce que chacun « préférait » dans le travail domestique. Mon cher et tendre adorait (oui oui vous avez bien lu) passer l’aspirateur, et il pouvait éventuellement repasser ses chemises (que ses chemises bien entendu, je n’étais d’après lui pas très compétente dans ce domaine). Après trois semaines à vivre dans la crasse, une couche de poils de chat de deux centimètres couvrant notre moquette maronnâsse d’une couleur plus claire, j’ai craqué. Il faut dire qu’une de nos voisines est venue sonner à la porte. Elle a regardé l’état des sols de notre appartement, ensuite elle m’a regardé en fronçant les sourcils :

- Non merci, je ne vais pas entrer, je n’ai pas trop le temps. Merci pour le sel, je vous le rends dans cinq minutes.

J’ai eu tellement honte que j’ai passé l’aspirateur illico presto.

Pour mon premier conjoint, la femme qui partageait sa vie devait être une esclave, qui tenait la maison et élevait les enfants à la perfection, faisait bien la cuisine, écoutait ses jérémiades diverses et variées sans l’ennuyer avec ses soucis triviaux et restait belle, sensuelle, prête à toutes les fantaisies sexuelles avec lui qui, détestant le sport, grossissait à vue d’œil ! Il fallait inviter ses amis, ce qui voulait dire faire les courses, la cuisine, servir à table, débarrasser et nettoyer, écouter des histoires de rebords de fenêtre trop bas et de coffrages ratés. Passionnant… Il m’a quittée, bon débarras !

Le deuxième, recherchait son double. Une femme qui pouvait faire tous les sports, sortir en talons et mini-jupe mais faire de la moto et marcher sur les galets en escarpins. Mais attention ! Il ne fallait pas dépasser le maître ! Pas question de nager plus vite que lui ou de pagayer plus longtemps ! Il faut savoir rester à sa place ! Il fallait aussi savoir s’extasier sur toutes ses prouesses « bricolistiques », par contre il trouvait tout à fait normal que vous inventiez toutes sortes de recettes pour ne pas réveiller ses phobies alimentaires. Monsieur était hypocondriaque, il risquait de mourir à chaque goutte de crème fraîche avalée ou à chaque rhume des foins, mais ne vous avisiez pas de tomber malade, vous étiez forcément une simulatrice !

Comment s’éloigner de tous ces modèles plus ou moins imposés ? Pourquoi se plier à tant de maltraitance, pourquoi considérer qu’il y a des activités d’homme et des activités de femme ? Aux hommes les alcools forts, la charcuterie et les épices, aux femmes le doux et le sucré. Aux femmes le rose et les perles, aux hommes le kaki et le sport.

Comment ne pas se méfier du sexe opposé, sommes-nous si opposés d’ailleurs ? Pourquoi n’aurais-je pas le droit de parler voiture, de boire de la bière et de faire du judo. Pourquoi mon fils devait-il subir les quolibets des assistantes maternelles de la crèche parce qu’il aimait jouer avec les jeux de sa sœur, et qu’il venait parfois à la garderie avec un sac à main rose garni de joyaux multicolores ? Arrêtons de dire « les hommes sont comme ça », ou « ce sont des trucs de femme », il y a des êtres humains, bons ou mauvais. Chacun doit être autonome financièrement et dans ses activités. Il ne faut pas se soumettre au diktat de son sexe, il n’y a pas de chef !

Posté le : 22/10/2014 17:33
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Re: Défi du 17 octobre 2014
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Cher Exem,
Tu pourrais postuler pour le poste du compagnon de st Nicolas car il est tout noir. C'est le Père Fouettard qui punit les vilains enfants.
Tu tentes vraiment de nous dégoter un autre job je vois.

Tout bon, merci !

Couscous

Posté le : 22/10/2014 13:08
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Re: Les expressions
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« L'avoir dans le baba »


Se faire avoir.
Rater quelque chose.
Subir un échec.


L'utilisation de cette expression se fait souvent lorsqu'on y associe une idée de déception et lorsque l'échec est dû à une intervention maligne d'un tiers.
Deux autre formes plus triviales, également très employées et bien représentatives du sens sous-jacent sont : "l'avoir dans le cul" et "s'être fait mettre".

En effet, en entendant baba, beaucoup pensent à cette excellente pâtisserie généralement imbibée de rhum et accompagnée de crème pâtissière, le tout constituant un dessert à s'en lécher les babines.
Mais notre baba du jour n'a pas le même goût et on le trouve rarement posé sur une assiette, sauf en cas de jeux très particuliers, car il s'agit tout simplement du sexe féminin.

L'association d'une friandise ou d'un gâteau avec cet endroit est quelque chose d'ancien. Au XVIIIe siècle, dans les vaudevilles, les allusions grivoises à cette 'pâtisserie' particulière étaient courantes.
Mais c'est à la fin du XIXe qu'est apparue l'expression avec son sens actuel.

Posté le : 22/10/2014 07:14
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Re: Défi du 17 octobre 2014
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Alexis s'y met aussi, dans un délire pas forcément à l'eau claire.
Du Chinon ? Du Cheverny ?
Bah, on va laisser notre expert des pays de Loire nous analyser tout ça.
Mais qu'est-ce qui m'a foutu cette troupe de rockers ? me dirait ma logeuse.
Les Pixies ! Joey Siantago ! Caribou !
Il va falloir que je me mette à la Bossanova (je sais, ce private joke est moyen).
Bravo les amis.
Dans deux semaines, on devrait recevoir la version d'Arielle.
Il y a un décalage horaire chez les blondes en Normandie.
Bises
Donald

Posté le : 21/10/2014 19:29
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Re: Défi du 17 octobre 2014
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Ahah, non, je suis un grand fana des Pixies, je plaide largement coupable !

Posté le : 21/10/2014 19:05
_________________
Le soleil n'est qu'une étoile du matin.
H.D Thoreau
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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