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Re: Défi du 24-10-2014
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Salut la compagnie, lance le ‘’Marquis d’Argentcourt’’ en entrant au bar ‘’chez Honoré’’.

Le dit marquis, ne devant son titre de noblesse, non pas à une lointaine parenté avec un quelconque gotha qui aurait de la branche, mais au fait qu’ayant un portefeuille en peau de hérisson, il ne payait jamais son canon.

Tu bois quelque chose ? lui demande Honoré, dont le prénom était Daniel, ce qui est, vous en conviendrez, d’une très grande logique !!!! et qui par conséquent porte le même prénom que mon frère Gaston !!!!

''Chez Honoré'', c’était l’enseigne qu’il avait mis au fronton de son café resto, ayant lui même une forte ressemblance avec Honoré de Balzac, bien que son regard sur la chose catholique fût très éloignée de celle du romancier et dramaturge Tourangeau !!!

Ainsi, lorsque le fréquent hasard, puisque son rade était situé à deux pas de la cathédrale de Tours, lui faisant rencontrer un homme de foi, il le saluait bien bas en ajoutant: ‘Bien l’bonjour à v’te dame monsieur l’curé’’ car Honoré était un homme courtois et poli !!!

-Tiens donne moi, une petite friandise de mâcon, finit par annoncer le Marquis à Honoré.

Petite précision de l’auteur
La friandise de mâcon désigne un verre de gros bleu, de picrate, de pousse au crime, en fait un verre de vin rouge, très ordinaire, plus proche d’un aller vers le vinaigrier que d'un retour vers la table d’un rupinos.

- Dis donc …………., interrogeât du fond du troquet, ‘’Vise à gauche’’ un habitué des lieux, dont le strabisme convergeant lui avait valu ce délicat surnom. Pseudo infirmité que certains remettaient en cause, avançant toutefois -''ce dont nous sommes certains le concernant, c’est sur la première syllabe qui qualifie son strabisme.
Des jaloux sans aucun doute, qui ne le voyaient d’un bon œil…..

-….. tu ‘es fermé demain Honoré ?!! demandât donc Vise à gauche.
-t’as encore pas bu aujourd’hui, que t’as déjà peur de pas picoler demain !!rétorquât logiquement le bistroquet.

Assis, à une table au bout du zinc , devisaient quelques figures de la rue, sur le prochain week end du 15 aout. Il y avait là : ''Cachalot'' le poissonnier, ''Le Normand'' , épicier de natif de Sète ??? illogique diront certains, mais,dans la rue Colbert à Tours,la logique n'était pas souvent invitée, et ''Loin du ciel'' qui devait son surnom à sa petite taille. Il n'en souffrait d'ailleurs pas de ce handicap physique, si ce n'est les jours de pluie: il était en effet le dernier à être mouiller et cela le chagriner !!!

-C’est quoi le 15 août demandait Loin du ciel ?
-C’est la vierge qui monte au ciel, lui répondit le Normand, qui présentait l’avantage d’avoir servi la messe, mais qui désormais n’allait plus à l’office avançant :’’je ne vais plus à la messe, car elle est à l’heure de l’apéritif !!
-Personne descend, le 15 août, concluait péremptoire Loin du ciel, y aura personne sur la route !!

Pour ne pas avoir à commenter cette vérité imparable, Cachalot voyant entrer ‘’Fesses d’anguille’’, surnom donné au louchebem du loincé, en opposition avec son physique de catcheur 1m65 pour 135 kg, l’interpella en ces termes :- tu bois un coup de blanc ?
-Je ne peux pas boire le ventre vide, ……..je vais prendre une bière avant.

Pendant de temps là, toujours derrière son comptoir, Honoré posa la question de confiance au marquis :’’tu reprends un verre ??
La réponse fusa, comme un pet sur une toile cirée,-’’la même chose’’ dit sans hésitation le marquis.

Puis après bu son second verre saluât la compagnie et s’apprêtait à sortir lorsque Honoré l’apostrophât :
-‘’dis donc marquis t'oublies rien ??
-non, non , je ne pense pas , j’étais venu les mains vides.
-les mains vides, sans doute, mais les poches ?
-les poches ???
-Ben oui, les poches, pour régler tes consos.
-Régler les conso ??? mais je ne t’ai rien demande !! C’est toi, quand je suis rentré, qui m’a dit, tu prends quelques chose, et ensuite à la vue de mon verre vide m’a proposé, d’en reprendre un!!!
Tu créés le quidroquo , terminât le marquis qui avait toujours eu des soucis de cœur ,mais davantage encore des problèmes …. de Q.!!
Tu vois Honoré , conclût t-il en franchissant, royal, le seuil du bar, tu manques d’éducation , sache que lorsque l’on invite , c’est celui qui propose qui règle !!

Et Honoré rageur de s’écriât :’ C’est pas possible, il a des oursins dans la poche
-Il aurait des oursins dans la poche, il les vendrait, concluait brillamment Vise à gauche.












Posté le : 26/10/2014 10:18

Edité par kjtiti sur 26-10-2014 20:32:46
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Les expressions
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« Finir en queue de poisson »


Finir brutalement, de manière décevante, sans donner les résultats attendus.


Imaginez un de ces marins au long cours d'autrefois, ballotté par les flots pendant de nombreux mois pour la moindre traversée d'un océan et sans aucune femme à bord.
Soudain, alors que la vigie perchée dans la hune annonce "Terre à l'horizon !", notre marin aperçoit le torse d'une magnifique créature qui se tient à un rocher et qui chante d'une voix sublime. Poussé par le désir de l'entendre de plus près notre homme plonge à l'eau, nage à grandes brassées vers la beauté et s'en approche suffisamment près pour se rendre compte avec effroi que son corps sans jambes se termine par une superbe nageoire.
Notre pauvre marin vient de se faire piéger par une sirène. Mais dans l'affaire, il n'a pas tout perdu, puisqu'il vient aussi de comprendre le pourquoi de notre expression.

Au Ier siècle avant J.C., au début de l'Art poétique, le coriace Horace compare déjà une oeuvre d'art sans unité, donc décevante, à un beau buste de femme qui se terminerait en queue de poisson, De sorte que le haut soit d'une femme aimable, et le bas représente un poisson effroyable".

Bien plus tard, en 1833, Balzac l'a remise au goût du jour dans "Ferragus, chef des dévorants" : "Quelques rues de Paris, ainsi que la rue Montmartre, ont une belle tête et finissent en queue de poisson".

C'est de cette comparaison d'une chose décevante à une autre qui ne se termine pas du tout comme on l'espère qu'est née notre fin en queue de poisson.


A ne pas confondre avec "faire une queue de poisson" lorsque vous êtes au volant d'une voiture et que vous voulez essayer d'envoyer un cycliste dans le décor qui est une comparaison avec le mouvement ondoyant de l'animal qui nage.

Posté le : 26/10/2014 06:37
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Re: Défi du 24-10-2014
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Bonne Plume à tous. Je vous aime tpus et vous lis avec Bonheur.

Posté le : 26/10/2014 02:01
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Page du 19.10.14B.Bhutto,NSarraute,T.Browne,H.Michaux,ViniciusMoraes,G.Raimondi,J.Carré,P.Alechinsky
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Texte à L'affiche : La trace   de  Mafalda

             
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
Le  19  Octobre  193I  naît  John  LE CARRE
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Le  19 Octobre  1605  naît  Thomas  
BROWNE

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Le  19  Octobre  2008  meurt  Gianni  
RAIMONDI
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Le 19  Octobre  1913  naît  Vinitius de 
MORAES

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Aujourd'hui Dimanche 19 Octobre  2014
 
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE LIRE ICI 


 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?
*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*La pensée de la semaine de Grenouille



 " Le vrai peut ne pas être vraisemblable  "

                                                                             Nathalie  SARRAUTE




Le  19  Octobre  1927  naît  Pierre ALECHINSKY
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Le 19  Octobre  1999  meurt   Nathalie  
SARRAUTE

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Le 19 Octobre 1993 est élue Benazir BHUTTO
Lire ICI



Le 19 Octobre 1984 meurt  Henri  
MICHAUX
Lire Ici


*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
 
      
     




Posté le : 26/10/2014 00:11
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Mahalia Jackson
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Le 26 octobre 1911 à La Nouvelle-Orléans, Louisiane naît Mahalia Jackson

morte, à 60 ans, le 27 janvier 1972 à Evergreen Park dans l' Illinois, chanteuse américaine.
Disciple de Bessie Smith, mais, contrairement à cette dernière, fermée à l'inspiration profane, Mahalia Jackson, qui a surtout chanté dans les églises baptistes, a cependant été connue du grand public grâce à ses enregistrements (Silent Night, 1950, In the Upper Room, 1952. Elle est non seulement la plus grande chanteuse qu'ait révélée l'art du gospel song, mais une des vocalistes les plus douées de son temps, avec Maria Callas et Oum Khalsoum. Sa voix grave, profonde, puissante, chaleureuse possède un registre exceptionnellement étendu pour une artiste qui n'a pas de formation classique. Mais, surtout, les amateurs de musique négro-américaine admirent les inflexions profondément émouvantes et le swing ample — majestueux sur tempo lent — de cette chanteuse dont le rayonnement a été considérable et qui a laissé, comme l'écrivit Jean-Robert Masson, " cette grande leçon de ferveur collective où le peuple noir aura pu lire, comme en creux, les traces de son avenir."

En bref

Après avoir chanté dans les églises de Chicago, elle connut le succès à partir de 1946. Elle fut l'une des plus grandes chanteuses de negro spirituals et de gospel songs, la première star du chant évangélique.
Repoussant toutes les tentations d'une carrière profane, elle n'a dû qu'à son seul génie de devenir la seule star du chant sacré. Pourtant, le chant des sirènes a toujours sollicité cette incorruptible fidèle de l'Église baptiste. Dès l'enfance, elle s'imprègne des formes les plus authentiques du chant afro-américain : dans cette Mount Moriah Church qui jouxte l'humble maison familiale, et où son père, barbier en semaine, prêche le dimanche, ni orgue ni chœur ; les hymnes éclatent au son des seules percussions, et la transe ouest-africaine ressuscite naturellement. Mahalia se dira toujours fascinée par ce joyful noise unto the Lord, ce joyeux vacarme adressé à Dieu dont parlent les psaumes de David, et qui contraste si fort avec l'austérité des rites protestants. Mais, en même temps, l'adolescente profite des corvées domestiques pour écouter en cachette Bessie Smith qui restera avec Caruso ! sa seule idole. Lorsqu'à seize ans elle ouvre à Chicago une échoppe de cosmétiques, la Cité des Vents vit dans un fantastique tourbillon musical où disparaît le tabou qui séparait la musique de Dieu et celle du Diable. Thomas E. Dorsey 1899-1993 y est le pionnier du gospel moderne, dont il s'affirme le compositeur le plus inspiré, Precious Lord. Or, quelques années plus tôt, il était sous le nom de Georgia Tom un des bluesmen les plus sarcastiques…
Mahalia enregistre son premier disque en 1937. Puis Dorsey devient son mentor, et, pendant dix ans, elle forme un duo avec lui avant de connaître son heure : avec Move On Up a Little Higher 1947, vendu à plus de deux millions d'exemplaires, puis avec Silent Night. Elle triomphe à Carnegie Hall, anime sa propre émission sur la chaîne CBS-TV, et tourne en Europe. En 1958, elle chante au festival de Newport et grave avec Duke Ellington une nouvelle version de sa célèbre suite Black, Brown and Beige. Très liée à Martin Luther King, elle prête sa voix au mouvement pour les droits civiques, et se produit dans le monde entier, malgré des problèmes cardiaques. Mais sa célébrité universelle ne représente en fait que la facette superficielle d'un destin presque exclusivement dédié à son Église : dès son arrivée à Chicago, elle avait refusé le pont d'or que lui offrait Earl Hines, le plus célèbre chef d'orchestre de la ville aux mille night-clubs… De même, cette autodidacte farouche, qui considérait le naturel comme un don inaltérable de Dieu, n'accepta jamais de cours de chant, et subit à peine les conseils affectueux de ses aînées, Sallie Marin et Willie Mae Ford Smith. Curieusement, sa gloire et surtout son contrat avec la firme blanche CBS lui ont un peu fait perdre son propre public, celui de ces ghettos dont elle a révélé au monde entier l'expression la plus sacrée…

Sa vie

Très jeune, Mahalia Jackson se produit dans la chorale de l’église baptiste où prêche son père et écoute, en cachette, les disques de Bessie Smith qu’elle admire. Installée en 1937 à Chicago, où elle ouvre une boutique pour les pauvres et les SDF elle devient l’une des premières voix de la Great Salem Baptist Church sans avoir jamais pris de leçon de chant avant de rejoindre Robert Johnson qui vient de fonder le premier groupe mixte de gospel professionnel. Elle rencontre en outre quelques grandes figures du gospel, enregistre sans succès deux disques en 1927 et rejoint bientôt Thomas A. Dorsey, d’abord chanteur de blues puis véritable pionnier du gospel moderne au début des années 1930, qui l’accompagne au piano pendant dix ans.

En 1946 et 1947, celle que l’on surnomme couramment la reine du gospel enregistre une série de titres pour le label Apollo, dont I’m Going to Tell God et Move On Up a Little Higher, disque vendu à plus d’un million d’exemplaires, ainsi que le fameux hymne baptiste Amazing Grace qui la révèle au public américain. Elle chante par ailleurs Precious Lord, Take My Hand dans l’un des immenses stades de football de Washington devant un public enthousiaste.

Entre 1949 et 1952, elle interprète des grands succès comme Silent Night, Walking to Jerusalem et le plus populaire d’entre eux, In the Upper Room, œuvre envoûtante qu’elle chante d’abord arythmiquement, installant peu à peu le tempo. Mahalia Jackson se produit par la suite au Carnegie Hall, célèbre salle de concert de New York, effectue sa première tournée européenne où elle remporte un triomphe sans précédent, obtient un grand prix du disque en France et, rentrée aux États-Unis, signe pour la compagnie discographique CBS.
Mahalia Jackson apparaît à la fin du film Mirage de la vie de Douglas Sirk, en 1959, où elle chante au service funèbre d'une des héroïnes.
Elle anime une émission de télévision avant d’enregistrer une version de Black, Brown and Beige (dans laquelle elle interprète un sublime Come Sunday) avec l’orchestre de Duke Ellington.
Grande vedette, gérant parfaitement sa carrière mais cédant parfois aux exigences commerciales des producteurs pour élargir son audience, Mahalia Jackson participe, malgré des problèmes cardiaques, aux rendez-vous européens tels que le festival de jazz d’Antibes Juan-les-Pins en 1968 où elle se produit pendant plus de trois heures, habitée par une sensibilité et une ferveur inoubliables. Elle chante par ailleurs à la Maison-Blanche lors de l’intronisation du président John F. Kennedy. Amie fidèle du pasteur Martin Luther King, elle se trouve à ses côtés pour la défense des droits civiques des Noirs et chante devant des milliers de personnes lors du service funèbre du leader assassiné.

Celle dont la voix demeure l’une des plus belles de ce siècle meurt en janvier 1972 ; au cours des cérémonies funèbres célébrées à La Nouvelle-Orléans et à Chicago, un hommage ému et émouvant lui est rendu par ses consœurs du gospel, dont Aretha Franklin.
Les disques de Mahalia Jackson sont réédités sous forme de différentes compilations ; le Volume 1, 1937–1946 de l’intégrale a reçu le prix du meilleur disque de gospel 1998 décerné chaque année par l’Académie du jazz.

Chansons célèbres

Trouble of the World
Silent Night
Go Tell It on the Mountain
Amazing Grace
Take My Hand, Precious Lord
Remember Me
Joshua Fit the Battle of Jericho
Holding My Saviours Hands
Roll Jordan, Roll
I Wanna Be the Best
We Shall Overcome
I'm on My Way to Canaan
Summertime
Sometimes I Feel Like a Motherless Child
I love the lord

Liens

http://youtu.be/7XlW1_lGInk Album complet
http://youtu.be/3ZM_ZTkYjKw Album complet
http://youtu.be/mc2vVPV_ZTQ summertime
http://youtu.be/OLZcoDsPUkI In the upper room
http://youtu.be/XloEWJ75iTc Nobody the trouble I've seen
http://youtu.be/1QGj2xgnN8A Silent night, holy night
http://youtu.be/cLiv61_XXpE Joshua Fit the Battle of Jericho - Gospel
http://youtu.be/QtDwQwv8Nrg When I wake up in glory
http://youtu.be/-xEGnnNMo7U I found the answer
http://youtu.be/hv6uxj7hQBs Elijah Rock
http://youtu.be/FR_bds86Ujg Trouble in my way
http://youtu.be/jusAnLIFE3k Lord don't move the mountain
http://youtu.be/Uzd4Xu_cwTo Trouble of the world
http://youtu.be/FzB3RVal_Iw just a walk
http://youtu.be/vn6Bcw7RFbY Danny Boy


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Posté le : 26/10/2014 00:00
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Edouard Bourdet
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Le 26 octobre 1887 à Saint-Germain-en-Laye naît Édouard Bourdet,

mort le 17 janvier 1945 à Paris, auteur dramatique et journaliste français.
Auteur dramatique français, Édouard Bourdet fait ses débuts, en 1910, avec Le Rubicon. Mais pas plus cette pièce que L'Homme enchaîné 1923 ne connaissent le succès. La Prisonnière 1926 aborde un sujet difficile, la souffrance d'une femme damnée, et l'auteur le traite avec beaucoup d'habileté et l'audace qu'il s'est permise dans le choix du thème est pleinement acceptée par un très large public. Sa hardiesse est en effet tempérée par un constant souci d'honnêteté ; il accumule ainsi de justes observations qui donnent à ses développements une apparence de rigueur, celle qui faisait défaut au sujet. Cette formule du succès, Édouard Bourdet va continuer à l'exploiter dans une longue série de pièces qui font de lui l'un des principaux fournisseurs du théâtre de boulevard entre les deux guerres. En 1927, il poursuit sa satire des mœurs et des vices de son époque en étudiant la condition de l'écrivain : Vient de paraître. Il décrit avec beaucoup de cruauté la manière dont on fait un prix littéraire, depuis le choix par l'écrivain d'un sujet commercial jusqu'au lancement publicitaire du livre et de son auteur. L'argent et la combine règnent en maîtres dans les milieux de l'édition, et cette critique impitoyable et joyeuse pourrait tout aussi bien s'adresser à d'autres milieux intellectuels ou artistiques. L'auteur le souhaite sans aucun doute, dans son intention de saisir une ambiance générale du temps. Dans Le Sexe faible 1929, il nous montre des hommes à la recherche de femmes qui les entretiennent.
Mais, peu à peu, il s'oriente vers un théâtre où le comique se taille la plus belle part. Hyménée 1941 n'a plus la valeur de témoignage de ses premières pièces. L'audace de la comédie de mœurs disparaît et son habileté s'établit à présent dans l'analyse d'une psychologie complexe, et assez conformiste. Mais il ne s'agit peut-être pas d'une véritable différence par rapport à ses débuts : sa prudence consistait à confondre satire et morale, par là même à garantir son succès.
Édouard Bourdet eut aussi une activité tout à fait novatrice en tant qu'administrateur de la Comédie-Française de 1936 à 1940.

Sa vie

Édouard Bourdet est le fils de Fernand Bourdet 1853-1906, ingénieur, et de Marguerite Vallée 1860-1908, descendant par sa mère du ministre Georges Pléville Le Pelley.
Il se marie en janvier 1909 avec Catherine Pozzi 1883-1934, poétesse et femme de lettres. Ils ont un fils, Claude Bourdet, divorcent en 1920, et Bourdet épouse Denise Rémon 20 juin 1892 - 11 octobre 1967, la fille de Maurice Rémon, qu'il a connue à Royan.
Bourdet voit jouer sa première pièce de théâtre en 1910, Le Rubicon, et continue avec La Cage ouverte qui a moins de succès. Il fait la guerre dans les chasseurs à pied ; démobilisé en 1919, il ne reprend son activité dramatique que trois ans plus tard.
Pendant cette période, il devient correspondant en Angleterre, pour L'Écho de Paris et critique dramatique. Mais pas plus que ses pièces d'avant-guerre, L'Homme enchaîné en 1923, ne connait le succès.
La Prisonnière, en 1926, aborde un sujet difficile, la souffrance d'une femme damnée. L'auteur le traite avec beaucoup d'habileté et l'audace qu'il s'est permis dans le choix du thème est pleinement acceptée par le public. Sa hardiesse est en effet tempérée par un constant souci d'honnêteté ; il accumule ainsi de justes observations qui donnent à ses développements une apparence de rigueur, celle qui faisait défaut au sujet. Colette écrira : Mais Édouard Bourdet est jeune, et n'a pas sujet d'être timide devant la réussite. En outre, il est doué d'une vocation patiente et tranquille.
Bourdet devient l'un des principaux fournisseurs du théâtre de boulevard de l'entre-deux-guerres. En 1927, dans la pièce Vient de paraître, il n'est pas tendre avec certains de ses contemporains. Les prix littéraires, le choix par les écrivains de sujets dans un but commercial et le lancement publicitaire d'un livre et d'un auteur sont montrés dans cette pièce pour le théâtre de boulevard.
Quand Bourdet a écrit Vient de Paraître, il a demandé à son ami Jean Giraudoux de l'emmener rue des Saints-Pères, et il est resté un après-midi à observer cette faune.Dans Le Sexe faible 1929, il fait le portrait de ces hommes à la recherche de femmes qui les entretiennent.
Fric-Frac est une pièce de théâtre jouée en 1936 et adaptée au cinéma en 1939. Arletty déclarera bien des années après la mort de Bourdet : À propos de Fric-Frac, on a toujours un peu tendance à oublier l'auteur, Édouard Bourdet. Fric-Frac est une des grandes pièces de Bourdet. C'est un grand succès commercial.
Avant la Seconde Guerre Mondiale, il se bat en duel avec Henri Bernstein, son rival dans le même genre théâtral, duel qui permet à Bernstein de connaître un regain d'intérêt de la part du public.

Bourdet est également l'ami de Paul Claudel et de Jean Giraudoux et tient un salon littéraire avec sa femme Denise.

Administrateur de la Comédie-Française

En 1936, considéré comme un des maîtres du théâtre de boulevard de l'entre-deux-guerres, il est nommé administrateur de la Comédie-Française par Jean Zay, ministre de la culture du Front populaire. Cette nomination lui vaut de sérieuses inimitiés. Robert Brasillach parle du nouveau führer du Théâtre-Français. S'il avoue : j'ai beaucoup trop ri à une ou deux pièces de M. Bourdet, il critique néanmoins le choix de Jean Zay qui s'est porté sur : l'auteur de tant de vaudevilles agréables pour le mettre à la tête de la Comédie-Française .
Brasillach se trompe toutefois lourdement quand il affirme que : Par la force des choses, on donnera bien à M. Jouvet ou à M. Copeau, de temps à autre, une œuvre ancienne à monter. Mais la vieille garde sera toujours là, protégée par M. Bourdet.
Bourdet, nouvel administrateur général convoque aussitôt Pierre Dux, triple les mensualités des comédiens, décide que les pièces soient désormais choisies par l'Administrateur seul, et la désignation des acteurs pour chaque rôle dépendra exclusivement de l'Administrateur et des metteurs en scène officiels. Il redresse la Comédie-Française avec Gaston Baty, Jacques Copeau, Charles Dullin et Louis Jouvet.
Il a une activité tout à fait novatrice en tant qu'administrateur, fonction qu'il occupe du 15 octobre 1936 au 27 décembre 1940. Louis Chaigne écrira : On ne peut nommer Édouard Bourdet sans rappeler qu'il fut un remarquable administrateur du Théâtre-Français de 1936 à 1940. Édouard Bourdet quitte ses fonctions lorsque le maréchal Pétain prend le pouvoir.
En 1939, grâce à Édouard Bourdet, le jeune Gérard Oury, pensionnaire de la Comédie-Française, obtiendra son premier rôle dans la pièce Britannicus en remplacement d'un acteur mobilisé.

Pendant l'occupation allemande

Pendant l'occupation allemande, même s'il n'est plus administrateur de la Comédie-Française, Bourdet ne s'engage pas dans la Résistance et la lutte active. Son fils, Claude Bourdet en est un peu déçu, même s'il sait que son père est favorable aux idées de la Résistance.
Hyménée, en 1941, n'a plus l'audace de ses comédies de mœurs qui faisaient une description implacable des milieux de la grande bourgeoise, comme dans Les temps difficiles, ou abordaient des thèmes jusqu'alors peu traités, comme l'homosexualité dans La prisonnière. Hyménée est une pièce de théâtre où le comique se taille la plus belle part, mais la prudence lui permet juste de confondre satire et morale. L'humaniste, l'auteur d'avant-guerre, nommé par Jean Zay, est beaucoup moins polémique, car les temps sont difficiles.
Pierre Fresnay met en scène et joue, au Théâtre-Français, Père, une nouvelle comédie, en trois actes, et Vient de paraître en 1942 et 1944.
Bourdet a toutefois choisi de renoncer à ses fonctions; ainsi, il n'aura pas eu à se séparer de sociétaires jugés "indésirables" pour d'odieux prétextes ou à programmer des tournées de troupes allemandes à la Comédie-Française.

Décès

Sa mort survient brutalement en 1945, à la suite d'une embolie. Des artistes comme Jean Cocteau lui rendront hommage.
Son œuvre imposante sera admirée par un Pierre Fresnay, un Louis Jouvet, un Pierre Dux.
Bourdet fut enterré au cimetière de Passy avec sa femme Denise.

Pièces de théâtre

1910 : Le Rubicon
1912 : La Cage ouverte, Théâtre Michel
1922 : L'Heure du berger10.
1923 : L'Homme enchaîné, pièce en 3 actes, Théâtre Femina, 7 novembre
1926 : La Prisonnière, jouée à Londres, à New York et à Vienne
1927 : Vient de paraître, comédie en 4 actes, Théâtre de la Michodière, 25 novembre
1929 : Le Sexe faible, comédie en 3 actes qui tient l'affiche longtemps au Théâtre de la Michodière, 10 décembre, et est représenté aussi à Berlin
1932 : La Fleur des pois, comédie en 4 actes, Théâtre de la Michodière, 4 octobre
1934 : Les Temps difficiles, pièce en 4 actes, Théâtre de la Michodière, 30 janvier
1935 : Margot, pièce en 2 actes, Théâtre Marigny, 26 novembre, avec dans les rôles titres MM. Pierre Fresnay et Jacques Dumesnil et Mme Yvonne Printemps. La mise en scène était de Pierre Fresnay et la musique de scène de Georges Auric et Francis Poulenc
1936 : Fric-Frac, pièce en 5 actes, Théâtre de la Michodière, 15 octobre
1941 : Hyménée, pièce en 4 actes, Théâtre de la Michodière, 7 mai
1942 : Père, Théâtre de la Michodière, 15 décembre

Metteur en scène

1938 : Le Vieil Homme de Georges de Porto-Riche, Comédie-Française

Filmographie

1933 : Le Sexe faible de Robert Siodmak, scénario et dialogues d'après sa pièce

Liens

http://youtu.be/BoUqGP9IVbQ Les temps difficiles, théâtre 1966
http://youtu.be/Ay7Pnnh-oC8 Fric Frac Théâtre Marigny 1971
http://youtu.be/ZgL99-H0UeM Duel à l'épée Henri Bernstein vs Edouard Bourdet
http://youtu.be/bq63P5QcemU Vient de paraître
http://www.ina.fr/video/I00019193/mad ... -francaise-2-2-video.html Madeleine Renaud parle de E. Bourdet


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Posté le : 25/10/2014 23:18
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Domenico Scarlatti
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Le 26 octobre 1685, à Naples, naît Giuseppe Domenico Scarlatti

compositeur baroque et claveciniste virtuose italien, mort à 71 ans, à Madrid le 23 juillet 1757.
Né la même année que Georg Friedrich Händel et Johann Sebastian Bach, Domenico Scarlatti passe la première partie de sa vie dans le sillage et à l'ombre de son père Alessandro Scarlatti, musicien très renommé et principal promoteur de l'opéra napolitain. Claveciniste virtuose, compositeur d'opéras, musicien de cour ou d'église, il ne parvient pas, cependant, à se fixer durablement et à faire carrière dans une des cités italiennes, férues de musique, où le mènent ses pérégrinations : Naples, Rome, Florence, Venise...

Quelques années avant la mort de son père, il s'installe au Portugal pour y devenir le maître de clavecin de Marie Barbara de Bragance, princesse royale, fille aînée du roi Jean V de Portugal, qui devait épouser en 1729 l'héritier de la couronne d'Espagne, futur Ferdinand VI. Il la suit à Séville, puis à Madrid et à Aranjuez. C'est là, au service privé de la maison de Marie-Barbara, qu'il termine sa vie, ayant composé plus de 550 sonates pour clavecin d'une originalité exceptionnelle et pour la plupart inédites de son vivant, qui le posent comme l'un des compositeurs majeurs à la fois de l'époque baroque et de la musique pour clavier.

Sa vie

Domenico Scarlatti, sixième des dix enfants d'Alessandro Scarlatti et de son épouse Antonia Anzalone, naquit à Naples le 26 octobre 1685. Ses deux parents étaient issus de familles de musiciens, et Alessandro1, alors âgé de 25 ans, était déjà suffisamment réputé pour avoir été nommé directeur de la musique de la Chapelle Royale2.
On ne sait rien de sa formation initiale à la musique mais il semble que ce soit son père, ou peut-être son oncle Francesco ou Gaetano Greco, qui ait été l'un de ses premiers professeurs. Il est possible — mais il n'y en a pas de preuve — qu'il ait fréquenté l'un des quatre conservatoires de Naples, où Alessandro enseigna quelques semaines.
Très doué et précoce au clavier, il fut nommé, à peine âgé de 16 ans, organiste de la Chapelle Royale. Aucune trace ne reste de ce premier poste, qu'il ne conserva d'ailleurs pas longtemps. Par la suite, Alessandro prit contact à Rome et à Florence afin d'obtenir, que ce fût pour lui ou pour l'un de ses enfants, une place au service du grand-prince Ferdinand III, un des plus influents mécènes de la musique.

En 1702, il effectua avec son père un séjour à la cour de Toscane et, à son retour à Naples, composa coup sur coup trois opéras, Ottavia ristituita al trono 1703, Giustino 1703 et Irene 1704.
En 1704, il adapte, pour la représenter à Naples, l'Irène de Pollaroli. Peu après, son père l'envoie à Venise pour étudier avec Francesco Gasparini. Il y rencontre Thomas Roseingrave, un musicien anglais qui devait plus tard participer à la diffusion de ses œuvres à Londres. Scarlatti est dès cette époque un claveciniste hors pair, et l'on raconte que lors d'une joute musicale avec Haendel organisée à Rome au palais du cardinal Ottoboni pendant son séjour italien, il lui fut jugé supérieur au clavecin, alors que son rival l'emporta à l'orgue. Les deux musiciens restèrent d'ailleurs très amis.
En 1705, Alessandro l'envoya à Venise avec une lettre de recommandation adressée à Fernando de Médicis : " Ce fils est un aigle dont les ailes ont poussé. Il ne faut pas qu'il reste oisif dans son nid, et il ne m'appartient pas de l'empêcher de prendre son vol. "
En 1709, il entre au service de Marie-Casimire, reine de Pologne qui vit alors à Rome, et il compose plusieurs opéras pour sa scène privée. Il est maître de chapelle à la basilique Saint-Pierre de 1715 à 1719, et se rend peut-être l'année suivante à Londres pour y diriger un de ses opéras au King's Theatre.

Il fut d'abord jusqu'en 1714 maître de chapelle de la reine exilée de Pologne, puis à partir de décembre 1713 à la chapelle Giulia au Vatican. En 1714, après le départ de Rome de la reine de Pologne, il devint également maître de chapelle de l'ambassadeur du Portugal, le marquis de Fontes. De cette époque datent sans doute son Miserere en sol et son magnifique Stabat Mater à dix voix. Il composa aussi durant ces années des cantates de circonstance et de nombreux opéras parmi lesquels Tolomeo 1711, Orlando 1711, Ifigenia in Aulide 1713, Ifigenia in Tauri 1713, Ambleto 1715 et l'intermezzo Dirindina 1715. Sa dernière œuvre en ce genre fut Berenice (1718).
Le grand tournant de la carrière de Domenico Scarlatti intervint en 1719, date à laquelle il s'installa à Lisbonne comme maître de chapelle du roi João V de Portugal. On crut longtemps qu'en 1719 il s'était rendu en Angleterre, mais Ralph Kirkpatrick a réduit à néant cette hypothèse, tout en avançant de plusieurs années l'installation à Lisbonne. Là, Domenico Scarlatti fut chargé de l'éducation musicale du frère du roi, don Antonio, et surtout de sa fille, la princesse Maria Barbara, pour laquelle il écrivit la plupart de ses sonates. Il ne retourna en Italie qu'en 1724 à Rome, en 1725 à Naples pour y revoir une dernière fois son père et en 1728 il épousa alors à Rome sa première femme, Maria Catalina Gentili. Durant les trente-sept dernières années de son existence, il ne quitta donc plus, exception faite de ces trois voyages, la péninsule Ibérique.
En 1729, la princesse Maria Barbara de Portugal épousa l'infant d'Espagne, futur Ferdinand VI. Domenico la suivit à Madrid, qu'il ne devait plus quitter. Il n'écrivit plus désormais que de la musique pour clavier, à l'exception d'un Salve Regina pour soprano et cordes que l'on suppose être sa dernière œuvre. Fait en 1738 chevalier de l'ordre de Santiago par João V de Portugal, il le remercia avec la dédicace des célèbres Essercizi per gravicembalo, parus à Londres la même année, et qui ne sont autres que les trente premières sonates de la numérotation de Kirkpatrick. Sa femme étant morte en 1739, il se remaria au plus tard en 1742. De ses neuf enfants, quatre survécurent, mais aucun ne devint musicien.
Tant qu'il vécut en Italie, Domenico Scarlatti ne fut qu'un compositeur parmi tous ceux qui œuvraient dans le domaine de l'opéra napolitain, genre alors dominé par son père. De cette époque datent aussi ses dix-sept sinfonie pour ensemble instrumental. Son départ pour le Portugal lui permit de se libérer du monde de l'opéra, de faire ses propres expériences et de découvrir ce pour quoi il était né : la sonate pour clavier clavecin.
Domenico Scarlatti, exact contemporain de Bach et de Haendel et de deux ans le cadet de Rameau, est effectivement un des plus grands maîtres du clavier de tous les temps. La préface des Essercizi étant un des deux seuls textes de Scarlatti ayant survécu, il vaut la peine de le reproduire ici : « Lecteur, que vous soyez dilettante ou connaisseur, n'attendez pas de ces compositions un profond enseignement, mais plutôt un ingénieux badinage artistique destiné à vous familiariser avec la majesté du clavecin. Je n'ai été poussé à les publier ni par des considérations d'intérêt ni par ambition, mais simplement par l'obéissance. Peut-être vous seront-elles agréables : je répondrai alors d'autant plus facilement à d'autres commandes, pour vous plaire dans un style plus facile et varié. Montrez-vous donc plus humains que critiques, et par là, accroissez votre plaisir. En ce qui concerne la position des mains, sachez que par D est indiquée la droite, et par M la gauche. Adieu. »
Des 555 sonates moins de dix sont incomplètes ou d'authenticité douteuse de Scarlatti dénombrées par Kirkpatrick, aucun autographe ne nous est parvenu, et très peu furent publiées du vivant du compositeur. À peu près toutes les éditions d'époque sont anglaises, et toutes sont fondées sur l'unique publication signée par Scarlatti lui-même, les trente Essercizi de 1738. En 1739, Thomas Roseingrave y ajouta douze sonates, parvenant ainsi à un total de quarante-deux. Une nouvelle édition des Essercizi parut à Amsterdam en 1742, plusieurs éditions d'un nombre très limité de sonates virent le jour à Paris entre 1741 et 1746. Au début du xixe siècle, Muzio Clementi, le seul compositeur italien de son temps sur lequel Domenico Scarlatti ait laissé des traces autres qu'épisodiques, publia en Angleterre un recueil intitulé Scarlatti's Chefs d'Œuvre, for the Harpsichord or Piano-Forte. En 1839, Czerny fit paraître deux cents sonates, mais en les adaptant au goût d'une époque qui les considérait surtout comme d'utiles études pour délier les doigts.
En 1906 seulement, on assista à une première tentative d'édition complète : celle d'Alessandro Longo, qui publia un total de 544 sonates groupées par suites dans telle ou telle tonalité, mais dans un ordre totalement arbitraire ne tenant aucun compte de la chronologie. L'édition Longo fit longtemps autorité, malgré ses concessions au postromantisme, et sa numérotation reste en vigueur jusqu'à l'apparition de celle de Kirkpatrick. Une édition complète selon la numérotation Kirkpatrick a été réalisée dans les années 70 par Kenneth Gilbert.
Pour établir sa classification chronologique, d'ailleurs parfois sujette à caution, Kirkpatrick eut recours aux sources fondamentales de notre connaissance des sonates de Scarlatti : pour l'essentiel, deux groupes de manuscrits de quinze volumes chacun, copiés parallèlement entre 1742, voire 1752 et 1757, et ayant appartenu à Maria Barbara. Un groupe treize volumes numérotés de I à XIII et totalisant 496 sonates plus deux volumes non numérotés se trouve à la bibliothèque de Saint-Marc à Venise, l'autre quinze volumes totalisant 463 sonates à la Bibliothèque palatine à Parme. Les deux volumes de Venise non numérotés à l'origine, et numérotés par Kirkpatrick XIV et XV, furent copiés respectivement dès 1742 et dès 1749 : ils comprennent les sonates les plus anciennes, dont les trente Essercizi de 1738.
À l'autre extrême, les volumes Venise XIII et Parme XV, copiés l'un et l'autre en 1757, contiennent des sonates qu'une autre source, la collection des manuscrits de l'abbé Fortunato Santini 1778-1862, préservée à Münster, présente comme les Dernières Sonates pour Clavecin de Domenico Scarlatti composées en 1756 et en 1757 l'année de sa mort. Les cinq volumes de Münster totalisent 349 sonates. Enfin, sept volumes ayant appartenu à Johannes Brahms et totalisant 308 sonates sont conservés à la Société des amis de la musique à Vienne.
L'origine des manuscrits de Venise et de Parme est assez claire. En même temps que Domenico Scarlatti, vécut à la cour de Madrid le célèbre castrat Carlo Broschi, dit Farinelli. Arrivé en Espagne en 1737, Farinelli y resta jusqu'en 1759, date de la mort du roi Ferdinand VI. Il reçut de la reine Maria Barbara non seulement ses plus beaux clavecins, mais ses manuscrits de sonates de Scarlatti, et c'est certainement par l'intermédiaire de Farinelli, qui termina ses jours en Italie, que les deux groupes de quinze volumes chacun aboutirent respectivement à Venise et à Parme.
Quant à l'abbé Santini, « collectionneur authentique au meilleur sens du terme » (Mendelssohn), et dans la maison duquel Cramer et Liszt jouèrent du Scarlatti, ce sont ses manuscrits qui servirent à Czerny pour son édition de 1839.

Son Å“uvre

Domenico Scarlatti doit sa renommée à son œuvre pour le clavecin, qui est unique à maints égards :
un volume inégalé de plus de 550 pièces, dites sonates ou essercizi l'enregistrement intégral par le claveciniste américain Scott Ross a nécessité 34 disques compacts. Cette production représente en volume bien plus que celle de Johann Sebastian Bach et de François Couperin réunis pour le même instrument ;
une qualité musicale exceptionnelle dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité d'exécution ;
la forme unique de la plupart des pièces, qui ne sont identifiables que par le numéro des recensements effectués successivement par Alessandro Longo Ralph Kirkpatrick, Giorgio Pestelli et Emilia Fadini, et constituent donc un tout difficile à cerner et à dissocier, contrairement à Couperin qui nommait ses pièces individuellement et les réunissait dans des ordres, et Bach qui groupait ses compositions en cycles distincts les Inventions et sinfonies, les Suites françaises, le Clavier bien tempéré. Le style de Scarlatti se situe d'ailleurs aux antipodes de celui de ces deux autres géants du clavecin.
Chez Scarlatti, une sonate est en fait une pièce de coupe binaire avec reprises comme les danses de la forme suite ; cette sonate n'a donc pas le sens que nous donnons aujourd'hui à ce terme. D'un style aisément reconnaissable, ces pièces extraordinaires ont circulé dans toute l'Europe sous la forme de manuscrits et ont assuré à leur auteur une place privilégiée parmi les musiciens de son époque.

S'il connaît le contrepoint et la tradition de ses devanciers, s'il sait intégrer l'influence de la musique populaire espagnole, Scarlatti ne se laisse pourtant jamais enfermer dans un cadre contraignant élaboré par d'autres : il privilégie la mélodie, intrinsèquement liée au rythme et à l'harmonie qui sont servis par une virtuosité incomparable. Il multiplie les dissonances, les modulations, les ruptures rythmiques, les contrastes mélodiques. Ses trouvailles dans ces domaines sont extrêmement nombreuses et non conventionnelles : elles renouvellent de façon très personnelle la littérature du clavecin. À cet égard, seul un della Ciaja peut lui être comparé à la même époque.

Seul une petite partie de son œuvre a été éditée de son vivant. Scarlatti semble avoir supervisé lui-même la publication en 1738 de son recueil de 30 Essercizi, qui sont découverts avec enthousiasme dans toute l'Europe après avoir été imprimés à Londres à l'initiative de Thomas Roseingrave. Aucune de ses sonates ne subsiste en autographe : ce qui nous est parvenu provient pour la plus grande part de deux recueils manuscrits, manuscrits dits de Parme et de Venise, emmenés par Farinelli à Bologne en Italie lorsqu'il quitta la cour des Bourbons d'Espagne, puis conservés à Parme et à Venise. Des catalogues ont été dressés par Alessandro Longo (1906), Ralph Kirkpatrick 1953, Giorgio Pestelli 1967 et Emilia Fadini 1978. Celui de Kirkpatrick tend à être le plus utilisé.

L'influence de Scarlatti est certainement importante sur l'évolution de la musique, spécialement de la musique pour clavecin et piano-forte, vers la fin du xviiie siècle, même s'il a toujours été considéré comme un musicien un peu en marge : à cette époque, son pays d'adoption, l'Espagne, paraît en effet bien loin des centres musicaux les plus actifs Allemagne, Italie, France. Quant à son pays d'origine, l'Italie, il est alors en train de délaisser le clavier pour se tourner vers l'opéra, le bel canto, le violon, la sonate et le concerto.

Discographie sélective

Sonates pour clavecin, Wanda Landowska, EMI, 1993
2 Sonates : K.380, K.9, Dinu Lipatti, piano
Keyboard Sonatas, Fernando Valenti, 3 CD Millenium MCA Universal, 1998
Sonatas for Harpsichord, Fernando Valenti, 11 CD Pristine Classical, 2006
3 Sonatas : K.87, K.193, K.386, Clara Haskil, piano, Philips Classics
The Siena Pianoforte, 6 sonates de Scarlatti et 3 sonates de Mozart, Charles Rosen, Siena piano, label Counterpoint/Esoteric, Everest Records Production, 1955
53 Sonatas for Harpsichord, Ralph Kirkpatrick, double CD Urania, 2004
21 Sonatas for Harpsichord, Ralph Kirkpatrick, Deutsche Grammophon/Archiv Produktion, 2004
Sonates pour piano (intégrale des enregistrements RCA et CBS), Vladimir Horowitz, Sony Classical, 2007
Sonates pour clavecin, Luciano Sgrizzi, Accord, 2002
10 Sonaten, Gustav Leonhardt, Deutsche Harmonia Mundi, 1970
14 Sonatas for Harpsichord, Gustav Leonhardt, Seon, 1979
Sonatas for Harpsichord, Blandine Verlet, Philips,
17 Sinfonie, version intégrale par l’Orchestre de Chambre "Les Solistes de Paris", direction Henri-Claude Fantafié, Adès, 1977
Sonatas for Harpsichord, Trevor Pinnock, CRD Records, 1981
Sonatas, Trevor Pinnock, Archiv Produktion, 1987
Sonatas, Colin Tilney, Dorian, 1988
L’Œuvre pour clavier / Complete Keyboard Works, Scott Ross, 34 CD Erato/Radio France, 1988
Best Sonatas / Les plus belles sonates, Scott Ross, Erato/Radio France, 1988
Trente Sonates, Rafael Puyana, double CD Harmonia Mundi, 1988
16 Sonaten, Ton Koopman, Capriccio, 1988
18 sonates, Maria Tipo, piano, EMI, 1988
33 Sonaten, Christian Zacharias, piano, EMI, 1991
Sonatas, Andreas Staier, 2 CD Harmonia Mundi, 1991, 1992 (réédités en 2005) ; 1 CD Teldec, 1996
Sonate, Bob van Asperen, EMI, 1992
22 sonates, Pierre Hantaï, Astrée, 19
Unpublished Sonatas / Sonates Inédites / Unveröffentlichte Sonaten, Fandango, Mayako Soné, Erato, 1994
Scarlatti High and Low - 16 Late Harpsichord Sonatas, Colin Tilney, Music and Arts Programs of America, 1995
16 Sonaten, Christian Zacharias, piano, EMI, 1995
Eighteen Sonatas, Eiji Hashimoto, Klavier, 1996
15 sonates pour clavecin, Christophe Rousset, Decca, 1998
Complete Keyboard Sonatas, interprètes divers piano, 15 CD Naxos, 1999–2014
Complete Sonatas, Emilia Fadini, Ottavio Dantone, Sergio Vartolo, Marco Farolfi
Keyboard Sonatas, Valerie Tryon, piano, APR, 2001
Sonate per cembalo, 1742, Francesco Cera, clavecin & piano-forte, 3 CD Tactus, 2001, 2002, 2003
Sonatas, Sergio Ciomei, clavecin & piano-forte, Challenge Records, 2002
27 sonates, Kenneth Weiss, Satirino, 2002
Sonates, Pierre Hantaï, 3 CD Mirare, 2002, 2004, 2005
Sonates - Una nuova inventione per Maria Barbara, Aline Zylberajch, piano-forte d'après Cristofori, Ambronay, 2005
Sonates, Racha Arodaky, piano, Outhere Music/Zig-Zag Territoires, 2005
13 sonates pour clavecin, Nicolau de Figueiredo, Intrada, 2006
Duende 17 sonates, Skip Sempé avec Olivier Fortin, deuxième clavecin, Paradizo, 2006
Complete Keyboard Sonatas, Richard Lester, clavecin & piano-forte, Nimbus Records,
Essercizi per gravicembalo, Kenneth Weiss, Satirino, 2007
Stabat Mater, Te Deum, Salve Regina, Miserere, Vox Luminis, Outhere Music/Ricercar, 2007
Naples, 1685 17 sonates pour clavier, Olivier Cavé, piano, Outhere Music/Aeon, 2008
Sonatas, Alice Ader, piano, Outhere Music/Fuga Libera, 2010
42 Sonatas, Michelangelo Carbonara, piano, Brilliant Classics, 2010
Complete Keyboard Sonatas, Carlo Grante, Bösendorfer Imperial piano, Music & Arts
Alexandre Tharaud plays Scarlatti, EMI/Virgin Classics, 2011
Domenico Scarlatti - clavecin Migliai 1763, Aline d'Ambricourt, Clavecin.com, 2012
Complete Keyboard Sonatas, Pieter-Jan Belder, clavecin & piano-forte, 36 CD Brilliant Classics, 2012
Missa, Quatuor Vocum
DVD Domenico Scarlatti - L'Intemporel, Aline d'Ambricourt, Clavecin.com, 2007
DVD Carlo Grante plays Scarlatti, HH Promotions London, 2013

Liens

http://youtu.be/uOLClyWb_EI Sonates harpe
http://youtu.be/9ChDykU53Y8 Sonate Clavecin en Do majeur
http://youtu.be/X2pe4CJQsHU Sonates piano
http://youtu.be/gRkHfyAruq8 Sonates
http://youtu.be/MfuZL_RZwIw


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Posté le : 25/10/2014 22:40
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Louis Nicolas Clérambault
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Le 26 octobre 1749 meurt à Paris, Louis-Nicolas Clérambault

compositeur, organiste et claveciniste français né dans la même ville le 19 décembre 1676.
Organiste de Saint-Sulpice, il est l'auteur de plusieurs livres de cantates, des Chants et Motets à l'usage des dames de Saint-Cyr, de pièces d'orgue et de clavecin, dans lesquelles il unit les goûts italien et français.

Sa vie

Clérambault est issu d'une famille de musiciens français, Compositeur, claveciniste, organiste, et le maître de la cantate française. Son père, Dominique Clérambault, 1644-1704, fut l'un des vingt-quatre violons du roy, la famille était au service des rois de France depuis Louis XI.
Il apprend très jeune le violon, le clavecin ;à l'orgue, il est l'élève d'André Raison.
Louis Nicolas, élève de J.-B. Moreau et d'A. Raison à qui il va succéder à la tribune des dominicains de la rue Saint-Jacques. Il tint aussi les orgues de Saint-Sulpice à partir de 1715, après G. Nivers et ceux de la Maison royale Saint-Louis de Saint-Cyr, fondée en 1686 par Mme de Maintenon, dont il fut le superintendant de la musique. Il succède en 1719 à son maître André Raison aux orgues de l'église des Grands-Jacobins.
Il étudie aussi la composition et le chant.
Il devient organiste de l'église des Grands-Augustins, entre au service de Madame de Maintenon. Après la mort de Louis XIV et de Nivers, il succède à ce dernier aux orgues de Saint-Sulpice et à la maison royale de Saint-Cyr, institution recevant les jeunes filles de la noblesse pauvre.
Il y est responsable de la musique, tient l'orgue, fait répéter les chants et les chœurs, etc. C'est à ce poste, qui lui est confirmé après la mort de Madame de Maintenon, qu'il développe le genre de la cantate française dont il est le maître incontesté.
il fut le superintendant de la musique. À côté de huit Airs sérieux et à boire, il compose sept sonates et symphonies pour une ou deux violes et basse ; dans son Livre de pièces de clavecin dans la forme de la suite, 1704,
Il se montre fervent partisan des goûts italien et français réunis. En 1713, il publie son Livre d'orgue, un classique des organistes, deux suites, 1er et 2e tons, où il s'éloigne de l'orgue liturgique et annonce celui de concert, dans une écriture tantôt grave, tantôt pimpante, et à rythme pointé, appelé à la française.
Ses cinq volumes de cantates, 1710, 1713, 1716, 1720, 1726 traitent ordinairement de sujets classiques comme Orphée, Médée, Léandre et Héro, Pygmalion, Polyphème ou allégoriques : Le Soleil vainqueur des nuages, 1721, pour le rétablissement de la santé de Louis XV.
Les récitatifs y sont de style français, les arias italiennes. En musique sacrée, outre l'oratorio Histoire de la femme adultère, sorte de cantate allégorique avec tableaux scéniques pour quatre voix, deux violons et basse continue, il publie deux recueils de Chants et motets, cinq livres de Motets, un Te Deum... Sa musique est estimée pour sa grâce et sa sensibilité, mais aussi pour sa noblesse et sa fierté d'allure, sa polyphonie particulièrement pleine et riche.

Il eut une fille et deux fils, César François vers 1705-1760 et Évrard Dominique 1710-1790, qui lui succédèrent comme organistes.

Après la mort de Clérambault, son fils César François Nicolas, vers 1705-1760 lui succède aux orgues de Saint-Cyr, de Saint-Sulpice et des Grands-Jacobins. C'est un autre fils de Louis-Nicolas Clérambault, Évrard Dominique, 1710-1790, qui succédera par la suite à César François.

Les œuvres de Clérambault sont souvent utilisées dans la franc-maçonnerie.

Ses Å“uvres

un grand nombre de pièces religieuses avec chants et chœurs motets, hymnes, Magnificat, Te Deum etc. ;
plus de vingt-cinq cantates profanes sur des sujets souvent inspirés de la légende gréco-romaine dont certaines sont groupées en cinq recueils :
Premier livre 1710
Deuxième livre 1713
Troisième livre 1716
Quatrième livre 1720
Cinquième livre 1726
des sonates pour violon et basse continue :
un livre de pièces de clavecin 1704 dans lequel il adopte la tradition du prélude non mesuré ;
un livre de pièces d'orgue en deux suites 1710 où le charme mélodique l'emporte sur l'esprit religieux.
Ces deux recueils semblent destinés à ouvrir un cycle de pièces dans tous les tons, mais Clérambault ne leur donnera jamais de suite.

Bibliographie

Catherine Cessac, Nicolas Clérambault, Paris, Fayard,‎ 1998 .

Discographie sélective

Livre d'orgue avec celui de Du Mage - Michel Chapuis - Orgue Clicquot de la cathédrale de Poitiers - Astrée Auvidis
Intégrale de l'œuvre pour clavier - Christine Gall - Orgue Dom Bedos de Sainte-Croix de Bordeaux, clavecin J.Ph. Humeau - Coriolan
Le triomphe d'Iris - pastorale - Le concert spirituel - Hervé Niquet - Naxos -1997
École française de clavecin
École française d'orgue

Partitions gratuites

e-Partitions Premier livre d'orgue Suites 1 & 2.
Partitions gratuites de Louis-Nicolas Clérambault dans le Werner Icking Music Archive
Suite du premier ton, pour orgue
Partitions libres de Louis-Nicolas Clérambault sur l'International Music Score Library Project

Liens

http://youtu.be/a-prT-FayGQ suite du premier ton
http://youtu.be/hIsKBOMRVWI Suite du 2ème ton
http://youtu.be/OwcJWPvTZ2I triomphe d'Isis
http://youtu.be/onk7UnyPcpI Le soleil vainqueur des nuages
http://youtu.be/W9Zp7hII6uY Sonates l'anonima
http://youtu.be/kYGgkvqeW8s Miserere
http://youtu.be/2cTrDIXtoYs Médée
http://youtu.be/m6qtaRC1MUI Grand plein jeu
http://youtu.be/xn-J7d2AvWY Caprice sur les grands jeux
http://youtu.be/wOwLTZLJ2Ek Cromone et cornet
http://youtu.be/W9XUytkbjho Basses et dessus de trompettes
http://youtu.be/pi0rEbcGZzE Chaconne


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Posté le : 25/10/2014 20:29
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Re: Défi du 24-10-2014
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Ah!!,Couscous avec ta belle mére tu n'es pas charitable, d'ailleurs en parlant de table.....................

Pierre Doris disant: « Aux dernières étrennes, j'ai offert une chaise à ma belle-mère.
Aux prochaines, je la ferai électrifier. »!!


Magnifique Coucous, ton délire sur le liquidateur, mais je subodore à ton encontre ,depuis quelques temps, la prise de produits illicites, ( bigres tièdes, frites d'importation) compte tenu de tes fréquents délires!!!!t

Mais rpouttant pas de censure, je me marre de trop !!!


Je vais, de ce pas , entreprendre ma participation à ce nouveau défi!!

A bientôt dans cette rubrique.........

Posté le : 25/10/2014 20:12
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 24-10-2014
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Exem,

Il faudrait acheter deux sonotones à tes deux loustics. Mais cela ne génèrerait plus de dialogue aussi fou.

Pour ta belle-mère, un passage dans la machine à laver devrait faire l'affaire.

A bientôt !

Couscous

Posté le : 25/10/2014 20:08
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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