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Re: Défi du 24-10-2014
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Kjtiti,

Tu es d'un naturel farceur je vois. Il est donc dangereux de laisser sa voiture dans les parages de ce petit troquet bien sympa.

Merci pour cette tranche de rire !

Un 4ème pour la route ? texte bien sûr ...

Couscous

Posté le : 29/10/2014 19:47
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Re: Les expressions
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« Avoir du pain sur la planche »


Avoir beaucoup de travail, de tâches à accomplir.


Avant le début du XXe siècle, cette expression voulait dire tout autre chose, puisqu'elle signifiait "avoir des ressources pour l'avenir, être assuré de ne manquer de rien".
L'image s'explique à l'époque où le pain pouvait être conservé longtemps avant d'être mangé et où avoir de nombreuses miches posées sur leurs planches de stockage, c'était avoir de quoi tenir un moment.

Le fait que l'expression a changé de sens peut s'expliquer de deux manières.

La fin de ce pain 'de longue durée' remplacé progressivement par le pain que nous achetons chaque jour à la boulangerie y a probablement aidé.
On a pu alors imaginer les pains crus que le boulanger pose d'abord sur une planche après les avoir façonnés, avant de les mettre au four.
S'il est au début de son travail de cuisson, cet homme a 'des pains ou du pain sur la planche' avant de l'avoir entièrement terminé.

L'autre explication vient de Claude Duneton.
Elle remonterait d'abord à une expression argotique utilisée par les voyous, "la planche au pain", qui désignait le tribunal par allusion à sa position élevée comme les planches où le pain était conservé.
En plus, à cette époque de royauté, "manger le pain du roi" cela voulait dire être en prison, aux galères ou à l'armée, le pain étant fourni gratuitement par l'État, donc le roi.
La combinaison de ces deux expressions a fait que les voyous ont assimilé les années de galère ou de bagne gentiment distribuées par le tribunal, des sortes de rations à autant de "pains sur la planche", ces derniers prenant alors le sens de 'corvées', là où auparavant ils avaient le sens de 'ressources'....

Posté le : 29/10/2014 09:05
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Re: Défi du 24-10-2014
Plume d'Or
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Ma réponse au défi, avec un parfum d'Histoire Mondiale.

Nicolas et Vladimir, maîtres du monde.


Nicolas ne savait pas dire non.
Vladimir l’avait emmené dans sa loge pour lui montrer des estampes japonaises et il n’avait pas réussi à l’esquiver. Il fallait avouer qu’il inaugurait un peu son nouveau job de calife à la place du calife, Nicolas, et c’était la première fois qu’il se retrouvait avec d’autres chefs à plumes. Refuser une telle proposition du numéro deux mondial du lacher de bombes atomiques, c’était un peu délicat quand on débutait dans le métier de maître du monde.
Résultat des courses : Nicolas se retrouvait seul dans une sorte de caravane géante, sans traducteur, avec un mec ceinture noire de judo. Il devait la jouer serré.

Nicolas avait de la ressource.
Vladimir parlait aussi mal l’anglais que lui et il ne connaissait que peu de mots en français. Pour décontracter l’ambiance, Nicolas avait accepté le verre de l’amitié. « De l’eau améliorée ! » lui avait dit Vladimir. En Russie, d’après ce que lui avaient expliqué ses conseillers, la distribution d’eau laissait à désirer et son raffinage n’était pas aussi poussé qu’en France, aussi Nicolas ne fut pas surpris par le goût étrange de la flotte moscovite. Bizarrement, il comprenait mieux Vladimir après s’être désaltéré et finalement il pourrait tirer profit de cet échange culturel. En plus, les estampes japonaises ne portaient pas beaucoup de tissu autour de la taille et elles dansaient divinement bien.
A la troisième tournée, Nicolas se sentit pousser des ailes. Il allait pouvoir fourguer du Rafale, du TGV et de la fusée Ariane au roi des Soviets. Avec un peu de chance, il pourrait même liquider le stock de Minitel, recycler le vieux Gigi et son parc à volcans voire leur envoyer Raymond Domenech pour du coaching en Sibérie.

Nicolas voyait l’avenir en bleu (parce qu’en rose ça faisait vraiment trop socialiste).
Vladimir lui servit un autre verre d’eau soviétique, d’un cru plus parfumé, à l’herbe de bison paraissait-il. Nicolas sentait bien la suite de la journée. Vladimir lui avait expliqué comment assurer avec les autres cadors emplumés. La Angela ne le snoberait plus, le George arrêterait de l’appeler ‘Mon petit’ et il pourrait tranquillement se prendre un petit rail avec son copain Silvio.
« Vladimir, c’est un vrai pote, de ceux qui donnent les bons conseils, même si on ne comprend pas toujours tout, parce que l’anglais c’est pas facile sans traducteur et avec un accent bolchévique. » voilà ce que dirait Nicolas au micro devant les autres grands sachems, lors de son allocution interplanétaire à destination des petits et des grands, des vieux et des jeunes, des riches et des pauvres, de tous ceux qui travailleraient plus pour gagner plus.

Nicolas avait le casque à boulons.
Bernard lui apporta une triple aspirine et prit une nouvelle fois sa tension artérielle. Il paraissait un peu tendu, le symbole de l’ouverture politique. « Alors, mon Bernard, mon champion, ne t’avais-je pas dit que j’allais cartonner à ce séminaire des mecs les plus puissants du monde ? » pérora Nicolas à son diplomate en chef, avant de retomber dans les vapes.
Bernard ajusta la couverture et en recouvrit son président adoré. « Une chose de faite, il ne risque plus d’appuyer sur le bouton rouge dans cet état ! » se dit le médecin sans frontières. Parce que, après le speech de son boss, il allait devoir en porter des sacs de riz, le Bernard, pour remonter la pente. Angela, George et même Silvio n’avaient pas trop aimées les vannes de Nicolas et Vladimir, sur les Ukrainiens, la Géorgie et les Tchétchènes, des histoires de karcher pas toujours très subtiles.

Posté le : 28/10/2014 20:50
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Re: Défi du 24-10-2014
Plume d'Or
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Eh bien, ce défi a inspiré bien des plumes !
J'ai tout lu et maintenant j'ai mal au crâne.
Merci bien !



@EXEM: On dirait un dialogue entre le professeur Tournesol et Tartine, les deux sortant de chez le dentiste.
@Couscous: Pas très moral, ce métier de liquidateur, même au sens figuré.
@Kjtiti: Sacré troquet que tu fréquentes, dis-donc. Je retiens que pour ne pas boire le ventre vide, il faut se prendre une bière. On ne me l'avait jamais faite celle-ci.
@Kjtiti2(dit le retour): alors là, bravo le retournement de situation. Comme quoi, l'honnêteté ne paie pas.
@Bacchus: Excellente blague ! Comme quoi, on s'en tire toujours bien avec un peu de fierté... ou pas.
@Bacchus2(dit le Jedi contre-attaque): Un retour en force à ce que je vois ! Menotté à la fin ?
@Kjtiti3(dit l'œil du tigre): Comme dirait Audiard, je ne critique pas le côté farce mais pour le fair-play tu repasseras. C'est trop facile de se moquer de notre belle maréchaussée mais c'est trop tentant, je comprends.

Bon, je vais devoir envoyer quelque chose pour ne pas paraître bégueule, je vois.
Ou alors, j'attends la version d'Arielle (eheh, je sais c'est un peu fourbe mais je gagne quelques mois ainsi).

Encore bravo !

Donald

Posté le : 28/10/2014 19:36
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Re: Défi du 24-10-2014
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Par ce beau jour d’Automne tourangeau, ou le ciel déversait son chagrin, et ou j’avais décidé de noyer le mien !!!, je m’étais rendu du coté de ma rue Colbert, pour taper le godet avec mes potes habituels :’’Vise à gauche, le marquis d’Argencourt et Fesses d’anguille’’ que des personnalités du quartier!!

Après avoir consommé ‘’raisonnablement’’, en sortant de ce lieu d’échange et culturel, je tombe, ’’le mot tomber n’étant pas trop fort ‘’, sur une fliquette dressant contravention.

Je me présente gentiment à elle, lui susurrant :’’ allez soyez sympa avec les petits retraités, dont les retraites couvrent à peine le montant de nos besoins en liquide ,obligeant moult mastroquets à fermer leurs portes, aussi malgré tout le respect que j’ai pour votre fonction, permettez moi de vous avouer que vous faites un boulot de merde et de cons !!!

N’ayant, sans doute, aucun sens de la justesse de mon propos, elle dresse une deuxième contravention qu’elle pose à nouveau sur la pare prise.

Mon sang, passablement chargé...., ne fait qu’un tour !!!
- Ainsi donc, en haut lieu, on parle de la liberté d’expression et quand on s’expressionne, vous, vous sévissez, LA CENSURE REVIENT AU POUVOIR !!!!
-Continuez Monsieur, continuez, mon carnet est tout neuf.
-Décidément, on perd son temps à parler avec des cons, moi maintenant je vais parler tout seul, ça fera pareil.
-Cessez là, monsieur, ou je dresse contravention pour injures envers agent de la force publique.
-Vous dressez, vous dressez, vous êtes de la famille Pinder, Gruss ou quoi ???
De toute façon, moi si un jour on me retire mon permis, je conduirais sans permis !!

‘’Vise à gauche’’ qui se trouvait à mes coté, prononçât alors ces paroles philosophiques :’’Tu conduirais même sans bagnoles, tellement t’es con !!’’

Faisant fi de cette tirade métaphysique, je continuais ainsi :’’ un jour de lassitude, les automobilistes rouleront sans pare brise, dés lors vous ne pourrez plus poser vos contraventions et en même temps vous mettrez au chômage les 100 000 personnes qui bossent chez Carglass !!

Et sur cette tirade pleine de bon sens, je tournais les talons et retournais chez ‘’Honoré’’, pour prendre le dernier verre que j’avais omis de consommer….., ayant pris celui qui suivait…

D e toute façon, la fliquette pouvait bien mettre tout son carnet de contraventions sur le pare brise , ce n’était pas ma bagnole, moi je ne voyage qu’en car ou en train, et ma dernière auto je l’ai vendu il y a 25 ans !!
Mais, j’aime assez, m’engueuler avec les flics, d’autant que ce petit plaisir ne coûte rien !!!


Posté le : 28/10/2014 10:28
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Titi
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Re: Les expressions
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« Il est ballot »


Il est niais, idiot, imbécile, borné ou maladroit.

Lors des échanges commerciaux d'autrefois, une 'balle' était un gros paquet de marchandises en général enveloppées de toile et maintenues par des cordes.

Un ballot, mot qui date du XVe siècle, était la même chose, mais en plus petit.

Notre ballot, si prompt à se faire bousculer pour son inertie aussi bien physique qu'intellectuelle, est une simple métaphore qui assimile la personne sans réactions vives ou intelligentes aux marchandises inertes, transportées sans précautions ballottées.


Le 'ballottage' au moment des élections n'a aucun rapport avec notre ballot du jour.
Ce terme vient des 'ballottes', petites boules qui, du XVe au XVIe siècle, servaient à voter

Voici d'ailleurs une explication précise extraite du document au format PDF disponible ici :
" Au Moyen Âge, pour voter, on employait de petites pelotes, des 'ballottes' 1492. Il pouvait s'agir de boules de deux couleurs, les membres du jury mettant dans l'urne soit la blanche, favorable au candidat, soit la noire, infamante. Une majorité de boules noires provoquait un échec ; d'où 'blackbouler'. Il y a 'ballottage' ballotaggio en italien lorsque le résultat d'un vote n'est pas définitif. "

Posté le : 28/10/2014 08:44
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Re: Défi du 24-10-2014
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Un doublé pour Bacchus également. Le défi d'Exem a un succès fou.
Flora n'a pas choisi le bon cheval si tu veux mon avis.

Je viens avec la pelle à château de sable et mes enfants pour les laisser jouer dans ton jardin quand tu veux. Tu me fais signe ?

Très heureuse de te retrouver dans ces pages.

Grosses bises

Couscous

Posté le : 28/10/2014 07:08
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Re: Défi du 24-10-2014
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Cher kjtiti,

Ton petit couple d'anciens a su garder son coeur d'enfant et toute la malice qui va avec. Je suspecte qu'il te ressemble grandement. Deux productions ! Ta muse ne chôme pas en ce moment.
Merci pour ce bon moment.

A bientôt sur le site.

Bises

Couscous

Posté le : 28/10/2014 06:39
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Re: Les bons mots de Grenouille
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Grenouille, je viendrai régulièrement sur cette page,ou je déposerai mes mauvais jeux de mots !!!

A bientot

Posté le : 27/10/2014 22:04

Edité par kjtiti sur 29-10-2014 18:00:23
Edité par kjtiti sur 29-10-2014 18:00:44
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Re: Défi du 24-10-2014
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Nos vieux se font du blé !


Mais que m'apprends-tu là ? terrible désespoir !
Les dossiers de l'écran ne passent plus le soir ?
Pour moi qui, l'attendant toujours très patiemment,
Pensais l'avoir raté tous les jours, m'endormant.

Ah..s'ils ne passent pas, normal qu'ils ne soient plus
Dommage car, je crois, deux ou trois m'avaient plu.
C'était au temps béni où je ne dormais pas
Comme en vint l' habitude, entre chaque repas .

Ton histoire de sous me pose des soucis,
Car, je dois l'avouer, j'en ai trouvé aussi;
Et, tout au fil du temps, les ayant enterrés,
Je ne me souviens plus comment j'ai opéré.

Chaque fois que je veux mettre en terre une plante,
Cette crainte me vient, me lancine et me hante:
Vais-je, encor une fois , tomber sur du pognon,
Poussant dans mon jardin comme des champignons ?

Ne pourrais-je jamais manger une tomate
Sans qu'un parfum d'oseille, en fond de goût, la gâte ?
Tracer dans mon jardin le plus petit sillon
Sans, enfin, déterrer le moindre picaillon ?

Un jour, j'ai cru bien faire d'alerter les gendarmes:
' Prenez-donc une pelle et oubliez vos armes '.
Ils sont venus un soir me donner des conseils,
Dispensés en riant en vidant mes bouteilles.

Je crois qu'ils ont pensé qu'en pénurie d'argent,
Je m'étais inventé ce jeu pour indigents,
Et, ayant mal compris l'objet de ma requête,
Ils firent, pour m'aider, une petite quête.

Posté le : 27/10/2014 21:38
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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